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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 10:32

 

 

 

 

 

16/08/14 (AFP)

 

L'archevêque de Bangui, l'une des principales autorités morales en Centrafrique, a appelé vendredi les responsables de la transition à "prendre des décisions rapides" dans l'intérêt du pays, qui attend toujours son nouveau gouvernement.

 

"Je voudrais interpeller humblement les dirigeants de ce pays qui détiennent une parcelle du pouvoir pour qu'ils prennent des décisions rapides, afin d'arrêter la souffrance des populations (...) ici à Bangui et à l'intérieur du pays", a déclaré Mgr Dieudonné Nzapalainga au cours d'une messe à laquelle assistait le nouveau Premier ministre Mahamat Kamoun.

 

"L'urgence presse pour parler, pour écouter, pour dialoguer. Ce n'est pas pour nous que je vous interpelle. Mais pour ceux qui sont déplacés, qui fuient les exactions, les violences ininterrompues et vivent dans des conditions difficiles", a plaidé Mgr Nzapalainga.

 

Le leader de la communauté islamique en Centrafrique, l'imam Omar Kobine Layama, qui vit depuis le début de la crise réfugié à l'archevêché, était présent à cette célébration.

 

Nommé en début de semaine par la présidente de transition, le nouveau Premier ministre Mahamat Kamoun n'a pas encore formé le nouveau gouvernement élargi de 25 ou 26 membres qu'il se proposait de mettre en place, et qui doit compter notamment des représentants des groupes armés.

 

L'ex-coalition rebelle de la Séléka refuse pour le moment d'y participer. Une plate-forme des principaux partis politiques, l'AFDT, a souhaité "une suspension de la mise en place du gouvernement", pour que la médiation internationale puisse être consultée.

 

M. Kamoun aura pour difficile mission de relancer la transition politique en panne, et de tenter d'obtenir l'application d'un très fragile accord de cessez-le-feu signé fin juillet à Brazzaville sous la pression internationale entre l'ex-Séléka à dominante musulmane et les milices anti-balaka majoritairement chrétiennes.

 

 

Centrafrique: "l'urgence presse" pour former un nouveau gouvernement (Eglise)
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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 23:24

 

 

 

 

 

par Adrien De Calan RFI  15-08-2014 à 23:05

 

Le 15 septembre prochain, les casques bleus de la Minusca seront officiellement déployés en Centrafrique. La force onusienne prendra le relai des soldats africains de la Misca, qui vont être intégrés aux troupes de l'ONU.

 

Mais d'autres bataillons doivent arriver sur le terrain. Au maximum, 10 000 soldats et 1 800 policiers pourraient être présents en Centrafrique selon la résolution 2419 de l'ONU.

 

Les Nations unies sont véritablement les mains dans le cambouis pour préparer le déploiement de cette force le 15 septembre. « Nous sommes en train de pousser les feux par tous les moyens », confirme Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l'ONU.

 

Intégrer et mettre à niveau la MISCA

 

Un mois avant l'échéance, les Nations unies cherchent encore des troupes et du matériel. Sur le terrain, il y déjà les 6 000 soldats africains de la Misca. Ils doivent être intégrés à part entière aux casques bleus de la Minusca.

 

Mais cette première étape est moins simple qu'il n'y parait. « Il y a un sérieux problème de mise au niveau des normes onusiennes pour ces troupes, reconnaît Hervé Ladsous. Nous n'arrêtons pas de faire appel aux différentes organisations et aux différents pays pour qu'ils aident ces contingents à être aussi bien équipés que possible. »

 

Convaincre les pays contributeurs

 

Il y a enfin d'autres troupes qui doivent arriver du monde entier. Au moins 3 500 hommes. Pour le moment, l'ONU attend des bataillons du Maroc, du Bangladesh, du Pakistan et d'Indonésie. Les Marocains seraient déjà en partie arrivés. Les autres se déploieront au fur et à mesure. Le plafond annoncé de 10 000 soldats et 1 800 policiers ne sera pas atteint au 15 septembre, mais l'ONU espère une montée en puissance rapide.

 

« Trouver des contributeurs est toujours très difficile », témoigne Jocelyn Coulon, directeur du réseau de recherche sur les opérations de paix. « L'exemple des récentes opérations sur le continent est révélateur, témoigne-t-il. Je remarque qu'au Mali, un an après la création de la Minusma, le plafond des 12 600 personnels militaires n'a pas encore été atteint. On est à 70% de la force. »

 

Selon Jocelyn Coulon, la difficulté - au Mali comme en Centrafrique - « c'est qu'on a voulu mettre l'accent sur une participation africaine dans ces missions. Or on se rend compte que l'Afrique, en particulier l'Afrique francophone, n'est pas capable de fournir des contingents en nombre suffisant. Il faut donc faire appel à d'autres pays comme l'Inde, le Pakistan et le Bangladesh, qui à eux trois fournissent près de 40% des casques bleus à travers le monde. »

 

Des équipements encore attendus

 

La Minusca aura aussi besoin d'équipements nombreux. Quand la force onusienne aura atteint sa vitesse de croisière, elle espère disposer de 16 aéronefs, indispensables en Centrafrique où les routes sont mauvaises. Elle a également besoin de blindés, mais aussi de véhicules légers, de camions-citernes, d'ambulances...

 

Mais là encore, il faudra du temps. Au 15 septembre, il y aura sur les 16 aéronefs prévus un hélicoptère seulement selon Hervé Ladsous. Les Nations unies se veulent rassurantes et disent attendre très rapidement d'autres appareils, venus du Sri Lanka notamment.

 

C'est la disponibilité et l'acheminement du matériel qui posent problème. L'acheminement est difficile par les airs ; l'aéroport de Bangui a une capacité limitée. Et l'accès au reste du pays reste compliqué compte tenu de l'état des réseaux de transports. Il faut donc passer par les pays voisins comme le Cameroun, un cheminement long et coûteux.

 

L'ONU veut être présente sur tout le territoire

 

La Minusca souhaite être présente sur tout le territoire avec des forces très mobiles, souples et rapides, capables d'intervenir n'importe où. Selon l'ONU, elle disposera de 24 bases d'opération dans toute la Centrafrique. Ces bases ne seront pas toutes prêtes au 15 septembre.

 

« Mais les trois états-majors régionaux seront opérationnels », assure Hervé Ladsous. Ils devraient être à Bouar, Bria et Kaga-Bandoro. Cela implique des travaux très nombreux dans les semaines qui viennent : construire des bâtiments et préparer quatre aérodromes pour les futurs et tant attendus hélicoptères...

 

« Un déploiement sur tout le territoire est ambitieux mais indispensable », confirme le spécialiste Jocelyn Coulon. « La Centrafrique détient le record du nombre d'interventions de paix sur son territoire, analyse-t-il. C'est la douzième depuis 1997. Et ce qui a échoué jusqu'ici, c'est que les interventions étaient concentrées sur Bangui et la protection du pouvoir politique. Or, une grande partie des problèmes et de l'instabilité en RCA proviennent des régions qui ne voient jamais l'Etat et encore moins les troupes de maintien de la paix, dans le nord et le nord-est à la frontière du Tchad et du Soudan. C'est toujours de ces régions que sont venus les groupes rebelles qui ont renversé les gouvernements à Bangui. »

 

En Centrafrique jusqu'à quand ?

 

Le mandat initial de la Minusca court jusqu'au 30 avril 2015. Comme pour d'autres opérations de la paix, il est double. Il faut assurer la protection des civils mais aussi accompagner l'Etat dans sa stabilisation et sa transition politique. Un travail de longue haleine. « Une telle opération de rétablissement de l'autorité de l'Etat doit durer de longues années pour atteindre ses objectifs. Comme on a pu le voir en Haïti où la mission est installée depuis 2004, j'espère que la Minusca sera en RCA pour au moins une dizaine d'années », souligne Jocelyn Coulon, auteur du Dictionnaire mondial des opérations de paix.

 

La Minusca, grâce à des mesures temporaires exceptionnelles, aura enfin le droit d'appuyer l'Etat dans certaines fonctions régaliennes quand celui-ci sera défaillant. Pour le moment, on a peu de précision sur ces mesures. Mais Hervé Ladsous, le secrétaire général adjoint de l'ONU, affirme que la Minusca pourrait procéder à des arrestations, jouer le rôle de la police, des tribunaux et même de gardiens de prison. « Nous devons mettre fin à l'impunité », a martelé le haut responsable de l'ONU au micro de RFI.

RCA: à un mois de sa mise en place, la Minusca cherche ses hommes
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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 22:54

 

 

 

 

APA Bangui (Centrafrique) - 2014-08-15 12:16:43 - Une femme en provenance du Nigéria a été diagnostiquée négative au test du virus Ebola jeudi à l’aéroport de Bangui Mpoko, en Centrafrique.


‘'La patiente a été diagnostiquée à l'Institut Pasteur de Bangui, qui est un Institut sous régional de référence doté de tous les équipements de protection contre le virus Ebola'', a expliqué à APA, Dr Sylvain Woromogo, chef de service de la surveillance épidémiologique et de gestion des épidémies.


Il a appelé tous les passagers des vols internationaux débarquant à Bangui à coopérer et collaborer avec l'équipe médicale mise en place à l'aéroport.

 
Face à l'avancée inquiétante de l'épidémie du virus Ebola en Afrique de l'Ouest, la Centrafrique a opté pour des stratégies de prévention, surtout en ce qui concerne la surveillance aux niveaux de ses frontières. 


«Ces mesures nous permis de suivre les passagers, et s'il y a des informations on les partage'', a-t-il expliqué, affirmant que l'entrée de l'aéroport Bangui Mpoko est soumise aux contrôles sanitaires. 


« Avant, lorsque les passagers descendaient de l'avion, ils étaient en contact direct avec le personnel non-médical pour leurs formalités. Maintenant cela a changé avec le contrôle sanitaire mis en place » a ajouté le Dr. Woromogo.


Pour se prémunir du virus Ebola, le gouvernement centrafricain a transformé l'aéroport Bangui Mpoko, en une ‘'forteresse médicale'' et mis en place un comité mixte composé des ministères de la santé, de l'agriculture, de la communication, du réseau des laboratoires et de l'Institut Pasteur de Bangui. 


Il est désormais exigé de remplir des fiches médicales, et de rendre obligatoire le contrôle sanitaire pour tous les passagers des vols internationaux et surtout ceux en provenance de l'Afrique de l'Ouest. 


« Dès qu'il y a un cas suspect, nous alertons l'Institut Pasteur qui travaille en collaboration avec le comité mixte mis en place avant la publication des résultats du diagnostic » a-t-il dit.


Le gouvernement a aussi initié une série d'activités à mener telles qu'une campagne multimédia de sensibilisation sur le virus Ebola et une formation à l'endroit des professionnels des médias

 

 http://www.apanews.net/article_read-802158-une-femme-en-provenance-de-nigea-diagnostiquenetive-e--aeport-de-bangui.html#sthash.kJSkyop1.dpuf

Une femme en provenance de Nigéria diagnostiquée négative à l'aéroport de Bangui
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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 22:49

 

 

 

 

 

APA - Brazzaville (Congo) - 2014-08-15 15:33:20 - Au total trois chefs d’Etat africains ont pris part à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou situé au sud –ouest du Congo à environ 280 km de Brazzaville, aux côtés de leur homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, aux festivités marquant le 54ème anniversaire du Congo célébré chaque le 15 août de l’année.

 

Mme Catherine Samba Panza de la RCA, Faure Gnassingbé du Togo, Téodoro Obiang Guema de la Guinée Equatoriale, ont assisté au traditionnel défilé militaire et civil. Les chefs d'Etat de la Guinée Conakry, du Burundi, du Tchad, et du Bénin pourtant annoncés n'ont pas effectué le déplacement et ont envoyé des représentants.


Le défilé militaire, motorisé et aérien, s'est déroulé sous le thème' 'la discipline (…), pour une morale au profit de la nation'', et a mobilisé près de 3000 soldats. Le défile civil a regroupé toutes les entités administratives, les groupements politiques, la société civile, du département de la Lékoumou et des environs.

 

Les hôtes de marque du président Denis Sassou N'Guesso ,ont assisté la veille à la finale de la coupe du Congo, qui opposé les équipes de Diables noires à celle de l'Etoile et qui s'est soldée par la victoire des Diables noires sur le score de 2 buts à zéro.

 

http://www.apanews.net/article_read-802188-trois-chefs-d--etat-africains-au-54e-anniversaire-de-l--indendance-du-congo.html#sthash.7Bz43Wvh.dpuf

Trois chefs d'Etat africains au 54ème anniversaire de l'indépendance du Congo
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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 10:38

 

 

 

 

 

 

15/08/14 (RFI)

 

Après les commémorations spectaculaires du 6 juin, en Normandie, la France célèbre ce vendredi le 70e anniversaire du débarquement de Provence, le 15 août 1944, en présence de douze chefs d’Etat africains et des représentants de 19 pays du continent, en mémoire à tous les tirailleurs qui participèrent à ce débarquement.

 

Maroc, Cameroun, Algérie, Sénégal ou encore Tchad : au total, ce sont des représentants de 19 pays africains qui ont été conviés par le président français François Hollande. Douze chefs d’Etat participent à la cérémonie organisée ce vendredi 15 août sur le porte-avions Charles de Gaulle. Ils arriveront en hélicoptère sur ce bâtiment emblématique de la marine française, qui sera ancré au large de Toulon.

 

Le Tchadien Idriss Deby, notamment, manquera à l'appel. Il est retenu suite à des tensions qui ont éclaté dans le nord du Tchad, où des affrontements meurtriers ont obligé l' armée à intervenir. Représentée par son ministre des Affaires étrangères, la présidente de la Centrafrique Catherine Samba-Panza a choisi de rester à Bangui pour la nomination du nouveau gouvernement.

 

Aucun sommet bilatéral n'est prévu

 

On notera aussi l'absence du président Alpha Condé, président de la Guinée, qui reste au chevet de son pays, durement touché par l'épidémie d'Ebola. Aucun sommet bilatéral n'est prévu durant ces célébrations du Débarquement de Provence, mais l'on sait déjà que l'actualité internationale s'invitera au dîner des chefs d'Etat, prévu vendredi soir, dans le hangar, dans une salle située dans le ventre du porte-avion. Ce sera l'occasion pour eux de rendre hommage à ces tirailleurs, qui ont participé, aux côtés des troupes alliées au débarquement. Une quarantaine de vétérans seront d'ailleurs invités sur le Charles de Gaulle, aux côtés des chefs d'Etat.

 

Douze chefs d'Etat africains aux commémorations du débarquement en Provence
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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 22:58

 

 

 

 

 

14/08/14 (AFP)

 

Le nouveau Premier ministre centrafricain Mahamat Kamoun a pris officiellement ses fonctions jeudi à Bangui, où il poursuivait ses tractations pour former un nouveau gouvernement élargi, a constaté le correspondant de l'AFP.

 

La cérémonie de passation de pouvoir a eu lieu en fin d'après-midi à la primature, en présence du Premier ministre sortant André Nzapayéké.

 

"Il n'y aura pas de chasse aux sorcières", a notamment déclaré dans une brève allocution M. Kamoun, à l'attention des membres de l'ancien cabinet.

 

Il a réaffirmé son intention de travailler dans la lignée de la feuille de route de la transition déjà mise en oeuvre par son prédécesseur.

 

Mahamat Kamoun avait été nommé dimanche par la présidente de transition Catherine Samba Panza. Spécialiste des finances, conseiller de Mme Samba Panza, M. Kamoun a été directeur général du Trésor sous la présidence de François Bozizé (renversé en mars 2013) et directeur de cabinet de Michel Djotodia, le chef de l'ex-coalition rebelle Séléka à dominante musulmane, au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014.

 

Le nouveau Premier ministre aura pour difficile mission de relancer la transition politique en panne, et de tenter d'obtenir l'application d'un très fragile accord de cessez-le-feu signé fin juillet à Brazzaville sous la pression internationale entre l'ex-Séléka et les milices anti-balaka majoritairement chrétiennes.

 

Dans la foulée de cet accord, le futur gouvernement devrait compter des représentants des groupes armés, ex-Séléka et anti-balaka.

 

L'ex-coalition rebelle a cependant prévenu qu'elle ne participerait pas au futur gouvernement, son avis n'ayant "pas été pris en compte" par la présidente pour désigner le nouveau Premier ministre.

 

Mme Samba Panza s'est rendue jeudi à Brazzaville, officiellement pour y participer aux célébrations de la fête nationale, selon une source à la présidence. Sur place, elle devrait rencontrer le président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur dans la crise centrafricaine.

 

 

 

Centrafrique: le nouveau Premier ministre entre en fonction

 

par RFI  14-08-2014 à 22:40

 

Le nouveau Premier ministre centrafricain, Mahamat Kamoun, a pris officiellement ses fonctions, ce jeudi 14 août, à Bangui. Il a rencontré son prédécesseur, André Nzapayéké, pour la passation de pouvoir. La Centrafrique attend toujours la formation d’un gouvernement.

 

La formation du nouveau gouvernement tarde à venir car, pour le moment, les négociations coincent. En effet, dans l’esprit des accords de paix signés fin juillet à Brazzaville, l’équipe doit comporter des représentants de toutes les couleurs politiques des deux groupes armés anti-balaka et Seleka. Le problème est que, pour le moment, la Seleka refuse toujours de participer.

 

L’ex- rébellion estime qu’elle n’a pas été consultée dans le choix du nouveau Premier ministre. Pourtant, l’ex-mouvement rebelle connait bien Mahamat Kamoun, qui est l’ancien chef de cabinet de son leader, Michel Djotodia.

 

En réalité, selon une figure de l’opposition, la Seleka chercherait à faire monter les enchères en échange de sa participation. Certaines formations demandent d’ailleurs que les négociations pour les ministères soient suspendues, en attendant d’avoir l’accord de tous pour participer au gouvernement. Et, justement, c’est sans doute pour trouver une solution à cette difficile équation que la présidente Catherine Samba-Panza s’est rendue, ce jeudi, à Brazzaville, où elle a rencontré le médiateur de la crise centrafricaine, Denis Sassou Nguesso.

 

Que va devenir le désormais ex-Premier ministre, André Nzapayéké ?

 

Sur le ton de la boutade, André Nzapayéké disait, sur RFI, le jour de son départ, qu’il allait maintenant devenir président de l’Association des agriculteurs de son village. Plus sérieusement, le Premier ministre sortant a bien négocié son départ. Nzapayéké avait été nommé en janvier, et avait fini par perdre la confiance de la communauté internationale qui l’a poussé vers la sortie, estimant que son gouvernement n’obtenait pas assez de résultats.

 

Malgré ces pressions, il refusait de partir ; en échange de son départ, il a notamment exigé un poste d’ambassadeur. Après avoir demandé ce poste à Paris, il semble qu’il ait finalement obtenu ce poste diplomatique à Pretoria, en Afrique du Sud.

 

 

NDLR : Aux dernières nouvelles, André Nzapayéké aurait aussi obtenu d’avoir juridiction non seulement sur l’Afrique du sud mais également sur l’Angola. Pourquoi ?

Centrafrique: le nouveau Premier ministre prend ses fonctions
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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 22:50

 

 

 

 

 

Bangui, 14 Août(ACAP)-La Présidente de Transition, Mme Catherine Samba Panza a décerné un ‘’témoignage de satisfaction’’ pour les éminents services rendu à la nation centrafricaine, au regretté Pierre Sammy Mackfoy, décédé le 31 juillet 2014 à l’âge de 79 ans en France, lors des obsèques officielles du défunt, jeudi 14 Août 2014 à Bangui.

 

Parmi les séries des témoignages axés sur son parcourt professionnel et politique, l’un de ses fils, en l’occurrence Xavier Sammy Macfoy a insisté sur son caractère de rassembleur pour avoir unir ses fils issus des différentes épouses.

 

 Il a exhorté ses frères de garder en mémoire l’héritage de leur regretté père Pierre Sammy Mackfoy. 

 

 Dans l’oraison funèbre prononcé par le Président du Haut Conseil de la Communication de transition (HCCT), Richard Pouambi a retracé le brillant parcours scolaire, universitaire, professionnel et politique du défunt.

 

 Pour le Président du HCCT, Richard Pouambi, les nouveaux membres du Haut Conseil de Communication de transition veulent s’inspirer des valeurs et compétences du regretté Pierre Sammy Mackfoy pour la conduite de la transition dans le processus électoral. 

 

 Il a rappelé que durant ses carrières professionnelles, le regretté Pierre Sammy Mackfoy a occupé des différents postes notamment, directeur de la recherche Pédagogique, ministre de l’Education nationale et de la Recherche éducative en 1981. Il est élu député de Bangassou en 1993, et nommé conseiller politique à la primature, Président d’honneur de l’Alliance Française. Il fut nommé Président du Haut Conseil de la Communication. 

 

« Passionné de l’écriture, le défunt a publié plusieurs ouvrages entre autres Mongou fils de Bandia, Odyssée de Mongou, géographie de la CEMAC », a ajouté Richard Pouambi, Président du HCCT. 

 

  Il est à noter que Pierre Sammy Mackfoy  laisse derrière lui vingt quatre enfants et soixante onze petits fils. 

 

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 22:33

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-08-14 18:02:40 - Des échanges de tirs ont eu lieu ce jeudi après-midi entre les anti-balakas et les éléments de la coalition sélékas basés au camp de l’ex-Régiment de défense opérationnelle du territoire (RDOT) au PK 11, vers la sortie de nord de Bangui, dans la commune de Bégoua.


Selon l'un des responsables de la coalition séléka, quatre de ses hommes ont été grièvement blessés suite aux jets de grenades contre leur position.

 
« En représailles mes hommes ont eux aussi ouvert le feu pour se protéger », a-t-il précisé, soulignant que le camp a été encerclé par les anti-balaka.


« J'ai vu de mes propres yeux des séléka blessés en train d'être évacués à l'hôpital par la MISCA pour des soins », a confirmé un témoin de la scène et voisin du camp.


Comme conséquence des ces tirs à l'arme automatique et lourde, « les commerces sont fermés, la circulation interrompue et les hélicoptères de l'Opération Sangaris survolent la zone », a confié un habitant de la zone du conflit joint au téléphone.

« Tout est parti d'une simple querelle entre deux hommes, anti-balaka et séléka, pour dégénérer en un affrontement entre les groupes anti-balakas et les éléments de la coalition séléka », a rappelé un autre témoin.


Pour l'heure tout est revenu à la normale grâce à l'intervention des troupes françaises de l'Opération Sangaris.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=802127#sthash.E9KBOTwI.dpuf

Echanges de tirs entre anti-balaka et séléka jeudi après-midi à Bangui
Echanges de tirs entre anti-balaka et séléka jeudi après-midi à Bangui
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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 22:29

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-08-14 15:54:04 - Le Premier ministre démissionnaire de la Centrafrique, André Nzapayéké, a été élevé jeudi à titre exceptionnel dans l’Ordre national à la dignité de Grand-Croix par la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza.


Peu après la cérémonie, il a confié à APA : ‘'Je quitte ma fonction du Premier ministre mais je reste totalement à la disposition de la présidente de transition. Je lui ai fait des propositions. Elle me l'a demandé. Donc nous sommes en phase avec la cheffe de l'état. Je reste à sa disposition pour servir mon pays''.


Pour M Nzapayéké, cette décoration est un témoignage de satisfaction pour la présidente de transition et une récompense pour lui pour un travail satisfaisant effectué avec son gouvernement en vue du rétablissement de sécurité et de la paix. 

''Je ne quitte pas ma fonction en de mauvais terme avec qui que ce soit. Je quitte ma fonction. Je ne quitte pas ni mon pays ni ma nation ni mon peuple. J'y suis et je reste pour contribuer à ma manière au développement de la RCA'', a-t-il souligné. 


André Nzapayéké a été nommé Premier ministre le 25 janvier 2014 avant de démissionner six mois plus tard, exactement le 5 aout, sur demande de la cheffe de l'Etat de transition.

 

 http://www.apanews.net/article_read-802112-andrenzapaye-eve-la-dignitee-grand-croix-par-la-predente-centrafricaine.html#sthash.oztNfBdP.dpuf

 

 

 

NDLR : Ces genres de décorations n’ont en réalité plus grande signification dans notre pays. Le bilan de vacuité de Nzapayéké  justifie -t-il une telle distinction ? On peut se le demander. On a vu par exemple Bozizé Yangouvonda élever aussi naguère, sans que rien ne puisse le justifier, ses parents comme Sylvain Ndoutingai à la dignité de Grand-Croix. Où cela les a conduits ?   

André Nzapayéké élevé à la dignité de Grand-Croix par la présidente centrafricaine
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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 16:53

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - La présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, est attendue ce jeudi à Brazzaville où elle sera reçue en audience par le médiateur dans la crise centrafricaine, le président congolais, Denis Sassou Nguessou, auprès de qui elle va recueillir des directives, conseils et orientations pour le le choix des membres du futur gouvernement centrafricain qui se veut inclusif.

 

En plus de solliciter l'implication personnelle du président Sassou Nguessou pour faire revenir la coalition Séléka sur sa décision de ne pas participer au futur gouvernement Kamoun, Samba-Panza discutera également avec le médiateur des critères spécifiques devant présider au choix des membres de la coalition Séléka à faire entrer dans l'équipe gouvernementale.

 

Ce déplacement de la présidente intervient au lendemain de la proposition plate forme politique, Alliance des forces démocratiques pour la transition (AFDT), de suspendre temporairement la formation du futur gouvernement.

 

L'objectif étant pour elle de solliciter la médiation internationale en vue de rapprocher les points des uns et des autres ainsi que d'aplanir tous les problèmes posés par la coalition Séléka.

 

 

Catherine Samba-Panza attendue ce jeudi à Brazzaville
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