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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 11:10

 

 

 

 

13/10/14 (AFP)

 

Bangui a connu lundi matin un timide retour à la normale après les violences de la semaine dernière qui ont fait une dizaine de morts et paralysé la capitale centrafricaine, a constaté un correspondant de l'AFP.

 

La reprise des activités des transports en commun - taxis, motos-taxis et bus - amorcée dimanche en fin d'après-midi s'est confirmée avec plus de véhicules en circulation dans la majeure partie de la ville, survolée en permanence par des hélicoptères des forces internationales.

 

Malgré une pluie diluvienne, de nombreux piétons marchaient également sur les principales avenues pour se rendre au travail ou au marché.

 

La nuit de dimanche à lundi a été nettement plus calme que les précédentes, seuls quelques tirs sporadiques d'origine indéterminée étant entendus.

 

Quelques barricades érigées la semaine dernière par des manifestants étaient toujours visibles.

 

En réaction à des meurtres attribués à des musulmans, des barricades avaient été érigées par des individus se réclamant des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka, mardi et mercredi dans les quartiers nord de la capitale, puis jeudi dans le centre-ville.

 

Excédés par les agressions dont ils sont l'objet, les chauffeurs de taxis banguissois s'étaient de leur côté mis en grève, paralysant la capitale.

 

Des affrontements violents ont opposé les manifestants se revendiquant des anti-balaka aux forces étrangères (françaises, européennes et onusiennes) déployées à Bangui. Ces violences ont été accompagnées de pillages de commerces et d'habitations.

 

Les violences, les plus fortes depuis la fin août, ont fait au moins dix morts, dont un Casque bleu pakistanais. Elles ont très nettement diminué en intensité depuis samedi.

 

Dimanche le Premier ministre centrafricain, Mahamat Kamoun, avait appelé la population à reprendre ses activités dès lundi.

 

La Centrafrique, ancienne colonie française au fort potentiel minier et agricole, a plongé dans un chaos sans précédent début 2013 avec l'arrivée au pouvoir de la Séléka, une coalition rebelle à majorité musulmane, qui a pillé et placé le pays en coupe réglée jusqu'à son départ sous la contrainte en janvier 2014.

 

Mais les troubles intercommunautaires se sont poursuivis, des milices majoritairement chrétiennes persécutant à leur tour les musulmans.

Centrafrique: timide retour à la normale à Bangui
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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 10:51

 

 

 

 

13/10/14 (AFP)

 

Des affrontements ont opposé dimanche dans le sud de Bangui des miliciens anti-balaka ne voulant pas de la trêve demandée par leurs responsables et des soldats centrafricains, a indiqué une source de la Minusca, la force de l'ONU sur place.

 

Selon cette source, "des tirs nourris ont été entendus dans la matinée dans les quartiers du 6ème arrondissement au sud de Bangui comme Pétévo et Guitangola, ainsi que dans la sous-préfecture de Bimbo à la sortie sud (de la ville), provoquant une débandade des habitants vers les autres quartiers environnants et les paroisses proches".

 

Après avoir refusé d'enlever leurs barricades, les anti-balaka ont "été délogés de force par des éléments des FACA (Forces armées centrafricaines) habitant ces quartiers", a précisé la source.

 

"Après avoir été délogés, les anti-balaka ont tiré des coups de feu et en ont profité pour piller certains domiciles de particuliers. Ils ont au passage saccagé le commissariat du 6ème arrondissement nouvellement reconstruit, emportant des ordinateurs et des imprimantes", a poursuivi cette source, précisant que l'un d'eux a été arrêté et un autre blessé.

 

"Nous ne nous reconnaissons pas dans les négociations qui ont été engagées hier (samedi) par les responsables anti-balaka et la présidente de transition dont nous demandons toujours le départ", a déclaré un responsable anti-balaka opérant dans le sud de la capitale, sous couvert d'anonymat.

 

La présidente de la transition Catherine Samba Panza avait reçu samedi des responsables des anti-balaka, milices majoritairement chrétiennes qui avaient mené une macabre chasse aux musulmans au début de l'année, et qui ont été en pointe dans les combats ayant secoué Bangui depuis mardi.

 

Tandis que la présidence espère une "décrispation", les responsables anti-balaka ont lancé un appel à la trêve et demandé à leurs hommes de démanteler les barricades encore en place dans plusieurs quartiers de Bangui.

 

En réaction à des meurtres attribués à des musulmans, des barricades avaient été érigées par des individus se réclamant des anti-balaka, mardi et mercredi dans les quartiers nord de la capitale centrafricaine, puis jeudi dans le centre-ville. Des affrontements violents ont opposé ces hommes aux troupes étrangères (françaises, européennes et onusiennes) déployées à Bangui.

 

Les violences ont fait au moins dix morts, dont un Casque bleu pakistanais. Elles ont très nettement diminué en intensité depuis samedi, la ville restant survolée en permanence par des hélicoptères des forces internationales.

 

 

chef anti-balaka Sylvestre Yagouzou au téléphone

Centrafrique: nouvelles violences à Bangui, dissensions entre anti-balaka
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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 10:27

 

 

 

 

http://www.bbc.co.uk/  BBC Afrique

 

Le Premier ministre centrafricain appelle ses compatriotes à reprendre leurs activites quotidiennes dès ce lundi matin. Cette requête intervient cinq jours après la reprise d'affrontements intercommunautaires.

 

C'est par un appel lancé à la radio nationale centrafricaine que Mahamat Kamoun, le premier ministre s'est adressé tant aux travailleurs du secteur public que privé, ainsi qu'aux banques, aux commerces, aux entreprises et à l'administration.

 

Il leur a demandé de reprendre le chemin du travail dès ce lundi 13 octobre 2014.

 

Il a affirmé que "le gouvernement a d'ores et déjà pris toutes les dispositions afin que cette reprise se fasse dans les conditions de quiétude et de sécurité nécessaires" alors que de nombreuses rues de Bangui de la capitale sont toujours bouchées par des barricades.

 

Mahamat Kamoun a ajouté que tous les acteurs impliqués dans le processus de transition sont également exhortés à gérer les divergences politiques en privilégiant l'intérêt de la nation conformément à l'esprit de l'accord de paix de Brazzaville du 23 juillet 2014 librement signé par tous.

 

Négociations

 

Il a également donné l'information selon laquelle la présidente Catherine Samba Panza allait entamer une suite de rencontres avec l'ensemble des forces vives afin "de réaffirmer sa volonté de conduire la transition dans un climat apaisé et sa détermination à conclure dans les meilleurs délais cette parenthèse de l'histoire politique de notre pays par l'organisation d'élections".

 

En réaction à des meurtres attribués à des musulmans, des barricades ont été dressées par des individus disant appartenir aux milices chrétiennes anti-balaka, mardi et mercredi dans les quartiers nord de Bangui, puis jeudi dans le centre-ville. Des affrontements violents ont opposé ces miliciens aux forces étrangères déployées à Bangui.

 

Le ton accusateur même s'il n'a nommé personne, le Premier ministre Mahamat Kamoun a indiqué que plusieurs renseignements recoupés indiquent que certaines personnalités politiques et militaires sont bien impliquées dans les distributions d'armes et d'argent qui ont alimenté ces violences.

 

NDLR : Si est vrai que « certaines personnalités politiques et militaires sont bien impliquées dans les distributions d'armes et d'argent qui ont alimenté ces violences » comme l’insinue le PM, il faut donner leurs noms et procéder à leur interpellation pour les confier à la justice afin qu’elle puisse s’occuper de leur cas. Crier sans cesse au complot et s’en tenir seulement aux insinuations revient à céder à la paranoïa et contribue à rendre inutilement  délétère le climat politique dans le pays.

L'appel de Mahamat Kamoun (BBC Afrique)
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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 09:39

 

 

 

 

13/10/14 (AFP)

 

L'incertitude régnait dimanche à Bangui après deux jours de calme relatif, des miliciens anti-balaka refusant la trêve à laquelle ont appelé leurs responsables après avoir renoué le dialogue avec la présidente de la transition centrafricaine Catherine Samba Panza.

 

Après cette rencontre qui s'est déroulée samedi, une source proche des anti-balaka a expliqué que "les deux parties ont convenu de la mise en place d'un groupe de travail et de contact en vue de réfléchir sur les moyens pouvant permettre de désamorcer la crise", et mettre fin aux violences intercommunautaires qui ont fait une dizaine de morts depuis mardi.

 

"Du côté des anti-balaka, un appel à la trêve a donc été donc lancé. Des consignes ont été données pour la levée des barricades dans les quartiers en vue de faciliter la reprise des activités", a-t-on ajouté de même source.

 

Mais tous ne sont pas d'accord chez les anti-balaka, ces milices majoritairement chrétiennes qui avaient mené une macabre chasse aux musulmans au début de l'année.

 

"Nous ne nous reconnaissons pas dans les négociations qui ont été engagées hier (samedi) par les responsables anti-balaka et la présidente de transition dont nous demandons toujours le départ", a déclaré à l'AFP un responsable anti-balaka opérant dans le sud de la capitale, sous couvert d'anonymat.

 

Selon une source à la Minusca, la force de l'ONU sur place, des affrontements ont opposé dimanche des anti-balaka à des soldats centrafricains au sud de Bangui.

 

Les premiers ont érigé des barricades, avant d'en être délogés par les seconds puis ont pillé des maisons et saccagé un commissariat. Ils ont ensuite repris leurs places sur les barricades, selon la Minusca.

 

"Nos positions ont été attaquées aujourd'hui dans le 6ème arrondissement par des hommes des forces armées centrafricaines montés par les autorités", a noté Igor Lamaka, un anti-balaka affirmant être leur nouveau porte-parole.

 

"Nous disons qu'il n'y a plus de trêve. Nos positions sont maintenues dans la ville. Nous ne bougerons plus. Nous demandons le départ de la présidente de transition et de son Premier ministre. C'est l'unique condition pour un retour à la paix", a-t-il déclaré à l'AFP.

 

Rencontrer les forces vives

 

Avant que leurs responsables ne renouent le dialogue avec Mme Samba Panza, les anti-balaka avaient demandé son départ il y a quelques jours, lui reprochant de n'avoir pas su répondre aux attentes des Centrafricains et évoquant le détournement présumé de 2,5 millions de dollars donnés en liquide par le gouvernement angolais.

 

Pour compliquer la situation, des membres de la minorité musulmane ont érigé des barricades dans le 3ème arrondissement de la capitale, pour réclamer notamment la libération de coreligionnaires.

 

D'après l'un de leurs représentants ayant requis l'anonymat, "nous avons appris que la présidente est en train de vouloir libérer des responsables anti-balaka qui pourtant font partie des groupes armés qui terrorisent les populations centrafricaines, musulmanes et chrétiennes. C'est pourquoi nous exigeons que les musulmans détenus depuis huit mois soient aussi libérés".

 

Parmi les cinq revendications transmises par les anti-balaka à la présidente figure la libération de leurs responsables actuellement sous les verrous

 

Sur le terrain, les violences ont très nettement diminué en intensité depuis samedi.

 

L'activité est restée très réduite dimanche dans la capitale, survolée en permanence par des hélicoptères des forces internationales, faute notamment de transports en commun, bus et taxis. Les stations-service n'ont en effet rouvert qu'au compte-goutte et les chauffeurs demandent aussi que leur sécurité soit assurée, alors que de nombreuses barricades sont toujours en place.

 

Dimanche soir, le Premier ministre Mahamat Kamoun a appelé la population à reprendre une vie normale dès lundi.

 

"Le gouvernement (...) a d'ores et déjà pris toutes les dispositions afin que cette reprise se fasse dans les conditions de quiétude et de sécurité nécessaires", a-t-il assuré dans une allocution radiodiffusée.

 

Il a également annoncé que la présidente Samba Panza allait bientôt rencontrer "l'ensemble des forces vives de la Nation" pour tenter d'aplanir les divergences.

 

En réaction à des meurtres attribués à des musulmans mardi et mercredi, des barricades avaient été érigées par des individus se réclamant des anti-balaka. Des affrontements violents ont opposé ces hommes aux troupes étrangères (françaises, européennes et onusiennes) déployées à Bangui.

 

Les violences ont fait au moins dix morts, et de nombreux blessés. Plusieurs milliers de Banguissois ont dû fuir leur domicile.

 

 

NDLR : "Nos positions ont été attaquées aujourd'hui dans le 6ème arrondissement par des hommes des forces armées centrafricaines montés par les autorités"...! Igor Lamaka, un anti-balaka. 

Voilà des propos qui prouvent clairement, s'il en était encore besoin, qu'avec les anti-balakas on n'a pas à faire à une "guerre asymétrique" mais bel et bien à une guerre classique où les positions des uns et des autres sont bien connues ce qui en principe, devrait pourtant faciliter la résolution de cette énième tentative de prise de pouvoir par les bozizistes déguisés en anti-balakas.   

Centrafrique: incertitude à Bangui où des anti-balaka refusent la trêve
Centrafrique: incertitude à Bangui où des anti-balaka refusent la trêve
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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 09:31

 

 

 

 

13/10/14 (AFP)

 

Le Premier ministre centrafricain Mahamat Kamoun a appelé dimanche ses concitoyens a reprendre leurs activités normales dès lundi, en attendant des consultations avec "les forces vives de la Nation", alors que la capitale Bangui est depuis cinq jours le théâtre de violences intercommunautaires.

 

"Je lance un appel aux travailleurs du secteur tant public que privé, à reprendre le chemin du travail dès le lundi 13 octobre 2014. Cet appel s'adresse également aux banques, aux commerces, aux entreprises et à l'administration à ouvrir leurs portes dès demain", a-t-il déclaré à la radio d'Etat.

 

"Le gouvernement (...) a d'ores et déjà pris toutes les dispositions afin que cette reprise se fasse dans les conditions de quiétude et de sécurité nécessaires", a-t-il assuré alors que de nombreuses artères de la capitale sont toujours obstruées par des barricades.

 

"Tous les acteurs impliqués dans le processus de transition sont également exhortés à gérer les divergences politiques en privilégiant l'intérêt de la Nation conformément à l'esprit de l'accord de paix de Brazzaville du 23 juillet 2014 où tous nous avons librement signé", a ajouté le chef du gouvernement provisoire.

 

La présidente Catherine Samba Panza "doit engager une série de rencontres avec l'ensemble des forces vives de la Nation afin de réaffirmer sa volonté de conduire la transition dans un climat apaisé et sa détermination à conclure dans les meilleurs délais cette parenthèse de l'histoire politique de notre pays par l'organisation d'élections", a-t-il ajouté.

 

En réaction à des meurtres attribués à des musulmans, des barricades ont été érigées par des individus se réclamant des milices chrétiennes anti-balaka, mardi et mercredi dans les quartiers nord de la capitale centrafricaine, puis jeudi dans le centre-ville. Des affrontements violents ont opposé ces hommes aux troupes étrangères (françaises, européennes et onusiennes) déployées à Bangui.

 

Les violences ont fait au moins dix morts, dont un Casque bleu pakistanais, et de nombreux blessés, tandis que plusieurs milliers de Banguissois ont dû fuir leurs foyers.

 

Elles ont nettement baissé en intensité ce week-end, mais des anti-balaka ont refusé de suivre l'appel à une trêve lancé par leurs responsables après une rencontre avec la présidente Catherine Samba Panza, dont ils réclament la démission.

 

"Plusieurs renseignements recoupés nous indiquent que certaines personnalités politiques et militaires sont bien impliquées dans les distributions d'armes et d'argent qui ont alimenté ces violences", a accusé le Premier ministre dimanche, sans nommer personne.

 

"Je veillerai à ce que justice soit rendue", a-t-il assuré.

Centrafrique: le Premier ministre appelle à un retour à la normale dès lundi
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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 09:11

 

 

 

 

 

http://www.lanouvellerepublique.fr/   13/10/2014 05:38

 

Mobilisée pour l’aide aux organisations paysannes de son pays, Marie-Madeleine Touakouzou vient témoigner. Pour donner de la force à ses actions.

 

Titulaire d'un master 2 en droit privé, greffière en chef principale et secrétaire en chef du procureur de la République du tribunal de grande instance de Bangui, Marie-Madeleine Touakouzou fait vivre sa famille en vendant des galettes maison dans les couloirs du palais de justice…

 

« Je suis fonctionnaire et ça fait six mois que les fonctionnaires n'ont pas touché le moindre salaire, explique cette dynamique mère de cinq enfants, grand-mère de dix petits-enfants, heureusement que j'ai cette petite activité génératrice de revenus. »

 

Cette anecdote parmi d'autres, Marie-Madeleine Touakouzou est venue la partager en France, dans un périple d'un mois qui la mènera du Loir-et-Cher aux Landes, avec un objectif précis : « Je viens faire connaître la situation catastrophique que je vis dans mon pays, mais aussi ce que je fais, parce que mon association, le Bureau d'appui centrafricain, a besoin de reconnaissance, pour faire avancer les projets que nous portons. Et la Centrafrique est vraiment très méconnue en France. »

 
En quelques mots, Marie-Madeleine Touakouzou raconte la fuite de sa maison, « avec les 28 personnes sous ma responsabilité, enfants, cousins, nièces », sous les balles des rebelles de la Seleka en janvier dernier, les deux mois de survie sur le terrain de l'aéroport de Bangui, les milliers de mouches empêchant de préparer le moindre repas, le retour à la maison malgré l'insécurité permanente « parce qu'à choisir, entre une balle et le choléra… »

 

Mais la présidente du Bureau d'appui centrafricain ne s'apitoie pas sur son sort. A Bangui, elle représente au sein de plusieurs instances nationales et africaines, les intérêts d'organisations paysannes (OP), dont elle défend les projets de développement et de professionnalisation. 

 

En France, l'Association française de soutien aux ONG centrafricaines (AFSOC), créée à Blois par Yves Verré, un ancien cadre commercial de Tecalemit, relaie et appuie les dossiers de ces OP, pour l'obtention de financements institutionnels.


« On a pu, avec le soutien de l'ambassade de France à Bangui, obtenir des fonds pour la réhabilitation d'une ferme-pilote gravement endommagée par les bandes armées de tout bord, au profit d'une OP qui rassemble une centaine de groupements paysans de l'ouest du pays », détaille par exemple Yves Verré.


La présence sur le terrain des deux associations (Yves Verré s'y rend deux fois par an) fait leur crédibilité. Reste à construire en France la notoriété indispensable à la reconnaissance de leur action, et de l'urgence à aider les paysans de Centrafrique. C'est le sens du séjour français de Marie-Madeleine Touakouzou.

 

Conférence de Marie-Madeleine Touakouzou, ce lundi 13 octobre, à 18 h, à l'espace Quinière, à Blois, avec Peuples solidaires.

 

Lu pour vous : " La Centrafrique va mourir de faim si on ne bouge pas "
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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 08:47

 

 

 

 

http://lepays.bf/   Lundi 13 octobre 2014

 

La mallette de dollars remise à Catherine Samba-Panza par le président angolais Edouardo Santos et révélée par le magazine panafricain Jeune Afrique, continuait jusqu’au week-end dernier, à faire des gorges chaudes à Bangui.  Première tentation, première chute, pourrait-on dire.  Catherine de Bangui, comme dans du sable mouvant, s’est enfoncée inexorablement face à la faiblesse d’un argumentaire qui laissait très peu de place à la bonne foi. La fameuse théorie du fonds public ne tenait visiblement pas la route car, quelles qu’aient pu être son urgence et son utilité, il devait passer nécessairement par le trésor public pour être ensuite décaissé. Or, c’est tout à fait le chemin inverse que l’on a observé.

 

 On a des raisons de s’inquiéter de l’avenir de la Centrafrique

 

 Il n’en a pas fallu plus pour que les anti-balaka demandent la démission de Catherine. Ils n’ont pas tort, car c’est elle-même qui leur a offert sa tête sur un plateau d’argent, en tentant d’escamoter une partie de la manne venue de Luanda. L’incident est simplement grave sur le plan de l’éthique politique et de la morale. D’autant plus grave que dans le contexte actuel de la RCA, marqué par la violence endémique, l’insécurité, la précarité, la pauvreté et la méfiance, la présidente de ce pays devait avoir l’esprit plutôt ailleurs qu’ à l’argent pour sa tirelire personnelle.

 

Certes, à partir de cet incident qui est révélateur de  l’incivisme et de l’absence de patriotisme au plus haut niveau de l’Etat, on ne peut jeter l’anathème sur la Première Centrafricaine, mais d’une certaine façon,  ce qui est arrivé est loin de l’honorer en tant que femme. On est tout simplement surpris et on a envie de dire : Catherine comme Bozizé et Djotodia ! Le pouvoir et l’argent semblent désormais être le dénominateur commun et la première motivation des dirigeants centrafricains. Toute chose qui doit faire se retourner dans sa tombe, Barthélémy Boganda.

 

 Avec un tel esprit républicain, on a des raisons de s’inquiéter de l’avenir de la Centrafrique. En plus des actes de violences qui n’en finissent guère, il faut désormais se poser des questions sur l’esprit de sacrifice, la sincérité et la motivation des dirigeants. Dans un tel contexte, on peut comprendre que les anti-balaka continuent d’avoir un comportement de défiance vis-à-vis de l’autorité politique.

 

‘’Le Pays’’

Lu pour vous : RCA : Elle met en danger sa crédibilité pour une poignée de dollars
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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 23:32

 

 

 

 

 

Par RFI 12-10-2014 à 04:00

 

Les anti-balaka et la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, se sont parlé samedi 11 octobre à Bangui. Les anti-balaka ne réclament plus la démission de la présidente, ni celle de son gouvernement. Ils ont exposé cinq revendications. La présidente a promis d'en satisfaire certaines notamment la libération prochaine des cadres anti-balaka qui n'ont pas commis de crime.

 

Alfred le Grand Ngaya, le conseiller politique des anti-balaka était samedi 11 octobre de bien meilleure humeur. Le dialogue avec Catherine Samba-Panza est renoué. Une délégation a rencontré la présidente et un compromis s'est ébauché.

 

Les anti-balaka posaient cinq revendications. Catherine Samba-Panza a promis d'en satisfaire certaines. La libération des cadres du mouvement dont le porte-parole Emotion Brice Namsio serait en bonne voie, d'après Alfred Le Grand Nagaya. Le cabinet de la présidence apporte cependant un bémol. Seuls ceux qui n'ont aucun dossier en justice pourraient être libérés.

 

Négociations

 

« Catherine Samba-Panza nous a recommandé de persuader nos éléments de ne pas causer de scandale »

 

Alfred Le Grand Ngaya Conseiller politique des anti-balaka   12/10/2014

 

Les anti-balaka ont aussi obtenu une commission chargée de réfléchir à l'entrée d'une composante anti-balaka au sein du CNT, le parlement de transition. Ce parlement qui a été formé sous la présidence Djotodia est jugé par les anti-balaka comme déséquilibré. Ils ont aussi obtenu la garantie de postes en compensation après le limogeage de deux cadres anti-balaka, l'un à la présidence, l'autre au ministère de la Défense.

 

En revanche, Catherine Samba-Panza a refusé leur demande de limogeage du gouvernement Kamoun. Désormais, le mouvement ne réclame plus la démission de la présidente de transition et s'engage à observer une trêve et à demander à leurs partisans de ne plus descendre dans la rue. La coordination va réunir ses membres dès ce dimanche pour leur exposer les détails des accords passés avec le pouvoir.

 

 

RCA : les anti-balaka s'engagent à cesser toute violence 

 

APA--Bangui (Centrafrique) - 2014-10-12 13:25:42 - Les leaders du mouvement des anti-balaka ont, au terme d’une rencontre avec la présidente de la république centrafricaine, Catherine Samba-Panza, déclaré être revenus à de meilleurs sentiments en cessant toute violence susceptible de mettre en péril la sécurité du pays.


"Nous sommes revenus à un bon sentiment. Et nous n'allons pas continuer dans cette voie des faits pour prendre le pays en otage ainsi que sa population'', a confié à la presse le conseiller en communication des leaders des anti-balaka, Jacob Mokpem Gbianli.


Il s'exprimait samedi soir au sortir d'une audience entre Catherine Samba-Panza et une délégation des anti-balaka, conduite par son coordonnateur général, Edouard Patrice Ngaissona.


Au sujet de la dégradation de la sécurité à Bangui, Monseigneur Nestor Azagbia, l'un des religieux présent à l'audience a déclaré : ‘'Ce sont des questions qui relèvent de la compétence de la présidente de transition. Nous sommes venus nous enquérir auprès de la cheffe de l'Etat de transition des dispositions qui sont prises en vue de rétablissement de l'ordre''.


‘'Il faudrait que chacun prenne ses responsabilités, il n'est pas question de tout laisser à la présidente de transition, moins encore à la communauté internationale qui est aux côtés de la RCA", a ajouté le prélat appelant la nation centrafricaine à avoir le sens du patriotisme.


La conseillère et porte-parole de la présidente, Antoinette Montaigne, qui prenait part à cette rencontre, a lancé un appel à la population centrafricaine en ces termes " l'amour de notre pays nous interpelle aujourd'hui pour que nous le sauvions une bonne fois pour toute et que nous développions notre pays pour être à la dimension des autres pays qui ont pris de l'avance sur nous".


La ville de Bangui était toujours paralysée samedi, malgré la levée du mot d'ordre d'arrêt de travail observé par les conducteurs des taxis et bus.


Les forces étrangères continuent de démonter les barricades sur les grandes artères de la capitale centrafricaine, précisément à Pétévo dans le 6è, à Ouango dans le 7è et Gobongo dans le 4è et Combattant dans le 8è.

 

http://www.apanews.net/article_read-806766-rca-les-anti-balaka-s--engagent-eesser-toute-violence.html#sthash.6FaLtogn.dpuf

 

 

NDLR : Pourquoi s’obstiner à engraisser les anti-balakas et poursuivre cette politique de compromission qui n’a jamais permis que ceux-ci déposent les armes et cessent les exactions sur les populations et autres actes de banditisme ? Il est vain de continuer à leur offrir des postes à la primature, à la présidence et dans le gouvernement car ils en veulent toujours plus et sans contrepartie. Quoi d’étonnant s’ils veulent maintenant entrer aussi au CNT !

RCA: reprise du dialogue entre les anti-balaka et la présidente
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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 23:02

 

 

 

OBJET : PROPOSITION DE SORTIE DE CRISE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

Destinataires :

 

  • LA FRANCE
  • LES ETATS-UNIS D’AMERIQUE
  • LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE EN AFRIQUE CENTRALE (CEMAC)
  • LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L’AFRIQUE CENTRALE (CEEAC)
  • L’UNION AFRICAINE
  • L’UNION EUROPEENNE
  • LES AUTORITES DE TRANSITION CENTRAFRICAINE (PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE, CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION ET GOUVERNEMENT DE TRANSITION)
  • LES PARTIS ET ASSOCIATIONS POLITIQUES ET LA SOCIETE CIVILE CENTRAFRICAINS
  • LES REPRESENTATIONS DIPLOMATIQUES EN CENTRAFRIQUE

                Mesdames et Messieurs,

 

                Nous, Hommes politiques et Responsables d’opinion, seuls habilités à exprimer la volonté du Peuple Centrafricain, sommes en face d’un immense défi, celui de rétablir la Paix en République Centrafricaine, un pays où l’État n’existe plus ; une Nation qui s’enfonce inexorablement dans le chaos malgré la désignation d’un nouveau Président de la Transition et la constitution d’un énième gouvernement.

 

                Madame La Présidente, Catherine SAMBA-PANZA, a été perçue au départ comme un challenge porteur de choix novateurs pour une sortie rapide de crise attendue par le peuple Centrafricain. Cependant, le peuple observe avec effarement une curieuse attitude attentiste d’elle-même, du Gouvernement, du Conseil National de Transition, des Responsables politiques face aux tueries abominables perpétrées quotidiennement partout par les « ANTI-BALAKA et la SELEKA ».

 

Devant cette situation qui menace les intérêts vitaux de la République car les conflits ont fait coulé beaucoup de sang, provoqué beaucoup de destructions, engendré beaucoup de souffrances,  d'horreurs et de haines ; la cohésion nationale unie autour d’une même langue “le Sango”, une valeur culturelle unique constituant le socle de la Nation et qui est en même temps un atout de l’avenir, des voix des femmes, des hommes et des enfants s’élèvent de plus en plus dans nos campagnes, dans nos villages partout en République Centrafricaine :

 

                - Pour demander le changement, le véritable changement,

                - Pour demander de faire cesser la violence dans tout le pays,

                - Pour dire non à l’indifférence qui plonge de millions de citoyens dans la précarité, dans la misère.

 

                C’est pour éviter une situation de blocage en République Centrafricaine et répondre à cet appel des femmes, des hommes et des enfants car les intérêts vitaux de la République sont en jeu que nous vous adressons cette proposition de sortie de crise qui porte sur :

 

                L’engagement d’une opération militaire à Bangui et sur toute l’étendue du territoire pour protéger la population plutôt qu’une présence militaire dans une sorte de retraite préventive, dissuasive. Cela signifie :

 

                1 - La mise en place d’une nouvelle équipe restreinte de 10 à 15 personnes que nous prendrons la direction politique, constituée de femmes et d'hommes d’État ayant une prospective pour la République. Une nouvelle équipe soudée, compétente, expérimentée, déterminée, intègre, charismatique et conscientisée politiquement, qui ne se laissera pas faire, et luttera de toutes ses forces pour une société qui rassemble ses fils, pour une République qui réconcilie.

 

                2 - La mise en place d’un Conseil Consultatif Provisoire constitué des représentants de chacune des sept Régions Centrafricaines avec comme objectif de mettre en place des processus participatifs et démocratiques en commençant par les élections municipale, régionale, législative et présidentielle.

 

                Cette opération militaire permettra de réinstaurer l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire et contribuera à faire tomber définitivement les velléités de ceux qui alimentent les foyers de tension entre concurrents ethniques ou sectaires, créant ainsi des conditions idéales pour l'émergence et la prolifération de futurs chefs de guerre en République Centrafricaine.

 

                L’enjeu de cette requête de sortie de crise va bien au-delà de nos intérêts personnels, c’est celui de la République, une République une et indivisible, c’est d’arriver à un consensus national et nous tourner définitivement vers l’avenir pour relever le gigantesque défi de la pauvreté et de la misère dans cette sous-région de l’Afrique centrale.

 

        Mesdames et Messieurs,

 

                Toutes les conditions sont réunies au jour d'aujourd’hui avec la présence des casques bleus, des forces de l'opération Sangaris et les Forces Armées Centrafricaines (FACA) pour justifier cette opération militaire afin de défendre les intérêts vitaux de la République Centrafricaine par un réel changement. Conscients du lien historique entre la France et la République Centrafricaine, entre la Communauté internationale et la République Centrafricaine, nous nous tournons vers la France et la Communauté internationale. Sûrs et certains, nous savons que la France et la Communauté internationale n’abandonneront jamais la République Centrafricaine. Sûrs et certains, un vent d'espoir est doucement entrain de se lever : un vent de Vérité, de Justice, de Travail et aucune, je dis bien aucune volonté fut-elle contraire à la Renaissance  de la Républicaine Centrafricaine ne  saurait l'arrêter ni triompher.

 

                Vive la République Centrafricaine

 

                Vive l'Oubangui-Chari

 

                Vive l'Union des Démocrates Centrafricains (UDECA).

 

Fait à Douala (Cameroun), le dimanche 12 octobre 2014

APPEL A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DE Faustin ZAMETO, PRESIDENT DE L'UDECA
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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 11:42

 

 

 

 


Bangui - AFP / 12 octobre 2014 11h12 - Un calme relatif régnait dimanche matin à Bangui, au lendemain de la rencontre entre la présidente de la transition centrafricaine Catherine Samba Panza et des responsables des miliciens anti-balaka, ces derniers ayant lancé un appel à la trêve.


Les deux parties ont convenu de la mise en place d'un groupe de travail et de contact en vue de réfléchir sur les moyens pouvant permettre de désamorcer la crise, a-t-on indiqué de source proche des anti-balaka, les milices majoritairement chrétiennes qui avaient mené une macabre chasse aux musulmans au début de l'année.

Du côté des anti-balaka, un appel à la trêve a donc été donc lancé. Des consignes ont été données pour la levée des barricades dans les quartiers en vue de faciliter la reprise des activités, a-t-on ajouté de même source.


En réaction à des meurtres attribués à des musulmans, des barricades avaient été érigées par des individus se réclamant des anti-balaka, mardi et mercredi dans les quartiers nord de la capitale centrafricaine, puis jeudi dans le centre-ville. Des affrontements violents ont opposé ces hommes aux troupes étrangères (françaises, européennes et onusiennes) déployées à Bangui.


Les violences ont fait au moins dix morts, dont un casque bleu pakistanais. Elles ont très nettement diminué en intensité depuis samedi. Mais quelques tirs ont été encore entendus dans les quartiers nord dans la nuit de samedi à dimanche. 


La porte-parole de la présidence Marie Antoinette Montaigne Moussa avait indiqué samedi espérer une décrispation entre Mme Samba Panza et les représentants des anti-balaka.

On peut s'attendre à ce que la décrispation arrive progressivement dans les prochains jours, et que le pays retrouve un peu de répit, pour que le peuple commence à vivre et à vaquer à ses occupations, avait-elle relevé.


De source proche des anti-balaka, ces derniers ont été bien reçus par la présidente à laquelle ils ont transmis cinq revendications majeures, souvent très éloignées des position de Mme Samba Panza.


S'ils n'exigent plus directement la démission de la présidente, ils réclament celle du gouvernement, la libération de leurs responsables actuellement sous les verrous, l'arrêt de la traque de leurs hommes, la réintégration de leurs membres qui ont été révoqués de la fonction publique et l'application de l'accord de fin des hostilités signé à Brazzaville en juillet.


Mme Montaigne a qualifié ces revendications de demandes difficiles pour la transition, l'exécutif provisoire chargé de sortir la Centrafrique de la crise.


Les anti-balaka avaient demandé le départ de la présidente Samba Panza, lui reprochant de n'avoir pas su répondre aux attentes des Centrafricains et évoquant le détournement présumé de 2,5 millions de dollars donnés en liquide par le gouvernement angolais.


Le gouvernement centrafricain doit d'ailleurs être interpellé lundi devant par le Conseil national de transition (Parlement provisoire) pour se justifier sur la gestion de cet argent venu de Luanda.


Catherine Samba Panza a nié toute malversation, promettant de donner des détails le moment venu. Elle a prévenu que ses adversaires qui crient au voleur en avaient bénéficié.


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=526412 

 

 

NDLR : Les anti-balakas auront ainsi fait la démonstration qu'ils sont d'incontournables interlocuteurs pour l'exécutif de la transition et que sans eux, pas de paix en RCA aujourd'hui. Les Centrafricains attendent en revanche avec impatience la liste des bénéficiaires et les détails des largesses de la présidence prises sur le don angolais pour les besoins de la "réconciliation nationales" comme l'a déclaré le dircab de la présidente par intérim. 

Centrafrique: relative accalmie à Bangui, les anti-balaka appellent à la trêve
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