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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 23:28

 

 

 

Race Noire ton Bilan noir

Centrafrique une Au Peuple Centrafricain !

                   2015

 

                   1

 

Race Noire ! il faudra bien

comme auparavant

c’est notre Histoire de l’Humanité

Tu marchais en tête

 

                   2

 

Il faudra bien un jour

avant toute chose t’asseoir

dans Ton Trône Noir

l’Afrique ce Continent à l’écart

 

                   3

 

Plus les continents blanc

et jaune versant le sang

mondial comme le tien

plus leurs mâchoires te dénaturent

 

                   4

 

Ils détruisent ta réincarnation

leurs mâchoires mangent

sans fuite possible l’âme des

tués la dent blanche de l’éléphant

aussi bien l’ombre de la forêt

est assassinée le cerveau est brûlé

 

                   5

 

Afrique, Centrafrique occupée

les mâchoires de ferrailles

aussitôt ne fabriquent elles que

des ordures qu’elle reproche à la

Terre muette

 

                   6

 

Mère ne les conduit pas

dans un coin pour leur

trancher les couilles de l’attention

d’une oreille d’esclave des

appropriations des vols d’une

deux trois guerres mondiales

 

                   7

 

Afrique Centrafrique occupée

à marches forcées avant

la guerre mondiale de ta terre

bénie à part à l’écart

ils fabriquent des ordures

 

                   8

 

Race Noire ta tête noire

est divisée ton Peuple est

divisé. Après la guerre mondiale

ils nous ont fabriqués à marches

forcées les gouvernements en tablier

pour les servir à table nos

Ancêtres Boganda notre terre saignants

ruisselants  Royaume Bangassou

décapité, toi Naguemon tu te

précipitas d’en haut la Tour

 

                   9

 

Au fur et à mesure de 1940 à

l’an 2014 divisés haïs diviseurs

de notre Peuple de plus en plus en

souffrance comme une bête que l’on dépèce

vivante sous nos yeux on nous

enterre un à un mouchoir de

leurs bouches qui crachent nos os

nous nous tranchons les poings brisés

 

                   10

 

Nous chiens se précipitent se mordent mains

pour manger leur part du

déchet restant de leur propre terre

Race Noire quand tu disputes

l’os du tibia à ton frère il n’y a

pas de frère, vous deux solidaires

vous ne demandez pas de compte

dans le ventre des borborygmes

                  

11

 

Race Noire nous les fabriqués de la cervelle

ne portont pas tous des tabliers de morts

tu tends la pointe de l’oreille

vers Beethoven Mozart Berlioz

Tchakosky. Occupés à manger à broyer tout

est-ce qu’ils peuvent écouter ?

                  

                   12

 

Race Noire tu es sous les pieds

de la table pour grignoter les

restes de ton Pays l’Afrique Continent

à part à l’écart. Il faudra

bien te lever écarter toutes ces

bêtises

 

                   13

 

Race Noire ton bilan noir !

c’est notre Histoire l’Humanité

ce qui vit se réincarne

en avant ta Renaissance

dans l’esclavage on te disait morte

décomposée dans leur fabrique

la Terre se réincarne d’entre

les morts égorgés pour être mangée fruit

 

                   14

 

Race Noire ton bilan noir !

Afrique Continent à part

de la Race Noire tu sors ta

langue pour l’explication

qu’ils comprennent bien

c’est notre Histoire de l’Humanité.

Il faudra bien comme avant

auparavant tu marches en tête

                  

15

 

Race Noire ton bilan noir !

Centrafrique Race Noire crie

Youlou Bantou une ! unité !

Afrique à part crie ton message

crie du nord au sud

maintenant c’est aussi ça que nous

tentons de faire asseoir

la réincarnation de la Terre

ce sont ces fruits nous tous

passants passagers accôtés noirs

 

16

 

Race Noire ton bilan noir !

Tu cries une deux du sud

au nord ton message

Où est ton armée unique noire ?

qui chiquenaude l’adversaire

pauvre est la guerre

 

                   17

 

Race Noire où est ton bilan noir !

Peuple de grand marcheur

d’endurance. Race Noire d’intelligence

de sobriété d’un grand rot satisfait provisoire

 

                   18

 

Race noire ton bilan noir !

Ton sang de pétrole la Terre

divise l’Afrique à l’écart

on creuse les puits des artères

la terre s’effondre les frères se bagarrent

 

                   19

 

Race Noire où est ton bilan noir !

du sang tout ce sang versé !

Race Noire de ton poignet Maintenant

toute ta force une unie

cette terre nous nous ménageons

nous mêmes que venez vous

faire ici sauterelles criquets ?

                  

20

 

Race Noire ! champion en tête

de la marche. Nous soufflons

nous respirons comme des jachères

en route nous marchons

le contrat fraternel de sang tranché

à ton poignet Race Noire !

il est plus que la Paix

Race noire ton bilan noir !

 

                   21

 

Race Noire ton bilan noir

Ton frère fort noir marche en tête

Grand Tambour noir pour l’endurance

champion de toutes les musiques

champion de toutes les guerres pauvres

Race Noire ta Voix énorme !

À travers l’Afrique à l’écart

unité de forêt sans creux

des artères anus de poussières

de pétrole dans le cœur. Afrique

Centrafrique occupée libérée

 

                   22

 

Race Noire ton bilan noir

Tu ne tueras pas

le cœur neuf âme

de l’enfant sans couleur

dans cette femme

ta compagne mère !

du Monde en marches

forcées

Race Noire ton bilan.

 

 

                            BAMBOTÉ MAKOMBO

 

                            15 décembre 2014

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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 18:52

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-12-27 16:14:33 La présidente de la transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza, a exhorté samedi les groupes armés signataires de l’accord de Brazzaville à « regrouper leurs hommes sur le terrain, sensibiliser leurs bases, cesser les violences contre les innocentes populations, libérer les axes de circulation, cesser le pillage des ressources nationales et cesser de mettre à rude épreuve l’autorité de l’Etat».


S'exprimant à Bangui à l'ouverture de la journée de concertation des forces vives de la nation sur le processus politique axé sur le dialogue et la réconciliation nationale, elle a dit que « l'Etat ne prendra plus le risque de discuter ou traiter avec des individus isolés. Il est temps que les groupes armés et autres qui veulent discuter avec l'Etat, déclarent leurs groupes sous la forme d'une association ou d'une structure juridique ».


« L'exercice consistera à faire une évaluation sans complaisance, identifier les facteurs de blocage de son application effective et surtout déterminer les actions hardies à mettre en œuvre rapidement pour revenir à l'esprit qui a présidé à la signature de cet accord pour que tous les acteurs s'y réengagent en toute responsabilité », a déclaré Catherine Samba-Panza.


Pour elle, « il est temps aujourd'hui de chercher les voies et moyens de donner un contenu solide à l'accord de Brazzaville».


En ce qui concerne les élections futures, la présidente de transition a annoncé que « le premier tour aura lieu en juin 2015 et le deuxième en juillet 2015 » comme prévu par le chronogramme électoral de l'Autorité nationale des élections (ANE) et validé par la communauté internationale.


Les travaux de cette journée qui se sont déroulés au Palais de la renaissance à Bangui, s'inscrivent dans la droite ligne du forum de Brazzaville. L'objectif visé est la prise de conscience par les forces vives des enjeux futurs et la recherche d'une vision partagée concernant le format et le contenu de la phase 2 ainsi que les grandes lignes de la phase 3 du processus de réconciliation.


Plus d'une centaine des participants vont, durant 24 heures, plancher sur les méthodologies, format et durée du dialogue, puis sur le processus électoral avant de faire le point sur l'élaboration de la nouvelle constitution.


Ils débattront enfin des critères de désignation des membres de la commission préparatoire mise en place par décret et signé le 2 décembre.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=813092#sthash.nwI1a2aR.dpuf

Catherine Samba-Panza exhorte les signataires de l'accord de Brazzaville à s'organiser en vue de discussions
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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 18:50

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-12-27 13:41:55 Le Premier ministre centrafricain, Mahamat Kamoun, a présenté vendredi devant le Conseil national de transition (CNT), la feuille de route de son gouvernement formé le 22 août dernier, soit douze jours après sa nomination.


Cette feuille de route notamment axée sur l'assistance humanitaire, la gouvernance, la relance économique et la sécurité, est chiffrée à 338 milliards CFA dont 32 milliards fournis par l'Etat centrafricain.


« Il est tout à fait normal que lorsqu'un premier ministre est nommé, il vient devant le parlement décliner son programme d'action pour l'avenir. En ce qui nous concerne d'une manière spécifique, il s'agit de venir présenter la feuille de route axée sur quatre piliers : l'assistance humanitaire, la politique et gouvernance la relance économique et la sécurité », a déclaré le chef du gouvernement.


« Nous avons voulu inverser les priorités en faisant du pilier politique et gouvernance, c'est-à-dire de l'organisation des élections la priorité des priorités », a-t-il ajouté précisant que « la question de sécurité n'est pas reléguée au second plan. Non, nous allons les faire d'une manière simultanée ».


« Je suis satisfait que les conseillers nationaux l'aient adopté. Et mandat nous est donné pour pouvoir mettre en exécution cette feuille de route. L'Etat contribue pour 32 milliards CFA et pour le reste, on va rechercher des financements ».


Le gouvernement Kamoun mis en place le 22 août dernier est composé de 31 membres dont deux ministres d'Etat, 27 ministres et deux ministres délégués.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=813078#sthash.NFDSWTvk.dpuf

Le CNT donne mandat au gouvernement Kamoun de mettre en œuvre sa feuille de route
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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 18:46

 

 

 

Par Sylvestre Krock, AA - 26/12/2014

 

L'annonce a été faire mercredi à Bangui par Frédéric Hingray, chef d’état-major de la force onusienne.

 

 La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine « Minusca » atteindra presque sa pleine capacité opérationnelle, totalisant 10 mille hommes, au cours du premier trimestre de 2015, a annoncé mercredi à Bangui, Frédéric Hingray, chef d’état-major de la force onusienne.

«Nous aurons à partir du début 2015 à l’horizon février – mars, la totalité de nos forces. Quelque dix milles hommes de capacité près seront à l’œuvre. Cette pleine capacité nous permettra d’assurer pleinement la sécurité et surtout de suivre les conclusions qui seront prises lors du Forum de Bangui afin de permettre à chacun d’aller résolument vers la paix et la réconciliation. Ceci nous permettra également de créer des espaces de sécurité, les plus robustes possibles», a-t-il annoncé lors d'un point de presse.


Dans ce sens, le commandant a ajouté : « Les perspectives sécuritaires pour 2015 seraient encourageantes à condition que les responsables hiérarchiques des groupes armés engageant leurs combattants sur la voie de la paix.»

Il a ensuite indiqué qu’à Kaga Bandoro (Nors-est) il y a des gens qui ne comprennent pas que la marche vers la paix suit son cours. D’où la nécessité de les maîtriser, selon lui.


A Bangui, des SMS transmis à partir de téléphones mobiles, appellent la population à doubler de vigilance et à s’abstenir de manifester lors des fêtes de fin d’année dans les lieux publics.

«Pour les fêtes de Noël et du Nouvel an, nous avons pris toutes les dispositions sécuritaires qu’il faut. Le 23 décembre dernier, une importante réunion s’est tenue à l’état-major des troupes Minusca, évoluant dans le Secteur de Bangui, afin de coordonner avec les différents partenaires des forces internationales, notamment l’opération militaire française :Sanagris et la mission de l’Union européenne :Eufor-RCA», a conclu M.Hingray.


Bien que la pleine capacité annoncée de la MINUSCA soit de 12000 hommes, seuls 7600 ont été déployés et qui ne sont en majorité que les effectifs de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique «MISCA» (6000 hommes) qui ont changé d’uniformes.

La Centrafrique, qui a renoué avec l’instabilité politique depuis moins d’une année, détient le record africain des interventions internationales de maintien de la paix sur son sol avec 13 missions depuis 1998.


La Minusca, est la dernière en date, et s’est déployée lundi 15 septembre avec pour mission de consolider l’accalmie fragile que connait le pays depuis juillet dernier date de la signature d’un accord de cessation des hostilités entre la milice à majorité musulmane, la Séléka et la milice politico –militaire à majorité chrétienne , Anti-balaka. Un nouveau gouvernement a été également formé, depuis, avec à sa tête un premier ministre musulman, une première dans l'histoire du pays.

La Minusca atteindra 10 mille hommes au premier trimestre 2015
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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 00:47

 

 

 

Bangui, 26 décembre(RJDH) - Un homme a été retrouvé mort dans un caniveau devant l’Ecole Normale Supérieure(ENS), sur l’avenue des Martyrs ce vendredi 26 décembre. Le corps de la victime a été déposé à la morgue de l’Hôpital Communautaire par la Croix-Rouge.

 

Selon les témoignages recueillis par le RJDH, l’homme serait tué par un groupe des braqueurs alors qu’il empruntait l’avenue des Martyrs, seul sur une moto aux environs de 24 heures.

 

« Nous étions juste en face de l’Hôpital Communautaire lorsqu’on voyait la moto passer en toute vitesse. Et lorsque la moto était arrivée au niveau de l’ENS, nous avions entendu un coup de feu, suivi du bruit de la moto qui tombait brutalement », a raconté un témoin.

 

Des piétons auraient aperçu trois individus récupérer la moto et pousser la victime dans le caniveau avant de partir. « Il faisait tard et les véhicules ne circulaient pratiquement pas. J’étais à côté de mon petit kiosque quand j’ai vu le mouvement. Je ne pouvais rien faire puisque, ceux qui ont pris la moto étaient armés. C’était aussi un peu compliquer de secourir la victime », a expliqué un vendeur de coupons de recharge téléphonique, rencontré ce matin en face de l’Hôpital Communautaire.

 

Selon d’autres sources, les éléments de la Minusca, basés à l’hôpital Communautaire seraient rendus peu après sur les lieux du crime. Mais, eux non plus, n’auraient pas porté secours à la victime, sauf qu’ils auraient fait des tirs d’intimidation. Version non encore confirmée par la Minusca que le RJDH a tenté vainement de joindre dans la journée.

 

Il était aussi difficile d’identifier la victime. Le corps commençait à entrer dans l’état de la putréfaction, d’après les explications d’une source hospitalière.

 

D’autres incidents du type seraient produits dans d’autres secteurs de la capitale et des coups de feu, également, ont été entendus le soir du 25 décembre marquant la fête de Noel. Tout ceci, malgré le dispositif sécuritaire renforcé des forces internationales. /

 

Rosmon Zokoue

Centrafrique-Bangui: Un homme retrouvé mort au lendemain de la fête de Noël
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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 21:21

 

 

 

Afrikaweekly  26 décembre 2014 14 h 48 min·

 

Me Nicolas Tiangaye, Ancien Président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH), ancien Premier Ministre de la Transition, le Président de la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS), Me Nicolas Tiangaye, brise le silence et réponds à nos questions

 

Mr Tiangaye, depuis votre démission vous avez observé un long moment de silence. Pourquoi cette attitude ? Où en êtes-vous ainsi que la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS) aujourd’hui ?

 

NT: Je vous remercie pour cette opportunité que vous m’offrez pour m’adresser à vos lecteurs. En réalité, j’avais fait le choix de ne pas m’exprimer sur les médias. Mais je n’étais pas resté inactif puisque je m’occupais de la restructuration de mon parti et je participais activement aux activités politiques de l’Alliance des Forces Démocratiques  pour la Transition (AFDT) qui est la plateforme politique à laquelle appartient mon parti la CRPS.

 

2.  Presque 12 mois après votre démission, quel regard portez-vous sur votre bilan. Où pensez-vous avoir  réussi, échoué ou déçu et pourquoi?

 

NT: Je n’avais jamais affiché la prétention d’avoir à réussir tout seul une mission collective qui incombait et qui incombe encore à tous les centrafricains dans le cadre d’une transition inclusive et consensuelle sur la base d’une feuille de route que tout le monde connaît.

 

Ceux qui croient qu’un Premier Ministre a un bâton magique pour opérer tout seul des miracles sont sur une autre planète.

 

3.  Vous avez récemment fait des révélations fracassantes concernant le sommet de Ndjamena qui s’est soldé par la démission de Mr Djotodia, Président à l’époque, ainsi que de vous-même Premier ministre à l’époque. Vous avez dénoncé une humiliation de l’Etat Centrafricain. Pouvez-vous revenir sur cela et nous en dire plus ? Pourquoi avoir gardé le silence sur les en dessous de la rencontre de Ndjamena si longtemps ?

 

NT : Il n’y a pas des « en dessous », puisque ce sont des faits que tout le monde connaît et que tout le monde feint d’ignorer. C’est surtout le silence des centrafricains qui doit intriguer. Avez-vous vu dans l’histoire des relations internationales les représentants d’un pays embarqués nuitamment dans un avion pour aller recevoir des ordres et décider en territoire étranger du sort des institutions de leur Etat fut-il un Etat fantôme? Est-il normal qu’un Secrétaire Général c’est à dire simple fonctionnaire d’une organisation internationale insulte sur les ondes d’une radio (RFI) les représentants d’un Etat membre? Ce sont des faits qui doivent interpeller tous les centrafricains puisque l’humiliation n’avait pas pris fin avec la  » démission » de DJOTODIA et de TIANGAYE.

 

4.  Remontons quelques mois en arrière, vous êtes Premier Ministre et Djotodia Président, L’ex-séléka a le pouvoir, les graves violations des droits humains sont monnaie courante dans tout le pays. Autrefois plébiscité par le peuple, ce dernier dénonce de plus en plus votre silence. Les centrafricains vous accusent d’une certaine inaction face aux exactions commises par la Séléka, alors que vous aviez la réputation d’être un farouche défenseur des Droits de l’Homme.

 

Vouliez-vous protéger votre vie ou cette inaction était commandée par l’exercice du pouvoir ?

 

NT : Je ne suis pas surpris par cette question agitée par des personnes dont je doute de la bonne foi. Avez-vous oublié que je suis la première personnalité centrafricaine à avoir demandé publiquement et officiellement le désarmement forcé de la coalition SELEKA le 15 mai 2013 devant le Conseil de sécurité des Nations Unies à New-York soit 1 mois et 22 jours seulement après sa prise de pouvoir? Avez-vous oublié que c’est moi qui avais demandé la mise en place de commissions d’enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis en RCA afin que leurs auteurs puissent être poursuivis et jugés par les juridictions nationales et internationales?

 

Pourquoi faire semblant d’ignorer que toutes ces initiatives m’avaient valu des représailles des SELEKA qui avaient attaqué mon domicile et assassiné mes gardes du corps en décembre  2013?

 

5.  En la mémoire des victimes et du sang versé, l’ancien président de  la Ligue centrafricaine des droits de l’homme (LCDH) serait il prêt à aider à monter un dossier pour poursuivre tous les responsables des atteintes aux Droits de l’homme devant les juridictions nationales et internationales ?

 

NT: C’est à ma demande que des commissions d’enquête travaillent actuellement sur le dossier centrafricain. Je suis personnellement l’évolution des investigations qui doivent déboucher sur le châtiment de ceux qui ont du sang de notre peuple sur les mains.

 

6.   En tant que Premier Ministre, quel était votre marge de manœuvre réelle sous l’ère Séléka ?

 

NT : Certaines de mes initiatives étaient contrecarrées par des personnes qui se croyaient proches du Chef de l’Etat de Transition.

 

 7.   La CRPS vient d’effectuer sa rentrée politique, mais aujourd’hui il est bien difficile de dissocier votre parti de l’AFDT. Où se situent les limites du Parti et de l’alliance ?

 

NT :  L’AFDT a un objectif: fédérer les énergies pour la réussite de la transition. Chaque parti membre garde son indépendance.

 

8.   Si l’esprit de la charte de transition est respectée, vous ne pourrez être candidat aux présidentielles. En outre, personne de votre parti ne pourra de manière crédible concourir. Quels rôles, vous et la CRPS, comptez-vous donc jouer lors de ce scrutin ? Et comment voyez-vous votre avenir politique ?

 

NT : Faux débat. Je ne suis plus concerné par la restriction de l’inéligibilité.  Pour votre gouverne, je vous renvoie à la lecture de l’article 104 alinéa 2 de la Charte Constitutionnelle de Transition qui dispose:  « Le Premier Ministre reste en place jusqu’à la nomination de son successeur par le futur Président élu démocratiquement ».

 

N’étant plus en fonction depuis le 14 janvier 2014 date à laquelle j’avais remis ma démission au Président du Conseil National de Transition, je suis légalement délié de cette obligation qui ne pèse désormais que sur le Premier Ministre qui assumera cette charge lors des élections de 2015.

 

Tous les constitutionnalistes consultés sont de cet avis.

 

9.   Nous pouvons objectivement et sans langue de bois dire que votre exercice du pouvoir a beaucoup entamé votre crédit en tant qu’homme politique bien que vous restez un brillant avocat auprès des centrafricains qui seront les prochains électeurs. Qu’en dites-vous ? Que pensez-vous encore pouvoir rapporter à la RCA ?

 

NT : C’est le suffrage universel seul qui tranchera. Le reste relève de lubies sans fondement.

 

10.   Comment analysez-vous la situation actuelle de la RCA, un an après la mise en place de l’Opération Sangaris ?

 

NT : Il n’y a pas que l’Opération Sangaris. Il y a aussi la Minusca et l’Eufor-RCA. Je salue les efforts déployés par ces forces qui ont évité le pire à la RCA. Je m’incline devant le sacrifice de leurs hommes tombés pour la paix en Centrafrique. Toutefois, la restauration de la sécurité dans le pays ne saurait éluder l’application intégrale et sans fioriture des résolutions des Nations qui placent le mandat des forces internationales sous le chapitre 7 de la Charte impliquant ainsi l’usage de la force en tant que de besoin pour désarmer les forces négatives.

 

Il y a également une nécessité impérieuse de la mise sur orbite opérationnelle des FACA pour un accompagnement plus efficient du processus de sécurisation.

 

11.   Vous avez récemment été reçu par la cheffe de l’Etat de Transition, quel bilan faites-vous de la transition qui vous a succédé ? Quelles sont vos relations avec les autorités de la Transition ?

 

NT : La Cheffe de l’Etat de transition a déjà fait son bilan à mi-parcours. Je n’ai pas à me prononcer connaissant les difficultés et les obstacles que la Transition dans son ensemble doit surmonter.

 

Je n’ai pas de relations particulières avec les autorités. Elles s’inscrivent dans le cadre du soutien de l’AFDT au processus de transition afin que celle-ci débouche sur des élections crédibles et transparentes dans les délais prescrits par la Charte.

 

12.   Comment envisagez-vous le futur Forum sur la Réconciliation?

 

NT : D’abord par le dialogue à la base. C’est une étape incontournable si on veut aboutir à une véritable réconciliation.

 

13.   Comment trouver une solution définitive à l’épineux problème des Séléka et Antibalaka ? Quelles sont vos solutions pour réunifier le territoire et pacifier le pays?

 

NT : Permettez-moi de garder ce que je considère comme une contribution pour le Forum.

 

14.   Quel message pouvez-vous adresser aux Centrafricains ?

 

NT : La situation est très dure mais pas irrémédiable. Personne ne viendra nous sauver. Comme j’ai l’habitude de le dire, c’est ensemble que nous sauverons la patrie ou c’est ensemble que nous périrons.

Lu pour vous : Me Nicolas Tiangaye: « Je ne suis plus concerné par la restriction de l’inéligibilité. »
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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 21:16

 

 

 

http://www.franceinfo.fr  

 

REPORTAGE par Mathilde Lemaire jeudi 25 décembre 2014 07:02

 

Tandis que la majorité des Français ont réveillonné en famille mercredi soir, 8500 soldats français ont fêté Noël en opérations extérieures. C'était le cas des 2000 hommes de l'opération Sangaris qui sont actuellement en Centrafrique.

 

 La messe de Noël pour débuter le réveillon. Une messe en plein air  par 35° avec les grillons en fond sonore. Une messe dite par  l’aumônier du camp. Une dizaine de soldats originaires du Pacifique ont  sorti guitares et ukulélés. Les militaires prient pour leurs quatre camarades morts en Centrafrique depuis un an et  pour les blessés. Ils pensent aussi à leurs familles.

 

Le colis du chef de l'Etat

 

De nombreux colis sont justement arrivés : friandises et courriers  envoyés par leurs conjoints et leurs parents.  Et puis il y a le colis officiel avec la lettre du président Hollande, un petit cadeau : une tasse thermos et des dessins d’écoliers de toutes les régions  de France. Des dessins qui ont beaucoup touché le capitaine Boursier, cette jeune médecin rattachée au régiment de Castelsarrasin dans le Tarn-et-Garonne : "Je trouve cela vraiment mignon? J'en ai eus quatre. Je vais leur envoyer des cartes postales".

 

Celui qui est venu sur place exprimer la solidarité de la Nation c’est le tout nouveau secrétaire d’état à la Défense Jean-Marc Todeschini présent pour une visite de 48 heures.

 

"Je n'avais pas prévu de passer Noël ici avec vous mais c'est au-delà d'un honneur".

 
Place ensuite  à un diner amélioré saumon, poularde et bûche, vins et champagne.

 

De quoi faire oublier aux hommes du 40ème régiment de transmission de Thionville par exemple les plus de 7000 kilomètres qui les séparent de chez eux.

 

"C'est mon 7e Noël en mission. Les plus jeunes ont un pincement au cœur mais ça se passe bien".

 

Noël, une parenthèse de courte durée. Dès l’aube ce matin les soldats de la force Sangaris ont repris leurs  patrouilles en véhicules blindé et à pied dans la capitale et au-delà, dans les zones de brousse où chaque semaine on assiste  encore à  des violences meurtrières. 

 

 

Réveillon de Noël en Centrafrique pour le ministre lorrain Jean-Marc Todeschini

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr  Par Thierry Gelhaye  le 24/12/2014 | 10:52, mis à jour le 24/12/2014 | 10:52

 

Le nouveau secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, le mosellan Jean-Marc Todeschini a choisi de passer le réveillon de Noël auprès des soldats français basés en Centrafrique. L’une de nos équipes l’accompagne.

 

Le  secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, Jean Marc Todeschini est arrivé en Centrafrique. Un voyage express pour passer le réveillon auprès des soldats français en poste à Bangui.


A Bangui la présence française représente près de 1900 militaires. Parmi eux des militaires du 1er Régiment d’Infanterie de Sarrebourg. Le mardi 16 décembre dernier, deux soldats de cette unité avaient été blessés par une grenade lancée dans leur direction alors qu’ils effectuaient une patrouille. Un détachement du 1er RHC (régiment d'hélicoptères de combat) basé à Phalsbourg est également présent sur place.

Notre équipe  (Jean Pierre Petitcolas et Jean-Philippe Tranvouez)  qui accompagne Jean-Marc Todeschini a demandé au ministre les motivations de son déplacement.

 

Un an après le lancement par la France de l’opération Sangaris, le 5 décembre 2013, Jean Marc Todeschini va  sur place pour échanger avec les militaires qui vont en partie quitter le pays.

 

« Progressivement, la France va se retirer. Au printemps nous serons à 1 500 »


a indiqué le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, vendredi 5 décembre 2014

À l’origine de ces violences intercommunautaires, la chute en mars 2013 du régime de François Bozizé, renversé après dix ans au pouvoir. En décembre 2013, les communautés chrétiennes et musulmanes de Centrafrique s’étaient  déchirées plongeant le pays dans le chaos et l’horreur des massacres à grande échelle. La France avait alors décidé de lancer l’opération militaire Sangaris  avec l’envoie de près de 2 000 hommes pour mettre fin aux tueries. Les belligérants avaient  signé en juillet dernier  à Brazzaville un accord de cessez-le-feu  après huit mois de violences meurtrières

 

Centrafrique : le Noël des soldats de l'opération Sangaris
Centrafrique : le Noël des soldats de l'opération Sangaris
Centrafrique : le Noël des soldats de l'opération Sangaris
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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 21:12

 

 

Par RFI 25-12-2014 à 12:42

 

Après être allé à la rencontre des anti-balaka, l'archevêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, s'est rendu dans les camps de cantonnement des ex-Seleka. Des centaines d'anciens rebelles sont toujours casernés sur trois sites dans la capitale, Bangui. Les membres de l’ex-coalition se sont félicités de cette visite, mais ils attendent surtout une solution gouvernementale à leurs conditions de vie.

 

Du savon, du riz, des vêtements pour les enfants... L’archevêque de Bangui, Mgr Nzapalainga, a tenu à faire un geste envers les ex-Seleka en cette fin d’année. L’occasion surtout pour lui d’ouvrir le dialogue entre les ex-rebelles et les membres de la communauté chrétienne. « Entre les deux, je mène un grand débat sur la cohésion sociale », explique l'homme d'église.

 

« Pendant deux heures, dit-il, j’ai pris le temps de les écouter exprimer leurs doléances, parce qu’ils ont dit plusieurs fois : " Il n’y a pas de gens qui viennent nous voir. " Donc je prends sur moi toutes les revendications, leur agressivité, dans un climat chaleureux. Je pense qu’ils ont eu aussi des réponses. C’est pour faire tomber les masques, pour qu’on puisse les voir autrement que comme des fauves. Ce sont des êtres humains. »

 

Le colonel Bokassa, agent de liaison entre les différents camps, s’est réjoui de cette visite. Mais il attend maintenant un geste du gouvernement : « Les éléments sont contents, ils ont écouté le message que Monseigneur a passé. Présentement, on est calme, l’ambiance est revenue entre nous. On attend seulement, du côté du gouvernement, ce qui va se produire après la fête. »

 

Les ex-Seleka observent donc une trêve pendant les fêtes de fin d’année, jusqu'à la rentrée.

RCA: pour Noël, l'archevêque de Bangui rend visite aux ex-Seleka
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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 23:45

 

 

Homélie de Noel de Mgr Diuedonné Nzapalainga

Message de Noel de l'Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné NZAPALAINGA
Message de Noel de l'Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné NZAPALAINGA
Message de Noel de l'Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné NZAPALAINGA
Message de Noel de l'Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné NZAPALAINGA
Message de Noel de l'Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné NZAPALAINGA
Message de Noel de l'Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné NZAPALAINGA
Message de Noel de l'Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné NZAPALAINGA
Message de Noel de l'Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné NZAPALAINGA
Message de Noel de l'Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné NZAPALAINGA
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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 23:34

 

 

Par RFI  24-12-2014 à 13:53

 

Après le centre de la Centrafrique la semaine dernière, c'est au tour du sud-ouest du pays d'être en proie à une poussée de violences. Dans plusieurs villages et villes de cette région, des attaques et des accrochages ont causé la mort de plusieurs personnes, dont des civils. A Carnot, notamment, les tirs résonnaient encore très tard dans la nuit.

 

La préfecture de Mambéré-Kadéï, située dans le sud-ouest à de la frontière avec le Cameroun est sous tension. Mardi 23 décembre, une attaque dans les villages de Bondoo et Tanga a fait huit morts, deux femmes et six hommes. L’information a été confirmée par le maire de Gamboula, une ville qui se trouve à une soixantaine de kilomètres de ces localités.

 

Selon l’élu, les assaillants viendraient du Cameroun qui attend l’arrivée de militaires pour sécuriser la zone. « Nous leur avons déjà préparé un logement » dit-il, pressé de les voir s’installer.

 

Dans la ville de Carnot, la journée a été rythmée par des coups de feu. Selon un humanitaire présent sur place, le bilan serait de deux morts et cinq blessés. Ces évènements meurtriers feraient suite à l’arrestation d’un anti-balaka dans cette ville du nord de la préfecture. Par ailleurs, plusieurs maisons ont été pillées et des coups de feu résonnaient encore tard dans la nuit.

 

En revanche, il était impossible de joindre la ville de Nola où dix personnes auraient été tuées par un groupe de Peuls. Les communications téléphoniques ne fonctionnaient pas.

Le sud-ouest de la RCA théâtre de violences meurtrières
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