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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 19:25

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-12-22 14:22:43 Trente trois joueurs de l’équipe nationale de basketball de la Centrafrique dont quatorze de la diaspora et dix-neuf de la ligue de Bangui sont convoqués pour préparer le tournoi zonal de Libreville qualificatif pour l’afro-basket de Tunisie 2015.


Ce tournoi s'adresse à six pays repartis dans deux poules : la poule A est constituée du Tchad, de la Centrafrique et du Gabon et la poule B est composée du Cameroun, du Congo et de la Guinée Equatoriale.


‘'Nous avons reçu de l'équipe technique fédérale cette liste que nous avons officialisée. Nous envisageons un regroupement en deux phases'', a annoncé lundi à APA le président de la fédération centrafricaine de basket, Jean de Dieu Mageot.

‘'Du 26 décembre 2014 au 6 janvier 2015 nous regroupons les basketteurs de France. La deuxième phase consiste à la mise au vert de ceux de Bangui, après la fête, c'est-à-dire à la mi-janvier'', a-t-il ajouté avant de préciser que les phases de préparation sont comme une opération commando qui nécessite un budget conséquent pour des préparations psychologiques, des matériels d'entrainement et les per diem.


‘'La Coupe CEMAC de football a été une leçon pour nous. Et les centrafricains doivent comprendre que la caisse de l'Etat est vide. Et nous sommes en train de voir dans quelle manière lancer un appel pour lever des fonds aux fins de soutenir les fauves'', a pour sa part, indiqué le ministre de la Jeunesse et des Sports, Armel Sayo.


Cet appel va à l'endroit de tous les Centrafricains parce que, a-t-il souligné, ‘'Dans le contexte actuel du pays, le sport est un organe catalyseur pour le bon vivre''.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=812756#sthash.ZgjnurOM.dpuf

Tournoi zonal de Libreville : trente trois basketteurs centrafricains sélectionnés
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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 19:04

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-12-22 15:09:46 La situation sécuritaire est très complexe et ‘’difficile pour les populations’’, a reconnu lundi à Bangui le chef de la mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), le général Babacar Gaye, soulignant toutefois que les forces qu’il dirige savent comment s’y prendre pour contribuer à ‘’stabiliser le pays’’.


‘'Je sais que la situation est difficile pour les populations. Je sais que les populations ont une grande attente dans cette mission de maintien de paix. Je voudrais rassurer les populations que notre engagement à leur côté est total ‘', a déclaré à la presse, le général Babacar Gaye, chef de la mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), au sortir d'une audience avec la présidente de transition, Catherine Samba-Panza.


Au menu de cette rencontre, il y avait la situation sécuritaire sur le terrain avec en toile de fond les derniers affrontements entre les anti-balaka et les séléka aux Mbrés et les évènements de Berberati qui se sont soldés la semaine dernière par un accrochage entre les anti-balaka et les casques bleus.


Les arrestations opérées par les casques bleus chez des manifestants à Nola et l'utilisation de la force par les casques bleus pour stabiliser la République Centrafricaine étaient aussi au menu des entretiens.


A en croire le général Babacar Gaye, la situation sécuritaire s'est nettement améliorée sur le terrain en dépit des derniers soubresauts. ‘'Cette amélioration malheureusement s'accompagne de quelques soubresauts qui sont d'ailleurs portés à la connaissance du public parfois dans des conditions qui ne sont pas exactes'', a-t-il déploré.


Selon lui, ‘'il y a une certaine insécurité, une certaine violence qui d'une manière générale a diminué''.


‘'Lorsque la Minusca aura achevé son déploiement. Lorsque nous aurons fait des consultations entre les communautés sur le terrain. Lorsqu'on tiendra le forum de Bangui. Hé bien, on sera dans un processus politique qui facilitera le dialogue et qui progressivement ramènera la paix et l'ordre dans ce pays'', a-t-il estimé.

Répondant aux préoccupations des populations, le chef de la Minusca , le général Babacar Gaye a indiqué que ‘'nous avons une visibilité très claire sur la manière d'abord à laquelle nous devons utiliser la force et la manière également dont nous devons stabiliser le pays''.

 

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=812763#sthash.xgKUc1Ua.dpuf

 

Le général Babacar Gaye reconnait la complexité de la situation centrafricaine
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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 18:55

 

 


Libreville AFP / 22 décembre 2014 18h00 - Au moins un mort, une centaine d'interpellations, des voitures incendiées et des magasins saccagés... L'opposition gabonaise s'est appuyée ce week-end sur la grogne sociale dans le pays pour demander le départ du président Ali Bongo Ondimba.


Le bilan varie d'un mort, selon le pouvoir, à trois selon l'opposition. Le ministre de l'Intérieur, Guy Bertrand Mapangou, qui avait interdit le rassemblement, a accusé dimanche les leaders de l'opposition d'être responsables du triste bilan de cette journée, pour avoir ouvertement lancé des appels à l'insurrection.


Si le gros des manifestants a été assez vite dispersé par policiers et gendarmes, des heurts ont opposé des centaines de jeunes Gabonais en colère aux forces de l'ordre dans des quartiers populaires de Libreville.


Cela fait plus de 50 ans que nous supportons la même famille au pouvoir et rien n'a changé pour nous les +makaya+ (hommes de la rue). Nous voulons l'alternance, explique à l'AFP Prospère, un jeune chômeur.


Le président Ali Bongo dirige le Gabon depuis la mort en 2009 de son père Omar, au pouvoir depuis 1967 dans ce petit pays d'Afrique centrale, au sous-sol riche en pétrole et en minerais mais dont plus d'un tiers de la population vit dans la pauvreté.

Beaucoup de gens en ont marre. Nos enfants n'arrivent pas à se loger, trouver un emploi est devenu un exploit dans ce pays, et pourtant les richesses sont là!, s'indigne Brigitte, mère au foyer d'une cinquantaine d'années, qui a manifesté ce week-end.

- La polémique Péan –


La récente parution du dernier livre sur le pouvoir gabonais du journaliste français Pierre Péan, Nouvelles affaires africaines, a mis le feu aux poudres dans cette ex-colonie française d'ordinaire paisible.


Le journaliste accuse le président gabonais d'avoir falsifié de nombreux documents, de son acte de naissance à ses diplômes. Surtout, Pierre Péan affirme qu'Ali Bongo serait un enfant nigérian adopté pendant la guerre du Biafra à la fin des années 1960. Or, selon la Constitution, il faut être né Gabonais pour pouvoir briguer la présidence.

L'opposition, aujourd'hui essentiellement composée d'anciens proches du défunt Omar Bongo, en a profité pour demander le départ du président.


Mais la plainte déposée par des opposants sur l'état-civil du chef de l'Etat en novembre a été rejetée la semaine dernière par le parquet de Libreville.


- Grèves à répétition –


Au-delà de la polémique, l'année 2014 a surtout été marquée par des tensions sociales croissantes, entre grèves de fonctionnaires à répétition et inquiétudes des milieux d'affaires concernant l'ampleur des dettes accumulées par l'Etat.


Durant la première quinzaine de décembre, une grève a fortement perturbé la production de pétrole et provoqué d'importantes pénuries dans les deux principales villes, Libreville et la capitale économique, Port-Gentil.


Or, l'or noir est stratégique pour le Gabon, 5e producteur en Afrique subsaharienne: les recettes pétrolières assurent à l'Etat 60% de son budget.


Dans l'éducation, les syndicats d'enseignants protestent contre le non-paiement de certaines primes et leurs conditions de travail précaires.


Du côté des entreprises privées, des inquiétudes sont également apparues face aux arriérés de paiement accumulés depuis des mois.


Depuis son arrivée au pouvoir, le président Ali Bongo a en effet multiplié les grands projets comme la construction d'infrastructures (routes et hôpitaux), mais aussi d'équipements de prestige parfois très critiqués (île artificielle par exemple). Plusieurs de ces chantiers sont aujourd'hui à l'arrêt faute d'être financés.

La semaine dernière, le chef du bureau régional des Nations unies pour l'Afrique centrale (Unoca), Abdoulaye Bathily, s'était dit vivement préoccupé par le climat ambiant au Gabon. Il a appelé au calme et au dialogue entre gouvernement et opposition pour éviter que le Gabon bascule dans une crise profonde.


D'après certains observateurs, la société gabonaise n'est toutefois pas prête à s'embraser.

Pour l'opposition, c'était surtout un test avant la campagne présidentielle de 2016, estime un universitaire gabonais sous couvert d'anonymat. Une démonstration de force pour montrer qu'elle peut mobiliser...

 

(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=548531

Gabon: l'opposition s'appuie sur la grogne sociale
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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 18:42

 

 

 

http://observers.france24.com   19/12/2014  

 

Boy-Rabe est un quartier de Bangui qui s'est retrouvé au centre de la crise centrafricaine. Ravagé par des pillages et des exactions pendant une année, il reprend désormais espoir avec le lancement d’un grand chantier, synonyme d’emploi pour une jeunesse désœuvrée, attirée par les groupes armés.


Le quartier de Boy-Rabe, situé dans le quatrième arrondissement dans le nord de Bangui, est devenu tristement célèbre en avril 2013. Réputé pour être un fief de militaires pro-François Bozizé, l’ancien président centrafricain, il a été la cible de pillages et d’exactions de la Séléka, coalition musulmane à l’origine d’un coup d’État fin mars 2013.


En décembre 2013, Boy-Rabe a également été la porte d’entrée des anti-balaka, milices rurales majoritairement chrétienne venues combattre la Séléka. Une offensive qui a entraîné un bain de sang à Bangui  pendant 48 heures et précipité l’intervention des forces internationales. Depuis, Boy-Rabe est fortement associé aux anti-balaka et a une réputation de quartier instable. Des opérations militaires des forces internationales ont régulièrement lieu pour y traquer des responsables anti-balaka à l’origine de troubles sporadiques.


C’est dans ce contexte, et contre toute attente, que Boy-Rabe a été choisi par les autorités de la transition centrafricaine pour accueillir la construction d’un centre culturel. Équipé d’un terrain de football, de salles omnisports, d’une bibliothèque ou de salles de spectacle, le centre financé par les Nations unies coûtera 200 millions de francs CFA (300 000 euros). Le chantier doit durer entre six mois et un an.

 

"Boy-Rabe est le pestiféré de Bangui, nous voulons changer cette vision sur notre quartier"

 

Cyr Dertin est un ancien joueur de football professionnel. Il est président de la jeunesse du 4e arrondissement de Bangui, là où le centre socio-culturel doit être construit. Il habite Boy-Rabe.

 

Quand Boy-Rabe a été choisi pour la construction, nous avons exulté, car c’est un signe très fort. Notre quartier est le pestiféré de Bangui depuis un an, certaines personnes n’osaient même plus y mettre les pieds disant que c’était le quartier des anti-balaka, que nous ne voulions pas la paix.


Nous sommes fatigués d’entendre ça sur notre quartier. À Boy-Rabe, il y a 120 000 habitants. Ce n’est qu’une minorité qui s’est révoltée et a saccagé, pillé [en décembre 2013 ndlr] et jeté le discrédit sur tout un arrondissement. J’ai moi-même été victime de pillage, j’ai des proches qui sont morts dans les heurts. C’est très dur, mais il faut laisser tout ça derrière, et reconstruire ensemble.

 

"Près d'un jeune sur deux est au chômage à Boy-Rabe, ce projet est une chance pour eux"


Boy-Rabe est un quartier où les jeunes sont majoritaires [54 % de la population a entre 12 et 35 ans selon la municipalité ndlr] et près de la moitié ne travaille pas. Ce chantier permettra de créer 500 emplois. Nous allons les répartir également entre des jeunes issus des 29 quartiers de l’arrondissement, de façon égale pour ne pas créer de frustrations. Même le comité de pilotage du projet est mixte, composé de chrétiens, de musulmans, et d’habitants des quartiers du quatrième arrondissement.

Sur le chantier, des femmes ont également été associées et ont commencé le travail de déblaiement de la zone avant la pose de la première pierre.

 

"Nous allons associer à ce chantier les jeunes proches des anti-balaka ou de la Séléka pour leur montrer qu’il y a d’autres voies"


Les jeunes qui sont au chômage depuis longtemps auront la priorité. Nous regarderons particulièrement les cas de jeunes qui sont proches des anti-balaka ou de l’ex-Séléka et qui ont la volonté de travailler et de s’en sortir. [Les deux groupes font régulièrement appel à des jeunes désœuvrés pour racketter dans des quartiers de Bangui où ils sont influents, ndlr].


Si on peut les associer à ce chantier, leur montrer qu’il y a d’autres voies et les éloigner du banditisme, on aura gagné notre pari. [Le projet prévoit une aide à la reprise d’activité qui sera versée aux employés du chantier après la fin de la construction du centre culturel, ndlr].


Lundi [15 décembre], la première pierre du centre culturel a été posée en présence de ministres et de représentants des Nations unies. Pour une fois, la population centrafricaine s’est réunie à Boy-Rabe, sans aucun heurt. Il y a un an, ça aurait été impossible. Donc bientôt, on espère que toute la jeunesse de Bangui viendra dans ce centre pour célébrer le renouveau de Boy-Rabe.

Un centre culturel pour réhabiliter le quartier "pestiféré" de Boy-Rabe
Un centre culturel pour réhabiliter le quartier "pestiféré" de Boy-Rabe
Un centre culturel pour réhabiliter le quartier "pestiféré" de Boy-Rabe
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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 13:57

 

 

 

Invité Afrique

 

Par Sonia Rolley RFI lundi 22 décembre 2014

 

Va-t-il y avoir des opérations militaires contre les FDLR ? Les rebelles hutus rwandais ont jusqu’au 2 janvier 2015 pour désarmer. C’est l’ultimatum que leur avaient fixé la CIRGL, l’organisation sous-région pour les Grands Lacs et la SADC, la Communauté économique des Etats d’Afrique australe. Mais, depuis six mois, leur désarmement n’a guère avancé. Pour en parler, Sonia Rolley reçoit Georges Rebelo Pinto Chikoti, ministre angolais des Relations extérieures, qui préside la CIRGL. Il était de passage à Paris ces derniers jours. L’occasion également d’évoquer le situation en Centrafrique où l’Angola envisage d’envoyer des casques bleus.

 

RFI : Avec le peu d’avancées dans le désarmement volontaire des FDLR, pensez-vous que les opérations militaires soient aujourd’hui inévitables ?

 

Georges Chikoti : Oui, il est prévu qu’à partir du 2 ou 3 janvier on puisse avoir déjà la mobilisation de la brigade des Nations unies en attendant que le sommet se réalise éventuellement aux environs du 15 janvier. La brigade devrait initier l’opération militaire avec l’armée congolaise comme c’est prévu.

 

Du côté des Nations unies, on pense qu’il y aura peut-être des réticences. Est-ce que vous pensez que réellement les pays de la SADC, qui sont contributeurs de troupes de la bridage d’intervention, sont aujourd’hui prêts à lancer ces opérations ?

 

Le mandat n’appartient pas aux pays de la SADC. Le mandat est un mandat des Nations unies. La résolution des Nations unies est déjà claire sur la question. Donc en principe, il n’y a aucun pays qui ne remplirait pas l’ordre lorsqu’il sera donné, puisque les troupes ne sont pas aux mains de pays, elles sont aux mains des Nations unies.

 

Concrètement, une fois qu’il y aura le sommet des chefs d’Etat de la CIRGL et de la SADC qu’on attend donc pour la mi-janvier, ces opérations pourront démarrer ?

 

Oui, effectivement.

 

Dernièrement, le mouvement du 23-Mars (M23) a dénoncé une opération de rapatriement forcé contre ses troupes, ils s’en sont plaints à la CIRGL ?

 

Ces rebelles sont restés pratiquement abandonnés à leur propre sort pendant très longtemps. Aujourd’hui la loi d’amnistie a été effectivement passée, il y a quelques uns parmi eux qui bénéficient déjà de cette loi et d’autres n’en bénéficient pas. Il y a un très grand retard, ça suppose d’autres progrès. Une bonne partie de ces responsabilités doivent être assumées par l’ensemble des opérateurs et surtout la République démocratique du Congo.

 

Vous comptez pousser le gouvernement congolais à aller plus vite. Ça leur a déjà été demandé plusieurs fois, mais jusqu’à présent, ça ne s’est pas passé ?

 

Effectivement traiter cette question rapidement est important parce que le M23 a été battu en 2013. Donc si on va maintenant en 2015 et que la question n’est pas traitée, ça fera deux ans.

 

Cela signifie que vous ne craignez pas la création d’une nouvelle rébellion puisqu’on parle en permanence d’une résurgence du M23. Ce n’est pas un sujet d’inquiétude ?

 

Nous sommes inquiets mais il n’y a pas de conditions militaires pour que ceci puisse se faire avec facilité. Jusque là, si on peut se ressaisir, il nous faut traiter cette question le plus vite possible.

 

Le président Paul Kagame s’est rendu à Luanda en Angola dernièrement. Il a rencontré le président José Eduardo dos Santos. On a assisté ces derniers mois à un rapprochement entre les deux pays. Qu’est-ce qui est à l’origine de ce rapprochement ? Et qu’est-ce que vous attendez de cette coopération avec le Rwanda ?

 

Nos deux pays et nos deux chefs d’Etat partagent une vision d’un certain nombre de problèmes, nos deux pays peuvent faire aussi un certain nombre de choses ensemble en terme de développement, en termes d’échanges, mais aussi pour construire une paix régionale importante notamment en République démocratique du Congo. Cette rencontre, je la vois comme une rencontre historique pour donner une autre vision de notre région, mais aussi manifester une volonté pour la consolidation de la paix dans la région.

 

L’Angola avait donné dix millions de dollars en liquide aux autorités de la transition en Centrafrique. Pourquoi cette somme d’argent avait-elle été donnée et pourquoi en liquide ?

 

L’important c’est de donner de l’aide. Nous avons non seulement donné de l’aide en liquide mais nous avons donné aussi de l’aide pour accélérer la question du dialogue politique en République centrafricaine.

 

Sur ces dix millions, deux millions et demi n’ont pas été reversés dans les comptes de l’Etat. Est-ce que ça ne vous a pas inquiété ces informations-là ?

 

Ça ne nous inquiète pas, on fait confiance à la présidente Catherine Samba-Panza.

 

Vous allez aussi participer aux opérations de maintien de la paix sur la Centrafrique ?

 

C’est une question qu’il faut bien étudier parce qu’il faudrait qu’il y ait un mandat politique des Nations unies très clair pour aider le gouvernement à réaliser les élections, faciliter la participation de toutes les mouvances politiques locales à participer au processus électoral. Donc les forces des Nations unies doivent être là pour garantir la paix sur toute l’étendue du territoire.

 

Il faut des règles d’engagement plus fortes ?

 

On trouve qu’il y a un peu de la fragilité. Donc on hésite encore si on y va ou si on n’y va pas. Il faut d’abord que tous les partis politiques soient clairement engagés avec la paix en Centrafrique, que ce soit la Seleka, Djotodia, Bozizé, Balaka ou anti-Balaka.

 

Vous seriez favorable au fait que l’ancien président François Bozizé et l’ancien président Michel Djotodia participent par exemple aux discussions ?

 

Eventuellement oui. Il faut que ça soit clair. On ne sait pas qui s’oppose à quoi et qui n’est pas d’accord avec quoi. Il faut que le dialogue soit inclusif comme ça on garantit effectivement la paix.

 

 

NDLR : Les autorités angolaises ne sont pas censées ignorer que Bozizé est sous sanctions onusiennes et Djotodia sous sanctions américaines. Il n'est pas exclu que tous les deux fassent en outre l'objet de poursuites judiciaires pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. La soif de revenir au pouvoir de l'un et l'autre est une des causes de la perpétuation de la crise centrafricaine par anti-balakas et Séléka interposés. C'est une raison suffisante de contre-indication pour leur participation à un quelconque forum de réconciliation des Centrafricains. On peut difficilement en faire fi sous prétexte d'inclusivité du dialogue. On croyait comprendre jusqu'ici que c'est par solidarité sous-régionale que l'Angola, qui avait pourtant déjà annoncé qu'il allait envoyer deux bataillons en Centrafrique, avait décidé de participer aux forces de la MINUSCA. La position exprimée ici par le ministre des affaires étrangères est désormais très en retrait par rapport à ce qui avait été annoncé par l'ANgola depuis la tribune des Nations unies en septembre dernier et on doit le regretter.

 

Invité Afrique - Georges Chikoti: «La brigade de l'ONU va se mobiliser contre les FDLR»
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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 13:18

 

 

 

Les autorités centrafricaines et les Casques bleus devraient permettre des évacuations et améliorer la sécurité


(Nairobi, le 22 décembre 2014) – Des centaines d'habitants musulmans des régions de l'ouest de la République centrafricaine sont piégés dans des enclaves où ils vivent dans des conditions déplorables, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Ils craignent d'être attaqués s'ils quittent ces enclaves, et les autorités du gouvernement intérimaire et les soldats des Nations Unies chargés du maintien de la paix les empêchent de fuir à l'étranger et ne leur fournissent aucune assistance en matière de sécurité.


« Les personnes prises au piège dans certaines enclaves sont placées devant une alternative peu réjouissante: partir et risquer d'être attaqués par les combattants anti-balaka, ou rester et mourir de faim ou de maladie », a déclaré Lewis Mudge, chercheur sur l'Afrique à Human Rights Watch. « Même s'il y a de bonnes raisons pour faire en sorte que la population musulmane du pays ne se réduise pas davantage, dans les circonstances actuelles, la politique du gouvernement consistant à interdire les évacuations est absolument indéfendable. »


Quant aux Casques bleus de l'ONU, ils ne devraient pas se faire les complices d'une politique visant à empêcher les musulmans de partir pour se mettre en sécurité, a ajouté Human Rights Watch.


Des responsables de camps dans les enclaves musulmanes de Yaloké, Carnot et Boda, dans l'ouest de la Centrafrique, ont déclaré à Human Rights Watch, lors d'une mission de recherche effectuée dans le pays du 7 au 14 décembre 2014, qu'environ 1 750 musulmans, dont de nombreux bergers d'ethnie Peul, souhaitent désespérément partir.


Ils affirment que beaucoup d'entre eux se retrouvent piégés dans des endroits où ils n'ont jamais vécu auparavant, qu'ils sont dans l'impossibilité de partir par crainte des miliciens anti-balaka qui s'en prennent régulièrement aux musulmans, et que la force de maintien de la paix de l'ONU, la MINUSCA, n'est pas autorisée à les aider à se rendre en lieu sûr. Dans l'enclave de Yaloké, des soldats de la paix de l'ONU ont à plusieurs reprises eu recours à la force pour empêcher des musulmans de partir.

La grande majorité des musulmans vivant dans l'ouest de la République centrafricaine a fui les violentes attaques des milices chrétiennes et animistes anti-balaka à la fin de 2013 et au début de 2014. Ceux qui n'ont pas pu rejoindre le Cameroun ou le Tchad se sont retrouvés pris au piège dans les enclaves, où ils ont passé des mois dans des conditions difficiles. Des responsables de l'ONU, ainsi que les soldats de la paix de la mission de l'Union africaine (UA), la MISCA, et de la force française Sangaris, ont appuyé des évacuations fin 2013 et début 2014, aidant des milliers de musulmans à se mettre en sécurité, y compris au Cameroun. L'armée tchadienne a également évacué des milliers de musulmans.


Mais en avril quand les agences humanitaires de l'ONU, avec les forces de maintien de la paix françaises et de l'UA, ont enfin accepté, à la suite de fortes pressions internationales, d'évacuer les musulmans assiégés dans le quartier PK12 à Bangui, les autorités centrafricaines de transition ont été indignées. Elles ont argué qu'elles n'avaient pas donné leur accord pour cette opération et se sont opposées à toute nouvelle évacuation sans leur consentement.


Human Rights Watch a rencontré des responsables gouvernementaux, des diplomates et des représentants d'agences humanitaires, qui ont indiqué que le gouvernement intérimaire ne souhaitait pas voir davantage d'habitants musulmans fuir le pays, de crainte d'être considéré comme favorisant une opération de nettoyage ethnique. Pirette Benguélé, le sous-préfet, plus haut responsable administratif de Yaloké, a déclaré à Human Rights Watch en décembre: « Nous ne pouvons pas accepter que les Peuhls soient évacués. Il s'agit d'une crise politique et nous avons besoin qu'ils restent … afin de pouvoir entamer un processus de réconciliation avec eux. »


Des responsables du Département des opérations de maintien de la paix de l'ONU ont indiqué le 20 décembre à Human Rights Watch que les Nations Unies exhortent les autorités centrafricaines de transition à soutenir de nouvelles évacuations de personnes qui souhaitent partir.


Depuis la décision d'avril, les soldats internationaux chargés du maintien de la paix, qu'il s'agisse des forces de l'UA ou des forces de remplacement de l'ONU déployées en septembre, ont empêché les musulmans de quitter l'enclave de Yaloké, où 509 personnes d'ethnie Peul vivent dans des bâtiments gouvernementaux délabrés dans le centre de la ville. Les soldats chargés du maintien de la paix ont eu recours à la force physique et à l'intimidation pour empêcher les musulmans de monter à bord des convois commerciaux – habituellement composés de dizaines de camions en partance pour le Cameroun – qui s'arrêtent deux fois par semaine à une trentaine de mètres de l'entrée de l'enclave. Les Casques bleus de l'ONU fournissent des escortes militaires à ces convois pour décourager les attaques de la part des anti-balaka et d'autres bandits.


Les responsables du camp ont déclaré à Human Rights Watch que les musulmans considéraient ces convois comme leur meilleure option, et la seule qui soit sûre, pour rejoindre le Cameroun car ils n'ont pas d'autres accès à des véhicules et les chauffeurs de ces camions ne refusent pas de les emmener. En juin, Human Rights Watch a affirmé que des militaires de l'UA chargés du maintien de la paix avaient menacé de tirer sur les Peuls qui tenteraient de monter à bord d'un convoi commercial en partance pour le Cameroun.


En décembre, une femme âgée de 55 ans originaire de Mbaïki a déclaré à Human Rights Watch: « Tout ce que nous voulons, c'est aller au Cameroun. J'ai un fils là-bas.… Nous avons essayé de partir avec nos affaires plusieurs fois mais la réponse de la MINUSCA est toujours non. Nous avons tenté de partir au moins douze fois, mais à chaque fois, ils m'ont fait descendre du camion. »


L'officier commandant les troupes de l'ONU à Yaloké a confirmé que ses forces empêchaient les musulmans de monter dans les camions, déclarant que quand elles apprennent que des Peuls « essayent de se faufiler dans le convoi, nous les faisons descendre et nous les remettons dans l'enclave. »


Des responsables de la mission de maintien de la paix de l'ONU à Bangui, la capitale, et des collaborateurs du représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU chargé de la MINUSCA ont visité le site de Yaloké en décembre. Des Peuls qui y vivent ont informé ces délégations qu'ils voulaient partir mais qu'ils en étaient empêchés par les Casques bleus. Le droit international reconnaît à toute personne le droit « de quitter n'importe quel pays, y compris le sien » et de chercher asile ailleurs. Les musulmans des enclaves de Centrafrique ont aussi droit à la liberté de mouvement à l'intérieur de leur pays.


« Recourir à la force pour empêcher des musulmans menacés de mort de l'enclave de Yaloké de fuir pour se mettre en lieu sûr est contraire à tous les principes de l'ONU », a affirmé Lewis Mudge. « Les Casques bleus de l'ONU ne devraient prendre aucune part à une politique officielle qui viole le droit de citoyens musulmans de chercher à se mettre en sécurité et les condamne à vivre dans des conditions déplorables dans les enclaves. »


Les personnes prises au piège à Yaloké sont réduites à des conditions de vie épouvantables qui provoquent un nombre inacceptable et croissant de décès parfaitement évitables. Depuis février, les représentants du camp ont enregistré les décès de 42 Peuls, dont beaucoup d'enfants, de malnutrition et de diverses maladies, notamment respiratoires. Les professionnels de la santé de l'hôpital local ont indiqué que le taux de décès parmi les Peuls est nettement plus élevé que pour les autres résidents de Yaloké. Pendant une période de six mois lors de laquelle les employés de l'hôpital ont enregistré les décès de 13 enfants vivant dans l'enclave, seul un autre enfant d'une famille locale est mort. Les Peuhls ont reçu une aide humanitaire mais celle-ci n'est ni appropriée ni assez régulière pour enrayer la hausse des niveaux de malnutrition.


Le 9 décembre, après avoir visité le site de Yaloké, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) ont produit un rapport décrivant les conditions déplorables qui y règnent et appelant à une « évacuation de tous les Peuls [déplacés] de Yaloké. »


Dans les enclaves de Carnot et Berbérati et dans le quartier musulman de Boda, les conditions de vie sont moins précaires mais des centaines de musulmans expriment quand même le désir de partir. Sur ces sites, les militaires de l'ONU chargés du maintien de la paix n'empêchent pas les musulmans de partir à pied, mais ceux-ci disent qu'ils craignent d'être attaqués par des anti-balaka et qu'ils ont besoin de l'aide des Casques bleus pour atteindre un lieu sûr. Souvent ayant perdu tout espoir, de nombreux musulmans ont quitté les enclaves de Carnot et Berbérati en organisant leurs propres moyens de transport. Les deux enclaves se trouvent à l'écart de la principale route menant au Cameroun et les convois réguliers n'y passent pas. Certains musulmans ont pu rejoindre le Cameroun ou d'autres lieux sûrs, d'autres pas.

À la fin de novembre, un homme d'ethnie Peul a été violemment attaqué par les anti-balaka alors qu'il tentait de quitter Carnot de nuit avec sa femme afin de retrouver leurs enfants, qu'ils croyaient au Cameroun. Les agresseurs ont essayé de lui couper une main, de lui briser les os des pieds avec des machettes, et le lendemain matin ils l'ont tué en l'égorgeant.


À Berbérati, le 19 septembre, un groupe d'hommes a attaqué Harouna Rachid Mamouda, un imam, qui avait quitté la mission catholique pour poster une lettre. Ses agresseurs discutaient entre eux, envisageant de le lyncher, quand des gendarmes locaux et des Casques bleus de l'ONU l'ont secouru.


« Les habitants musulmans de Centrafrique sont face à un choix terrible, entre vivre dans des conditions effroyables dans les enclaves et prendre le risque d'essayer de rejoindre le Cameroun par leurs propres moyens », a conclu Lewis Mudge. « Le gouvernement de transition devrait travailler avec les responsables de l'ONU pour aider les musulmans qui souhaitent partir et pour améliorer grandement les conditions de vie de ceux qui décident de rester. »

République centrafricaine : Les musulmans sont pris au piège dans des enclaves (HRW)
République centrafricaine : Les musulmans sont pris au piège dans des enclaves (HRW)
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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 13:15

 

 

 

AFP / 22 décembre 2014 11h31 (AFP)

 

Au moins 20 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines blessées en Centrafrique dans des affrontements entre groupes armés qui ont éclaté vendredi et samedi dans la région de Bambari (centre), a-t-on appris lundi auprès de la gendarmerie centrafricaine.

 

Une attaque a été "lancée vendredi par des (milices) anti-balaka contre des Peuls armés et des ex-rebelles Séléka" dans les environs de Bambari. "Au moins douze d'entre eux ont été tués lors de cette attaque", a expliqué à l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable de la gendarmerie.

 

Les Peuls et les membres de l'ex Séléka sont majoritairement musulmans tandis que les anti-balaka sont pour la plupart chrétiens.

 

"En représailles (...) des affrontements ont éclaté samedi entre anti-balaka et Peuls armés ainsi que les ex-Séléka à Kouango, près de 90 km plus au sud, faisant au moins 8 morts d'après un bilan qui est provisoire et qui peut s'alourdir", a-t-il ajouté, précisant qu'il y avait eu "au moins autant de blessés".

 

"Ces violences ont fait fuir en brousse de nombreux habitants. D'autres encore ont trouvé mieux de se réfugier à Bangui où plusieurs centaines de ressortissants des deux régions s'y trouvent depuis plusieurs mois déjà", a ajouté le responsable.

 

Selon la même source, plusieurs dizaines de maisons ont également été incendiées.

 

Bambari, où s'est installé l'état-major de l'ex-coalition Séléka, a été depuis le mois de juin le théâtre de violents affrontements qui ont fait plus de 100 morts et au moins 200 blessés, pour la plupart des civils, ainsi que plusieurs dizaines de milliers de déplacés.

 

Ces affrontements ont opposé les anti-balaka aux hommes de la Séléka et à des civils musulmans armés, puis plusieurs factions de l'ancienne rébellion entre elles.

 

La semaine dernière, des violences similaires ont fait 28 morts à Mbrès, quelques jours après la tenue, sous l'égide de l'ONU, d'une cérémonie de réconciliation qui avait redonné un espoir de paix à la population de cette ville du centre du pays.

 

Depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par la coalition rebelle Séléka - chassée à son tour en janvier 2014 - la Centrafrique a sombré dans une crise sécuritaire et politique sans précédent.

 

Ces troubles et la déliquescence de l'Etat centrafricain ont permis à des bandes armées de prospérer dans nombre de régions, où elles rançonnent et volent la population, mais aussi les organisations humanitaires.

 

Trois forces internationales sont déployées dans le pays pour tenter de le stabiliser: Sangaris (française), Eufor-RCA (Union européenne) et Minusca (ONU).

 

 

RCA: Heurts meurtriers entre anti-balaka et ex-Seleka près de Bambari

 

Par RFI 22-12-2014 à 04:59

 

Des heurts ont opposé samedi matin dans le centre de la Centrafrique des anti-balaka et des éléments de l'UPC, un groupe composé d'ex-Seleka. Les violences se sont déroulées très tôt dans la matinée à Gbotobadia, un village situé à une trentaine de kilomètres de Bambari. Les combats ont fait plusieurs victimes. On compte au moins quatre ex-Seleka tués et quatre autres blessés. Le corps d'un anti-balaka a été retrouvé. Trois civils sont également morts.

 

Les anti-balaka ont attaqué au point du jour, aux alentours de 5h du matin, prenant visiblement par surprise le petit contingent d'ex-Seleka qui gardait la barrière d'entrée de Gbotobadia. Selon un porte-parole de l'UPC, l'une des branches de l'ex-Seleka qui contrôle la zone, la dizaine d'hommes en faction a vite été submergée, mais des renforts envoyés de Bambari auraient permis de repousser les assaillants.

 

En tout cas, le village où ne résident plus que quelques familles a de nouveau été endeuillé. Quatorze de ses maisons ont également été incendiées selon le Comité international de la Croix-Rouge, qui a procédé à l'inhumation de quatre corps sur place. Une demi-douzaine de blessés par balle ont également pu être acheminés à Bambari pour être hospitalisés. « L'assaut semblait très ciblé », indique un témoin.

 

En tout cas, il intervient alors qu'anti-balaka et UPC sont en pourparlers à Bambari, sous l'égide de la Minusca, en vue d'un cessez-le-feu. La zone est en effet régulièrement secouée par des violences. Tous les villages le long de la route numéro 2 qui mène à Gbotobadia sont déserts depuis des mois. Leurs habitants sont pour la plupart installés dans les camps de déplacés de Bambari. « L'accord devait être conclu ces jours-ci, mais après cet incident, les négociations risquent de se compliquer un peu plus », confie une bonne source.

Centrafrique : au moins 20 morts dans des violences entre groupes armés
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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 12:51

 

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 22.12.2014 à 12h25 • Mis à jour le 22.12.2014 à 12h40

 

Au moins 20 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines blessées en République centrafricaine (RCA) dans des affrontements entre groupes armés qui ont éclaté vendredi 20 et samedi 21 décembre dans la région de Bambari, rapporte la gendarmerie centrafricaine.

 

Vendredi, une attaque des milices anti-balaka contre des Peuls armés et des ex-rebelles Séléka a fait au moins douze morts. Huit autres personnes ont péri le lendemain à 90 kilomètres plus au sud. Plusieurs dizaines de maisons ont également été incendiées. Les Peuls et les membres de l'ex-Séléka sont majoritairement musulmans, tandis que les anti-balaka sont pour la plupart chrétiens.

 

SÉRIE D'AFFRONTEMENTS

 

Bambari, où s'est installé l'état-major de l'ex-coalition Séléka, a été depuis le mois de juin le théâtre d'affrontements qui ont fait plus de 100 morts et au moins 200 blessés, pour la plupart des civils, ainsi que plusieurs dizaines de milliers de déplacés. La semaine dernière, des violences similaires ont fait 28 morts à Mbrès, quelques jours après la tenue, sous l'égide des Nations unies  (ONU), d'une cérémonie de réconciliation qui avait redonné un espoir de paix à la population de cette ville du centre du pays.

 

Depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par la coalition rebelle Séléka – chassée à son tour en janvier 2014 – la RCA a sombré dans une crise sécuritaire et politique sans précédent. Ces troubles et la déliquescence de l'Etat ont permis à des bandes armées de prospérer dans nombre de régions, où elles rançonnent et volent la population, mais aussi les organisations humanitaires.

 

Trois forces internationales sont déployées dans le pays pour tenter de le stabiliser : Sangaris (française), Eufor-RCA (European Union Force ou « Force de l'Union européenne » en français) et Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (Minusca – ONU).

République centrafricaine : regain de tension dans la région de Bambari
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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 22:08

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-12-21 12:46:06 Les anciennes gloires de basketball centrafricain ayant remporté deux fois la Coupe d’Afrique de Nation en 1974 et 1987, respectivement à Tunis et à Bangui, ont célébré samedi le 40è anniversaire de leur premier sacre continental.


Cette commémoration a été couplée avec une assemblée générale élective qui a débouché sur la mise place d'une association des anciens internationaux et d'un bureau exécutif piloté par Sonny Mpokomandji, assisté de trois vice-présidents, Jean Bengué et de Fidele Konamna et de Francine Lakouè.


Le secrétariat général est assuré par Jean Pierre Kota Gomez et la trésorerie a été confiée à Anne Zéfio, tandis que Gaston Gambor est élu chargé de mission.

Cette association, selon les anciens basketteurs ; n'a pas vocation à se substituer au ministère de la Jeunesse et des Sports moins encore à la fédération. Elle veut au contraire accompagner ceux qui ont la charge de diriger le basket.


"J'ai été honoré par mes coéquipiers pour pouvoir diriger notre association. De ce point de vue nous avons bien démarré nos activités et nous pourrions éventuellement apporter nos contributions pour l'enrichissement et la redynamisation du basket centrafricain", a déclaré le président élu, Sonny Mpokomandji


Pour lui, les buts poursuivis sont le renforcement de solidarité entre les anciens internationaux, la création d'une caisse sociale et la constitution d'un lobby fort pour drainer des apports pour le basket centrafricain.


"40 ans après c'est-à-dire de 1974 à 2014, enfin les anciens fauves de bas-Oubangui du basket se réveillent pour prendre conscience qu'ils ont une responsabilité", s'est réjoui de son côté le chargé de mission, Gaston Gambor.


"il y a des moments où nous étions interpellés. Et aujourd'hui nous pensons que nous sommes face à un devoir vis-à-vis de la jeunesse montante, relève de demain et vis-à-vis de la conscience nationale", a-t-il ajouté.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=812684#sthash.pfSK6mRm.dpuf

 

 

 

NDLR : C’est pathétique de voir ce pays êtret obligé aujourd’hui de vivre seulement de nostalgie et sur son glorieux passé ! Plusieurs jeunes centrafricains n’ont hélas pas connu cette belle époque où leur pays a gagné par le mérite la CAN de basket-ball, exploit qui apparaît à présent comme une mission impossible.

Célébration du 40e anniversaire de la 1-ère CAN de basketball de la RCA
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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 21:35

 

 

Vœux de Monseigneur Dieudonné NZAPALAINGA

 

Vœux de Monseigneur Dieudonné NZAPALAINGA, pour la Fête de Noël et du Nouvel an
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