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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 19:13

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-12-16 15:56:32 Une délégation du Haut Conseil de communication de transition (HCCT) conduite par son président, José Richard Pouambi, s’est envolée ce mardi à destination de Brazzaville pour une visite de travail et d’échange d’expériences de dix jours.


Selon une source officielle, la délégation rencontrera le président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur dans la crise centrafricaine, et reprendra langue avec l'autorité de régulation des médias du Congo.


‘'Nous voulons aller partager l'expérience congolaise et voir comment cette institution avait géré les médias et accompagné le processus de paix qui a conduit le président Sassou au pouvoir'', a expliqué le président José Richard Pouambi, au sujet des mobiles de cette visite de travail qui s'inscrit dans la cadre de partage d'expériences.


‘'En 1996 quand le Congo a connu la crise comme la RCA, ce sont les médias qui ont travaillé d'arrache-pied pour faire asseoir la base de la réconciliation nationale et la cohésion sociale'',a-t-il rappelé.


A en croire M. Pouambi, la presse centrafricaine sera au centre de toutes les rencontres de Brazzaville.


‘'Il s'agira de passer des communications sur le HCCT, les médias en Centrafrique et surtout sur le comportement du journaliste centrafricain'', a-t-il fait remarquer, justifiant ainsi la durée de la mission.


La délégation est composée, outre le président, du vice-président Tita Samba Solet, de la rapporteur générale Françoise Koningue et du président de la commission presse publique et privée, Blondel Songuel.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=812297#sthash.uFHkFsov.dpuf

 

 

Une délégation du HCCT centrafricain en visite au Congo
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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 19:11

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org   mardi 16 décembre 2014 12:52

 

Les maires de Centrafrique et d'autres homologues de l'Association internationale des maires francophones (AIMF) sont réunis depuis lundi à Bangui pour des échanges sur la situation dans le pays.


Lors de leur séjour, les maires étrangers pourront également aller à la rencontre des Centrafricains dont plusieurs milliers sont des déplacés internes dans leur propre pays.

En procédant à l'ouverture des échanges, la présidente de transition Catherine Samba-Panza a souligné le rôle que doivent jouer les autorités administratives dans le retour à la paix en Centrafrique.


« Les préfets et les délégation spéciales ont un rôle extrêmement important à jouer dans ce processus. Il y a bien entendu les autorités religieuses et traditionnelles », a-t-elle dit.


Pour sa part, le député-maire de Brazzaville (Congo), Hugues Gweolondele, a exhorté les Centrafricains à transcender leurs différences. « Ce qui vous unit est plus fort que ce qui vous divise. C'est ce message de paix et de solidarité que je suis venu vous transmettre », a-t-il déclaré, en sa qualité de vice-président de l'AIMF.

De son côté, Hyacinthe Wodobodé, présidente de la délégation spéciale de la ville de Bangui, a souligné que les jeunes et les femmes restaient les principales victimes de la crise centrafricaine. « Les jeunes sont les premiers manipulés et envoyés à la boucherie. Le second groupe, ce sont les femmes qui ont été les plus grandes victimes de la barbarie qui a secoué notre pays », a-t-elle déploré.

Prenant également la parole, le maire de Dakar (Sénégal) Kalifha Sall, a rappelé que les autorités locales « sont les premiers interlocuteurs des populations ». « Les autorités locales sont les premières autorités légitimes dans nos Etats », a-t-il insisté.


Mardi, les participants devaient se retrouver en ateliers de discussions sur trois sujets : la paix, le retour des personnes déplacées internes et la relance des activités de développement économique.


L'agenda de la délégation de l'AIMF prévoit, en marge des travaux, des visites de terrain sur certains sites de déplacés internes et des remises des kits scolaires dans deux établissements de la capitale centrafricaine.

Les maires francophones au chevet de la Centrafrique
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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 02:27

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

                                                          

La « Convention Républicaine pour le Progrès Social » (CRPS) porte à la connaissance de la communauté nationale et internationale qu’elle avait organisé le 13 décembre 2014 sa rentrée politique à l’hôtel Ledger et ensuite à son siège au quartier Fouh, avenue de l’indépendance.

 

            Pendant la cérémonie audit quartier, des militaires des Forces Armées Centrafricaines (FACA) notoirement connus comme étant des anti-balaka avaient cerné le siège et avaient commencé à tirer à l’arme automatique, obligeant les militants à quitter les lieux. Ils avaient fait irruption dans le siège pour se livrer au pillage des biens s’y trouvant. Ils avaient commis des sévices sur les militants en les rouant de coups, en déchirant les tee-shirts du parti qu’ils portaient et en emportant leurs téléphones portables, leur argent et leurs chaussures. Certaines militantes se sont retrouvées avec leurs soutien-gorge exposées pour rentrer à la maison.

 

            Ces militaires étant identifiés, la hiérarchie militaire a été saisie pour les mesures administratives qui s’imposent en pareilles circonstances.

 

            Le parti  a également déposé plainte afin que les auteurs de ces faits pénalement répréhensibles répondent de leurs actes devant la justice.

 

            La CRPS condamne avec la dernière vigueur ces actes de barbarie qui ne sauraient restés impunis.

 

            Elle reste plus que déterminée à poursuivre sa lutte pour le retour de la paix dans notre pays et pour la sauvegarde des valeurs de justice et de démocratie

 

                                                                       Bangui le 15 décembre 2014

 

                                                                       Le Président du Directoire Politique Provisoire

 

 

                                                                       Me Nicolas TIANGAYE

Le parti de Me Nicolas Tiangaye condamne l'attaque armée des anti-balakas contre la CRPS et saisit la justice
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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 02:12

 

 

Par RFI, TV5 et le Monde dimanche 14 décembre 2014

 

Jean-Yves Le Drian répond aux questions de Philippe Dessaint de TV5 Monde, de Sophie Malibeaux de RFI et de Nathalie Guibert du journal Le Monde.

 

Extraits des principales réponses du ministre Jean Yves Le Drian à propos de la RCA

 

« Si nous n’étions pas intervenus, il y aurait eu une grave catastrophe humanitaire et Boko Haram allait faire la jonction entre les différentes composantes terroristes. Le Centrafrique serait devenu un hub pour le terrorisme. Je suis allé huit fois en un an à Bangui. La transition politique va maintenant se dérouler dans un cadre nouveau. L’UE va rapidement annoncer un dispositif de reformation de l’armée centrafricaine."

 

Il y a processus qui est en cours là aussi, il y a le forum de Bangui qui doit se tenir au mois de février et je souhaite qu’il se tienne dans ce calendrier-là, et puis par ailleurs je constate que les groupes sont en train de s’organiser dans la perspective de l’élection présidentielle qui doit se tenir au mieux à l’été 2015. Donc il faut maintenant rentrer dans ce processus. La France a fait son travail. Les Nations Unies ont fait leur travail. Maintenant ce sont les Centrafricains qui doivent faire leur travail ».

 

Il y a maintenant 8500 militaires des Nations Unies à l’heure où je vous parle. Ils vont être bientôt 12000. Ils vont faire leur travail de sécurisation. Du coup la force Sangaris n’a plus ce travail à faire donc on va la réduire de 500 soldats. La mission de la force Sangaris va changer. Elle n’a plus à faire le travail de sécurisation mais elle servira pour une mission d’appui et une force d’intervention rapide. »

Invité de "Internationales" sur RFI, TV5 et Le Monde : Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense
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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 00:56

 

 

 

French.china.org.cn 16-12-2014

 

Le gouvernement du Tchad et la Banque mondiale ont signé, lundi à N'Djamena, un accord pour le financement d'un projet d'urgence en réponse à la crise alimentaire et de l'élevage que subissent les retournés et refugiés de la République centrafricaine (RCA).

 

D'un montant de 18 millions USD, cet accord vise à accroître l' offre des denrées alimentaires et améliorer l'accès à ces produits afin de renforcer les capacités de production dans le secteur de l' élevage au profit des cibles touchés par les conflits en RCA voisine qui se sont retrouvés sur le territoire tchadien.

 

"Ce plan développe une intervention urgente afin de fournir une assistance rapide et coordonnée aux retournés et refugiés de la RCA, aux populations hôtes, ainsi qu'aux ressortissants de pays tiers", a déclaré Mme Mariam Mahamat Nour, ministre tchadien du Plan et de la Coopération internationale.

 

Selon Paul Numba Um, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad, le Mali, le Niger et la RCA, la signature de l'accord de financement s'inscrit dans la droite ligne des engagements pris par son institution, le 20 juin 2014 à Paris, pour soutenir les efforts du gouvernement tchadien afin d' améliorer les conditions de vie des couches sociales les plus vulnérables.

 

Depuis décembre 2013, le Tchad a accueilli sur son territoire près de 150.000 personnes de nationalité tchadienne et étrangère. Ces personnes, pour la plupart des éleveurs, sont arrivées avec leur bétail estimé à plus de 2 millions de têtes qui sont aujourd'hui exposées aux risques d'épizootie et de conflits liés à la gestion des ressources naturelles que sont l'eau et les pâturages.

 

Source: Agence de presse Xinhua

Tchad : la Banque mondiale accorde 18 millions USD en faveur des retournés et refugiés de la Centrafrique
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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 00:16

 

 

 

Par RFI 14-12-2014 à 22:04

 

Les autorités judiciaires centrafricaines affirment que le mercenaire belgo-congolais François Toussaint a été extradé ce week-end vers la Belgique, où il a été condamné en janvier dernier pour meurtre. François Toussaint était en détention à la prison centrale de Ngaragba à Bangui depuis son arrestation en juillet dernier pour sa participation aux activités d'un groupe armé.

 

Les experts de l'ONU le décrivent comme « le premier mercenaire occidental connu » dans le conflit en République centrafricaine. Quand ils l'avaient rencontré sur le terrain, François Toussaint leur avait expliqué qu'il avait formé et conseillé les combattants d'un groupe armé du nord-ouest, Révolution et justice entre novembre 2013 et février 2014. Puis il avait quitté le mouvement en raison d'un différend avec son chef, Armel Sayo.

 

La vie de François Toussaint est entourée d'un certain mystère. D'autant plus épais que l'homme est un menteur expérimenté. Mais il a laissé derrière lui des indices. Il avait raconté à ses compagnons avoir fait de la prison en République démocratique du Congo. Et révélé ses deux autres noms : Kalonda Omanyama.

 

Lors du procès qui a eu lieu en Belgique en janvier 2014 en son absence, pour une affaire de meurtre, la cour d'assises de Liège a tenté de reconstituer son parcours. Elle a exhumé le nom d'un mouvement congolais, le R11, qu'il aurait contribué à mettre en place. Et évoqué son arrestation, en janvier 2009, dans l'est de la RDC, dans le Sud-Kivu, alors qu'il était suspecté de chercher à organiser différentes factions Maï-Maï.

 

La justice belge l'a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Mais c'est pour sa participation à un groupe armé qu'il avait été arrêté par la force africaine Misca en juillet dernier à Bouar avant d'être transféré à Bangui.

 

Selon le procureur de la République centrafricain, trois enquêteurs belges sont venus préparer la procédure d'extradition qui a conduit au départ ce samedi vers la Belgique de François Toussaint.

 

 

NDLR : « …c'est pour sa participation à un groupe armé qu'il avait été arrêté par la force africaine Misca en juillet dernier à Bouar avant d'être transféré à Bangui. » Le groupe armé en question est le mouvement « Révolution-Justice » d’Armel Sayo qui lui n’est pas arrêté mais plus grave, est devenu ministre dans le gouvernement de transition ! Il n’y a qu’en Centrafrique que de telles aberrations sont possibles.

Info RFI : le mercenaire François Toussaint extradé en Belgique
Info RFI : le mercenaire François Toussaint extradé en Belgique
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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 23:47

 

 

 

15/12/14 (AFP) Le parquet national financier en France a ouvert une enquête préliminaire après une plainte de la Centrafrique, qui accuse son ancien président François Bozizé de s'être constitué un riche patrimoine au préjudice de son pays, a appris l'AFP lundi de source judiciaire.

 

La plainte, déposée à la mi-novembre, vise notamment un ensemble de propriétés immobilières en France appartenant à François Bozizé, à son entourage ou à d'anciens alliés politiques, ainsi que des véhicules de luxe et des avoirs bancaires.

 

Elle rappelle de précédentes affaires dites de "biens mal acquis" où des juges enquêtent sur les riches patrimoines en France de chefs d’États africains, comme Denis Sassou Nguesso (Congo), Teodoro Obiang (Guinée équatoriale) ou le défunt président gabonais Omar Bongo.

 

L'enquête est ouverte pour détournements de fonds publics, corruption d'agents publics étrangers et blanchiment de ces délits, a précisé la source judiciaire.

 

"On se réjouit de cette première décision, rapide, d'ouvrir une enquête", s'est félicité l'avocat de la Centrafrique dans ce dossier, Me William Bourdon.

 

Arrivé au pouvoir en 2003 après avoir renversé Ange-Félix Patassé, François Bozizé avait été lui-même chassé en mars 2013 par l'ex-rébellion Séléka, à dominante musulmane dans un pays très majoritairement chrétien.

 

Après des mois de violences communautaires et interreligieuses, qui ont vu la France intervenir sous mandat de l'Onu, le chef des rebelles Michel Djotodia avait démissionné en janvier 2014, remplacé par une présidente de transition, la maire de Bangui Catherine Samba Panza.

 

Selon une source proche du dossier, les autorités centrafricaines jugent, dans leur plainte, "fort probable (...) que ce patrimoine (de Bozizé) a été financé par des moyens illicites" et que les comptes bancaires ont "été alimentés par des revenus frauduleux".

 

Selon cette source, la plainte évoque des pots-de-vin qui auraient pu être versés dans le cadre de contrats miniers et de cession de droits d'exploitation, dont l'un concerne Areva et la société minière Uramin.

 

La plainte évoque aussi une commission qui aurait été versée au député-maire de Levallois-Perret (banlieue parisienne), en rétribution d'une médiation dans un conflit entre Areva et les autorités centrafricaines, a expliqué la source. Sollicité lors du dépôt de plainte, Patrick Balkany, membre du parti de droite UMP dirigé par l'ancien président Nicolas Sarkozy, n'avait pas donné suite.

 

"Compte tenu de l'imbrication de plusieurs dossiers, d'autres décisions devront être prises", a estimé William Bourdon. Des juges sont en effet déjà saisis à Paris d'une enquête sur le patrimoine de Patrick Balkany et des investigations sont en cours sur le rachat par Areva de la société Uramin.

 

 

Lu pour vous :

 

Anti-Balaka et ex-Séléka réservés face au retour possible de l’ex-président Bozizé

 

Par AA, Sylvestre Krock et Constantin Ngoutendji - 15/12/2014

 

François Bozizé a affirmé dans "une lettre à la nation" que sa présence politique était nécessaire pour sortir la Centrafrique du chaos

 

La lettre de l’ex-président centrafricain François Bozizé, à l’attention de la nation diffusée, mercredi, et qui laisse entendre la possibilité d’un retour sur la scène politique de ce dernier, a suscité des divergences au sein des anti-Balaka (milices chrétiennes) et le rejet des ex-Séléka (milices musulmanes), selon des propos recueillis jeudi par Anadolu.


Bozizé, président de la RCA à la suite du coup d'État du 15 mars 2003 qui l'a porté au pouvoir, mais renversé le 24 mars 2013, par la coalition Seleka présidée par Michel Djotodia, est actuellement exilé au Cameroun d’où il a envoyé sa lecture de la situation socio-politico-économique de la Centrafrique, selon la lettre dont Anadolu a reçu copie.


Cette sortie de l’ombre de l’ex-président a laissé perplexe certaines entités politiques, surtout que Bozizé a laissé entendre, à plusieurs reprises dans cette déclaration, que son retour sur la scène politique était envisageable, en vue, notamment, de se présenter aux élections de 2015.


«Il faudra bien passer par un dialogue avec moi, en présence de tous ceux qui sont responsables du chaos centrafricain, à commencer par Michel Djotodia; Sinon, je ne vois pas comment la RCA pourra en sortir », a-t-il également avertit.

Pour, Igor Lamaka porte-parole des Anti-Balaka, les éléments de la milice chrétienne «ne se reconnaissent pas dans la déclaration de Bozizé» et ne le soutiendront pas.

«Nous sommes une émanation du peuple Centrafricain et non pas de l’ex-président. Nous sommes pour le développement, c’est pourquoi notre mouvement est devenu un parti politique», a-t-il ajouté à Anadolu.

 

Par contre, le capitaine Joachim Kokaté, également élément anti-Balaka, a estimé dans une déclaration à Anadolu, que le retour de Bozizé sur la scène politique ne pose «aucun problème».


«Bozizé est un centrafricain qui jouit de tous ses droits civiques et politiques, en ce sens et jusqu’à preuve du contraire, il ne fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire. Donc, quoi qu’on dise, il y a la présomption d’innocence. Si la Présidente de la transition (Catherine Samba-Panza) envoie des émissaires vers Djotodia et vers Bozizé cela veut dire qu’ils ont leur place dans le jeu politique en RCA. Par conséquent, si au sommet de l’Etat, la place de ces personnalités est reconnue, plus rien ne s’oppose à ce qu’elles jouent leur partition. C’est pourquoi, nous ne voyons pas d’inconvénient au retour de Bozizé sur la scène politique », a-t-il ainsi déclaré.


En revanche, du côté de la milice à majorité musulmane, Seleka, « le régime de l’ancien président, et sa période de gouvernance constituent l’ère la plus sombre de toute l’histoire du pays », selon Gotran Djono Aba vice-président, contacté par Anadolu.


«Le peuple centrafricain a été piégé. C’était lui, et ses parents qui jouissaient des ressources du pays et jamais autant de centrafricains n’ont été tués, massacrés, mutilés, traités de manière inhumaine ou forcés à fuir à l’étranger comme l’on voyait sous le régime de Bozizé», a-t-il ajouté.


Le gouvernement centrafricain, n’a pas officiellement commenté cette adresse à la nation jusqu’à jeudi après-midi.

Biens mal acquis: enquête ouverte après la plainte de la Centrafrique contre Bozizé
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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 23:44

 

 

French.china.org.cn  16-12-2014

 

Le Conseil des affaires étrangères de l'Union européenne (UE) a exprimé lundi son soutien à l'extension de la période de transition en République centrafricaine jusqu'en août 2015.

 

La tenue d'élections les plus inclusives possibles est une étape cruciale, il faut donc que le scrutin soit bien préparé et l'UE appuie l'extension de la période de transition jusqu'en août 2015, ont estimé les ministres des Affaires étrangères des 28 dans une conclusion.

 

Pour une sortie de crise durable, ils ont encouragé les autorités de transition centrafricaines à "s'investir, dans la plus grande cohésion, pour mettre en œuvre les réformes nécessaires", tout en préconisant l'importance de l'attachement des Centrafricains à la cohabitation pacifique entre les différentes communautés et religions.

 

Les ministres des Affaires étrangères ont aussi appelé la Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) à son déploiement complet dans les plus brefs délais. Le soutien de la communauté internationale est primordial pour aider les autorités de transition à renforcer leurs capacités et pour maintenir une dynamique de changement, ont-ils indiqué.

 

Le Forum de Bangui sur le dialogue politique et la réconciliation nationale "doit être large, inclusif et conduit par des acteurs locaux afin d'être durable et apporter une vraie valeur ajoutée. Il doit permettre aux acteurs centrafricains d'aboutir eux-mêmes à des solutions durables aux défis interdépendants de sécurité, de gouvernance et de développement auxquels le pays est confronté", ont déclaré les ministres des Affaires étrangères.

 

Ils ont insisté sur la nécessité d'une stratégie claire sur la façon de traiter les groupes armés. Comme la crise actuelle est largement alimentée par l'impunité persistante, les auteurs des violations des droits humains et du droit international humanitaire doivent être tenus responsables, ont déclaré les ministres des Affaires étrangères, invitant les autorités de transition centrafricaines à contribuer activement au rétablissement de la chaîne pénale, à accélérer l'adoption de la législation pour la Cour criminelle spéciale et à coopérer avec la Cour pénale internationale dans le cadre de la lutte contre l'impunité.

 

"En vue d'une stabilisation du pays à long terme, les réflexions sur un programme de désarmement, démobilisation et réintégration et la réforme du secteur de sécurité doivent se poursuivre dans le cadre du processus politique en cours. Dans ce contexte, l'UE souligne l'importance d'une coordination étroite des efforts internationaux et de la poursuite de la médiation internationale, menée sous l'égide du Congo-Brazzaville et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), de l'Union africaine et des Nations Unies, en associant pleinement les autorités de transition", ont indiqué les ministres des Affaires étrangères, après avoir salué les contributions de la MINUSCA, de la force française Sangaris et de l'opération EUFOR RCA.

 

Ils ont réitéré l'engagement de l'UE à déployer une mission militaire PSDC, d'une durée d'une année, basée à Bangui et avant la fin du mandat de l'EUFOR RCA, pour fournir aux autorités de transition centrafricaines des conseils d'experts dans la perspective de la réforme des forces armées centrafricaines en une force armée républicaine, professionnelle et multi-ethnique.

 

Source: Agence de presse Xinhua

L'UE appuie l'extension de la période de transition centrafricaine jusqu'en août 2015
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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 18:29

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-12-15 15:12:03 La directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, arrivée la veille à Bangui pour une visite de travail de quarante heures , a co-présidé ce lundi la pose de la première pierre du Centre culturel et sportif du Boy-Rabe, situé dans le 4è arrondissement de la capitale centrafricaine.


D'un coût de deux-cents millions de FCFA entièrement supportés par les agences du système des Nations unies (Minusca, Pnud, Unfpa, et Unesco) ce centre culturel sportif comprend deux aires de jeux : une pour le football et l'autre pour basketball. Il comprend également un théâtre de 600 places.


L'érection du centre va contribuer à la création d'emplois d'urgence axés sur les travaux de construction d'infrastructures de base ciblant les communautés vulnérables impliquant 500 jeunes, à travers la mise en œuvre du processus de la réconciliation nationale et la cohésion sociale .


‘'Les guerres prennent naissance dans l'esprit des hommes et c'est dans l'esprit des hommes qu'il faut ériger les défenses de la défense de la paix'', a souligné le représentant résident du PNUD, Aurélien Agbonency.


‘'Ce que nous faisons aujourd'hui, c'est construire une Centrafrique nouvelle fondée sur l'éducation et la participation inclusive des jeunes. La construction d'un centre de formation est en elle-même un élément fondateur. Puisque le centre est un instrument de culture'', a affirmé, pour sa part, la directrice de l'Unesco, Mme Bokova.


‘'A partir de ce centre, nous espérons que vous montrerez à tous les jeunes centrafricains que vous avez su bannir le désespoir et qu'une autre manière de vivre sa jeunesse est possible'', a lancé la ministre de l'Education nationale, Gisèle Bédan, à la jeunesse de Boy-Rabe, dans le 4è arrondissent de Bangui.


Dimanche, la directrice générale de l'Unesco a visité le Musée Boganda.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=812204#sthash.hdKCktd2.dpuf

Pose de la première pierre d'un Centre sportif et culturel à Bangui
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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 18:18

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 15/12/14 - La présidente intérimaire de la République centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a lancé lundi à Bangui un appel à la paix, demandant à ce propos à ses compatriotes de s’’’inventer un nouvel art de vivre ensemble’’.


« La paix étant un travail de tous les jours et de longue à haleine dans les esprits et les mentalités il faudrait donc inventer un nouvel art de vivre ensemble. Et dans ce processus, les préfets, les maires, les autorités coutumières et religieuses, la jeunesse, les femmes doivent en être le fer de lance'' a affirmé la cheffe de l'Etat de transition Catherine Samba-Panza.

 

Elle s'exprimait à l'ouverture des travaux de la Conférence des maires de Centrafrique, axé sur le thème : « La paix réconciliation nationale et du retour des déplacés internes''.

 

D'une durée de deux jours, les travaux se tiennent sous le parrainage de l'Association internationale des maires francophones (AIMF).

 

Pour la présidente Catherine Samba-panza, c'est à travers « une nouvelle manière d'être et de faire'' que les autorités centrales et déconcentrées pourront obtenir la confiance et l'adhésion totale de la population dans toutes les actions qu'elles entreprennent.

 

« Il n'y a pas mieux que nous maires, pour mesurer la profondeur de la plaie infligée à nos populations, à nos concitoyens privés du minimum vital et contraints à l'errance du fait des différentes guerres à répétition'', a déclaré, pour sa part, le député maire de Brazzaville et vice-président de l'AIMF, Hugues Ngouelondélé.

 

Il a ajouté : « Il n'y a pas mieux que nous maires, pour apprécier comment ce qui a été construit patiemment soit réduit à néant par les destructions et les pillages aveugles et inciviques »

En parrainant cette conférence, a indiqué, Hugues Ngouelondélé, l'AIMF n'a pu échapper à une hantise à savoir apporter au peuple centrafricain tout entier une note d'espérance et de solidarité dont la bêtise humaine l'a tant privé pendant des années durant.

 

A en croire le parrain de cette conférence, la rencontre internationale est une thérapie de proximité, de solidarité et de fraternité que « nos villes ont tenu à apporter ici et maintenant ».

 

Pour le diplomate français, Charles Malinas, l'enjeu de cette rencontre est important car elle est « la manifestation de l'implication des collectivités locales dans le processus politique nationale de réconciliation''.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=812210#sthash.xxrGiHiV.dpuf

 

 

Catherine Samba-Panza appelle les Centrafricains à inventer ''un nouvel art de vivre ensemble''
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