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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 14:06

 

 

 

 

17/10/2014 à 11:42  AFP

 

Les forces armées centrafricaines (FACA) vont reprendre du service et patrouiller aux côtés des forces internationales, pour la première fois depuis la chute de l'ex-président François Bozizé en mars 2013, a annoncé un responsable de l'état-major vendredi.

 

"Après les malheureux évènements politico-militaires que notre pays a connus et qui ont conduit à la destruction de notre appareil sécuritaire, les forces armées centrafricaines ont été mises à l'écart", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Bonaventure Désiré Bakossa, sous-chef d'état-major chargé des opérations.

 

"Nous assistons à l'assassinat de la population, à la destruction des maisons. Le sang a été suffisamment répandu. A partir de maintenant, les FACA vont se déployer et vont être placées aux points stratégiques", a ajouté le lieutenant-colonel.

 

"Les FACA vont patrouiller pour permettre la sécurisation de la population (. . . ) aux côtés des forces internationales", a-t-il précisé.

 

Le responsable a également demandé à "tous les militaires de reprendre le chemin des casernes ceci, sans délai, d'observer la discipline et de se mettre aux ordres et de ne pas se mêler au désordre en cours dans notre pays".

 

Un grand nombre de soldats s'étaient dispersés dans la nature depuis la déroute catastrophique qui avait permis aux anciens rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans, de prendre le pouvoir à Bangui par la force en mars 2013.

 

Une partie des soldats, privée de solde depuis des mois, était retournée dans leurs villages, tandis que d'autres avaient intégré les milices à dominante chrétienne anti-balaka, qui se sont illustrées par une impitoyable chasse aux musulmans après le départ des Séléka du pouvoir au début de l'année.

 

En février, leur premier regroupement, lors d'une cérémonie officielle en présence de la présidente de transition Catherine Samba Panza, s'était d'ailleurs soldé par le lynchage public très violent d'un homme suspecté d'être un ex-Séléka.

 

Seules la gendarmerie et la police ont été associées aux opérations menées par les forces internationales pour mettre fin aux violences et au banditisme dans la capitale centrafricaine.

 

La Centrafrique, ancienne colonie française à l'histoire jalonnée de mutineries, de rébellions et de coups d'Etat, a plongé dans un chaos sans précédent en 2013 lorsque la Séléka a placé le pays en coupe réglée, jusqu'à son départ en janvier 2014.

 

Les troubles intercommunautaires se sont poursuivis ensuite, les milices anti-balaka commettant à leur tour d'innombrables exactions contre la population civile, notamment les musulmans qui ont dû fuir Bangui.

 

La situation s'est nettement calmée avec l'arrivée au pouvoir du régime de transition et le déploiement de troupes françaises, européennes et onusiennes, mais à Bangui, un regain de violences a encore fait une vingtaine de morts ces derniers jours.

Centrafrique: l'armée reprend du service aux côtés des forces internationales
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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 08:46

 

 

 

 

http://lepays.bf/     Vendredi 17 octobre 2014

 

La présidente de la République centrafricaine, Catherine Samba-Panza et son Premier Ministre Mahamat Kamoun sont dans l’eau chaude à Bangui. Ils peinent à expliquer devant les membres du Conseil national de transition (CNT), les raisons ayant  prévalu au non-respect de la procédure dans la gestion des 2,5 millions de dollars octroyés par l’Angolais Edouardo Dos Santos.

 

« Y a-t-il eu délit ? », doit se demander le contribuable centrafricain, témoin des faits et gestes de la première Dame dans un Etat centrafricain en déliquescence. Difficile sans doute d’absoudre Catherine Samba-Panza, tout comme on ne peut passer sous silence la forfaiture de ceux qui détournent l’argent que la communauté internationale a envoyé en Sierra-Leone pour aider à lutter contre le virus  Ebola. Mais, devant ce paysage de cadavres, de troubles et de violence, Catherine donne la triste impression d’avoir cherché à s’en mettre plein les poches. Son image de première dirigeante d’un pouvoir en transition, et de femme africaine battante, en sort quelque peu ternie. La faute commise est grave, car elle n’est pas que politique ; c’est aussi une faute morale. C’est en effet sur elle, premier personnage de l’Etat, que repose la réhabilitation de l’administration centrafricaine. On retiendra qu’il y a des situations où l’argent n’apporte pas de solutions véritables. Bien au contraire, il engendre des problèmes. La RCA végète aujourd’hui justement à cause de cette faillite politique et morale dont a toujours fait preuve sa classe politique.

 

Catherine de Bangui n’avait sans doute pas cru un seul instant que le ciel lui tomberait sur la tête, lorsqu’on lui confiait le gouvernail du bateau centrafricain. Aujourd’hui, c’est tout comme, avec les quolibets dont elle est victime.

 

Le drame avec Dame Catherine, c’est l’amateurisme et la naïveté avec lesquels son entourage a géré la manne angolaise. Car, il faut le reconnaître, si elle est la principale utilisatrice de ces fonds, sans doute ne doit-elle pas être totalement au fait de toutes ces procédures technico-administratives dans  lesquelles un honnête citoyen peut se voir embarqué à son corps défendant.

 

Une vraie honte dans cette Afrique où les autorités ne cessent de clamer la pauvreté de nos populations pour justifier leur demande d’aide auprès de pays nantis. Elle aurait dû s’expliquer plus tôt, ce qui aurait eu l’avantage de limiter les critiques. Or, elle attendra que les critiques fusent de toutes parts pour enfin réagir.

 

L’existence des fonds spéciaux est pourtant une réalité dans nos pays. Leur utilisation au sommet de l’Etat est aussi bien connue de ceux qui ont un minimum de connaissance du fonctionnement de notre administration publique, tributaire de certaines pratiques héritées de la colonisation. Toutefois, il faut en convenir, à Bangui, on a fait preuve de légèreté. Les agissements du pouvoir central à Bangui traduisent le mépris et le détachement dont font montre les élites politiques africaines, face aux souffrances qui perdurent au niveau du citoyen lambda. C’est le fruit de cette culture de l’impunité qu’on ne voudrait pas voir se généraliser à l’ensemble du continent.  

 

 Catherine Samba-Panza aura   prêté le flanc

 

 Jeter la pierre à la première dame de Centrafrique, n’est-ce pas aussi indexer la mal gouvernance à l’échelle du continent ? Dans la plupart de nos républiques bananières, il y a en effet manque de rigueur et de transparence dans l’utilisation des deniers publics. Parmi les gouvernants et ceux qui ont en charge la gestion des ressources nationales, rares sont ceux qui se préoccupent   de l’existence ou non de délits d’initié ou d’abus de biens sociaux. Péché originel donc, que celui qui vient d’être commis à Bangui, si les présomptions de culpabilité sont fondées. Catherine Samba-Panza risquerait alors d’être disqualifiée pour conduire la réhabilitation de l’Etat centrafricain. Pour avoir mordu indûment à l’appât du gain, elle a contribué à fragiliser le peu de crédibilité que son équipe avait réussi, non sans peine, à concocter au fil du temps. Dans le contexte de non droit qui est celui de la RCA d’aujourd’hui, elle aura finalement prêté le flanc à tous ceux qui s’opposent à son avènement à la tête du pays. Comme les anti-balakas qui ont beau jeu aujourd’hui de se faire passer pour des gens soucieux d’un minimum de transparence.

 

Des faits enregistrés à Bangui, il faut tirer  leçon car de telles pratiques ont cours presque partout dans nos républiques bananières. Il y a toujours de l’argent mais   pas pour tout le monde. Ceux qui en disposent, parce qu’ils sont aux avant-postes, doivent tout de même veiller à l’utiliser à bon escient. Les divers rongeurs du bien public agissent en parfaite connaissance de cause. Très affairés, ils disposent d’un vaste réseau de complices qui ont  tout aussi intérêt à entretenir et à transmettre le rituel  « ça a toujours été comme ça », « même votre prédécesseur agissait ainsi ! ».

 

Oser les affronter seul, signifie parfois prendre des risques bien inutiles, des gens insoupçonnés pouvant se trouver dans l’échafaudage. Le labyrinthe est bien entretenu, et le système fonctionne et se perpétue tant qu’il ne vient à l’esprit de personne de briser l’omerta qui règne dans le milieu. Ainsi, se perpétue la race des prédateurs des économies nationales.  L’Afrique d’aujourd’hui qui fait de la transparence un credo, devrait absolument revoir la gestion des fonds spéciaux et autres caisses noires attribués aux principaux dirigeants.

 

La vie de l’Etat est ainsi faite en Afrique où les charançons sont parfois là où on s’attend le moins. En tout cas, l’occasion aura ainsi été donnée aux Anti-balakas, ces groupes armés sans scrupules et dont les mains sont tâchées de sang, de s’ériger en donneurs de leçons de morale et de se faire les porte-voix de la bonne gouvernance. Catherine Samba-Panza qui se bat pour chercher des subsides au profit de l’Etat centrafricain, devrait faire beaucoup attention. Etant donné justement le dépérissement de l’Etat et l’‘existence d’ogres en son sein, elle devrait agir de manière à éviter le chapeau qu’on voudrait lui faire porter. La double faute qu’elle vient de commettre  pourrait bien compromettre le pouvoir angolais. Par ces temps de scrutin, l’opposition pourrait inviter le président Dos Santos à s’expliquer, ce qui inciterait d’autres gouvernements amis à plus de réserve.

 

Finalement, la première Dame de Centrafrique se sera comportée comme les autres, dans une Afrique où nombre de dirigeants font de l’Etat et du bien public leur propriété personnelle. Dans son cas en particulier, son entourage aura fait preuve d’un amateurisme vulgaire et d’une négligence coupable.   Le mérite d’une telle déconvenue, ce serait au moins d’en profiter pour faire observer encore plus de rigueur et de transparence dans la gestion des fonds publics dans nos pays.

 

« Le Pays »

 

Lu pour vous : GOUVERNANCE ECONOMIQUE ET FINANCIERE EN RCA : Catherine Samba-Panza comme ses prédécesseurs
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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 08:44

 

 

 

 

 

Jeuneafrique.com  17/10/2014 à 08:38 Par Vincent Duhem

 

Pour l'ex-Premier ministre et futur candidat à l'élection présidentielle centrafricaine Anicet Dologuélé, le gouvernement centrafricain pèche par manque de transparence dans sa gestion et par son absence de concertation.

 

Premier ministre de 1999 à 2001 et ancien président de la Banque de développement des États de l'Afrique centrale (Bdeac) jusqu'en février 2010, Anicet-Georges Dologuélé, 57 ans, sera le candidat de l'Union pour le renouveau centrafricain (Urca) lors de la prochaine élection présidentielle. Il réagit aux révélations de Jeune Afrique sur la gestion du don de 10 millions de dollars accordé par l'Angola.

 

JEUNE AFRIQUE : La présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, a assuré que l'argent donné par l'Angola avait "été utilisé pour assurer la sécurité du pays et la défense de la politique du chef de l'État". Ces explications sont-elles suffisantes ?

 

Anicet Dologuélé : Pas vraiment. Les Centrafricains et la communauté internationale méritent des explications claires. Il faut que les sommes dépensées soient justifiées et les opérations identifiées. Le pays est sous perfusion, et l'utilisation de chaque centime est surveillée par les donateurs et par la population.

 

Êtes-vous inquiet du retour de la violence à Bangui et de la façon dont les autorités de transition gèrent la situation ?

 

Les violences s'expliquent par le manque de confiance de la population envers ses institutions et ses représentants. Et les difficultés du gouvernement résultent d'un déficit de communication et d'une insuffisance de concertation avec les acteurs politiques. L'affrontement entre le chef de l'État et Alexandre-Ferdinand Nguendet, le président du Conseil national de transition (CNT), n'est pas sain. Il doit cesser ! La transition doit se dérouler dans un climat serein en attendant les élections. Catherine Samba-Panza n'est pas assez à l'écoute. J'espère qu'elle entendra le mécontentement de la population et de la communauté internationale.

 

La transition devrait prendre fin en février 2015, mais il semble que ce délai ne sera pas tenu...

 

Ce n'est pas une surprise : le décret régissant les activités de l'Autorité nationale des élections [ANE] a seulement été signé en juin, soit six mois après sa création. Les premiers salaires de ses membres n'ont été payés qu'il y a trois semaines, et le milliard de francs CFA qui devait être mis à la disposition de l'ANE par l'État n'a toujours pas été débloqué. De plus, les questions du mode d'enrôlement des électeurs, de la biométrie, du couplage présidentielle-législatives et des déplacés n'ont toujours pas été tranchées. Enfin, la charte constitutionnelle de transition empêche ses acteurs de se présenter aux élections. Il ne faut surtout pas la modifier.

 

L'ex-président Michel Djotodia dit vouloir revenir au pouvoir. Lui, comme François Bozizé, ont-ils encore leur place à Bangui ?

 

Le président Djotodia a montré qu'il n'avait ni l'expérience ni la capacité de diriger un pays. Comme tous les Centrafricains, il a des droits et des devoirs. À ce titre, il a des comptes à rendre sur la souffrance que son passage à la tête du pays a engendrée. Tous ceux qui ont du sang sur les mains doivent être traduits en justice. Si c'est le cas des anciens présidents Bozizé et Djotodia, ils doivent être jugés et condamnés. Cela dit, la Centrafrique est leur pays et je ne peux pas les empêcher d'y vivre.

________

 

Propos recueillis par Vincent Duhem

Lu pour vous : Interview  Centrafrique - Anicet Dologuélé : "Samba-Panza n'est pas à l'écoute"
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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 03:48

 

 

 

 

Par RFI 17-10-2014 à 10:19

 

En Centrafrique, pour la deuxième journée consécutive, le Premier ministre était jeudi 16 octobre devant les membres du CNT, le Parlement de transition. Après avoir été interpellé mercredi sur la situation sécuritaire du pays et sur l'utilisation de 2,5 millions des 10 millions de dollars du don angolais, Mahamat Kamoun est donc revenu ce jeudi sur cette affaire de corruption. Mais il n'a pas convaincu.

 

Sommé de s'expliquer sur la gestion d'une partie du don angolais, Mahamat Kamoun a suivi la ligne déjà initiée par la présidence. Sur les 2,5 millions de dollars utilisés par les autorités de transitions, sans qu'ils passent par la case Trésor public, il affirme à la tribune : « Ce sont des institutions de la République qui ont bénéficié de ces fonds. Il n’y a pas eu détournement, il n’y a pas de malversation financière ».

 

Le chef du gouvernement, qui a d'emblée mis en doute l'impartialité d'une éventuelle commission d'enquête, a recommandé la saisine de la Cour des comptes. Interpellé également sur la situation sécuritaire qui prévaut actuellement à Bangui, Mahamat Kamoun a indiqué que le gouvernement prenait des mesures et qu'il reviendrait devant le CNT pour en parler.

 

Sur ces deux questions, le Premier ministre n'aura pas convaincu. Dans sa conclusion, le président du CNT, Alexandre-Ferdinand Nguendet, a donc annoncé la création d'une commission d'enquête sur les fonds angolais litigieux. Commission qui doit encore faire l'objet de débats la semaine prochaine. Sur la situation à Bangui, il a estimé que le manque d'informations fournies par le Premier ministre ne pouvait « qu'agrandir l'inquiétude des populations ».

 

Rupture consommée avec la tête du CNT

 

« Le CNT constate que le gouvernement n'a pas de visibilité sur les options de rétablissement de l'ordre et de la sécurité dans notre pays », a-t-il déclaré. Sur le plan politique, avec cette commission d'enquête, Alexandre Ferdinand Nguendet , en guerre ouverte avec la présidence, a trouvé un moyen de faire durer un débat dont l'Exécutif a bien du mal à se dépêtrer.

 

Un point positif : le CNT a salué l'annonce gouvernementale de mettre tout en œuvre pour payer deux mois de salaire d'ici le 25 octobre.

RCA: le Premier ministre Mahamat Kamoun ne convainc pas le Parlement (RFI)
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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 22:05

 

 

 

 

http://www.bbc.co.uk/  16 octobre 2014

 

Après les violences de mercredi qui ont fait six morts, des miliciens anti-balaka, et quatre blessés, des soldats de la Minusca, la vie reprend son cours normal dans la capitale de la Centrafrique.

 

Plusieurs centaines d'habitants ont fui leurs foyers au cours de deux derniers jours de violences.

 

Elles ont éclaté mardi tard dans la soirée près de la présidence quand des hommes armés ont commencé de saccager des maisons.

 

Mercredi des affrontements entre des anti-balaka milices chrétiennes et des soldats de la Minusca ont fait six morts, du côté des miliciens selon un dernier bilan.

 

Quatre casques bleus ont été blessés.

 

Aucun incident n'était signalé jeudi matin.

 

La présidente Catherine Samba Panza a déclaré mardi que ce regain de violences dans plusieurs quartiers de Bangui, qui a fait une quinzaine de morts et une cinquantaine de blessés, faisait partie d'un complot pour déstabiliser le gouvernement de transition.

 

"Les anti-balaka ont mis le feu à 22 maisons. Trois personnes sont mortes, dont deux brûlées vives chez elles", a déclaré Joseph Tagbale, maire d'arrondissement à l'agence Reuters.

 

Selon lui les casques bleus rwandais, qui sont arrivés le mois dernier, ont été déployés près de la présidence, mais ils ne s'aventurent pas au-delà de l'avenue principale dans les quartiers avoisinant pour protéger les civils.

 

Myriam Dessables, porte-parole de la Minusca, a rejeté cette accusation.

 

Plusieurs centaines de personnes ont trouvé refuge dans l'église Saint-Paul

 

Le renversement en mars 2013 du régime de François Bozizé par la coalition rebelle majoritairement musulmane Séléka a plongé le pays dans une spirale de violences intercommunautaires.

 

La France est intervenue et des forces européennes et des Nations unies ont été déployées dans le pays.

R.C.A.: retour au calme à Bangui (BBC Afrique)
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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 20:25

 

 

 

 

16/10/14 (AFP)

 

Le Conseil national de transition (CNT), le Parlement provisoire centrafricain, a décidé jeudi la mise en place d'une commission d'enquête après la disparition présumée de plusieurs millions de dollars donnés en liquide aux autorités par le gouvernement angolais.

 

"Le Conseil national de transition prend la décision de mettre en place une commission d'enquête chargée de faire tout la lumière sur ces dons conformément à l'article 23 de son règlement intérieur", a déclaré son président Alexandre-Ferdinand Nguendet.

 

"La commission d'enquête qui sera mise en place ne pourra pas être impartiale. Et c'est pour ça que nous disons que cela va faire double emploi. Il faut opter pour une commission internationale", a réagi le Premier ministre Mahamat Kamoun.

 

"Nous vous recommandons un audit indépendant de la Cour des comptes", a aussi suggéré le chef du gouvernement.

 

Accusée d'avoir détourné une partie du don angolais à la Centrafrique, la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza n'a pas directement répondu au CNT, qui a "interpellé" son gouvernement à ce sujet pendant deux jours.

 

Elle avait appelé le 7 octobre à ne pas lancer d'accusations hâtives après la disparition présumée des fonds donnés par l'Angola. Assurant que l'argent était destiné à "assurer la sécurité du pays et la défense de la politique du chef de l'Etat, comme dans tous les pays du monde", elle a promis des détails "le moment venu".

 

Le gouvernement n'a pas fourni ces détails mercredi et jeudi.

 

Le magazine Jeune Afrique avait affirmé fin septembre qu'un quart des 10 millions de dollars de Luanda avait disparu dans la nature, suscitant également l'inquiétude des bailleurs de fonds internationaux.

 

La Centrafrique, ancienne colonie française riche en diamants et en uranium, a plongé dans un chaos sans précédent début 2013 avec l'arrivée au pouvoir des rebelles Séléka --majoritairement musulmans--, qui ont pillé le pays et l'ont placé en coupe réglée jusqu'à leur départ, en janvier 2014.

 

Les troubles intercommunautaires se sont poursuivis ensuite, avec notamment une impitoyable chasse aux musulmans menée au début de l'année par les milices anti-balaka, majoritairement chrétiennes.

 

La situation s'est nettement calmée avec l'arrivée au pouvoir du régime de transition et le déploiement de troupes françaises, africaines, européennes et onusiennes, mais à Bangui, un regain de violences a encore fait une vingtaine de morts ces derniers jours.

 

Le pays, dont l'économie est à genoux, vit sous perfusion de l'aide internationale.

Centrafrique/accusations de détournements de fonds: commission d'enquête au Parlement
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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 19:46

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-10-16 18:12:00 - La conférence des maires de Centrafrique qui devait s’ouvrir vendredi en vue de faire l’état des lieux des municipalités du pays, a été reportée à une date ultérieure, à cause de l’insécurité ambiante, a annoncé la maire de la capitale, Hyacinthe Wobodode.


''Je suis désolée de porter à la connaissance des maires de Centrafrique qu'à cause de la violence qui se perpétue dans la ville de Bangui, l'Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) a décidé avec moi de reporter cette conférence'', a affirmé à la presse la maire Bangui, présidente de l'association des maires de Centrafrique (AMCA).


La maire de Bangui a mis en exergue le manque à gagner que devrait procurer la tenue de cette rencontre pour la Centrafrique, soulignant que ‘'Cette conférence allait nous offrir des opportunités pour faire l'état des lieux des municipalités de Centrafrique. De manière à ce qu'il y ait partage des expériences des autres maires francophones des pays qui ont connu des crises similaires''.


Selon Mme Wodobodé, il est nécessaire de réhabiliter les municipalités afin de permettre aux autorités locales d'intervenir auprès des communautés pour une prise de conscience relative au retour d'un dialogue franc.


Elle a ensuite appelé à la cessation des hostilités en vue de faciliter ‘'la reprise du cycle de développement en Centrafrique''.


L'annonce de la tenue de cette conférence des maires avait été faite par le député maire de Brazzaville, Hugues Ngouelondele, vice président de l'AIMF, en visite de travail à Bangui en septembre dernier. 


A l'occasion, il avait révélé que l'AIMF a octroyé une somme de trois millions d'euros (environ deux milliards de francs cfa) à la municipalité de Bangui.

 

http://www.apanews.net/article_read-807164-la-confence-des-maires-de-centrafrique-reporte.html#sthash.umomIdEu.dpuf

La conférence des maires de Centrafrique reportée
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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 17:52

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-10-16 16:11:23 - La Force européenne en Centrafrique ''Eufor-RCA'' pourrait obtenir d’ici la fin du mois d’octobre une prolongation de son mandat qui s’étendra dans ce cas jusqu’à mi-mars, a déclaré le général Philippe Pontiès, commandant de cette force.


‘'Nous sommes presque à mi-mandat du mandat initial qui nous portait jusqu'au 15 décembre et nous sommes aussi venus faire part à la cheffe de l'Etat de transition que la décision d'extension du mandat de l'Eufor-RCA pourrait être officiellement prise d'ici à la fin du mois'', a confié à la presse, le général Philippe Pontiès, au sortir d'une audience, mercredi avec la présidente Catherine Samba-Panza.


‘'Une extension du mandat de trois mois emmènera la force jusqu'à la mi-mars 2015'', a-t-il dit avant d'ajouter : ‘'Nous sommes toujours en attente bien sûr d'une décision politique qui devrait normalement intervenir d'ici la fin du mois''.


Cette rencontre a permis aux deux parties de faire le tour d'horizon de la crise centrafricaine, notamment la situation qui a prévalu ces derniers temps dans la ville de Bangui, précisément dans les 3è, 4è, 6è et 7è arrondissements.


‘'La position de l'Eufor-RCA dans cette affaire c'est bien de créer des conditions du maintien ou de renforcement d'un environnement sécurisé pour l'ensemble de la population pour permettre à ces populations de s'adonner à des activités normales. La population doit être en paix et avoir le droit d'espérer, tout en permettant aux humanitaires de conduire leurs actions et de poursuivre ceux qui n'ont pas intérêt à ce que la paix s'installe durablement dans le pays'', a indiqué Phillipe Pontiès.


Pour lui, il est important que ‘'nous montrions à la population et aux fauteurs de troubles que l'Eufor-RCA est là en permanence, à travers des patrouilles nombreuses qui passent souvent dans le même endroit et qui ne s'arrêtent pas la nuit. Et nous continuerons de le faire ; soit à pied soit en véhicule''.

 

http://www.apanews.net/article_read-807158-vers-une-prolongation-du-mandat-de-l--eufor-rca-responsable.html#sthash.mmGZRfN2.dpuf

Vers une prolongation du mandat de l'Eufor-RCA (responsable)
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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 17:39

 

 

 

 

Bangui - AFP / 16 octobre 2014 17h51 

 

Six miliciens anti-balaka qui refusaient d'être désarmés ont été tués mercredi à Bangui lors d'échanges de tirs avec les forces internationales, a-t-on appris jeudi auprès de la Minusca, la force de l'ONU en Centrafrique.

 

"Six victimes ont été dénombrées à la suite d'échanges de tirs mercredi dans les 5e et 8e arrondissements de Bangui entre les forces internationales (européenne et onusienne) et les anti-balaka qui refusaient d'être désarmés", a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable de la Minusca.

 

Aucun nouvel incident n'avait été signalé jeudi. Mais au nord de la ville, des barricades dégagées mercredi par les forces internationales ont été réinstallées à la faveur de la nuit, compliquant notamment l'accès à l'aéroport.

 

Ces échanges de tirs de mercredi faisaient suite à des violences, exactions et pillages perpétrées par des anti-balaka --ces milices majoritairement chrétiennes qui avaient fait la chasse à la minorité musulmane au début de l'année-- dans la nuit précédente. On avait relevé quatre morts: un pillard lynché par des habitants et trois civils tués par des miliciens.

 

"Il faut bien faire la distinction entre ce qu'attendent les populations qui expriment leurs réelles attentes ou aspirations à la paix, au redémarrage et au développement économique et l'action d'un certain nombre de groupes plus ou moins bien contrôlés qui pour des raisons criminelles comme pour des raisons politiques ont intérêt à saper le processus de transition et de réconciliation nationale", a souligné jeudi le général français Philippe Pontiès, le commandant de la force européenne Eufor RCA.

 

"Il faut expliquer aux populations, qu'elles ne doivent pas être l'otage d'un certain nombre de radicaux", a-t-il ajouté sur les ondes de la radio d'Etat.

 

A Paris, l'état-major des armées françaises a d'ailleurs constaté que le caractère des troubles de ces derniers jours était nettement moins communautaire que lors des précédentes flambées de violences qui ont enflammé Bangui.

"Lorsque que nous avons démonté un certain nombre de barrages, la population des quartiers venait appuyer Sangaris/Minusca (les forces française et onusienne, ndlr) pour les démonter. C'est pour cela que nous considérons que la semaine dernière nous avons plutôt été confrontés à des groupes qui agissaient dans une logique politique", a constaté le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron.

 

La présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, accusée par ses détracteurs d'inefficacité et de corruption, tient à peu près le même discours, se disant victime d'une tentative de déstabilisation.

 

Bangui se remet à peine d'une nouvelle vague de violences intercommunautaires qui ont fait au moins 10 morts et plusieurs dizaines de blessés la semaine dernière, paralysant la ville pendant plusieurs jours.

 

Malgré les affrontements de mercredi, le retour à la normale se poursuivait jeudi dans une grande partie de la ville.

 

De source de la gendarmerie, des centaines de personnes restaient bloqués à Boali, à 95 km au nord de Bangui sur la route du Cameroun. Faute d'escorte des forces internationales, certains véhicules tentant de pénétrer dans la capitale ont été attaqués et volés par des individus armés.

 

 

NDLR : Ils se disaient invulnérables et immortels !

Centrafrique: six miliciens anti-balaka tués à Bangui par les forces internationales
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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 17:28

 

 

 

 

16/10/14 (AFP)

 

Quinze pays africains proches de la zone la plus touchée par Ebola vont bénéficier d'une aide accrue pour prévenir la propagation de l'épidémie, a annoncé jeudi l'OMS, qui a indiqué qu'elle ne recommandait pas les contrôles instaurés dans des aéroports.

 

Ces pays identifiés comme prioritaires par l'Organisation mondiale de la santé, comprennent d'abord les quatre pays frontaliers de la zone touchée en Afrique de l'Ouest: la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali et le Sénégal.

 

Onze autres pays sont sur cette liste: le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Gambie, le Ghana, la Mauritanie, le Nigeria, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Soudan du Sud et le Togo.

 

Tous ont été choisis en fonction des routes commerciales et de l'état de leur système de santé, a précisé dans une conférence de presse à Genève Isabelle Nuttall, directrice du département capacités, alerte et action à l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

L'OMS a précisé qu'elle ne recommandait pas les contrôles instaurés dans des aéroports à l'entrée des passagers pour dépister d'éventuelles personnes contaminées en Afrique par le virus Ebola.

 

"Nous ne la désapprouvons pas non plus", a indiqué Mme Nuttall.

 

"Cela peut donner un faux sentiment de sécurité. La prise de température des voyageurs ne stoppe de toute façon que ceux qui ont des symptômes à ce moment. Ces symptômes peuvent se déclarer après le passage de la douane et l'entrée sur le territoire", a poursuivi la responsable.

 

Des contrôles de la température des passagers par les autorités ont par contre lieu au départ des vols des trois pays touchés, Guinée, Libéria et Sierra Leone, une mesure stricte recommandée par l'OMS.

 

"Il ne faut pas stigmatiser, il n'y a aucune raison de faire preuve d'ostracisme à l'égard des ressortissants des pays touchés ou de travailleurs humanitaires", a souligné Isabelle Nuttall.

 

Selon le dernier bilan de l'OMS, la fièvre hémorragique a fait 4.493 morts sur 8.997 cas enregistrés dans sept pays (Liberia, Sierra Leone, Guinée, particulièrement touchés, mais aussi Nigeria, Sénégal, Espagne et Etats-Unis).

 

L'OMS craint une envolée du nombre de contaminations, qui pourrait grimper à 10.000 nouveaux cas par semaine d'ici la fin de l'année en Afrique de l'Ouest, pour un millier actuellement.

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