Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 18:59

 

 

 


Addis Abeba - AFP / 01 novembre 2014 18h41  L'Union africaine (UA) a appelé samedi à une transition civile et consensuelle au Burkina Faso, après la chute du président Blaise Compaoré.


La présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, appelle les acteurs politiques et la société civile du Burkina Faso à travailler ensemble dans un esprit de consensus et de responsabilité pour convenir d'une transition civile et inclusive devant déboucher sur la tenue, aussi rapidement que possible, d'élections libres, régulières et transparentes, indique l'UA dans un communiqué.


Mme Dlamini-Zuma demande aussi aux responsables des Forces armées et de sécurité de s'abstenir de tous actes ou propos qui pourraient compliquer davantage la situation au Burkina Faso et affecter négativement la sécurité et la stabilité régionales et la jeunesse (...) à rester calme et à soutenir un règlement pacifique de la crise.


Une transition civile et consensuelle répondrait non seulement aux aspirations légitimes du peuple du Burkina Faso au changement et à l'approfondissement de la démocratie, mais faciliterait également la mobilisation de l'appui international nécessaire pour permettre une sortie de crise réussie, dit encore l'organisation, qui tiendra un conseil de paix et de sécurité lundi pour examiner la situation dans le pays.

Après le départ vendredi de Blaise Compaoré, chassé par des manifestations et des émeutes populaires massives après 27 ans de pouvoir, l'armée a désigné samedi le lieutenant-colonel Isaac Zida comme chef du régime de transition.


Les partis de l'opposition et les organisations de la société civile burkinabè ont cependant exigé une transition démocratique et civile, refusant la confiscation du pouvoir par l'armée.



(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=533128 

Burkina Faso: l'Union africaine appelle à une transition civile et consensuelle
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 18:51

 

 

 

 

APA-Ouagadougou (Burkina) 2014-11-01 16:28:05 « J’ai refusé de voir couler le sang de mes compatriotes, le sang des filles et fils du Burkina Faso », a déclaré samedi Blaise Compaoré, le président déchu du Burkina Faso, précisant qu’il a quitté le pouvoir « parce que l’intérêt supérieur du Burkina Faso passe au dessus de tout y compris de ma personne».

Dans sa déclaration, le président Compaoré dit aussi avoir décidé de quitter le pouvoir face à la tragédie que courait son pays.


« J'ai quitté le Pouvoir bien que Président démocratiquement élu, légal et légitime, en vertu du droit constitutionnel du Burkina Faso, pour sauvegarder les acquis de notre évolution démocratique et notre progrès socio-économique ».


Il a également dit avoir constamment essayé de donner le meilleur de lui-même « à la stabilité de la sous région ouest-africaine, à l'Afrique, à la paix internationale ».

En outre, il s'est incliné devant la mémoire de tous les morts « occasionnés par cette crise sordide ». Les manifestations contre le projet de révision de la constitution qui lui aurait permis de se remettre en course pour la présidentielle de 2015, ont fait une trentaine de morts selon des sources de l'opposition.


Le président démissionnaire a remercié les militants du CDP (Ndlr : Congrès pour la démocratie et le progrès, parti qui l'a porté au pouvoir), ses collaborateurs, tous les Burkinabè, très nombreux qui ont continué, même dans l'épreuve, à lui faire confiance et surtout ont « su faire preuve de retenue ».


Il salue aussi le courage de ses proches et partisans 
« humiliés et dont les biens ont été pillés et incendiés », avant d'admirer « l'humilité de tous les Burkinabè qui sont restés attachés à la paix ».


Pour Blaise Compaoré, il convient que tous demeurent « en prière pour notre pays afin que de l'union sincère des cœurs pour que l'avenir des générations futures ne soit pas hypothéqué par cette crise ».


« J'implore à cet instant les filles et les fils du Burkina Faso, en vertu des valeurs d'intégrité et de pardon qui régissent nos traditions, à s'unir comme un seul homme autour de l'intérêt supérieur du pays, pour que la paix et la démocratie règnent au plus vite. Je demande aux filles et fils du Faso de s'unir, même contre moi, pour que l'essentiel soit sauf », a-t-il écrit, poursuivant qu'il accepte s'il le faut d'être « l'agneau du sacrifice de l'union nationale ».


Aux puissances étrangères notamment les USA et la France, à l'Union Africaine et à la CEDEAO, Blaise dit sa gratitude.


« Enfin je pardonne sincèrement à tous et même à ceux là qui ont failli et m'ont trahi. J'en appelle au pardon de tous. J'accepte d'avance toutes les vexations qui vous paraîtront nécessaires. Mais de grâce restez unis », a-t-il souligné.


Blaise Compaoré, après sa démission, samedi en mi-journée, est actuellement, en exil en Côte d'Ivoire, notamment dans la capitale politique Yamoussoukro, confirment des sources concordantes.

 

 http://www.apanews.net/article_read-808556-depuis-son-exil-compaorexplique-sa-dession-par-son-%C2%AB-refus-de-voir-couler-le-sang-%C2%BB-de-ses-compatriotes.html#sthash.2DX3bR6a.dpuf

Depuis son exil, Compaoré explique sa démission par son « refus de voir couler le sang » de ses compatriotes
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 18:37

 

 

 


Ouagadougou - AFP / 01 novembre 2014 18h17 - Les partis de l'opposition et les organisations de la société civile burkinabè, réunis samedi à Ouagadougou, ont exigé une transition démocratique et civile, refusant la confiscation du pouvoir par l'armée après la chute du président Blaise Compaoré.


La victoire issue de l'insurrection populaire appartient au peuple, et par conséquent la gestion de la transition lui appartient légitimement et ne saurait être en aucun cas confisquée par l'armée, selon un communiqué remis à un journaliste de l'AFP.


L'opposition et la société civile réaffirment dans ce texte le caractère démocratique et civil que doit avoir cette transition pour permettre au Burkina Faso de respecter ses engagements régionaux et internationaux, afin d'éviter au pays d'être mis au ban de la communauté internationale.


L'armée a désigné samedi midi le lieutenant-colonel Isaac Zida comme chef du régime de transition au Burkina Faso.


Les partis de l'opposition et les organisations de la société civile se sont réunis pendant une heure en début d'après-midi. Ils devaient tenir une conférence de presse à 17H00 (locales et GMT), qui a été annulée sans explication.


Un appel à la population à se rassembler pour un meeting dimanche matin, un temps envisagé, a été finalement abandonné, a indiqué un participant à un journaliste de l'AFP.

L'ex-président Blaise Compaoré a été chassé vendredi, après 27 ans de pouvoir, par des manifestations et des émeutes populaires massives.



(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=533125 

Burkina: l'opposition et la société civile veulent une transition démocratique et civile
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 17:29

 

 

 

 

30/10/2014 à 18:33 Par Jeune Afrique

 

Dans une lettre datée du 7 octobre, le chef de l'État français, François Hollande, mettait en garde Blaise Compaoré. Il lui expliquait comment le Burkina pourrait "être un exemple" s'il évitait "les risques d'un changement non consensuel de Constitution". "Jeune Afrique" en a obtenu copie en exclusivité.

 

Transcription de la lettre envoyée le 7 octobre par François Hollande à Blaise Compaoré

 

"Monsieur le Président, cher Blaise,

 

Votre courrier du 22 septembre dernier confirme l'engagement du Burkina Faso en faveur du rétablissement de la stabilité au Mali et votre soutien au dialogue mené à Alger. Je tiens à vous en remercier, car je sais à quel point vous avez toujours œuvré en faveur du règlement de la crise malienne.

 

Les négociations inter-maliennes qui se déroulent à Alger devraient aboutir, nous l'espérons, à un accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés. Il importe avant tout que cet accord, respectueux de l'unité et de l'intégrité territoriale du pays et de sa laïcité, puisse permettre au Mali d'en sortir plus fort, de jouir d'une cohésion nationale renforcée et de voir toutes les régions du pays d'avoir un accès égal au développement et à la sécurité.

 

Il importe également que cet accord soit solide et durable. La région et la communauté internationale auront là un rôle à jouer, pour appuyer, suivre et contrôler l'application de l'accord à venir. Un dispositif de suivi, où la Cedeao aurait toute sa place, sera utile. Le processus de démobilisation et de réintégration des combattants, dans les conditions qui seront décidées lors des négociations, devra être suivi tout particulièrement.

 

Dans l'attente d'une issue heureuse des négociations d'Alger, la contribution des voisins du Mali à la Minusma est indispensable, notamment en ce qui concerne la sécurisation des zones où l'armée malienne n'est plus présente depuis les événements de Kidal. L'engagement du contingent burkinabè et sa connaissance du terrain est précieux.

 

Il est important pour le Mali et pour l'ensemble de la région de consolider ses institutions et d'aller encore plus loin en matière de gouvernance et de démocratie. À cet égard, le Burkina Faso pourrait être un exemple pour la région si, dans les mois qui viennent, il avançait lui aussi dans cette direction en évitant les risques d'un changement non consensuel de Constitution. Vous pourriez alors compter sur la France pour vous soutenir, si vous souhaitez mettre votre expérience et vos talents à la disposition de la communauté internationale.

 

En vous remerciant de nouveau pour votre engagement en faveur de la paix et de la sécurité au Mali, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma très haute considération.

 

Bien à toi,

 

François Hollande"

Lu pour vous : Exclusif : la lettre de François Hollande qui mettait en garde Blaise Compaoré
Lu pour vous : Exclusif : la lettre de François Hollande qui mettait en garde Blaise Compaoré
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 15:49

 

 

 

 

On apprend la mort à 67 ansdu général Jules Bernard OUANDE survenue ce matin, 1er novembre 2014 à l’Hôpital Communautaire de Bangui des suites de maladie.

 

Le général Jules Bernard OUANDE fut nommé le 5 janvier 2013 en remplacement du général Guillaume LAPO qui n’avait plus la confiance de BOZIZE. Il fut ainsi le dernier Chef d’état-major des Forces armées centrafricaines peu avant le 24 mars 2013, date du renversement du régime BOZIZE par la coalition Séléka.  Il fut aussi l’avant dernier de leur promotion de sortie de l’Ecole Spéciale de Formation des Officiers d’Active (ESFOA) de Bouar dont François BOZIZE était le dernier.

 

Très proche de BOZIZE et son complice pour les basses besognes, Jules Bernard OUANDE que la rédaction de Centrafrique-Presse avait surnommé « général d’opérette », fut plusieurs fois ministre dans ses différents gouvernements, notamment à la Sécurité publique et l’Administration du territoire où il s’était surtout fait remarquer par ses comportements de soudard excentrique. Il accusa par exemple sans la moindre preuve Martin ZIGUELE de vouloir fomenter un putsch à partir des fiches de renseignements mensongers ainsi que le défunt président Ange-Félix PATASSE de préparer un coup d’état pour renverser François BOZIZE. Il a même poussé le ridicule jusqu’à en lire le chronogramme sur les antennes de la radio nationale. Il fut aussi « élu » député du 8ème arrondissement de Bangui lors de la mascarade électorale de janvier 2011.

 

La rédaction de Centrafrique-Presse adresse ses condoléances les plus attristées à sa famille et ses proches.  

Nécrologie : Le général Jules Bernard OUANDE tire sa révérence
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 14:56

 

 

 

 


Ouagadougou - AFP / 01 novembre 2014 14h26 - L'armée a désigné samedi le lieutenant-colonel Isaac Zida pour conduire le régime de transition au Burkina Faso après la chute du président Blaise Compaoré, selon un communiqué publié à l'issue d'une réunion des hauts gradés à l'état-major à Ouagadougou.


Le lieutenant-colonel Isaac Zida a été retenu à l'unanimité pour conduire la période de transition ouverte après le départ du président Compaoré par la haute hiérarchie (militaire), après concertation à l'état-major des armées, selon ce communiqué signé par le chef d'état-major, le général Nabéré Honoré Traoré, qui briguait aussi le pouvoir et qui reconnaît donc la victoire de son rival.


Les deux hommes avaient déclaré vendredi assumer les responsabilités de chef de l'Etat.

Mais le lieutenant-colonel Zida, le numéro 2 de la garde présidentielle, semblait avoir pris l'initiative samedi sur son rival, impopulaire car jugé trop proche de M. Compaoré.

M. Zida avait annoncé dans la nuit qu'il rencontrerait le général Traoré et la hiérarchie militaire, puis les partis politiques et la société civile ce samedi.


La Constitution burkinabè prévoit que le président de l'Assemblée nationale assure l'intérim en cas de vacance du pouvoir, mais le lieutenant-colonel Zida a dit l'avoir suspendue.

L'ex-président Compaoré s'est, lui, réfugié en Côte d'Ivoire après avoir été chassé par une insurrection au bout de 27 ans de pouvoir.



(©) 

 

Burkina: l'armée désigne le lieutenant-colonel Zida pour conduire la transition
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 14:46

 

 

 

 

APA-Abidjan (Côte d'Ivoire) - 2014-11-01 13:05:02 - Le Président Blaise Compaoré, sa famille et ses proches ont été accueillis en Côte d'Ivoire, annonce samedi la présidence ivoirienne dans un communiqué transmis à APA.


" Le Président de la République informe le peuple ivoirien, les populations vivant en Côte d'Ivoire ainsi que la communauté internationale que le Président Blaise Compaoré, sa famille et ses proches ont été accueillis en Côte d'Ivoire", stipule le communiqué signé de Marcel Amon-Tanoh, Directeur de cabinet du Président Alassane Ouattara.


"Le Président de la République présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés", poursuit le texte, ajoutant que " le Président de la République et le Gouvernement suivent avec une attention particulière l'évolution récente de la situation politique au Burkina Faso, pays frère avec lequel la Côte d'Ivoire partage une frontière commune et des liens séculaires de fraternité et de solidarité"


"Très préoccupé par la crise que traverse le Burkina Faso, le Président de la République forme le vœu que ce pays frère renoue dans les meilleurs délais avec la Paix et la Stabilité", conclut le communiqué.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=808536#sthash.hKnMg6N6.dpuf 

 

 

 

Blaise Compaoré, actuellement en exil à Yamoussoukro (médias)

 

APA-Ouagadougou (Burkina) - 2014-11-01 12:38:46 - Le chef de l'État burkinabè démissionnaire et en fuite, Blaise Compaoré, se serait réfugié à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d'Ivoire, depuis vendredi dans l’après-midi, selon des sources médiatiques.


L'information a été donnée par le journal Jeune Afrique, confirmée par le bureau de l'AFP à Abidjan.


Blaise Compaoré a quitté le palais présidentiel de Kosyam, à Ouagadougou, hier en début d'après-midi, au moment où le communiqué annonçant sa démission était lue à la télévision.

 
Certains témoins ont affirmé avoir vu son cortège prendre la direction de Pô, ville située au sud du pays et où se trouve l'un des plus grands camps de formation militaire du Burkina Faso.


Une source proche du convoi, citée par Jeune Afrique, explique que le cortège n'a jamais atteint Pô par la route nationale.


« Il a bifurqué dans la brousse juste avant l'arrivée à Nobéré, situé à 45 km de Pô. La foule l'y attendait et les gardes de Compaoré ont préféré éviter l'affrontement », rapporte le journal.


Et d'ajouter qu'«en contact permanent avec le président ivoirien, Blaise Compaoré et ses accompagnateurs ont attendu dans une zone non-habitée l'hélicoptère envoyé par Alassane Ouattara jusque dans le milieu de l'après-midi ».


C'est ensuite à Yamoussoukro que les autorités ivoiriennes auraient emmené Blaise Compaoré pour le mettre à l'abri, où il se trouvait ce matin, selon des sources proches de l'ex-président burkinabè.


Au Burkina Faso, aucune source officielle n'a encore confirmé cette information, mais le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, le nouvel homme fort du pays, a affirmé dans la nuit que l'ancien président en fuite était "en sécurité" et que "son intégrité physique et morale était respectée", sans préciser où Blaise Compaoré a trouvé refuge, suite à démission, vendredi en mi-journée.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=808534#sthash.VtFjsKJW.dpuf

Blaise Compaoré et sa famille "accueillis" en Côte d'Ivoire, annonce la présidence ivoirienne
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 01:12

 

 

 

 

250 marsouins du 3è Rima de Vannes sont partis dans la nuit de jeudi pour une mission de quatre à cinq mois en Centrafrique dans le cadre du dispositif Sangaris déclenché par la France en fin d'année dernière pour apaiser les tensions entre milices anti-Balakas et ex-Seleka.

 

Les militaires vannetais seront rejoints par d'autres unités de l'Armée, spaï, sapeurs et tirailleurs. Ils relèveront le groupe tactique déployé dans l'Est du pays, sur une vaste zone de 450 kilomètres sur 250 kilomètres. Ce groupe Korrigan sera placé sous les ordres du colonel Hervé Pierre, chef de corps du 3è Rima.

 

Un second groupe tactique, Magenta, est engagé pour la même mission en Centrafrique, à partir de Bangui, la capitale. Le départ des soldats de la 1er compagnie de combat, de la compagnie logistique et de l'état-major à destination de Paris.


© Le Télégramme 31 octobre 2014 à 10h14

 

http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/vannes-le-3e-rima-est-parti-en-centrafrique-31-10-2014-10407648.php

Lu pour vous : Vannes. Le 3è Rima est parti en Centrafrique
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 01:00

 

 

 

La maison du co-président du front républicain, Hermann Yaméogo, mise à sac 

 

APA-Ouagadougou (Burkina Faso) – 2014-10-31 18:30:43 - Le domicile à Ouagadougou de maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD (mouvance présidentielle) et co-président du front républicain, a été mis à sac vendredi soir par une foule de personnes, a constaté APA.


Les assaillants étaient nombreux à prendre d'assaut la maison de maître Hermann Yaméogo, située à quelques mètres du Conseil de l'entente, réputé pour la force de réaction des militaires qui y sont.


La maison de Yaméogo est également près du domicile du chef d'Etat-major particulier de la présidence du Faso, le général de division Gilbert Diendéré.

Matelas, lits, chaises, documents, armoires, climatiseurs, télévisions, documents, engins à deux roues, ont tous été emportés par les pilleurs.


Le saccage s'est déroulé à quelques encablures de l'Etat major général de la gendarmerie nationale et sous les yeux des gendarmes. Et ces derniers se sont résolus à disperser les pilleurs après que les objets de valeur ont tous été emportés.

Maître Hermann Yaméogo, fils du premier président de la Haute Volta (actuel Burkina Faso) est le président du parti politique UNDD. Il était également le co-président du front républicain, créé il y a quelques mois pour soutenir les actions de Blaise Compaoré.


Depuis qu'il avait rallié le camp de Blaise Compaoré, il était considéré comme un traitre. 


 

http://www.apanews.net/article_read-808495-la-maison-du-co-predent-du-front-reblicain-hermann-yameo-mise-eac.html#sthash.XykdUR5y.dpuf

 

 

Scènes de pillage dans les grands magasins de Ouagadougou

 

Ouagadougou (Burkina Faso) – 2014-10-31 12:37:39 - La capitale burkinabè, Ouagadougou, s’est réveillée ce vendredi, dans une ambiance surréaliste marquée par des scènes de pillage de plusieurs grands magasins opéré par des populations toujours en colère, a constaté APA sur place.


A bord de motos, de vélos, de tricycles, de charrettes, les Ouagalais convoient des sacs de riz, des paquets de sucre et autres marchandises soustraits des magasins cassés.

Les magasins ciblés sont notamment ceux des proches du régime de Blaise Compaoré. Ces commerces sont situés dans les quartiers de Tanghin (Nord), Tampouy (Ouest) et Karpala (Est).


Ces scènes de pillage ont été également observées la veille au soir quand des manifestants se sont dirigés vers l'hôtel Azalaï Indépendance, lieu où avaient été regroupés les députés de la majorité en perspective du vote de l'article 37 portant modification de la Constitution. Le réceptif où il n'y avait plus l'ombre d'un parlementaire a été saccagé et pillé. 


De même des infrastructures comme les banques ‘'Coris bank'' à Ouagadougou et ‘'Joly hôtel'' qui appartiendraient à des proches du régime, ont subi le même sort.

Actuellement, Ouagadougou est livré aux manifestants qui sont massivement rassemblés dans divers lieux de la capitale du Burkina Faso 

 

http://www.apanews.net/article_read-808457-sces-de-pillage-dans-les-grands-magasins-de-ouagadougou.html#sthash.PKcnalbH.dpuf

Scènes de pillage dans les grands magasins de Ouagadougou
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 00:34

 

 

 

 

AFP le 31/10/2014 à 18:39

 

Rappel des principaux coups d'Etat et renversements de régime en Afrique depuis quinze ans.

 

- 9 avr 1999: NIGER - Le président Ibrahim Baré Maïnassara est assassiné lors d'un coup d'Etat par des éléments de la garde présidentielle, dirigée par le commandant Daouda Mallam Wanké.

 

- 30 avr 1999: COMORES - L'armée dirigée par son chef d'état-major, Azali Assoumani, prend le pouvoir.

 

- 7 mai 1999: GUINEE-BISSAU - Joao Bernardo Vieira est renversé par une junte en rébellion depuis 1998 dirigée par Ansumane Mané.

 

- 24 déc 1999: COTE D'IVOIRE - Une mutinerie de soldats se transforme en coup d'Etat, le premier du pays. Robert Gueï annonce la destitution du président Henri Konan Bédié.

 

- 15 mars 2003: CENTRAFRIQUE - Ange-Félix Patassé, au pouvoir depuis 1993, renversé par le général François Bozizé, entré en rébellion fin 2001.

 

- 16 juil 2003: SAO TOME ET PRINCIPE - Bref coup d'Etat dirigé par Fernando Pereira en l'absence du président Fradique de Menezes. Grâce à une médiation internationale, celui-ci reprend ses fonctions une semaine plus tard.

 

- 11 août 2003: LIBERIA - Charles Taylor est contraint de quitter le pouvoir sous la pression de la communauté internationale et d'une rébellion.

 

- 14 sept 2003: GUINEE-BISSAU - Kumba Yala est renversé par une junte dirigée par Verissimo Correia Seabra, tué un an plus tard lors d'une attaque contre le QG de l'armée.

 

- 3 août 2005: MAURITANIE - Une junte renverse le régime de Maaouyia Ould Taya.

 

- 6 août 2008: MAURITANIE - Le président élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi est renversé par une junte dirigée par Mohamed Ould Abdel Aziz.

 

- 23 déc 2008: GUINEE - Une junte dirigée par Moussa Dadis Camara prend le pouvoir quelques heures après l'annonce de la mort du président Lansana Conté.

 

- 2 mars 2009 - GUINEE-BISSAU: Le président Joao Bernardo Vieira est tué par des militaires à Bissau, quelques heures après l'assassinat du chef d'état-major de l'armée.

 

- 17 mars 2009: MADAGASCAR - Le président Marc Ravalomanana, lâché par l'armée, est contraint de démissionner en transférant les pleins pouvoirs à un directoire militaire, qui les remet à Andry Rajoelina.

 

- 18 fév 2010: NIGER - L'armée prend le pouvoir, déposant le président Mamadou Tandja et déclarant le gouvernement "dissous".

 

- 14 jan 2011: TUNISIE - Zine El Abidine Ben Ali fuit pour l'Arabie saoudite, chassé par une révolte populaire déclenchée par l'immolation par le feu d'un marchand excédé par la pauvreté et les humiliations policières.

 

- 11 fév 2011: EGYPTE - Hosni Moubarak est chassé du pouvoir après 18 jours de révolte populaire, remettant ses pouvoirs à l'armée. Le 3 juillet 2013, l'islamiste Mohamed Morsi, premier chef d'Etat issu d'un scrutin démocratique, est renversé par l'armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Sissi, après d'immenses manifestations poulaires.

 

- 11 avril 2011: COTE D'IVOIRE - Laurent Gbagbo est arrêté après plus de quatre mois de crise (3.000 morts) née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 en faveur d'Alassane Ouattara. Son arrestation par les forces de Ouattara intervient après plusieurs jours de bombardements de la force française Licorne et de l'ONU.

 

- 20 oct 2011: LIBYE - Mouammar Kadhafi, confronté à un soulèvement transformé en un conflit armé qui a abouti à la chute de Tripoli en août, grâce à un appui décisif de l'Otan, est tué dans sa région d'origine, Syrte.

 

- 22 mars 2012: MALI - Des militaires dirigés par le capitaine Amadou Sanogo renversent le président Amadou Toumani Touré. Le coup d'Etat précipite la chute du Nord aux mains de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, chassés en grande partie par une intervention militaire franco-africaine.

 

- 12 avr 2012: GUINEE-BISSAU - Un coup d'Etat, mené par le chef d'état-major, le général Antonio Indjaï, renverse le régime de l'ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior entre deux tours d'une élection présidentielle.

 

- 24 mars 2013: CENTRAFRIQUE - François Bozizé est renversé par les rebelles de la Séléka. Ceux-ci ont été évincés du pouvoir en janvier 2014 mais le pays reste déchiré par des affrontements malgré une intervention armée de la France et de pays africains.

 

- 31 octobre 2014: BURKINA FASO - Le président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, annonce qu'il quitte le pouvoir, au lendemain d'une journée d'émeutes et des manifestations contre un projet de révision constitutionnelle qui lui aurait permis de rester à la tête du pays.

 

Copyright © 2014 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

Afrique : de nombreux chefs d'Etat contraints de quitter le pouvoir
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com