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9 octobre 2021 6 09 /10 /octobre /2021 10:29
Une meurtrière attaque d'un groupe rebelle accroît la psychose près de Bambari
Une meurtrière attaque d'un groupe rebelle accroît la psychose près de Bambari

 

Centrafrique : une meurtrière attaque d'un groupe rebelle accroît la psychose près de Bambari

https://observers.france24.com/ 08/10/2021 - 18:53

Plusieurs images publiées sur les réseaux sociaux montrent les dégâts matériels et humains d'une attaque d'un groupe rebelle perpétrée le 5 octobre sur la route qui mène à Bambari et qui a fait au moins 38 morts. Cette grande ville du centre du pays est la cible d’attaques récurrentes des rebelles de la Coalition des Patriotes au Changement (CPC), qui veulent en prendre à nouveau le contrôle. 

Des camions calcinés et une dizaine de corps qui jonchent le sol. Mardi 5 octobre des rebelles présumés de la Coalition des Patriotes au changement (CPC) ont attaqué en fin de matinée un convoi de trois camions qui transportaient des marchandises et des personnes de la ville Bambari, l’une des plus importantes villes du pays, dans la préfecture de Ouaka à 380 km de Bangui. Il se dirigeait vers Alindao, une ville agricole.

"Les rebelles du CPC se cachent dans la forêt pour attaquer les populations"

Le bilan est lourd. Au moins 38 personnes sont mortes selon les autorités locales et la Croix-Rouge. Contacté par la rédaction des Observateurs de France 24, Jean (pseudonyme) un humanitaire centrafricain qui intervient dans la zone et s’est entretenu avec un rescapé raconte. Son prénom a été changé pour des raisons de sécurité.

Le convoi de camions transportait aussi des passagers. Du fait de l’insécurité et du mauvais état de la route, il y a de moins en moins de transports. Les voyageurs profitent donc des convois de poids-lourds pour se rendre à Bambari ou la quitter.

La route qui relie Bambari à Alindao est très dangereuse et traverse la forêt dense de Ouaka. Les rebelles du CPC s’y cachent pour attaquer les populations. Ils font du kidnapping, du braquage ou du racket. Le plus souvent, après leur forfait, ils laissent les camions repartir, mais mardi ça a été le drame.

Au moment où les rebelles interceptaient les camions et forçaient les passagers à descendre au niveau du village Matshika, un pick-up dans lequel se trouvait un soldat des Forces armées centrafricaines (Faca) venait dans le sens inverse. Il a ouvert le feu. Et les rebelles ont riposté pensant que des soldats étaient cachés dans les camions. Une trentaine de personnes sont mortes. Vingt-deux corps ont été transportés au Centre hospitalier de Bambari et une dizaine de personnes ont été envoyées à la mosquée pour des inhumations selon les rites musulmans.

Au plus fort de la crise centrafricaine en 2014, Bambari était une ville contrôlée par les rebelles de l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un groupe issu de la coalition Séléka à majorité musulmane. Ils ont depuis perdu leurs positions stratégiques grâce aux différentes offensives menées par la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) et les Faca. Regroupés aujourd’hui avec d’autres mouvements armés au sein du CPC dirigé par l’ex-président François Bozizé, les rebelles multiplient les incursions dans le but de reconquérir la ville de Bambari. 

"Je ne comprends pas pourquoi les camions n’ont pas été escortés mardi"

Contacté par RFI, l’UPC a affirmé ne pas être responsable de l’attaque, assurant ne pas s’en prendre aux civils. Jeudi 7 octobre, une nouvelle attaque attribuée aux rebelles du CPC contre des positionnements des Forces armées centrafricaines dans la ville de Ngakobo, toujours dans la préfecture de Ouaka, a fait trois morts.

Ces attaques, malgré le couvre-feu instauré depuis le 1er octobre dans la préfecture de Ouaka, inquiètent notre Observateur, qui alerte sur l’insécurité alimentaire des populations. 

Habituellement, les transporteurs de marchandises sollicitent les Casques bleus de la Minusca pour les escorter sur l’axe Alindao- Bambari. Je ne comprends pas pourquoi les camions n’ont pas été escortés mardi. Actuellement à cause de la recrudescence de ces attaques et de l’insécurité, les gens ont très peur et ont du mal à vaquer à leurs occupations. Ils ne peuvent pas aller au champ. Une grave crise alimentaire les menace donc et il faut une réponse humanitaire urgente.

Victor Bissekoin, le préfet de Ouaka, n’a pas donné suite à nos sollicitations. 

Depuis 2013 et le renversement du chef de l’État François Bozizé, la Centrafrique est en proie à des conflits armés entre groupes rebelles et l’armée. Malgré un accord de paix signé en 2019 à Khartoum et qui entérine le processus de paix entamé en 2012, l’État ne contrôle qu’un tiers du territoire national. 

 

Centrafrique/massacre de Bambari : un deuil national de trois jours décrété

Nadia Chahed   |08.10.2021

-Le dernier bilan du massacre perpétré mardi s'élève à 35 morts, selon les autorités locales

Le président centrafricain Faustin Touadéra a décrété un deuil national de trois jours après le massacre perpétré mardi dans le nord-ouest du pays faisant 35 morts parmi les civils.

Ce deuil prend effet à compter de jeudi sur toute l'étendue du territoire, a précisé la présidence.

Joint par Anadolu, le préfet de la Ouaka où le massacre a été perpétré, Victor Bissekoin, a déclaré que le dernier bilan de la tuerie attribuée aux rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), s'élève, désormais, à 35 morts.

Un précédent bilan fourni mercredi par l'ONG Médecins sans frontières faisait état de 15 morts et 7 blessés.

Mardi 5 octobre vers 13 heures (heure locale), un camion transportant des personnes et des marchandises a été attaqué par des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) au village Matchika, situé à 20 kilomètres de Bambari sur l’axe Alindao dans la préfecture de la Ouaka.

Une semaine avant la présidentielle du 27 décembre 2020, six des plus puissants groupes armés qui se partageaient alors la majeure partie du territoire centrafricain se sont alliés au sein de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et ont lancé une offensive pour empêcher la réélection de Touadéra.

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9 octobre 2021 6 09 /10 /octobre /2021 10:12
L’interpellation de Lucien Ebata, « Monsieur Pétrole » de Sassou et ami de DSK
L’interpellation de Lucien Ebata, « Monsieur Pétrole » de Sassou et ami de DSK
L’interpellation de Lucien Ebata, « Monsieur Pétrole » de Sassou et ami de DSK

Lu pour vous

 

L’interpellation de Lucien Ebata, « Monsieur Pétrole » de Sassou et ami de DSK

https://mondafrique.com/ By La rédaction de Mondafrique 8 octobre 2021

En quelques jours l’oligarchie congolaise vient de subir une série de revers particulièrement sévères qui viennent ruiner la tentative de dédiabolisation du régime de ces derniers mois. Avec au coeur de ces attaques médiatiques et judiciaires, l’interpellation au Bourget hier, le mercredi 6 octobre, du puissant « Monsieur Pétrole » du président Sassou et le lendemain jeudi 7 octobre sur France 2, une émission de « Cash Investigation », signé Linda Bendali, qui met en cause les relations troubles entre l’ancien patron du FMI Dominique Strauss Kahn et le président congolais Sassou 

Une séquence « séduction » engagée au lendemain de l’élection présidentielle et dont le point d’orgue fut la visite à Paris cet été d’ Anatole Collinet Makosso, nouveau Premier ministre, flanqué d’un tout aussi flambant nouveau ministre de la coopération internationale, Denis Christel Sassou Nguesso, sorte de vice-ministre des affaires étrangères, venu  se roder à l’exercice du pouvoir avec en ligne de mire l’espoir que l’on s’habitue à sa présence dans les salons feutrés de la politique internationale. 

Après des mois de gel diplomatique entre Brazzaville et Paris, l’objectif essentiel était donc renouer et de faire bonne figure. L’objectif secret était celui d’une rencontre avec Jean Castex. Il fallut se satisfaire de Bruno Lemaire et de Barbara Pompili pour parler « économie décarbonnée ».     

Surtout la délégation congolaise était reçue par le Medef et s’efforçait lors d’une « opération séduction » de convaincre les patrons français l’urgence d’investir au Congo.

 Le XXIème siècle ne sera t-il pas africain !?   Dans un pays où rien ne marche, où l’on ne trouve pas d’hôpitaux, plus d’écoles, où les fonctionnaires et même les militaires ne sont plus payés, dans cet état pétrolier où l’essence n’est plus distribuée,  où l’électricité ne fonctionne pas et où même un simple accès à l’eau pose problème, l’exercice était méritoire. À défaut de convaincre la délégation congolaise – 9 ministres !-   avait été reçue et poliment écoutée et l’exercice jugé « globalement positif ». 

Octobre noir 

Et puis Patatra, en quelques jours en ce début octobre, comme un crépi mal posé lors d’un ravalement de  façade effectué à la hâte,  la belle construction semble s’effondrer.   

Une fois encore le FMI au terme d’un audit des finances et de la gouvernance congolaise refusait de reprendre les versements des 450 millions de $ que le Fonds s’était lui pourtant lui même engagé à verser en 2019 avant de se raviser estimant que  les « intentions » affichées par le Gouvernement congolais pour nettoyer les écuries d’Augias encore insuffisantes. 

Mais et ceci a t-il voir avec cela ? Quelques jours plus tard éclatait l’affaire des « Pandora Papers », soit une enquête au retentissement international sur les secrets de la finance off shore et où s’agissant du volet congolais, deux noms figurent en tête de gondole. Ceux de Denis Sassou N’Guesso et de Dominique Strauss Khan. 

150 millions d’euros nets d’impôts 

Selon les « Pandora Papers », Sassou a détenu depuis 1998 aux Iles Vierges Britanniques une société « Inter African Investment », propriétaire  d’une  autre société écran «  Ecoplan Finance Ltd » elle même propriétaire à son tour d’une « Escom Congo ». Soit une entreprise de BTP ayant pignon sur rue à Brazzaville et ayant aussi des droits sur des mines de diamants au Congo. 

Une des filles de Sassou, Julienne, siégeait  au conseil d’administration d’Ecoplan. 

Selon « le Monde »,  le chiffre d’affaires d’Ecoplan jusqu’ à sa dissolution en 2016 était de 150 millions d’euros par an

En soit cette révélation n’est pas une énorme surprise. 

C’est néanmoins la première fois que Sassou N’Guesso est accroché personnellement à un financement occulte et pas seulement par le biais d’un de ses affidés. Rappelons que le mot d’ordre martelé en permanence par le Président congolais c’est celui de « la lutte contre les anti-valeurs ». 

Pour l’heure le Gouvernement congolais dément vigoureusement les révélations contenues dans les Pandora Papers et reprises par « Le Monde ».  

La présence de Dominique Strauss Kahn dans le volet congolais des Pandora Papers est bien plus problématique. Sans rentrer dans le détail des montages financiers mis en place par l’ancien patron du FMI, résumons les faits. Après s’être installé au Maroc où il bénéfice d’une exonération d’impôt pendant 5 ans, DSK fait migrer sa société de conseils aux fins fonds du désert Emirati dans le paradis fiscal de Ras Al-Khaïma.

 C’est là qu’il enregistre en avril 2018 une nouvelle société « Parnasse Global Limited »et dont il est l’unique actionnaire et directeur.  

Lucien EBATA, l’homme « des produits raffinés ».  

Il ressort que celle-ci  a été alimentée à hauteur de plus d’1,4 million d’euros par Orion Oil, figure de proue du commerce du pétrole congolais et dont le nom défraie la chronique des « affaires » du commerce illicite de l’or noir depuis des années. Illicite parce qu’échappant au Trésor public congolais. D’autres factures sont référencées « Présidence » pour un montant  de 3,5 millions d’euros sans autre précision.  

Orion Oil fondée en 2004 détient le quasi monopole de la commercialisation du pétrole congolais, un commerce que cette entreprise de trading  exerce en étroite intelligence avec le fils du Président,  Kiki, alors que ce dernier est en charge de l’aval pétrolier  au sein la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC). 

Des « amis » de l’Afrique  

Orion Oil est donc  dirigée par le milliardaire Lucien Ebata

Né pauvre parmi les pauvres à Ollombo dans une commune proche du fief natal de Sassou dans le nord du pays, Ebata est aussi le patron de « Forbes Africa ». Un  magazine de luxe sur les affaires et avec lequel le milliardaire organise de nombreux raouts.  

En 2012  lors du lancement du titre « son entregent lui permet d’attirer Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin ou Christine Okrent lors de son premier forum »rapporte ainsi Stratégies en 2019 . « Des amis de l’Afrique » commente Ebata et parmi lesquels on croise encore Raffarin, Jean François Copé et biens d’autres.   

Des amis pas totalement  désintéressés. Plusieurs médias rapportent sans être démentis que Ebata défraye alors copieusement ses hôtes : 100 000 euros pour Sarko.30 000 pour Copé. 

De l’entregent donc mais aussi un poids politique qui ne se limite pas aux seules affaires pétrolières.

Ainsi à l’été 2017 alors que le Congo-Brazza est au bord de la banqueroute, Ebata se voit officiellement bombardé  « conseiller spécial de la présidence congolaise pour les financements extérieurs ». 

Comme le confie alors un visiteur du soir du Palais présidentiel de Mpila à Mondafrique « une promotion et un genre de tâche que l’on ne confie pas à n’importe qui ». 

DSK, un homme d’influence

A tel enseigne que l’on prête alors dans la foulée à Ebata l’ambition de jouer les tous premiers rôles à l’heure de la succession de Sassou. 

C’est quelques mois plus tard début 2018 que s’affiche publiquement la véritable « love story » de DSK avec Sassou. Flanqué du banquier Matthieu Pigasse, (neveu de Jean-Paul Pigasse, le directeur des « Dépêches de Brazzaville »),  Dominique Strauss Kahn est en charge de conseiller Sassou dans les négociations qui s’ouvrent alors avec le FMI.  Afin d’obtenir un nouveau prêt de l’institution financière. «  Les bons conseils de DSK » titre alors Jeune Afrique( 28/11.2018).  

Mission partiellement accomplie puisque deux ans plus tard s’ouvre en effet  une ligne de crédit de 450 millions de $. Ceci jusqu’à ce que Donald Trump,  non  prévu au casting, n’y mette brutalement le holà.  

Comme le rapporte avec gourmandise la tout récente enquête de Cash Investigation, intitulé « DSK, enquête sur un homme d’influence » et animée par Elise Lucet – sur le service public-  DSK s’installe alors quasiment à demeure à Oyo et multiplie les allers et retours en jet privé entre le Maroc et  la bourgade congolaise. 

La ville natale de Sassou certes, mais tout de même un trou absolument perdu aux fins fonds des forêts du nord Congo et où l’une des rares distractions consiste à faire un tour au marché pour y acheter de la viande de singe, ou pourquoi pas un crocodile vivant.  

DSK est donc saisi  d’une véritable passion congolaise. 

Une passion qu’on ne saurait précisément dater. 

« Facilité de crédit »  et garde à vue 

On observe que déjà en 2010, alors que DSK était directeur du FMI, le Fonds avait passé un accord avec le Congo- Brazza réduisant sa dette extérieur de 1,9 milliard de dollars, ce qui avait aussi permis au pays de bénéficier  d’être admis au sein de la très recherchée communauté des PPTE (pays pauvres très endettés) mais encore de s’endetter massivement auprès de la Chine.  

A l’époque cette « facilitée » ainsi  accordée par le FMI avait fait hurler certains des créanciers malheureux de la République du Congo furieux que le FMI n’ait pas tenu compte dans leur évaluation de la dette congolaise de leurs créances, une condition pourtant imposée avant l’effacement de la dette.  

Selon l’un d’eux, Serge Beribi, des documents falsifiés au FMI auraient conduit à ce que sa créance inexplicablement passe à la trappe. En juillet 2012 le parquet de Grasse ouvrait une enquête préliminaire visant Dominique Strauss-Kahn, en sa qualité d’ex-directeur du FMI pour « faux et falsification de certificats». Il semble que cette enquête se soit heurtée définitivement à l’immunité dont jouissent tous les directeurs du FMI.  

C’est dans ce contexte pour le moins agité que l’on apprenait avec un certain étonnement que Lucien Ebata avait été interpellé mercredi matin 7 octobre à l’Aéroport du Bourget « porteur d’une importante somme d’argent en liquide » selon la lettre « Africa Intelligence » et placé dans la foulée en garde à vue.  

Pas une première, puisqu’en 2012,  le missi dominici favori de Sassou s’était déjà fait pincer à Roissy, cette fois porteur de 182 000 euros en espèces. Explication alors fournies par l’intéressé : « Certains de mes clients pour l’Afrique me règlent cash, avait-il alors expliqué aux enquêteurs français, car les virements prennent du temps».

Time is money ! 

Si l’on ignore pour l’heure le montant des sommes saisies au Bourget, les autorités congolaises n’ont pas tardés à réagir en faisant valoir que M. Ebata est « conseiller spécial du président de la République du Congo, qu’il est titulaire d’un passeport diplomatique et d’une lettre de mission signée par le chef de l’État congolais ; et qu’à ce titre, il bénéficie d’une immunité fonctionnelle ».

Une riposte qui vient confirmer la place de tout premier plan occupée par le patron d’Orion Oil auprès du Président congolais. 

Un détail retient l’attention. Selon les maigres informations disponibles et relatives  à cette interpellation, Lucien Ebata dont le nom figure dans l’instruction ouverte sur les « bien mal acquis »  et qui a eu pour avocat un certain Dupont -Moretti aurait été contrôlé alors qu’il était « en transit ».

L’indice que les gabelous français ont vraiment du nez.

 

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8 octobre 2021 5 08 /10 /octobre /2021 12:18
Faustin Archange Touadera attendu à Libreville

Lu pour vous

 

Faustin Archange Touadera attendu à Libreville probablement pour évoquer l’expulsion des casques bleus gabonais

https://gabonactu.com/ 7 octobre 2021 Modérateur

Le président centrafricain Faustin Archange Touadera est attendu à Libreville en début de semaine prochaine, a annoncé jeudi le porte parole de la présidence gabonaise, Jessye Ella Ekogha.

Jessye Ella Ekogha a fait cette annonce au cours d’une conférence de presse. Il n’a pas donné plus de détails sur cette visite qui intervient quelques jours après le « retrait » par l’ONU du contingent des casques bleus gabonais suite à des allégations d’exploitation et d’abus sexuel.  

Le dirigeant centrafricain évoquera probablement ce cas avec son homologue gabonais. Le Gabon a œuvré sans discontinue durant 25 ans dans le retour de la paix en Centrafrique. Libreville a perdu 9 soldats en terre centrafricaine et estime ses dépenses pour l’entretien de ses soldats durant les 25 ans à 90 milliards de FCFA.

Carl Nsitou

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8 octobre 2021 5 08 /10 /octobre /2021 12:12
Centrafrique : sept (7) humanitaires kidnappés par des éléments de la CPC

 

Centrafrique: 7 humanitaires enlevés, des ravisseurs réclament une rançon

https://actucameroun.com/ 6 Oct 2021 par Marturin ATCHA

En Centrafrique, sept humanitaires ont enlevés par des individus armés non identifiés. Selon une source locale, des ravisseurs exigent le payement d’une rançon contre leur libération.

Selon les autorités préfectorales, sept humanitaires ont été enlevés mardi 5 octobre à Bouca par des hommes armés non identifiés. A en croire le journaliste Vianney Ingasso, les ravisseurs ont laissé partir les 5 premiers mais exigent une somme de millions FCFA pour libérer les 2 autres.

La République centrafricaine est en proie à la crise depuis la chute du président François Bozizé. Depuis quelques temps, les groupes armés ont multiplié leurs attaques contre les forces de défense et de sécurité. L’armée centrafricaine appuyée par ses alliés rwandais et russes ont pu repoussé les assaillants et pris le contrôle de plusieurs régions du pays.

 

Centrafrique : sept (7) humanitaires kidnappés par des éléments de la CPC non loin de Bouca

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 6 octobre 2021 16:24

Sept humanitaires ont été kidnappés, mardi 05 octobre, dans la région de Bouca dans l’Ouham-Fafa par des éléments de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Quelques heures après le rapt, cinq ont été libérés mais les ravisseurs exigent le versement d’un montant de cinq millions de francs CFA avant de libérer les deux autres encore entre leurs mains.

Le rapt a eu lieu précisément dans le village Ngatoua, situé à dix kilomètres de Bouca, alors que ces employés de Médecins du Monde revenaient d’une mission de supervision des centres de santé des localités périphériques, selon le sous-préfet Damien Nganahoti.

« Ils étaient partis pour superviser les formations sanitaires des villages Gbakaya et Ngatoua. C’est en revenant sur Bouca qu’ils sont tombés dans le traquenard de ces hommes armés identifiés comme des éléments de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). C’était entre Ngatoua et Gbangoungbala qu’ils ont été interceptés par les assaillants », explique-t-il.

Les assaillants exigent une rançon

Parmi les sept humanitaires enlevés, cinq ont été libérés le même jour dans la soirée, tandis que deux autres sont encore entre les mains de leurs ravisseurs. Ces derniers exigent le versement d’une importante somme d’agent avant de les remettre aux autorités.

« Ils demandent une rançon de cinq millions de francs de CFA. Là, nous sommes en train de négocier avec eux et l’option militaire n’est pas à l’ordre du jour », précise Damien Nganahoti.

Une zone dangereuse pour les humanitaires

En mai 2020, dans la même région, six employés de l’ONG Danish Refugee Council (DRC) avaient été enlevés par des hommes armés. Ce kidnapping, à l’époque, avait conduit les Organisations humanitaires œuvrant dans la zone, à suspendre leurs activités.

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’Onu (OCHA), cette année, en l’espace de huit (8) mois, plus de 340 incidents touchant les humanitaires ont été répertoriés en République centrafricaine.

 

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8 octobre 2021 5 08 /10 /octobre /2021 12:02
Les Chefs traditionnels peuls condamnent les tueries de Bambari

 

L’association nationale des chefs traditionnels peuls de Centrafrique condamne avec la dernière rigueur toutes les tueries et les massacres des populations innocentes de Centrafrique.

La recherche du pouvoir, la recherche des compromis ou la démonstration des rapports des forces ne peuvent en aucun cas justifier les sacrifices des vies humaines et les morts enregistrés dans le pays ce dernier temps en République Centrafricaine. 

Le Dialogue demandé avec insistance et accepté par le président de la République Centrafricaine reste et demeure l’un des cadres à privilégier pour porter les revendications légitimes des Centrafricains, qu’elles viennent de l’opposition démocratique ou des groupes armés. 

La mort des Centrafricains innocents ne sauraient justifier aucune revendication légitime. 

Les Chefs Traditionnels peuls de Centrafrique s’indignent et s’inclinent devant les corps des victimes innocentes dont les vies ont été irréversiblement ôtées par les ennemis de la paix et les opposants au retour de la paix et de la sécurité, par la voie du DIALOGUE RÉPUBLICAIN déjà en cours d’organisation. 

Les Chefs Traditionnels peuls de Centrafrique demandent au gouvernement et aux partenaires de la République Centrafricaine de mettre fin à cette spirale de violence qui atteint des limites infranchissables d’ampleur inhumaine observées aujourd’hui.

Pour cela des actions urgentes et vigoureuses doivent être menées par le gouvernement et la communauté internationale pour débarrasser la République Centrafricaine des tous les groupes criminels et terroristes qui empêchent le peuple Centrafricain à vivre ensemble en paix. 

Pour cela les auteurs de tous les actes criminels identifiés par la commission d’enquête spéciale ainsi que les autres initiatives internationales et qui ont rendu leurs conclusions, doivent être recherchés, Arrêtés et mis à la disposition des juridictions compétentes. Le cas échéant les neutraliser systématiquement. 

Le peuple centrafricain veut des actions concrètes et immédiates.

C’est la revendication légitime des Chefs traditionnels peuls de Centrafrique.

Fait à Bangui le 07 Octobre 2021. 

Pour les Chefs traditionnels.

 

Lamido Issa bi Amadou.

Copies:

A qui de droit.

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8 octobre 2021 5 08 /10 /octobre /2021 11:57
Centrafrique: les députés condamnent l'attaque de Bambari

 

https://www.rfi.fr/ 08/10/2021 - 09:48

Le bilan de l'attaque attribuée au groupe rebelle, l'UPC, contre un convoi de véhicules de marchandises ce mardi 5 octobre à une vingtaine de kilomètres de Bambari s'alourdit. Le préfet et la Croix-Rouge centrafricaine confirment la mort de 35 personnes, alors que ce mercredi 6 octobre, l'ONG Médecins sans frontières donnait le bilan provisoire de 15 morts et 7 blessés. Une attaque qui crée l'émotion. Les réactions se multiplient.

Dans un communiqué, Martin Ziguele, ancien ministre et président du Mouvement pour la libération du peuple centrafricain (MLPC), appelle à œuvrer en faveur d'un cessez-le-feu.

De son côté, le président de l'Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, a condamné l'attaque ce jeudi matin 7 octobre. « Les députés de la nation, par ma voix, condamnent fermement cet acte odieux et barbare contre des personnes civiles jouissant de leur droit d’aller et venir sur le territoire centrafricaina déclaré Simplice Mathieu Sarandji.

« Garantir la libre circulation des individus »

« La représentation nationale, a poursuivi le président de l'Assemblée, saisit également cette occasion pour demander au gouvernement de prendre les dispositions qui s’imposent avec le concours des forces de défense et de sécurité, de la Minusca dont la mission en République centrafricaine est de protéger la population. Et bien naturellement, le concours des forces alliées est sollicitée en vue de garantir la libre circulation des individus sur l’ensemble du territoire national. »PUBLICITÉ

Une nouvelle attaque a eu lieu ce jeudi à Ngakobo, toujours dans la préfecture de la Ouaka. Les premiers bilans font état de 3 morts.

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8 octobre 2021 5 08 /10 /octobre /2021 11:55
Le MLPC condamne fermement les assassinats crapuleux de Bambari

 

BUREAU POLITIQUE

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

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Une fois encore, de paisibles compatriotes dont le plus grand tort a été de prendre la route ce 5 octobre 2021 pour vaquer à leurs activités, ont été froidement assassinés par une horde pour laquelle la vie humaine n’a aucune importance, sur l’axe menant de Bambari à Alindao dans le centre-est de la République Centrafricaine.

L’effroyable bilan humain et matériel de ces lâches assassinats, selon les sources, fait état d’un nombre variant entre vingt (20) et trente-cinq (35) victimes, près d’une dizaine de blessés et trois(3) camions incendiés dont un(1) semi-remorque.

Le Bureau Politique du Mouvement de Libération (MLPC), engagé aux côtés du Populations centrafricaines pour la défense de leurs intérêts, condamne avec la plus grande fermeté ces assassinats crapuleux que rien ne saurait justifier.

Par la même occasion, il compatit avec les blessés et s’incline respectueusement devant la mémoire des victimes innocentes et exige que les auteurs de ces assassinats soient poursuivis et traduits devant les juridictions compétentes pour rendre compte de leurs actes.

Par ailleurs, le Bureau Politique exhorte le Gouvernement et la MINUSCA à œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu pour épargner les vies humaines d’une part et créer les conditions favorables à la tenue du Dialogue en cours de préparation.

Fait à Bangui, le 7 Octobre 2021

Pour le Bureau Politique

 

Le Secrétaire Général

 

Christophe NDOUBA

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8 octobre 2021 5 08 /10 /octobre /2021 11:39
Interpellation d'un homme d’affaires congolais à l’aéroport du Bourget

 

France: interpellation d'un homme d’affaires congolais à l’aéroport du Bourget

https://www.rfi.fr/ 07/10/2021 - 06:54

Un homme d’affaires congolais – proche du président Denis Sassou-Nguesso – a été interpellé en France et placé en garde à vue. Il s’agit de Lucien Ebata, PDG de la société de « trading » pétrolier Orion Oil et du magazine « Forbes Afrique ». Selon le site d’information Africa Intelligence, ce « trader » a été interpellé à l’aéroport alors qu’il transportait une importante somme d’argent en liquide.

Selon le site d’information, l'homme d'affaires congolais, Lucien Ebata, a été appréhendé le mercredi 6 octobre au matin par les douanes françaises de l’aéroport du Bourget. Il transportait une importante somme d'argent en liquide non déclarée aux autorités, et a été placé en garde à vue. Une information confirmée à RFI de source diplomatique.

En transit

L’ambassade de la République du Congo en France affirme, elle, que Lucien Ebata était en transit à Paris et a choisi de répondre volontairement à une convocation du juge d’instruction. L’ambassade précise que l’homme d’affaires est un conseiller spécial du président de la République du Congo, qu’il est titulaire d’un passeport diplomatique et d’une lettre de mission signée par le chef de l’État congolais ; et à ce titre, il bénéficie d’une immunité fonctionnelle.

Faits similaires en octobre 2012 

Ce n’est pas sa première interpellation pour des faits similaires. En octobre 2012, Lucien Ebata avait été appréhendé à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle avec plus de 180 000 euros en espèces. « Certains de mes clients pour l’Afrique me règlent cash, avait-il alors expliqué aux enquêteurs français, car les virements prennent du temps ».

PDG du groupe Orion Oil, basé en Suisse et immatriculé aux Seychelles, son nom apparaît dans l’affaire des « biens mal acquis », une enquête sur le patrimoine en France du président congolais et de sa famille.

 

 

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8 octobre 2021 5 08 /10 /octobre /2021 11:25
La présence de la France de plus en plus contestée au Tchad et au Mali

 

Lu pour vous 

 

La présence de la France de plus en plus contestée au Tchad et au Mali 


https://www.francetvinfo.fr/ 07/10/2021 15:56 Kaourou Magassa - Aurélie Bazzara-Kibangula - franceinfo

Radio France

 

Dans le club des correspondants, franceinfo passe les frontières pour voir ce qui se passe ailleurs dans le monde. Aujourd'hui, direction le Tchad et le Mali, deux pays où la France est de moins en moins la bienvenue.

Montpellier accueille le sommet Afrique-France vendredi 8 octobre. Un sommet d'un genre nouveau, car pour la première fois depuis 1973, les chefs d'État n'ont pas été invités à ce rendez-vous politique. Montpellier va donc privilégier le dialogue avec les acteurs de terrain : entrepreneurs, artistes, militants de la société civile, mais aussi sportifs et chercheurs. Un changement de méthode qui pourra peut-être améliorer les relations entre Paris et certains pays africains. Car au Tchad et au Mali, la présence française ne fait pas l'unanimité.

Au Tchad, des drapeaux français brûlés dans des manifestations

Le Tchad est un pays du Sahel qui a une relation particulière et historique avec la France. C'est à N'Djamena, sa capitale, que se trouve le centre opérationnel interarmées de Barkhane. Mais cette présence française, voire la position de la France au Tchad, est de plus en plus critiquée dans le pays. Beaucoup d'habitants de N'Djamena dénoncent des ingérences trop nombreuses et trop de paternalisme. Un sentiment antifrançais émerge très fortement depuis la mort du président Idriss Déby en avril et la mise en place d'un pouvoir militaire dirigé par son fils. La France est accusée d'avoir soutenu la prise de pouvoir par la junte militaire. Un soutien illustré, selon ces habitants, par la présence d'Emmanuel Macron aux obsèques du président Déby aux côtés du nouveau chef de la junte. Depuis, des drapeaux français sont brûlés à chaque manifestation contre la junte militaire.

La lutte contre le terrorisme est au cœur des relations entre le Tchad et la France, c'est même le socle de leurs relations, expliquait récemment l'un des opposants historiques du pays Saleh Kebzabo. Les accords de coopération militaire ont d'ailleurs été renforcés en octobre 2019 avec la signature de nouvelles conventions. Mais cette coopération militaire peut aller trop loin, selon l'opposant. Par exemple en 2019 lorsque la France a procédé à des frappes aériennes dans le nord du Tchad pour repousser une colonne rebelle faisant route sur N'Djamena. L'ingérence de trop pour beaucoup. Les autorités en place à N'Djamena soulignent que la France et le Tchad font front commun dans la lutte contre le terrorisme mais rappellent aussi que le Tchad est un pays souverain.

Au Mali, les relations diplomatiques avec Paris au plus bas

Rien ne va plus entre Paris et Bamako depuis l'annonce par Emmanuel Macron en juin 2021 de la fin de l'opération Barkhane. Les autorités maliennes accusent  la France "d'abandon en plein vol" dans la lutte antiterroriste. "Sans la France au Sahel, il n'y aurait plus de gouvernement au Mali", a répondu Emmanuel Macron mardi 5 octobre. Des mots durs qui n’ont toujours pas été commentés par les autorités maliennes, mais qui en disent long sur les rapports entre les deux pays.

Pour une frange de la population de Bamako, la rupture entre la France, l’ex-pays colonisateur, et le Mali est largement consommée. Régulièrement, des manifestations se tiennent dans les rues de la capitale malienne pour protester contre la présence française dans le pays. Mais au Mali, on ne parle pas de sentiment antipolitique francaise, plutôt de sentiments antifrançais. Depuis 2013 et le début de l’opération Serval devenue Barkhane, les relations entre la France et le Mali sont dominées par l’aspect militaire et pour beaucoup, sans grand résultat.

À Gao ou Tombouctou, deux grandes villes du nord du pays, la perception est tout autre : les populations ne sont pas favorables à un départ des troupes françaises. Dans les localités reculées, les services rendus par la force française et l’effort de guerre se font sentir. Les armées françaises et sahéliennes coordonnent certaines opérations. Mais tout comme dans le sud du pays, c’est le ton et ce qui est considéré comme des injonctions des autorités françaises qui sont décriés.

En janvier 2020, les pays du G5-Sahel étaient conviés au sommet de Pau. Une invitation perçue comme une convocation des chefs d’États africains à qui il était demandé de se positionner contre les opinions locales, très critiques de la présence française. Du coté de la société civile, on reproche au gouvernement français de perpétuer les mauvais réflexes de la Françafrique. La prise de pouvoir du fils d’Idriss Déby au Tchad a reçu des condamnations de principe alors que le coup d’État au Mali a été fortement rabroué. Un "deux poids, deux mesures" qui passe mal auprès d’une jeunesse qui réclame des rapports d’égalité entre les États.

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Centrafrique-Presse.com
6 octobre 2021 3 06 /10 /octobre /2021 17:52
Au moins 12 morts dans une embuscade en République centrafricaine

 

 

BANGUI, République centrafricaine, 6 octobre (Reuters) - Au moins 12 personnes ont été tuées en République centrafricaine (RCA) dans une embuscade tendue mardi par des combattants rebelles, qui ont incendié trois semi-remorques transportant des passagers depuis une capitale régionale, a déclaré un responsable local.

Les véhicules roulaient vers la petite ville d'Alindao depuis Bambari lorsque des militants liés à la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) ont lancé une attaque à partir de la forêt, a indiqué mercredi le préfet de la Ouaka.

"C'est très malheureux parce que des innocents ont perdu la vie", a souligné Victor Bissekoin. "Le bilan provisoire est de 12 morts et plusieurs blessés, et il est probable que les blessés meurent."

Médecins Sans Frontières (MSF), qui soutient le principal hôpital de Bambari, a indiqué que l'établissement avait reçu 15 cadavres et sept personnes blessées par balle dans l'embuscade.

Parmi les victimes figurerait un enfant de cinq ans.

"MSF n'a aucune information sur l'incident qui a fait des morts et des blessés, mais nous sommes préoccupés par l'impact sur les civils des violences en cours en RCA", a précisé l'organisation médicale dans un communiqué.

Des images ont révélé en ligne la cabine carbonisée de l'un des semi-remorques entouré des corps non brûlés d'au moins dix victimes de l'embuscade, suggérant que celles-ci n'auraient pas trouvé la mort dans l'incendie.

Reuters n'a cependant pas pu en vérifier l'authenticité, et les partisans du CPC n'ont pas pu être joints pour commenter.

Un représentant de la mission des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) a confirmé que l'attaque avait eu lieu, mais n'a pas fourni plus de détails.

Riche en diamants et en or, la RCA a connu des épisodes d'extrême violence depuis l'éviction en 2013 de l'ancien président du pays François Bozizé, contraignant des centaines de milliers de personnes à fuir.

Les affrontements actuels entre une coalition de milices et l'armée nationale ont été provoqués par la décision de la Cour constitutionnelle en décembre dernier d'invalider la candidature de l'ex-dirigeant à l'élection présidentielle, laissant la voie libre à Faustin-Archange Touadéra, réélu avec près de 54%.

(Reportage Judicaël Yongo, rédigé par Cooper Inveen, version française Juliette Portala, édité par Jean-Michel Bélot)

 

 

Centrafrique: 7 humanitaires enlevés, des ravisseurs réclament une rançon

https://actucameroun.com/ 6 Oct 2021 par Marturin ATCHA

En Centrafrique, sept humanitaires ont enlevés par des individus armés non identifiés. Selon une source locale, des ravisseurs exigent le payement d’une rançon contre leur libération.

Selon les autorités préfectorales, sept humanitaires ont été enlevés mardi 5 octobre à Bouca par des hommes armés non identifiés. A en croire le journaliste Vianney Ingasso, les ravisseurs ont laissé partir les 5 premiers mais exigent une somme de millions FCFA pour libérer les 2 autres.

La République centrafricaine est en proie à la crise depuis la chute du président François Bozizé. Depuis quelques temps, les groupes armés ont multiplié leurs attaques contre les forces de défense et de sécurité. L’armée centrafricaine appuyée par ses alliés rwandais et russes ont pu repoussé les assaillants et pris le contrôle de plusieurs régions du pays.

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