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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 16:30

 

 

 

 

ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (AFDT)

 

                                           (ASD-CRPS-MCP-MDES-MLPC-RDC-UDECA)

 

                                                                  DECLARATION N°13

 

                      RELATIVE A LA MISE EN PLACE DU GOUVERNEMENT DE TRANSITION

 

 

 

   L’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) a suivi avec attention l’adresse à la Nation faite par Madame la Présidente de la Transition le vendredi 22 Août 2014 et prend acte de la publication du nouveau Gouvernement  de Transition le même jour.

 

   L’AFDT réaffirme son attachement au processus de transition consensuelle et apaisée devant conduire d’une part le peuple centrafricain meurtri à la paix, à la sécurité et à la réconciliation nationale, d’autre part à l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles afin de redonner à notre pays des institutions et dirigeants légitimes.

 

   Toutefois, elle constate avec regret que le nouveau Gouvernement de Transition composé de trente-un (31) membres ne reflète en rien les dispositions de l’article 36, alinéa 4 de la Charte Constitutionnelle de Transition qui stipulent : « Le Gouvernement de Transition, de nature inclusive, est formé sur la base de l’esprit de l’Accord Politique de Libreville et de la Déclaration de N’djamena du 18 Avril 2013 ». Cette Charte  prescrit par ailleurs comme maître mots de la transition le consensus et la concertation.

 

   L’AFDT pense que tout nouveau Gouvernement de Transition devrait prendre en compte toutes les entités politiques et sociales représentatives de la nation impliquées dans le processus de paix et de réconciliation nationale afin d’éviter à notre pays un blocage institutionnel inutile.

 

   L’AFDT, consciente de la nécessité et de l’urgence de mettre en place un véritable Gouvernement d’Union Nationale de Transition, demande impérativement à la Présidente de la Transition de renouer le dialogue avec les forces vives de la nation et la communauté internationale, notamment la médiation internationale dirigée par Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, en vue d’aboutir à la formation d’un gouvernement réellement inclusif.

 

   D’ores et déjà et compte tenu de la non-prise en compte du caractère inclusif du Gouvernement de Transition et de la violation des dispositions précitées de la Charte Constitutionnelle de Transition, l’AFDT décide de retirer son unique représentante Madame Jeannette DETHOUA du Gouvernement de Transition mis en place par Décret N° 14.289 du 22 Août 2014.

 

   En outre, l’AFDT fermement engagée à soutenir la transition  et à s’impliquer davantage dans le processus d’une véritable réconciliation nationale, encourage toutes les forces vives de la nation  y compris la classe politique à poursuivre le dialogue et la concertation en vue de trouver ensemble des solutions idoines à la crise centrafricaine.

 

   Enfin, elle reste disposée à apporter sa contribution à la paix, à la sécurité, à la réconciliation et la concorde nationales.

 

                                                                                     Fait à Bangui, le 25 Août 2014.

 

                                                        Le Président de la Conférence des Présidents.

 

 

                                                                                    Pr. Joachim SIOKE RAINALDY

Gouvernement Kamoun : Réaction de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT)
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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 16:28

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 26/08/14 - L’ancien président centrafricain, Michel Djotodja, a depuis son exil béninois où il a reçu le week-end dernier une mission de la transition, fait part de son souhait de voir son pays retrouver la paix, a confié, mardi à APA, le porte-parole de la présidence centrafricaine, Professeur Clément Anicet Guiyama Massogo.

 

''Avec le président Michel Djotodia, c'est un premier contact très positif. Parce que le président Djotodia a été très disposé et a même insisté que sa démission était pour favoriser la paix'', a notamment dit le ministre conseiller qui conduisait à Cotonou la délégation du gouvernement de transition.

 

A en croire le porte-parole à la présidence, son déplacement sur Cotonou a eu lieu sur instruction de la présidente Catherine Samba-Panza dont le souci est d'impliquer les anciens chefs d'Etat centrafricains dans la recherche de la paix.

 

Selon lui, la présidente a pensé qu'''il était très important d'aller vers les vrais acteurs. Ceux qui prennent des décisions. Ceux qui ont un impact sur ce qui se passe sur le terrain. Parce que, a-t-il souligné, Mme la présidente veut faire en sorte qu'aucun centrafricain ne soit laissé au dehors du processus''.

 

Selon l'envoyé spécial de la présidente, il a examiné avec Djotodia ‘'comment faire que lui en tant que ancien président, président de la coalition séléka, peut apporter un appui pour la recherche de la paix''.

 

Catherine Samba-Panza pense également avoir prochainement un contact direct avec l'ancien chef de l'Etat François Bozize, a-t-il indiqué, ajoutant que ‘'tout ce monde doit être impliqué dans ce processus qui est inclusif''.

Michel Djotodja veut la paix en RCA
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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 16:27

 

 

 

 

 

26/08/14 (APA)

 

Le gouvernement centrafricain n’écarte pas, dans la prévention contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, d’appliquer les dispositions du Code pénal à tout individu refusant de se soumettre au contrôle en vigueur, a annoncé le ministre des Transports, Arnaud Djoubaye Abazène lors d’un point de presse donné lundi à Bangui.

 

Selon Djoubaye Abazène, le dispositif sanitaire mis en place sur la plateforme aéroportuaire Bangui M’poko par le gouvernement dans la lutte contre le virus Ebola oblige tous les passagers débarquant à Bangui à se soumettre au contrôle obligatoire sanitaire.

 

« Ce contrôle permet de vérifier leur tension. S’il y a des cas suspects on les place sous quarantaine. Vous avez constaté qu’il y n’a pas d’obstacle parce que les passagers ont été suffisamment sensibilisés », s’est-il réjoui.

 

Mais il a toutefois prévenu que si un passager résistait à ce contrôle, des dispositions du code pénal lui seraient appliquées.

 

« Est puni d’un emprisonnement d’un mois et un jour à trois mois, quiconque se sera soustrait aux opérations de recensement, d’identification ou de lutte contre les grandes endémies, dans le but de faire échec à l’autorité de l’Etat », a dit le ministre, citant l’article 394 du Code pénal centrafricain.

 

« Ceux qui ne vont pas obtempérer seront arrêtés, traduits en la justice et sanctionnés », a-t-il martelé.

Bangui menace de sanction pénale les rétifs au contrôle Ebola
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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 16:15

 

 

 

 

 

(Agence Ecofin) - 26/08/14La rébellion de la Séléka a demandé aux ministres qui siègent en son nom au nouveau gouvernement centrafricain formé par le Premier ministre Mahamat Kamoun de se retirer. «La Séléka été scandalisée par la diffusion de la liste des membres du Gouvernement comportant les noms de trois de ses hauts cadres. Pourtant, le Bureau Politique n’a jamais été consulté et n’a pas remis une quelconque liste à cet effet», a précisé la rébellion à dominante musulmane dans un communiqué.

 

Et d’ajouter: «Eu égard à la profondeur de la crise politique que traverse notre pays, la Séléka reste toujours attachée au principe de la désignation consensuelle du Premier ministre et de son gouvernement. Laquelle désignation devrait intervenir après la signature d’un accord politique entre tous les acteurs de la vie politique nationale, gage de stabilité, de paix et de concorde nationale. De ce qui précède, la Coalition Séléka demande à ces cadres cooptés par hasard pour être dans le gouvernement de remettre sans délai leur démission».

 

Par ailleurs, le coordonnateur du groupe de travail de la société civile, Gervais Lakosso, a taxé de pléthorique le nouveau gouvernementale, composé de trente et un membres.

 

«On a toujours suggéré qu'un gouvernement de large ouverture n’était pas convenable vue la situation actuelle, pour des raisons financières et des raisons stratégiques. Souvent, chaque bord envoie des personnes sans tenir compte de leurs profils, et souvent ça devient un casse-tête pour le premier ministre et le chef de l’Etat. Cela contribue à bloquer la machine», a déclaré M. Lakosso, indiquant que le principal objectif du nouveau cabinet est d’organiser les élections en 2015.

Centrafrique : la Séléka demande aux ministres siégeant en son nom de se retirer
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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 15:54

 

 

 

 

 

Marie-Pierre Olphand RFI mardi 26 août 2014

 

Clément-Anicet Guiama Massogo, le porte-parole de la présidente centrafricaine Catherine Samba Panza, s'est rendu ce week-end à Cotonou, au Bénin, pour rencontrer le chef de la Seleka, et ex-président Michel Djotodia. Quelle réponse lui a réservé Michel Djotodia sur la réconciliation et sur le nouveau gouvernement formé vendredi, déjà critiqué par plusieurs partis, mais aussi par certains membres de la Seleka qui ne se sentent pas représentés ?

 

RFI : Quel est l’état d’esprit dans lequel a été formé le nouveau gouvernement, vendredi dernier ?

 

Clément-Anicet Guiama Massogo : Nous étions sortis de Brazzaville avec l’esprit de réconciliation, de consensus, et surtout de plus grande implication de tous les acteurs dans la gestion de la transition. Et donc, c’est sur la base de cet esprit de Brazzaville que madame la présidente de la République a voulu [la démission] du Premier ministre André Nzapayéké pour se donner l’occasion de nommer un nouveau Premier ministre. Et qu’avec ce nouveau Premier ministre, qu’elle puisse former un nouveau gouvernement beaucoup plus inclusif. La composition de ce gouvernement est assez éloquente puisque nous avons presque toutes les entités consultées qui sont représentées dans ce gouvernement. Nous avons aussi des représentants des préfectures, des régions. De ce point de vue, nous pouvons dire que c’est un gouvernement beaucoup plus large et certainement qui fait un peu plus consensus aujourd’hui.

 

Plus large, mais manifestement pas assez. Vous savez bien que les principaux partis politiques du pays ne se reconnaissent pas dans ce gouvernement, y compris les groupes tels que la Seleka ?

 

Toutes les entités ont été reçues. Moi j’étais là, l’ex-coalition Seleka a été consultée. La délégation était conduite par monsieur Moustapha Saboune, son secrétaire général, d’ailleurs légitimement reconnu aujourd’hui par l’ex-coalition Seleka :  j’étais auprès du président Djotodia et de la bouche du président Djotodia, c’est cette personnalité qui représente la coalition Seleka. Mais effectivement au sein de la Seleka, tout le monde le sait, c’est un secret de polichinelle,  il y a aussi des dissensions. Et c’est peut-être que c’est l’expression de ces dissensions à laquelle nous assistons aujourd’hui, c’est ce que moi je pense.

 

Pour nous tant qu’il n’y a pas de désistement, nous pensons que les entités qui sont représentées doivent rester.

 

Vous l’avez dit, vous avez vu ce week-end Michel Djotodia, l’ancien président et le chef de la Seleka, à Cotonou. Etait-ce pour apaiser, justement, la contestation ?

 

C’était d’abord pour impliquer tous les acteurs politiques, dont l’ancien président Djotodia, dans le processus de dialogue et de réconciliation. Madame la présidente de la République a transmis comme message à l’ancien président Djotodia qu’elle n’avait rien contre lui et qu’elle souhaitait qu’il l’aide à bien conduire la transition parce qu’aujourd’hui, après l’accord de cessation des hostilités signé à Brazzaville, celle-ci doit prendre un nouvel élan.

Concrètement comment peut-il vous aider ? Que lui avez-vous demandé ?

 

Le président Djotodia est un homme de paix. Il est aujourd’hui au Bénin, je l’ai écouté dire que la RCA devait s’inspirer du modèle béninois de démocratie, de développement. Donc je pense qu’il y a beaucoup de choses que le président Djotodia peut faire.

 

Et lui, que vous a-t-il dit ? Qu’est-il prêt à faire dans l’immédiat, à distance, à Cotonou au Bénin où il se trouve ?

 

C’est un ancien chef d’Etat, je n’y suis pas allé pour lui forcer la main, j’étais allé lui porter un message, et avoir sa vision des choses. Le plus important, c’était d’avoir une communication directe avec lui parce que jusque-là, cela ne s’était pas fait.

 

Michel Djotadia accepte-t-il ce gouvernement formé vendredi ou a-t-il demandé des compensations pour apaiser son mouvement, la Seleka ?

 

Ecoutez, c’est un ancien chef d’Etat, il n’est pas dans les marchandages, à demander des compensations, etc. Il ne m’a pas dit qu’il contestait le Premier ministre ou le nouveau Premier ministre et donc pour moi, je crois qu’il n’y aucun problème du côté non seulement de la nomination du Premier ministre, mais aussi de la formation du gouvernement, en ce qui concerne le président Djotodia, et certainement du mouvement à la tête duquel il se trouve.

 

Où avez-vous rencontré précisément Michel Djotodia, et combien de temps a duré cette entrevue, qui était la première du genre ?

 

Le président Djotodia nous a très chaleureusement et fraternellement reçus dans son bureau, à Cotonou. Nous avons passé presque toute la journée de samedi avec le président Djotodia. J’ai eu un tête-à-tête avec lui pour lui faire passer des messages de madame la présidente et puis ensuite nous avons eu une séance de travail à laquelle était associé le Centre pour le dialogue humanitaire, qui a œuvré en coulisse pour l’organisation de cette rencontre. Et le ministre béninois des Affaires étrangères était aussi là.

 

Donc c’est le début d’une nouvelle coopération qui commence ?

 

Je peux le dire, oui. Cela est la volonté de madame la présidente de la République. Aujourd’hui, il nous faut activer tous les leviers qui peuvent amener la paix dans le pays et donc avec le président Djotodia nous démarrons les choses, mais cela va continuer avec les autres entités.

 

Quelles entités précisément ?

 

Nous avons parlé de l’ex-coalition Seleka, mais il y a aussi les anti-balaka. Ce sont des forces qui sont sur le terrain et donc avec lesquelles nous devons travailler parce qu’il y a ce défi de nous approprier le processus de dialogue politique et de réconciliation. Parce que vis-à-vis de tous ceux à l’extérieur qui veulent nous aider, nous nous devons de ne pas les décevoir.

 

RC.A Guiama-Massogo: «Toutes les entités figurent au gouvernement» (RFI)
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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 12:55

 

 

 

 


Bangui - AFP / 26 août 2014 13h30 - Une vingtaine de combattants ont été tués dans de violents affrontements à Bambari, dans le centre de la Centrafrique, entre deux factions rivales de l'ex-rébellion Séléka, a indiqué mardi une source au sein de la force africaine Misca.

Au moins 17 personnes, tous des ex-combattants Séléka, ont été tuées lundi dans de violents affrontements qui ont éclaté dans le centre de Bambari entre deux groupes armés, a déclaré à l'AFP un officier de la Misca, s'exprimant sous couvert d'anonymat.

L'un est le groupe du général Joseph Zoundéko, chef d'état-major de l'ex-coalition Séléka installé à Bambari, et l'autre est celui du général Ali Djarras, comprenant des peuls armés qui circulent dans région, a ajouté cet officier.

Il s'agit d'un bilan qui reste provisoire vu l'intensité des combattants et de l'armement utilisé. Certains ont utilisé des lance-roquettes selon la même source qui n'a pas pu préciser la raison qui a poussé ces groupes à l'affrontement.

Mais selon une source proche de l'ex-coalition, les relations entre les différentes factions connaissent une certaine tension liée à la perception de dividendes provenant des sociétés de téléphonie mobile par un camp au détriment des autres.

La Séléka, qui avait pris le pouvoir à Bangui en mars 2013 avant d'en être chassée en janvier 2014 suite à l'intervention des forces française et africaine, apparait aujourd'hui de plus en plus divisée sur le plan politique et militaire.

Ces nouvelles violences ont en tous cas replongé la ville de Bambari dans la peur et l'inquiétude et de nombreux habitants qui tentaient de quitter leur lieu de refuge ont regagné les sites des déplacés, a expliqué l'officier de la Misca.

La ville, où l'ex-coalition Séléka a installé en mai son nouvel état-major, avait été le théâtre de violents affrontements en juin et juillet, qui opposaient jusque-là des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka à d'ex-séléka à dominante musulmane.

Bambari compte près de 30.000 déplacés, d'après le bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires.

Les protagonistes de la crise - Séléka et anti-balaka notamment - ont signé fin juillet à Brazaville un accord de cessez-le-feu, mais qui a été déjà violé à plusieurs reprises sur le terrain.


(©)

Centrafrique: une vingtaine de morts dans des affrontements entre ex-rebelles
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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 10:46

 

 

 

 

 

26/08/14 (Agence d'information d'Afrique centrale)

 

Le 25 août 2014, une partie de la communauté musulmane du Km5 a observé "une journée sans activités" pour rendre hommage aux victimes des affrontements de la semaine dernière entre les jeunes d'autodéfense du quartier et la force internationale (Sangaris et EUFORT-RCA).

 

Toute la journée du lundi, les commerces et les points de vente sont restés fermés. Seulement quelques véhicules des particuliers et les motos ont circulé. Les vendeurs ambulants qui animent souvent le grand marché du Km5 n’étaient pas visibles ce matin-là. Un habitant du quartier Kpetene qui voulait se rendre au marché pour acheter du pain a été empêché par une bande des jeunes musulmans armés qui lui ont demandé de rebrousser chemin. Selon Mahamat Benamoune, un des manifestants a expliqué que le mobile de cette journée morte est de commémorer la disparition des membres de cette communauté. « Le gouvernement centrafricain n’a pas réagi suite à cet incident, c’est pourquoi nous avons décidé de ne pas ouvrir les commerces aujourd’hui », a-il scandé.

 

En outre, il a confirmé que l’un des blessés de ce dernier incident a finalement succombé à ses blessures, lundi. Cette journée morte dans le secteur de Km5 est la troisième manifestation que des membres de la communauté musulmane du 3e arrondissement organisent en une semaine après le sit in au siège de la Minusca, le mercredi et le jeudi derniers.

 

Rareté des transports en commun à Bangui

 

Des usagers du transport en commun se sont plaints, ce lundi 25, de la rareté des véhicules de transport en commun. Cette situation est causée par la pénurie de carburant suite à la rupture de stock dans les stations- services et autres points de vente. L’on pouvait voir devant les points de vente, plusieurs véhicules et motos faire la queue pendant des heures pour être servis en carburant. Cette attente peut durer parfois une nuit, au niveau des deux sociétés de la ville Tradex et Total avec des retards que cela occasionne chez les uns et les autres.

 

D’après Maris Ngoandji, un conducteur de transport en commun, la rareté des taxis et bus a bloqué presque toutes ses activités à Bangui. « C’est depuis le matin que je suis à la station pour acheter de l’essence, mais jusque-là, je ne suis pas encore servi parce qu’il y’a trop de monde», a-t-il déploré. Pour René-Pierre Sokambi-Kandja, secrétaire général du syndicat des taxis et bus, « toutes les stations Total ne disposent pas assez de carburant. C’est Tradex qui a du combustible et qui vend à sa clientèle en ce moment ».

 

Or, parmi les deux stations, c’est Total qui a plus de cuves que Tradex. « Le carburant est disponible, mais il y’aurait litige entre Total et l’Agence centrafricain de régulation des produits pétroliers (ASRP). Les trois entités, Tradex, Total et L’ASRP, sont en train de chercher des voies et moyens pour une réponse durable à ces ruptures au niveau des stations des carburants », a expliqué Sokambi-Kandja.

 

Entre temps, aucune autorité n’a encore réagi face à cette situation.

 

Fiacre Kombo (Stagiaire)

Centrafrique : les musulmans rendent hommage à leurs morts
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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 00:10

 

 

 

 

 

 

French.china.org.cn    le 26-08-2014

 

En attendant l'entrée en fonction de son gouvernement encore en préparation trois jours après sa formation, le nouveau Premier ministre centrafricain Mahamat Kamoun a promis lundi de "contrecarrer" les "ennemis de la paix", en réaction aux menaces de représailles exprimées par l'ex- rébellion, la Séléka, à l'encontre de ses trois membres nommés dans ce cabinet. 

 

"Les obstacles de la Séléka, nous les avons compris. Ils continuent de raisonner comme s'ils étaient encore au pouvoir. S' ils avaient bien géré, on n'en serait pas là. Ils parlent de l' accord de N'Djamena qui leur attribue le poste de Premier ministre. C'est de la pure fiction !", a décrié le chef du gouvernement dans un entretien téléphonique avec Xinhua lundi matin à Bangui. 

 

"La Séléka, c'est des ennemis de la paix. L'ensemble des forces vives de la nation n'est pas prêt à accepter un Séléka ou un Balaka comme Premier ministre. Ils ont fait tellement de mal au pays. Nous avons compris qu'ils veulent nous conduire vers un blocage, nous avons pris nos responsabilités. Nous avons fait un choix sur des personnalités, c'est sûr qu'elles ne vont pas suivre leur mot d'ordre", a-t-il ajouté. 

 

Près de deux semaines après sa nomination, M. Kamoun, 52 ans, a pu dévoiler son cabinet vendredi dernier à travers un décret présidentiel.  Depuis le gouvernement issu de l'accord politique de Libreville du 11 janvier 2013 et dirigé par Nicolas Tiangaye, écarté au moment que Djotodia, c'est le troisième gouvernement d'union nationale et de transition centrafricain.

 

Le précédent était dirigé par André Nzapayéké, ex-vice- président de la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC), nommé à la suite de l'élection de Samba-Panza.  Répartie en 31 portefeuilles dont deux postes de ministres d' Etat parmi lesquels celui de la Défense confié à l'ex-ministre de l'Administration territoriale Aristide Sokambi, puis 27 ministres et 2 ministres délégués, cette équipe comporte trois représentants de l'ex-Séléka : Arnaud Djoubaye Abazène, proche de Djotodia, reconduit aux Transports, Abdallah Kadre Hassane aux Postes et Télécommunications et Mahamat Tahib Yacoub à l'Elevage. 

 

ENNEMIS DE LA PAIX  

 

En dehors du choix même du Premier ministre, premier musulman à accéder à une telle charge depuis l'indépendance de la République centrafricaine (RCA) en 1960 et de surcroit ancien directeur de cabinet de Djotodia alors chef de l'Etat par intérim, mais n'y appartenant pas, l'ex-alliance rebelle rejette ces nominations et l' ensemble du gouvernement. 

 

"Si le Premier ministre est de l'ex-Séléka, là on peut accepter. Il y a l'accord que la présidente a oublié. Nous avons des leaders et s'il s'agit de choisir quelqu'un, c'est nous les hommes de terrain", a réaffirmé le chef d'état-major, le général Joseph Zindeko

 

Selon des sources dans la capitale centrafricaine, la publication du gouvernement vendredi aurait pourtant été rendue possible après des jours de blocage grâce à une nouvelle mission dépêchée par la présidente de transition le même jour auprès de son prédécesseur en exil à Cotonou au Bénin. 

 

En dépit de cette évolution, la hiérarchie militaire de la Séléka ne désarme pas. "Djotodia, s'il donne son accord, ce n'est pas lui qui tient le terrain. Il doit aussi nous consulter", insiste le général Zindeko qui annonce la remise d'une liste de propositions de quatre noms parmi lesquels celui du Premier ministre à la présidente de transition en perspective de la formation du nouveau gouvernement d'union. 

 

Pour lui, "Djoubaye (cousin de Michel Djotodia, NDLR) ne va pas régler les problèmes de la Séléka, il a été choisi par la présidente et non par l'ex-Séléka". 

 

Le cas du ministre de l'Elevage Mahamat Tahib Yacoub est encore plus polémique.

 

"Il est de l'aile militaire. C'est le 4e vice-président. Il a été sanctionné par le 2e vice-président Nourredine (Adam) au retour de Brazzaville. Ils ont signé l'accord (de cessez-le-feu) sans nous contacter, avec Dhaffane. Heureusement, le général Dhaffane s'est ressaisi".  

 

Le Premier ministre Mahamat Kamoun affirme quant à lui en avoir cure de l'intransigeance de ceux qui à ses yeux constituent des " ennemis de la paix" de la RCA, "responsables du pillage des ressources naturelles nationales" tenant sous leur contrôle les zones diamantifères de l'Est et qui "oublient tout le préjudice moral qu'ils ont infligé aux gens dans ce pays". 

 

"On va avancer. On va commencer à les contrecarrer. Qu'est-ce qui peut encore justifier une rébellion ? A Brazzaville, il a fallu qu'on mette la pression sur eux pour qu'ils viennent signer l'accord de cessez-le-feu. Ils étaient absents des commissions de travail. S'ils ont des revendications, il faut qu'ils transformer la Séléka en parti politique", suggère le chef du gouvernement. 

 

L'ex-directeur général du Budget et du Trésor, précédemment ministre d'Etat, conseiller spécial auprès de la présidente de transition, assure avoir formé un "gouvernement d'ouverture composé de gens expérimentés" et ayant la particularité de compter huit femmes, "un record historique dans notre pays depuis l' indépendance". 

 

CONTRAINTES TECHNIQUES  

 

D'une moyenne d'âge de "40 à 55 ans", ce cabinet marque aussi, selon son chef, "une ouverture à toutes les régions : les 16 préfectures sont représentées. Evidemment, on ne pouvait pas prendre tout le monde. Les plateformes politiques ont 11 représentants. On a voulu éviter que ce soit les mêmes. Il faut donner la chance aussi à d'autres personnalités". 

 

La tâche n'a pas été aisée pour opérer les choix, dans un pays où presque tout le monde pense avoir destin lui permettant de jouer un rôle de premier plan, or les profils de compétences ne courent pas les rues. 

 

"Si nous sommes partis de 20 (dans le précédent gouvernement, NDLR) à 31 membres du gouvernement, c'est parce que ce n'était pas facile l'ouverture. Certains profils qui ont été proposés ne correspondaient pas aux postes. Par exemple, il fallait trouver les huit femmes. Ce sont des contraintes techniques que nous avons essayé de surmonter", confie Mahamat Kamoun.  Comme la formation du gouvernement lui-même, l'entrée en fonction des nouveaux ministres pourrait quelques jours, malgré l'urgence imposée par la crise militaro-politique que traverse la RCA depuis fin 2012.

 

"Nous sommes en train de préparer les passations de services. J' espère que les ministres sortants ont préparé leurs dossiers. En tout cas, nous allons faire en sorte que les choses aillent rapidement", a annoncé le Premier ministre. 

 

Réconciliation nationale, rétablissement de la paix et de la sécurité, relance de l'économie nationale, assistance humanitaire aux victimes de la crise, préparation des futures élections générales : ce sont autant de dossiers cruciaux auxquels le nouveau cabinet est appelé à se consacrer à la suite des précédents qui ont du mal à remplir cette mission délicate dans un contexte de poursuite des violences.  D'un montant prévisionnel d'environ 200 milliards de francs CFA(400 millions de dollars américains), le budget actuel de l'Etat voté par le Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire en place depuis juin 2013) s'établit entre 120 et 130 milliards (240 à 260 millions de dollars), un chiffre dérisoire, se désole le chef du gouvernement qui affirme miser sur les secteurs forestier et minier pour mobiliser les ressources nécessaires au fonctionnement de l'administration et à la relance de l'économie.

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : la Séléka ne désarme, le PM promet de contrecarrer les "ennemis de la paix"
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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 20:59

 

 

 

 

Editorial de François Soudan

 

Jeune Afrique no 2798 • du 24 au 30 août 2014

 

On ne règne sur rien à Bangui, mais on se bat pour ce rien avec une férocité digne d’un roman de Kourouma. s’il en était autrement, Mme Samba-Panza aurait depuis longtemps démissionner  pour retourner à son métier, nettement moins exposé, d’assureur.

 

Car voici une présidente par intérim à qui ses pairs, parrains et bailleurs de fonds font chaque jour sentir qu’elle n’est là que pour le décor et qu’elle ferait mieux de se préoccuper de la couleur de ses pagnes que de ce qui ne la concerne pas. Comme, par exemple, de gouverner à peine adoubée, la voici exclue d’une réunion cruciale consacrée à son propre pays, lors du sommet de l’union africaine à Malabo. Motif: c’est déjà bien qu’on la perfuse à coups de milliards, il ne manquerait plus qu’elle se mêle de la composition du sérum. Nouvelle couleuvre un mois plus tard.

 

Organisé par le Congolais Denis Sassou Nguesso, omniprésent président du Comité de suivi de la crise centrafricaine, le Forum de Brazzaville débouche fin juillet sur un accord de cessez-le-feu, mais aussi, en sourdine, sur une injonction: la régente Catherine est priée de se débarrasser au plus vite de son Premier ministre et de son gouvernement. elle obtempère – d’autant que, dans le fond, ce Nzapayeké ne lui inspirait plus confiance.

 

Le problème est que, la couleuvre à peine digérée, se présente un boa – de tout autre calibre, comme chacun sait. en l’espèce, on explique à Mme samba-Panza, chef de l’État (ou de ce qu’il en reste), que sa signature est attendue, le plus tôt étant le mieux, au bas du décret de nomination du nouveau Premier ministre qu’on a choisi pour elle et pour le bien des Centrafricains : ce sera Karim Meckassoua, personnalité compétente mais indocile, ou rien. Le « on », ce sont à la fois les chefs d’État de la région, le groupe des proconsuls internationaux chargés d’exercer la tutelle locale et bien sûr la France. Laurent Fabius décroche même son téléphone, comme hier Jacques Foccart, pour que la dame comprenne bien ce qu’on attend d’elle. Catherine Samba-Panza a beau être originaire d’une province où l’on consomme volontiers les boas, cette fois, ça coince. On peut être le produit d’une erreur de casting et avoir sa dignité, être une piètre politique et se rebiffer.Le10août,après avoir donné à ses interlocuteurs l’impression qu’elle se rangeait à leur choix, elle désigne à la tête de son futur gouvernement l’un de ses très proches, l’économiste Mahamat Kamoun, quasi inconnu hors de son voisinage. Stupeur. Fabius est vexé, Sassou Nguesso carrément furieux. Sans en avertir la dame, le président congolais envoie aussitôt un avion à Bangui récupérer une partie des leaders politiques centrafricains.

 

Objectif: faire passer à la récalcitrante le message de revenir sur sa décision.

 

Dans une lettre qu’il lui fait parvenir, DSN est explicite: vous ne pouvez pas garder Kamoun, trop clivant. Même conseil de la part de l’angolais Dos Santos, auprès de qui Samba-Panza est allée quérir un soutien.

 

Mais là où d’autres, conscients du rapport des forces, auraient fini par rendre les armes, la présidente par intérim s’accroche. Le 22 août, un brin exaltée, elle annonce le maintien de son Premier ministre et la formation de son nouveau gouvernement. Déclaration d’indépendance d’une femme humiliée? un peu. Combat dérisoire, surtout. Car pendant ce temps, ce pays oublié de Dieu continue de creuser sa tombe, indifférent à ce théâtre d’ego. Le cessez-le-feu y est violé presque chaque jour, y compris dans la capitale. Et dans le nord, des chefs rebelles de l’ex-séléka, réarmés, évoquent de plus en plus ouvertement une sécession à laquelle ils ont déjà trouvé un nom, repris de celui d’un ancien sultanat: le Dar el-Kouti. Qui sauvera la Centrafrique?

Lu pour vous : Catherine et les boas
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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 20:11

 

 

 

 

 

http://www.adiac-congo.com/   Lundi 25 Août 2014 - 19:45

 

Plusieurs voix, des principaux acteurs de la crise centrafricaine et de la société civile,  contestent le nouveau gouvernement centrafricain composé de 31 membres, publié le 22 août par son Premier ministre, Mahamat Kamoun. Malgré son  caractère à large ouverture, le gouvernement du nouveau Premier ministre centrafricain, formé vendredi,  est loin de faire l’unanimité.

 

« La Séléka ne fait pas partie du gouvernement. Elle n’a donc  pas d’accord de gouvernement avec  les dirigeants d’où nécessité pour eux, de prendre leurs responsabilités» a indiqué Eric Neris Massi, délégué aux relations extérieures de la Séléka.

 

Du côté des Anti-Balaka, Patrice Edouard Ngaïssona, Coordonnateur général des Anti-balaka est apparu, pour sa part,  plus que réservé  quand bien même deux personnalités issues de son mouvement font partie du nouveau gouvernement. « Je donnerais ma position après concertation avec la base», a-t-il déclaré.

 

De son côté, Jean Félix Riva, Président du Conseil national de la jeunesse s’est montré plus dubitatif quant au nombre pléthorique des ministres dans un contexte où la RCA « dépend à 95% de l’aide de la communauté internationale ». Félix Riva émet également du doute sur le profil technocratique de ce gouvernement « de qui le pays attend beaucoup pour sortir la tête de l’eau ».

 

« On a reproché au gouvernement sortant l’incompétence et je me demande si cette nouvelle équipe prouvera le contraire. Si durant cent jours, il y a insuffisance de résultat, ce gouvernement doit laisser la  place à un autre. », a-t-il indiqué.

 

Enfin, Daniel Zéwé Coordonnateur de la Coordination des anciens présidents de l’Association nationale des étudiants centrafricains, a quant à lui adopté  une position nuancée : « il y a un constat de satisfaction du fait que des technocrates sont entrés au gouvernement à l’exemple de Bounandélé Koumba [nommé ministre des Finances] et il y a d’autre part, une sorte de malaise en milieu jeune, parce que le ministère de la jeunesse depuis Bozizé jusqu’à Samba Panza a toujours été confié à des rebelles ».

 

Rappelons que le Premier ministre centrafricain Mahamat Kamoun a rendu public le nouveau gouvernement le 22 août dernier. Il est composé de 31 membres, dont 4 musulmans et 7 femmes. Cette nouvelle équipe gouvernementale, dirigée pour la première fois dans l'histoire de la RCA par un musulman,  regroupe 19 nouveaux ministres.

 

Tiras Andang

Centrafrique : des réactions mitigées après la publication du nouveau gouvernement
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