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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 22:50

 

 

 

 

 

 

Chers compatriotes et amis,

 

Nous avons commencé à communiquer il y a peu sur la préparation de notre forum. Elle nécessite une grande préparation,  une concertation régulière de notre communauté.

 

Les premières publications à cet effet ont suscité beaucoup engouements. Que ce soit au pays  ou dans d’autres régions de la planète ou il y a une forte communauté centrafricaine, des messages d’encouragements nous ont été adressés pour soutenir l’initiative en souhaitant qu’elle se concrétise véritablement et contribue à raffermir notre unité partout où cela peut se faire.

 

La communication est un des axes majeurs de notre organisation pour véhiculer nos idées et projets, il nous faut les structurer à travers un site  pour faciliter les échanges et faire connaître les actions et contributions de notre communauté partout où elle se trouve.

 

C’est le travail de tout un chacun, comme vous le verrez dans la suite de cette publication, nos actions doivent être connues et encouragées. Nous demandons à ceux de nos compatriotes qui peuvent de proposer un site de la diaspora émergente de Centrafrique pour faciliter nos contacts. Nous pouvons en discuter des modalités et surtout trouver un webmaster pour sa gestion.

 

Des compatriotes d’horizons divers qu’on ne pouvait imaginer tels Cuba, la Chine en passant par la Côte d’ivoire etc. tous apportent des témoignages de leurs vécus en prônant  une grande association de la diaspora centrafricaine  au service de notre pays dépassant les clivages quels qu’ils soient.

 

Nous vous reproduisons ici quelques réactions et contributions que nous avons reçue en attendant la gestion ultérieure des échanges à travers un site de la diaspora:

 

 

D’un compatriote de Cuba

 

Au fait, en lisant les> infos, j´ai pris connaissance du grand prochain Forum > que la Diaspora entend tenir pour faciliter la> feuille de route de la> reconstruction, tous> les points m´ont touché, mais particulièrement la> section Sanitaire, parce que comme personnel de> santé, en> formation, j´aimerai bel et bien> que notre pays ait déjà une équilibre et> apport consistant en domaine de santé, qui> constitue la base du> développement, puisque> sans la santé, personne ni aucune institution ne peut> fonctionner!

 

> Je suis Médecin de formation, en 1ere année> de spécialité générale, au> sein de la> République Socialiste de Cuba et Représentant de la> Fédération> Centrafricaine vivante ici> présente, avec 9 intégrants, tous étudiants en> Médecine.

 

> J´ai 24ans et ne> milite dans aucun parti politique, sinon toujours une> pensée de>  contribuer aux efforts qui pourront apporter un> soulagement au> peuple Centrafricain de tous> les 4 coins des 623.800km2 que nous> possédons.

 

> Mon souci est de> participer a ce prochain Forum avec mes suggestions sur> tous les points établis, dommage que jusqu´ici> a l´heure ou vous êtes> entrain de me> lire, je ne possède encore aucun moyen pour y participer> ni> l´invitation ni toutes les infos> complètes et correctes, juste limités a ce> que j´ai du lire!> Raison pour> laquelle, maintenant je compte vous contactez, de bien> vouloir> prendre note de la préoccupation de> l´ensemble des Centrafricains> résidents a> Cuba, la question d´intégration a la Diaspora et nous> faciliter> aussi d´émettre nos projets au> profit de nos frères.

 

La question n´est pas> l´effectif, sinon la>  qualité, les idées, les projets et> apports... que la Fédération centrafricaine> de Cuba entend contribuer.

 

vous trouverez> ci-joint notre Logotype en>  Español, puisque ici nous parlons> et> étudions en cette langue. Pour cet effet, veuillez m´excuser> si mon> français vous parait un peut> tortueux.

 

Fraternellement

Appel à la construction d’un site d’échanges de la diaspora centrafricaine
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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 22:38

 

 

 

 

Centrafrique

 

http://www.ladepeche.pf/   jeudi 28 août 2014 à 01H00

 

Deux soldats tahitiens ont été blessés, la semaine dernière, lors de heurts dans un quartier de Bangui, en Centrafrique.

 

Tevai Teamo, 29 ans, sergent au 152e régiment d’infanterie de Colmar, a été le plus sérieusement touché à la jambe droite par les éclats d’une grenade.

 

Hospitalisé à l’hôpital des armées Bégin à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne, il se remet doucement de ses blessures dans l’attente d’un retour à la maison, à Sélestat, en Alsace, auprès de sa femme et de son bébé, avant de repartir en mission.

 

 

 

Mission explosive en Centrafrique pour le 1er Regiment de Laudun-Lardoise

 

http://www.midilibre.fr/   ALISSANDRE ALLEMAND

 

29 légionnaires du 1er Régiment étranger de génie de Laudun-L'Ardoise ont contribué à détruire des munitions dans la ville de Bouca.

 

Lundi 18 août, les soldats du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu, et tout spécialement les légionnaires du 1er Régiment étranger de génie de Laudun-L'Ardoise ont effectué une opération de destruction de munitions dans la ville de Bouca, située à environ 100 km au sud de Batangafo en Centrafrique. Une opération qui a pu se réaliser avec le concours de la population locale qui a contacté les soldats de la Force pour les avertir qu'ils venaient de découvrir quatre roquettes de type RPG-7 aux abords de Bouca.

 

À leur arrivée sur la zone, les militaires du GTIA ont dans un premier temps pris contact avec un interprète afin d'informer la population environnante sur les dangers d'une telle destruction, et les mesures de précaution à prendre. Un périmètre de sécurité de 300 m autour du lieu de destruction a alors été délimité afin de ne faire courir aucun risque aux villageois. Les sapeurs laudunois du 1er Reg, spécialistes dans ce domaine, ont ensuite réalisé un “fourneau”.

 

29 légionnaires du 1er Reg projetés en Centrafrique

 

Concrètement, une sorte de puits au fond duquel ils ont déposé les munitions à détruire. Une charge explosive a alors été déposée sur les roquettes à détruire, le tout relié à un système de mise à feu. Une fois l'opération effectuée, la population a pu revenir dans la zone en toute sécurité. Par ce type d'action, les soldats du GTIA de Boissieu, et donc les légionnaires du 1er Reg, participent à la sécurisation de la population de l'ouest du pays en rétablissant des conditions d'une circulation normale pour les habitants.

 

Environ 2 000 militaires français, dont 29 légionnaires et cadres de la 3e compagnie du 1 er Reg sont actuellement déployés dans l'opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la Misca. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l'opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité en République centrafricaine.

Lu pour vous : Tevai Teamo : “J’ai vu le mec dégoupiller sa grenade et la lancer vers moi”
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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 20:33

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-08-28 13:21:24 - Les passations de service entre les ministres sortants du gouvernement Nzapayéké et ceux entrants du gouvernement Kamoun mis en place le 22 août, se sont poursuivies ce jeudi à Bangui sous la supervision de l’inspection générale d’Etat.


Ignorant lancé par l'Alliance des forces démocratiques de transition(AFDT) et la coalition séléka qui veulent que leurs représentants se retirent du nouveau gouvernement, la ministre de la Réconciliation nationale, Jeannette Détoua, issue de l'AFDT, et le ministre délégué à l'Elevage, Mahamat Yacoub Tahib, ont pris service, mardi et mercredi, en présence des Inspecteurs d'Etat.


‘'Vous mêmes vous avez constaté que je viens de prendre service. On ne s'amuse pas avec la gestion de l'Etat. Si j'ai été choisi pour être dans le gouvernement, c'est que l'Etat centrafricain veut ma contribution. Et c'est une obligation pour moi'', a déclaré Yacoub Tahib.


De son côté, la ministre de la Réconciliation nationale, Jeannette Détoua, a promis de poursuivre le chantier de réconciliation déjà lancé par son prédécesseur. ‘'Elle m'a passé le service. Je pourrais m'asseoir avec tous les collaborateurs qui ont travaillé avec elle pour évaluer ce qui a été fait et voir comment on peut continuer le travail'', a-t-elle notamment dit.


Le ministre des Transports, le magistrat Arnaud Djoubaye Abazène, et celui des Postes, Télécommunications et des Nouvelles technologies, Abdallah Assane Kadre, reconduits dans le gouvernement Kamoun continuent d'assumer leurs fonctions.

 

http://www.apanews.net/article_read-803201-poursuite-des-passations-de-service-entre-anciens-et-nouveaux-ministres-centrafricains.html#sthash.nsYOoIW4.dpuf

Poursuite des passations de service entre anciens et nouveaux ministres centrafricains
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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 20:01

 

 

 

 

 

 

Chers  Camarades militants et sympathisants,

 

Cela finira par devenir une habitude, me diriez-vous,  mais je vous prie de m'excuser une fois de plus, de n'avoir pas tenu depuis un certain temps , mon engagement de vous adresser régulièrement cette lettre.

 

L'actualité politique de notre pays avec son cortège de réunions et de déplacements, ainsi que la préparation de la prochaine session du Conseil Politique National, instance suprême de notre Parti, et  celle du Congrès extraordinaire, me laissent objectivement très peu de temps. Je ferai au mieux à l'avenir.

 

L'avenir immédiat pour notre pays, c'est le prochain déploiement, le 15 septembre prochain, des Casques Bleus des Nations Unies. Il vous souviendra que suite à l'appel lancé du haut de la tribune des Nations Unies le 15 mai 2013, par le Premier Ministre d'alors, Me Nicolas Tiangaye, pour demander l'intervention armée de la communauté internationale aux côtés de la MISCA pour sauver notre pays et notre peuple, notre Parti a relayé ce discours par des contacts de terrain pour la rendre possible. Nous saluons à nouveau la mobilisation de nos camarades partout dans le monde pour défendre la cause de notre pays. Un hommage mérité  doit être rendu au Président François Hollande qui s'est personnellement impliqué pour obtenir ces résultats, aux Chefs d 'Etat de la CEMAC, de la CEEAC et aux trois personnalités religieuses centrafricaines - Mgr Dieudonné Nzapalainga, l'Imam Kobine Layama et le  Pasteur Nicolas Grékoyamé - sans lesquelles la mobilisation internationale aurait été plus laborieuse.

 

Merci  à nos camarades socialistes français Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis, ainsi qu'à toutes leurs équipes. Merci à nos camarades de la Fondation Jean-Jaurès. J'associe à ces remerciements toute la grande famille de l'Internationale socialiste et notre Secrétaire Général le camarade Luis Ayala à Londres, ainsi que le Président de son Comité Afrique Emmanuel Golou.

 

L'arrivée très prochaine des Casques Bleus dans notre  pays sera un déclic important pour un retour à la paix, pour la très simple raison que notre situation est plus grave que celle des autres  pays en conflit, puisque nous n'avons ni armée, ni police ni gendarmerie opérationnelles sur lesquelles pouvoir compter.

 

Depuis le forum de Brazzaville en effet, tout se passe comme si les ennemis de la paix se sont donné le mot pour multiplier les incidents meurtriers sur le terrain: Dékoa,  Batangafo,  Bouca, Mbrés, Bambari , Boda, le km5, Boy-Rabe, etc. C'est par dizaine que des vies humaines sont fauchées, et les forces internationales sont mises à rude épreuve.

 

Nous sommes à la croisée des chemins, et au carrefour de la vie de notre pays. Nos difficultés politiques récurrentes sont la conséquence de la profonde crise éthique, politique et de gouvernance de notre pays, et leur résilience trouve ses fondements dans notre rapport laborieux avec les normes, mais aussi avec l'altérité.

 

Là où nous en sommes aujourd'hui, nous n'avons plus le choix. Soit nous remportons une victoire contre nos propres pesanteurs, et nous sauvons notre pays, soit nous continuons à faire comme si de rien n'était , et nous continuerons à  vivre cette situation d'une extrême gravité : notre Etat est à genoux, balloté au gré d'intérêts catégoriels inavouables, sans administration civile ni militaire, sans armée opérationnelle, avec une bonne partie de nos compatriotes déplacés internes et réfugiés dans les pays voisins, et une économie et des finances en état de mort clinique.

 

Le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain, parti issu de notre peuple dans les affres de la dictature implacable de 1979, ne doit ménager aucun effort, ni ici au pays ni ailleurs, pour œuvrer, aux côtés des autres forces politiques et sociales, afin que notre pays, de fait divisé, se réunisse dans la paix, dans la tolérance et dans le bien -vivre ensemble, quelles que soient nos opinions, nos origines et nos croyances.

 

Virgile, dans l'Enéide, disait il y a plus de deux mille ans: "Timeo Danaos et dona ferentes...", il n'y a pas de cadeaux à attendre par le peuple centrafricain, de qui que ce soit.

 

Seule notre engagement et notre vigilance républicaine nous permettront d'œuvrer pour sauver notre pays, afin que la parole revienne à notre peuple souverain.

 

Victoire Camarades, seule la lutte libère!

 

Martin ZIGUELE

 

Bangui 28 août 2014

LETTRE DE MARTIN ZIGUELE AUX MILITANTS ET SYMPATHISANTS DU MLPC
LETTRE DE MARTIN ZIGUELE AUX MILITANTS ET SYMPATHISANTS DU MLPC
LETTRE DE MARTIN ZIGUELE AUX MILITANTS ET SYMPATHISANTS DU MLPC
LETTRE DE MARTIN ZIGUELE AUX MILITANTS ET SYMPATHISANTS DU MLPC
LETTRE DE MARTIN ZIGUELE AUX MILITANTS ET SYMPATHISANTS DU MLPC
LETTRE DE MARTIN ZIGUELE AUX MILITANTS ET SYMPATHISANTS DU MLPC
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Centrafrique-Presse.com
28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 19:56

 

 

 

 

 

APA-Yaoundé (Cameroun) - 2014-08-28 17:14:57 - L’ex-président de l’Ordre national des notaires du Cameroun, Abdoulaye Harissou, séjourne depuis mercredi dans les locaux de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) à Yaoundé, dans le cadre d’une enquête pour intelligence avec la rébellion centrafricaine Séléka, a appris APA de source introduite.

 

Interpellé le même jour à Maroua (Extrême-Nord), il a été transporté dans la ville par avion militaire. Il lui serait, selon les mêmes sources, reproché sa proximité avec le président du Mouvement patriotique du salut camerounais (MPSC, opposition), Aboubakar Sidiki, interpellé le 9 août dernier dans la métropole économique, Douala avant d'être lui aussi conduit à la DGRE où il reste détenu pour menées déstabilisatrices contre son pays à partir de la République centrafricaine (RCA).

 

Les deux hommes, apprend-on, entretiendraient des liens étroits avec la Séléka qu'ils auraient sollicitée aux fins d'obtenir des armes et attenter à la sécurité de l'Etat à partir de la région de l'Est frontalière avec la Centrafrique.

 

Abdoulaye Harissou et Aboubakar Sidiki auraient, pendant de longs mois, été pistés par les services de renseignement et mis sur écoutes téléphoniques.


De même, apprend-on, des investigations ont révélé que le premier cité, par ailleurs proche de l'ex-ministre de l'Administration territoriale Marafa Hamidou Yaya, aujourd'hui en prison pour détournement de deniers publics, disposait de gros moyens financiers dans ses comptes bancaires.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=803239#sthash.KhjUMSVk.dpuf  

Cameroun : un notaire accusé d'intelligence avec des rebelles centrafricains
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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 09:40

 

 

 

 

 

28/08/14 (RFI)

 

C’est l’accalmie à Bambari, dans le centre de la Centrafrique. Les deux chefs de la Seleka qui s’affrontaient depuis lundi se sont réconciliés à la mosquée hier après-midi, mercredi. De chaque côté, chacun explique maintenant que ce sont des malentendus qui les ont poussés à prendre les armes.

 

Dès l'éclatement des combats, les responsables de la communauté musulmane se sont efforcés de faire la navette entre les deux camps à la faveur des accalmies. Sans succès dans un premier temps. Mais hier, mercredi, les chefs religieux et le médiateur de l'ONG Pareto ont réussi à faire venir à la mosquée de Bambari les deux généraux rivaux : le chef d'état-major de la Seleka, Joseph Zoundéko, et l'ancien maître de Bambari, le général Ali Darass. L'entourage des deux hommes assure qu'ils se sont réconciliés, se sont donnés l'accolade et ont circulé dans le même pick-up pour faire la preuve de leur réconciliation.

 

Joint par RFI, le porte-parole de l'état-major de la Seleka a présenté des excuses à la population centrafricaine pour ce qu'il a présenté comme un « malentendu » ayant entraîné la mort d'hommes. Une vingtaine de personnes avaient été tuées dans les combats.

 

À Bambari, ces paroles apaisantes ne suffisent pas à convaincre, car le calme n'est pas synonyme de retour de la sécurité. Un déplacé venu chercher refuge près du camp de la force française Sangaris indique qu'il n'est pas question pour lui de rentrer dans son quartier. « Tant que le désarmement n'aura pas eu lieu, a-t-il indiqué à RFI, l'endroit où j'habite continuera en effet à être sillonné par des bandes armées ».

 

http://www.rfi.fr/afrique/20140828-centrafrique-le-calme-est...

Centrafrique: le calme est revenu à Bambari (RFI)
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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 09:21

 

 

 

 

 

http://lepays.bf/    Mercredi 27 août 2014

 

L’espoir d’un retour de la paix en République centrafricaine se brise davantage. Alors même que les tractations se poursuivent en coulisses pour faire accepter le très contesté nouveau Premier ministre de Dame Catherine, les populations de la ville de Bambari, une localité située au centre du pays, assistent depuis ce 25 août, à de violents combats entre deux fractions de la Séléka. Ces combats ont déjà occasionné la mort de plusieurs personnes et fait de nombreux blessés de part et d’autre.

 

On se demande laquelle des deux fractions sera conviée à la table des négociations

 

Cette explosion de violence intervient juste après la rencontre qui a eu lieu entre Michel Djotodia et un émissaire de la présidente par intérim de la Centrafrique, Catherine Samba-Panza.

 

Coïncidence ou conséquence de cette rencontre ? Il est encore trop tôt pour le savoir. Par contre, ce que l’on peut dire sans risque de se tromper, c’est que cette nouvelle recrudescence de la violence, même si elle se produit entre combattants appartenant à la coalition Séléka, n’est pas de nature à faciliter la tâche à la présidente par intérim. Les premiers contrecoups de ce regain de violence, seront ressentis tout naturellement au niveau des négociations de paix entre la Séléka et les anti-balaka. En effet, si ces affrontements doivent perdurer, on se demande laquelle des deux fractions sera conviée à la table des négociations avec les anti-balaka.

 

Michel Djotodia est-il directement ou indirectement responsable de cette scission à l’intérieur de la Séléka, et donc directement responsable de ces affrontements ? Qu’est-ce qui a été dit entre lui et l’émissaire de Dame Catherine ? Toujours est-il que le simple fait que la présidente par intérim a jugé nécessaire d’envoyer un émissaire pour lui parler et sans doute recueillir son avis pour une sortie de crise en Centrafrique, suffit à apporter de l’eau au moulin de ceux qui pensent que c’est Michel Djotodia qui continue de tirer les ficelles au niveau de la Séléka.

 

Le problème de la RCA n’est pas seulement un problème d’hommes

 

 Par ailleurs, la volonté de parvenir à une partition de la Centrafrique demeure d’actualité pour les leaders de la Séléka et le rêve pour Michel Djotodia de devenir le premier président de cet éventuel nouvel Etat est plus que jamais grand. A partir de ce moment, on peut se poser des questions sur ce que sera la réaction de son ennemi juré, Bozizé, qui, on le sait, n’a pas encore accepté son éviction du fauteuil présidentiel par la Séléka. A ce rythme, on se demande si la Centrafrique n’ira pas à vau-l’eau. Quand réussira-t-on à ramener la paix entre les fractions rivales, pour entreprendre des négociations de paix à l’échelle nationale ? C’est du reste une inquiétude que partagent certains témoins qui affirment que ces affrontements entre fractions de la Séléka ont une connotation ethnique. En effet, ces violents combats qui ont lieu dans un quartier musulman opposent, selon un humanitaire, les populations peules aux Goulas. Deux communautés dont sont issus respectivement, le général Ali Darass et le général Zoundéko ; ces deux généraux se regardent en chiens de faïence, depuis le congrès de la Séléka en mai dernier.

 

Des négociations sont en cours pour ramener la paix entre ces fractions rivales, mais quel qu’en soit le résultat, le moins qu’on puisse dire, est que cette nouvelle donne risque de compromettre grandement le calendrier de rétablissement de la paix de Catherine Samba-Panza. Avec cette nouvelle dégradation de la situation, on est enclin à penser désormais que le problème de la RCA n’est pas seulement un problème d’hommes, mais aussi, et c’est le plus grave, un problème d’intérêt et d’égo.

 

Dieudonné MAKIENI

Lu pour vous : COMBATS ENTRE FRACTIONS SELEKA A BAMBARI : Où va la Centrafrique ?
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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 09:12

 

 

 

 

 

http://www.lavoixdelamerique.com/    jeudi, août 28, 2014 Heure locale: 08:25

 

Exilé à Cotonou, le leader de la Seleka a été consulté par les autorités de la transition qui entendent rencontrer prochainement François Bozizé.

 

L'annonce s'est faite en grande pompe sur la radio publique centrafricaine. Une délégation du gouvernement de transition centrafricain s'est rendue au Bénin pour y rencontrer l'ex-président Michel Djotodia.

 

A la tête de cette délégation, Clément Anicet Guiyama-Masogo, le conseiller politique de Catherine Samba-Panza, la présidente centrafricaine, dans le cadre de la mise en oeuvre des accords de Brazzaville.

 

Joint par la Voix de l'Amérique, ce dernier a expliqué que M.Djotodia est "encore disposé à apporter sa contribution pour que la paix revienne en République centrafricaine."

 

Selon M. Guiyama-Masogo, Michel Djotodia aurait affirmé qu'il était "un homme de paix" et qu'il avait démissionné pour éviter "de faire couler le sang des Centrafricains."

 

Djotodia reste sous le coup de sanctions américaines pour son rôle dans la grave crise que traverse le pays depuis 2013.

 

Selon un décret signé par Barack Obama, l’entrée sur le sol américain et leurs avoirs aux Etats-Unis sont gelés. Le texte vise Michel Djotodia, François Bozizé, le coordinateur des milices anti-balaka Levy Yakété et deux dirigeants de l'ex-coalition rebelle Seleka, Nourredine Adam et Abdoulaye Miskine.

 

Clément Anicet Guiyam-Masogo assure qu'il rencontrera bientôt le président déchu Bozizé.

 

 

Centrafrique : Michel Djotodia s'engage à participer au processus de sortie de crise

 

27/08/2014 à 12:49

 

L’ancien chef de la Séléka et président centrafricain Michel Djotodia pourrait apporter sa contribution au processus de sortie de crise en Centrafrique. Une délégation du gouvernement de transition s’est rendue au Bénin pour le rencontrer.

 

Michel Djotodia n’a pas encore dit son dernier mot. L’ancien chef de la rébellion de la Séléka a fait part de sa volonté de contribuer au processus de sortie de crise en Centrafrique, le week-end du 23 et 24 août, lors de la visite d’une délégation gouvernementale.

 

"Le président Michel Djotodia s'est engagé pour que les Centrafricains ne puissent plus connaitre les violences, les destructions, les pillages, les viols", a assuré, mardi 27 août, Anicet-Clément Guiyama Masogo, le conseiller politique et porte-parole de la présidence centrafricaine.

 

"Que nous le voulions ou non, c’est un ancien président et il a un impact sur ce qui se passe sur le terrain. Il a une contribution à apporter pour le respect de l'accord de cessation des hostilités, pour le désarmement", a expliqué Anicet-Clément Guiyama Massogo.

 

Divisions internes

 

Michel Djotodia était arrivé au pouvoir en mars 2013, à la faveur de la prise de Bangui par son mouvement et de la chute du régime de François Bozizé. Le passage aux affaires de la Séléka avait alors été marqué par des pillages généralisés ainsi que d’innombrables exactions sur les populations civiles.

 

L’intervention de l’armée française et de la force africaine Misca avait alors profondément affaiblit le mouvement rebelle, qui s’est vue contrainte d’évacuer Bangui, la capitale centrafricaine, début 2014. Aujourd’hui, l’ex-coalition rebelle, à dominante musulmane, connaît d'importantes divisions internes.

 

Prochaine étape, François Bozizé

 

Cette rencontre n’est qu’une première étape dans le processus de sortie de crise de la Centrafrique. "À côté de l'ex-Séléka, il y a aussi les anti-balaka à la tête desquels il y a le président Bozizé (...). Et donc dans les prochaines étapes auxquelles pense la présidente (Catherine Samba Panza), il y a ce contact direct avec M. Bozizé qui doit être impliqué dans le processus", a estimé le porte-parole du gouvernement de transition.

 

(AFP)

 

Lu pour vous : Djotodia, de retour dans le jeu politique centrafricain ?
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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 23:13

 

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-08-27 19:42:07 - Le chef d’état-major de l’armée française, le général De Villiers, au sortir d’une audience avec la présidente, Catherine Samba-Panza, mercredi au palais de la renaissance à Bangui, a fait part de son optimisme quant au retour de la paix et de la sécurité en Centrafrique.


''Nous avons constaté avec la présidente de transition que la situation s'est globalement améliorée en dépit de pics des violences qui sont assez brutaux et qu'il faut étudier'', a confié le général De Villiers, poursuivant ‘'nous devons continuer à étendre la paix pour que la population puisse vivre de mieux en mieux''.


Selon le général De Villiers, l'entretien avec Catherine Samba-Panza a été constructif et sa visite auprès des troupes françaises l'incite à l'optimisme. 


''La montée en puissance des forces des nations unies, la MINUSCA, qui progressivement va remplacer la MISCA démontre que nous sommes sur la bonne voie. La voie du progrès et la voie de réconciliation'', a indiqué le général De Villiers


Selon des sources bien informées, le général est à Bangui pour remonter le moral des troupes françaises de l'opération Sangaris et de l'Eufor-RCA après les affrontements du quartier KM5 dans le 3è arrondissement de Bangui. 


Il va également mettre à profit son séjour pour évaluer la situation sécuritaire à la veille du déploiement des casques bleus des Nations unies.


Entre autres déplacements, le chef d'état-major de l'armée française a effectué des visites de terrain pour se rendre compte des derniers développements de la situation en Centrafrique.

 

http://www.apanews.net/article_read-803151-le-chef-d--et-major-de-l--armefranese-optimiste-pour-le-retour-de-la-paix-en-rca.html#sthash.ZuZJp6vc.dpuf  

Le chef d'état-major de l'armée française optimiste pour le retour de la paix en RCA
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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 20:42

 

 

 

 

Centrafrique : remaniement du cabinet présidentiel, cinq jours après la formation du gouvernement

 

French.china.org.cn  le 28-08-2014

 

Cinq jours après la publication vendredi de la composition du nouveau gouvernement d'union nationale dirigé par Mahamat Kamoun, la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza a remanié l'équipe administrative mercredi, réduisant le nombre des membres de 28 à 20 et y introduisant deux membres de la diaspora, annonce-t-on à la présidence.

 

Comme pour le précédent nommé le 3 février après son élection par le Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire en place depuis juin 2013) consécutive à la démission forcée de Michel Djotodia, leader de l'ex-coalition rebelle Séléka, c'est un gouvernement bis que Mme Samba-Panza a mis en place, parallèlement au cabinet de Kamoun, son ex-ministre d'Etat, conseiller spécial.

 

Le secrétaire général de la présidence, Jean Ndemoukouma, et le ministre d'Etat, directeur de cabinet, Joseph Mabingui, conservent leurs postes dans ce cabinet présidentiel qui accueille cette fois- ci deux Centrafricains établis hors du pays. En provenance de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC) à Yaoundé au Cameroun, Yvon Songué est nommé ministre, conseiller économique et financier auprès de la présidente de transition.

 

Aubin Lenghat quitte quant à lui Paris pour devenir ministre délégué, conseiller en matière de relations publiques, chargé des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Fait marquant, Catherine Samba-Panza se saisit du dossier du programme DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion) en créant à cet effet un poste confié au général de brigade Thomas Théophile Timangoa, passé de ministre de le Défense nationale dans le gouvernement sortant d'André Nzapayéké à ministre, conseiller à la défense au sein du cabinet présidentiel.

 

Le chef militaire est aussi chargé de la réforme du secteur de la sécurité destinée à permettre à la République centrafricaine ( RCA) de se doter de nouvelles forces de défense et de sécurité capables d'assurer la paix et la sécurité dans ce pays après une désintégration de troupes due aux multiples coups d'Etat et rébellions qu'il connaît depuis son indépendance en 1960.

 

Le dialogue politique et social sera l'oeuvre d'Anicet Guiyama- Massogo, ministre délégué, conseiller politique, qui laisse le titre de porte-parole de la présidence à l'ex-ministre de la Communication et de la Réconciliation nationale Antoinette Montaigne née Moussa qui sa mission maintenant en tant que ministre, conseiller en communication chargé du suivi de la réconciliation nationale.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

NDLR : A noter qu'André Nzapayéké a réussi à faire recaser son dircab et non moins neveu, Bendert Bokia, comme ministre conseiller à la présidence chargé du suivi et de la mise en oeuvre de la feuille et du programme d'urgence

Catherine Samba-Panza retouche son cabinet
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