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8 janvier 2023 7 08 /01 /janvier /2023 10:00
Le FMI encourage à stopper la cryptomonnaie lancée par la RCA et préserver le FCFA

 

Lu pour vous

 

https://camerounactuel.com/ janvier 5, 2023

Le Fonds monétaire international (FMI) encourage la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) à stopper la cryptomonnaie lancée en 2022 par la République centrafricaine (RCA. C’est ce qui ressort, entre autres, du conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) tenu à Washington le 20 décembre dernier,

« Les administrateurs encouragent les autorités nationales et régionales de la CEMAC à régler de manière coopérative l’incohérence entre la législation de la République centrafricaine sur les cryptomonnaies et la Convention de la Cemac », lit-on dans le communiqué final de travaux. Le même document poursuit : « Ils incitent fortement les autorités régionales à renforcer la coordination afin d’améliorer la capacité de réglementation des actifs numériques, dans le but de préserver la monnaie unique, de gérer les risques et de protéger les consommateurs, tout en permettant les innovations légitimes ».

Cette position du FMI va à l’encontre du nouveau règlement régissant le marché financier commun au pays de la sous-région entré en vigueur le 1er août 2022 et qui intègre désormais les notions d’« actifs numériques » et de « jetons numériques ». En effet, le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) présidé par le Centrafricain Hervé Ndoba, considère désormais que (article 160), « la prestation de services sur actifs numériques », est une activité du marché financier de la sous-région.

Cette prestation, selon le nouveau texte, est le fait de proposer un ou plusieurs des services ou opérations ci-après : « conservation d’activités numériques pour le compte d’un tiers ; achat d’actifs numériques contre une monnaie ayant cours légal ou contre d’autres actifs numériques ; exploitation d’une plateforme de négociation d’actifs numériques ; autres services sur actifs numériques tels que la réception et la transmission d’ordres pour le compte de tiers, la gestion de portefeuille pour le compte de tiers, le conseil, le placement ».

Dans la même veine, les dispositions jadis appliquées à l’appel public à l’épargne ordinaire sur le marché financier, le sont dorénavant pour le placement des « jetons numériques » encore appelés « bitcoins ». « Au sens du présent règlement, constitue un jeton tout bien incorporel représentant, sous forme numérique, un ou plusieurs droits pouvant être émis, inscrits, conservés ou transférés au moyen d’un dispositif d’enregistrement électronique partagé permettant d’identifier, directement ou indirectement le propriétaire dudit bien », précise l’article 76 du texte.

Prenant les devants, la Centrafrique, à travers la loi du 22 avril 2022 régissant la cryptomonnaie a adopté le « Sango » comme monnaie numérique aux côtés du FCFA. Le pays est ainsi devenu le deuxième Etat à légaliser le Bitcoin après le Salvador. Ce qui a poussé la Commission bancaire des Etats de l’Afrique centrale (Cobac) à mettre les opérations en cryptomonnaies de la RCA sous surveillance. Mais avec l’extension du périmètre de régulation de la Cosumaf sur les crypto-actifs, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour ce pays et la sous-région en générale.

Eco Matin

 

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8 janvier 2023 7 08 /01 /janvier /2023 09:27
Nouvelles nationales sur RNL
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Hausse du prix du carburant : le GTSC dénonce une pratique d’arnaque et d’escroquerie

https://www.radiondekeluka.org/ samedi 7 janvier 2023 18:03

La hausse des prix des hydrocarbures continue de susciter des réactions. Le Groupe de travail de la société civile (GTSC) parle d’arnaque et d’escroquerie. Le gouvernement promet, quant à lui, des mesures de compensation dans un bref délai. 

Le GTSC se dit indigné de l’augmentation du prix du carburant dans les stations-services. Pour cette plateforme de la société civile, ces nouveaux tarifs constituent des systèmes d’arnaque et d’escroquerie qui visent à augmenter la souffrance des Centrafricains. Elle interpelle le Chef de l’Etat à faciliter un dialogue pour un compromis.

Escroquerie insupportable

"Nous condamnons cette décision unilatérale qui est une décision unilatérale à laquelle les partenaires sociaux ne sont pas associés. Nous condamnons également cette décision simplement parce que, l’augmentation, nous pouvons la comprendre au regard des difficultés auxquelles l’Etat est confronté. Au regard des difficultés auxquelles le pays est soumis mais de là à augmenter à plus de 50% les prix des produits pétroliers à la pompe, de mon point de vue, c’est une pratique d’arnaque et d’escroquerie qui n’est pas supportable, qu’on ne pourra, en aucun cas cautionner" a condamné Paul Crescent Beninga, porte-parole du GTSC.

Le porte-parole du GTSC qualifie d’abusive ladite augmentation et en appelle au chef de l’Etat d’être sensible à la souffrance de son peuple.

« Cris de cœur »

Ce gouvernement est un gouvernement défaillant. Ce que je propose, je m’adresse directement au chef de l’Etat. Le président de la République, qui est le père de la nation, doit entendre les cris de cœur du peuple centrafricain qui se plaint de cette augmentation abusive et faire en sorte qu’un dialogue puisse avoir lieu entre les partenaires sociaux. J’entends par là, les centrales syndicales, les associations des consommateurs, les leaders d’opinion et intégrer les forces politiques notamment l’opposition afin de trouver un terrain d’entente" a proposé Paul Crescent Béninga.

- Lire aussi : Centrafrique : le BRDC tacle le gouvernement sur la hausse du prix du carburant à la pompe

Pour le gouvernement, cette mesure vise à soulager la souffrance de la population en cette période de crise mondiale de carburant.

La vérité

"Nous avons rétabli simplement la vérité et le prix sur le plan international aujourd’hui pour permettre aux marketeurs d’avoir leurs marges, à l’Etat d’avoir les droits et taxes sur les produits pétroliers vendus à la pompe. Et, ces taxes collectées, permettront à l’Etat d’assumer ses missions. Payer les salaires, pensions, bourses, faire fonctionner les hôpitaux, les écoles dans l’intérêt de la population. Pour ce qui concerne les  transports, le ministre des Transports est en train d’y travailler" a réagi Arthur Bertrand Piri, ministre en Charge du développement de l’Energie.

Toujours selon le ministre du développement de l’Energie, trois ministères notamment, ceux des Transports, de la Fonction publique et du Travail sont à pied d’œuvre pour proposer des solutions idoines à cette situation qui commence déjà à susciter des remous sociaux.

"Soyez rassurés, bientôt un arrêté sera pris pour essayer d’équilibrer, rétablir le prix qu’il faut conformément à cette nouvelle situation. Et les ministres de la Fonction publique et du Travail sont en train de travailler avec les partenaires sociaux pour essayer de trouver des solutions. Donc, je laisse le soin à mes collègues ministres de trouver une occasion pour vous répondre à cette question-là" a rassuré Arthur Bertrand Piri.

 

 

Bimbo : démantèlement d’une barrière de la gendarmerie après une manifestation des mototaxis à Nzila

https://www.radiondekeluka.org/a samedi 7 janvier 2023 18:33

Les conducteurs des mototaxis sur l’axe Nzila persistent et signent. Ils ont exprimé ce samedi 7 janvier 2023, leur ras-le-bol en barricadant la voie pour protester contre les frais excessifs des formalités.

La tension est montée d’un cran dans la matinée du samedi 7 janvier entre conducteurs de mototaxis et forces de sécurité installées sur la barrière de Nzila, située à 11 km de Bangui sur la route de Mbaïki. Après une première manifestation le jeudi 05 janvier, les conducteurs de mototaxis sont revenus de nouveau à la charge contre les frais de formalités imposés par les gendarmes de la Brigade motorisée.

2000 F obligatoires

"Les gendarmes de la brigade motorisée sont sortis ce matin. Ils ont exigé 2.000 francs comme frais de formalité. Si tu n’as pas les 2.000 francs, ils te délivrent une quittance si non, tu ne peux pas traverser la barrière. C’est pourquoi les jeunes ont manifesté en barricadant l’axe. Ils ont fait appel à leur chef qui est venu les ramener à la brigade", a expliqué Hermann, un riverain qui a vécu la scène.

- Lire aussi: Centrafrique : des conducteurs de mototaxis dénoncent la persistance des tracasseries sur l’axe Boali-Bangui

Par suite de cette manifestation, les éléments de la brigade motorisée de la gendarmerie ont été rappelés et la barrière a été démantelée. Du coup, la circulation est redevenue libre pour les motos taximen.

« Personne ne passe de l’autre côté »

" Comme le prix du carburant a augmenté, nous avons négocié pour qu’ils nous réduisent les frais de formalité à 500 francs. Ce matin, ils n’ont pas tenu compte de nos plaintes et ont exigé les 2.000 francs ou la délivrance d’une quittance. C’est pourquoi, nous les jeunes de Bimbo, nous avons manifesté pour dire si tel est le cas, eux aussi, ils ne vont pas travailler et personne ne va passer de l’autre côté", a confié Florentin, un conducteur de moto.

En attendant d’avoir un compromis, le président national des mototaxis est en discussion avec la gendarmerie. Plusieurs fois, des usagers ont déploré le racket systématique organisé par les forces de sécurité installés sur les barrières le long de l’axe Mbaïki.

Le gouvernement a été, à maintes, reprises interpellé par l’Assemblée nationale sur le comportement des forces de défense et de sécurité sur les barrières à travers le pays.

 

 

Centrafrique : le BRDC tacle le gouvernement sur la hausse du prix du carburant à la pompe

https://www.radiondekeluka.org/  vendredi 6 janvier 2023 17:24

Le Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC) réagit suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe. Cette plateforme de l’opposition a dénoncé, ce jeudi 05 janvier, la mal gouvernance des autorités de Bangui.

Après un moment de silence, le Bloc républicain pour la défense de la Constitution est revenu à la charge contre le président Faustin Archange Touadera et son gouvernement. Dans une conférence de presse donnée, ce 05 janvier à Bangui, cette plateforme qui regroupe des partis politiques de l’opposition et certaines organisations de la société civile, a dénoncé la "mauvaise gestion de la chose publique" par le gouvernement.

Selon le BRDC, l’augmentation du prix du carburant à plus de 60% à la pompe est inadmissible. Pour cette organisation, cette situation résulte de la mal-gouvernance et la corruption érigée en mode de gestion.

Aucune mesure d’accompagnement

"Au plan économique, la mal-gouvernance, qui est au centre de la brouille avec la communauté financière internationale, a eu pour conséquence, la suspension des appuis multiformes y compris budgétaires. Par ces temps de crise où les Centrafricains sont obligés de compter leurs sous pour survivre, les prix des hydrocarbures ont été relevés d’un minimum de 60% en moyenne sans aucune mesure d’accompagnement et sans contrôle des prix des produits de première nécessité" a dénoncé Martin Ziguélé, porte-parole du BRDC.

- Lire aussi: Centrafrique : passe d’armes entre F.A Touadéra et l’opposition sur la montée de l’insécurité

Pour l’ancien premier ministre Nicolas Tiangaye, un des leaders du BRDC, la plupart des autorités actuelles du pays sont impliquées dans les fraudes et mafias ayant conduit à cette crise.

« Importations frauduleuses »

"Comment peut-on expliquer aujourd’hui que nous ne pouvons pas mobiliser des ressources internes à hauteur de quelques milliards ? La réalité c’est quoi ? C’est ce que nous devons dire. Les ressources internes devraient être normalement plus importantes. Or, tout rentre en fraude parce que les gens du pouvoir sont intéressés par l’importation frauduleuse du ciment, du sucre, du carburant etc. Et, c’est ce qui prive la République centrafricaine des ressources internes conséquentes" a déploré Nicolas Tiangaye.

Sur des questions politiques, le BRDC compte, dans un bref délai, saisir la justice centrafricaine après la décision de la Cour constitutionnelle sur le décret limogeant Danièle Darlan, ancienne présidente de la Cour et sur le décret mettant des enseignants du supérieur à la retraite. Ce dernier, jugé inconstitutionnel par la Cour constitutionnelle.

 

Bangui : paralysie du transport public après l’augmentation des prix des hydrocarbures à la pompe

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 5 janvier 2023 18:01

Un jour seulement après l’entrée en vigueur des nouveaux prix des produits pétroliers à la pompe, le secteur des transports est affecté. Le transport public est paralysé depuis ce jeudi 05 janvier.

Aux heures de pointe de la matinée, certains conducteurs de bus et taxis ont cessé leurs activités. Ils protestent contre l’augmentation des prix des produits pétroliers. Une situation qui met à mal les usagers du transport urbain.

Dans les différentes avenues sillonnées par Radio Ndeke Luka, il n’y a que des mototaxis, des véhicules particuliers et quelques véhicules d’ONG qui circulent. Au Terminal Nord, principale gare des bus de Bangui, le parc est vide. On y voient seulement quelques vendeurs à la sauvette. Certains usagers traditionnels de bus se disent affectés.

Inquiétudes

"J’étais venu en ville à bord d’un bus. Mais à 10 heures, il n’y a plus de circulation. Comment je vais rentrer à la maison", s’interroge un usager.

"Les conducteurs de mototaxis fixent le prix du transport de la ville au PK 12 à 500 francs. Je ne gagne que 30.000 francs CFA le mois. Mais si j’investis autant dans le transport, comment je vais nourrir ma famille....Les conducteurs refusent de travailler parce qu’ils disent attendre l’augmentation du prix du transport comme on l’a fait pour le carburant" réagissent des usagers, déboussolés.

- Lire aussi: Centrafrique : le gouvernement justifie la forte hausse du prix du carburant à la pompe

Si les prix des hydrocarbures sont revus à la hausse, s’en procurer en stations-service reste un problème.

« C’est difficile »

"Ils ont augmenté les prix des hydrocarbures mais il est difficile de s’en procurer. Dans les stations-service, ils ne vendent que pendant une heure. C’est difficile" se lamente Ulrich, un conducteur de mototaxi.

Christ-Roi, un autre conducteur de taxi, rencontré à la tête de stationnement de Pétévo dans le 6e arrondissement, déplore une situation difficile.

"C’est difficile avec cette situation. Nous passons plusieurs heures dans le rang et les clients ne veulent pas monter à bord à cause du prix du transport que nous avions fixé à 250 francs CFA".

Pendant que les conducteurs de taxis et bus refusent de travailler, ceux de mototaxis se font des bénéfices et augmentent les prix.

"Avec cette situation, nous ne pouvons pas transporter un client avec le même prix qu’avant. Nous sommes obligés d’augmenter le prix à 500 francs afin d’avoir de quoi survivre" se plaint Hyacinthe, un conducteur de mototaxi.

D’ores et déjà, les conducteurs de taxis et bus menacent de prolonger la cessation de travail pendant 3 jours.

Arrêt prolongé du travail

"Il n’y a pas d’entente entre nous et les clients à cause du prix du transport que nous avons fixé. Voilà pourquoi nous avons arrêté le travail. Le gouvernement doit se prononcer sur les prix du transport. S’il ne le fait pas jusqu’à demain, nous serons obligés de prolonger l’arrêt du travail jusqu’à 3 jours" affirme Jésus, chargé de discipline des conducteurs des bus de Pétévo-Combattant.

Le gouvernement centrafricain a augmenté depuis le 04 janvier les prix des hydrocarbures dans les stations-service. Le litre du gasoil se vend désormais à 1.450 F, l’essence à 1.300 F et le pétrole à 1.150 francs CFA.

 

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8 janvier 2023 7 08 /01 /janvier /2023 09:11
RCA : la hausse du prix des carburants bouleverse le quotidien à Bangui

 

Centrafrique: la hausse du prix des carburants bouleverse le quotidien à Bangui

https://www.rfi.fr/ Publié le 06/01/2023 - 11:31

En Centrafrique, deux jours après l’augmentation jusqu'à 80 % des prix des carburants par le gouvernement, la plupart des usagers se disent asphyxiés. Certains conducteurs des taxis et bus ont doublé les prix des trajets, contrairement à la décision des autorités qui interdit cela. Quelques particuliers se plaignent de ce changement qui a bouleversé leur quotidien.

Depuis plusieurs semaines, de longues files d’attente ont lieu quotidiennement devant les stations-services de Bangui, raconte notre correspondant à Bangui, Rolf Stève Domia-LeuL’augmentation à 80 % des prix des carburants n’a pas permis à Aubin, un conducteur de taxi de se ravitailler aisément : « Pour en avoir, c’est à partir de trois heures, il faut négocier avec les pompistes pour leur donner quelque chose, et il faut faire la queue. Ça va prendre peut-être toute une journée pour en avoir. »

À un arrêt de bus du centre-ville, Roger attend désespérément un véhicule de transport en commun : « J’ai fini les activités en ville, il est temps pour moi de rentrer. Mais je suis là parce que les taxis ont augmenté les prix, les motos ont augmenté les prix. »

Antoine, un retraité, propose au gouvernement de revoir les prix à la baisse : « C’est vrai qu’il pouvait y avoir des hausses, mais en tout cas, le niveau où le gouvernement a fixé les tarifs, là, vraiment, c’est exagéré. »

Les autorités sont conscientes de cette situation, mais restent convaincues que c’est la meilleure décision. Arthur Bertrand Piri, ministre de l’Énergie : « Les avantages, c’est que l’État va effectivement percevoir les taxes sur la vente de ces produits – j’ai estimé autour de 1,5 milliard, voire 2 milliards, ou plus – permettant, maintenant, au gouvernement d’assumer convenablement et bien ses missions. » Ces prix resteront ainsi jusqu’à nouvel ordre.

Pas assez d'accompagnement des consommateurs selon l'opposition

De son côté, le Bloc républicain de défense de la constitution (BRDC), principale coalition d’opposants, reconnaît que la hausse ne pouvait être évitée. Mais son porte-parole Martin Ziguélé, déplore une prise de décision abrupte, sans concertation ni accompagnement pour les consommateurs et les entreprises :

« Lorsque vous décidez d'augmenter le prix de l'ensemble des produits pétroliers dans un pays où 70 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, qui est classée 188e sur 191 de l'indice humain de développement, c'est-à-dire un pays extrêmement pauvre et un pays vraiment de misère, vous penchez beaucoup plus sur les mesures d'accompagnement. En tout cas, discuter avec les partenaires sociaux avant de prendre la mesure, comme cela se fait dans tous les États responsables et dignes de ce nom. Alors, si ce n'est pas une politique antisociale, je voudrais qu'on me dise comment on appelle ça. »

 

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8 janvier 2023 7 08 /01 /janvier /2023 09:05
le financier camerounais Félix Landry Njoumé prend les rênes d’Ecobank Centrafrique

 

Lu pour vous

 

Nomination : le financier camerounais Félix Landry Njoumé prend les rênes d’Ecobank Centrafrique SA

EcoMatin 3 janvier 2023

Sa promotion au poste d’administrateur directeur général de cette filiale du groupe bancaire basé à Lomé, au Togo, a été approuvée depuis novembre 2022 par le conseil d’administration.

Dans un communiqué qui vient d’être rendu public, le président du Conseil d’administration d’Ecobank Centrafrique SA, Sylvain Maliko, annonce l’approbation, depuis novembre 2022, de la nomination de Félix Landry Njoumé au poste d’administrateur directeur général de cette banque. Le financier camerounais, qui occupait jusque-là les fonctions de directeur groupe de la banque de la diaspora au sein du groupe Ecobank, remplace Sylvain Pendi Bisseyou, arrivé en fin de mandat.

A la tête de la filiale centrafricaine du groupe bancaire panafricain basé à Lomé, au Togo, le financier camerounais devrait faire falloir l’expérience accumulée depuis une vingtaine d’années dans le secteur bancaire, et principalement au sein du groupe Ecobank. « Le parcours professionnel du nouveau directeur général est d’autant plus riche qu’il apporte des assurances au conseil d’administration, qui lui a demandé d’inscrire sa mission dans la droite ligne des acquis des années de réformes, en axant les efforts sur une transformation durable d’Ecobank Centrafrique, à l’heure de la digitalisation, un objectif affiché par le groupe Ecobank », prescrit le président du Conseil d’administration d’Ecobank Centrafrique SA.

Diplômé de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) de l’Université de Douala, titulaire d’un master en management et d’un MBA de l’Ecole supérieure de commerce de l’Université Paris I-Sorbonne, en France, Félix Landry Njoumé est celui qui, en fin d’année 2021, a parachevé l’acquisition de 54% du capital d’Union Bank of Cameroon (UBC) par l’Etat. Cette transaction, que le nouvel ADG d’Ecobank Centrafrique a conduit jusqu’à son terme en sa qualité de directeur général d’Union Bank of Cameroon, s’est accompagnée d’une recapitalisation à hauteur de 17,8 milliards de FCfa, qui a également abouti à la sortie du groupe Ecobank de l’actionnariat de cette banque en difficulté depuis 2009.

Avant sa nouvelle nomination, Félix Landry Njoumé a occupé d’importants postes de direction au sein du groupe Ecobank. Il a notamment été directeur financier d’Ecobank Congo-Brazzaville de 2008 à 2011. Pendant les neuf années suivantes, il aura occupé les fonctions d’assistant exécutif du directeur général de l’équipe Cemac du groupe Ecobank, de directeur financier d’Ecobank pour le Cameroun et la zone Cemac, de directeur du pôle de la banque commerciale pour le Cameroun et la zone Cemac, puis de directeur du pôle de la banque des particuliers pour la même région.

 

EcoMatin

 

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5 janvier 2023 4 05 /01 /janvier /2023 16:06
Tchad: le controversé Idriss Youssouf Boy nommé directeur de cabinet du président

 

 

https://www.rfi.fr/ Publié le 05/01/2023 - 00:36

Au Tchad, Idriss Youssouf Boy, personnage controversé de la scène politique tchadienne, a été nommé directeur de cabinet du chef de l’État. Une nomination qui alimente les conversations depuis mercredi et qui va modifier les équilibres au sein du pouvoir. 

Secrétaire particulier de Mahamat Idriss Déby depuis son accession au pouvoir, Idriss Youssouf Boy est tombé en disgrâce en juillet dernier quand a éclaté une affaire de détournement de plusieurs dizaines de milliards de francs CFA au sein de la société des hydrocarbures du Tchad.

Limogé puis incarcéré, Idriss Youssouf Boy a été discrètement acquitté puis libéré fin juillet 2022. Bien que sans fonction officielle, il avait tout de même retrouvé une place auprès de son cousin, le chef de l’État, dont il est très proche.

Depuis, il travaille à étendre son influence dans les cercles du pouvoir. Ces derniers mois, des vidéos circulent montrant Idriss Youssouf Boy lors de réunions publiques s’exprimant en gorane, une des langues du grand désert tchadien.

Meetings où il dit publiquement que le pouvoir aujourd’hui est davantage aux mains des Goranes, le groupe ethnique de la mère de Mahamat Idriss Déby, que Zagawa, l’ethnie de son père, frontalière avec le Soudan. Des propos qui ont fait des vagues au sein de la communauté zagawa à laquelle appartenait le défunt Maréchal.

Avec cette nomination d’Idriss Youssouf Boy à ses côtés, le chef de l’État renforce un peu plus l’influence gorane dans les cercles du pouvoir.

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5 janvier 2023 4 05 /01 /janvier /2023 15:54
Bossangoa : l’usine d’égrenage du coton fonctionne à nouveau

 

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 4 janvier 2023 16:16

Après presque un mois de cessation d’activités à la suite d’une attaque à la bombe, l’usine d’égrenage du coton de Bossangoa est de nouveau opérationnelle. Les machines ont redémarré au grand bonheur des cotonculteurs. 

L’usine d’égrenage du coton de Bossangoa (Ouham) a repris ses activités dans la journée du mercredi 21 décembre 2022. La remise en marche des machines a été possible grâce aux efforts de l'équipe technique de l'Office national du coton et du gouvernement centrafricain.

Même s’il y a encore des travaux à faire sur les machines, le jour de la reprise, l’usine a égrené deux balles de fibre de coton, emballées et prêtes pour la vente. Cette reprise des activités est une bouffée d’oxygène pour les cotonculteurs qui n’ont pas d’autres sources de revenus que cette culture de rente.

Fière pour la reprise

"Je suis vraiment fière pour notre usine de Bossangoa qui a repris ses activités. Je remercie le gouvernement qui pense toujours à la population surtout les producteurs de Bossangoa avec la reprise de cette usine" s’est félicitée Marie Hélène, une productrice de coton à Bossangoa.

-Lire aussi: Bossangoa : vague de réactions après l’attaque d’une base des FDS et de leurs alliés russes

Ce même sentiment est partagé par le personnel de l’Office national du coton. Un gardien qui travaille dans cette société depuis plus d’une dizaine d’années, témoigne.

Une grande joie

"C’est grâce à cette usine que nous avons de l’argent pour payer la scolarité de nos enfants. Nous garantissons également la santé de notre famille grâce à cette usine. Cela nous permet de nous occuper de nos parents. C’est une grande joie pour moi et mes collaborateurs aussi" a fait savoir Michelin Inamna, un gardien.

Francis Mongaï, président de l’Union nationale des producteurs de coton de Centrafrique, appelle les cotonculteurs de Bossangoa et ses environs à faire la récolte.

"Je demande aux cotonculteurs de Kaga-Bandoro, Sibut et ceux de l’Ouham-Pendé de commencer la récolte de leur coton. L’usine d’égrenage est déjà en marche" a-t-il lancé.

Dans la nuit du 27 au 28 novembre 2022, un aéronef, dont on ignore encore la provenance, a largué une bombe sur l’usine d’égrenage du coton de Bossangoa. L’appareil visait selon des sources militaires, une base des Forces armées centrafricaines et leurs alliés russes, installée dans la concession de l’usine. L’attaque avait provoqué l’arrêt des machines et causé d’énormes dégâts matériels sur les installations de l’usine.

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5 janvier 2023 4 05 /01 /janvier /2023 15:37
RCA : 10 cas suspects de varicelle enregistrés par le centre de santé de Beloko

 

Centrafrique : au moins 10 cas suspects de varicelle enregistrés par le centre de santé de Beloko, à l’ouest du pays

BELOKO, le 03 Janvier 2023(RJDH) —-Le centre de santé de Beloko, ville située à la frontière entre la RCA et le Camerounaise a enregistré au moins 10 cas suspects de varicelle, une maladie infectieuse, contagieuse, d’origine virale, caractérisée par une éruption. Le chef de Centre de santé Jean Claude Feïbona, infirmier diplômé d’Etat a expliqué que les patients ne sont pas sous-traitements appropriés, ce qui pourrait augmenter le nombre de contamination.

Les patients sont des enfants qui sont les plus touchés par cette maladie contagieuse. Ils présentent des symptômes cutanés. Vu la capacité de prise en charge limitée du Centre de santé, l’infirmier Jean Claude Feïbona craint un risque élevé de contamination.

Ces cas suspects ne sont pas encore confirmés par Bangui, d’où l’interpellation du ministère de la Santé et de la population afin de dépêcher une mission d’évaluation.

La varicelle est une maladie infectieuse virale extrêmement contagieuse qui atteint le plus souvent les bébés ou jeunes enfants. Elle est responsable d’une éruption de vésicules sur la peau et les muqueuses. Les premiers boutons de la varicelle commencent sur le visage et parfois l’ensemble du corps.

Guy Florentin Outiama.

 

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5 janvier 2023 4 05 /01 /janvier /2023 15:10
Un nouveau nonce apostolique en Centrafrique et au Tchad

 

Lu pour vous

 

https://www.vaticannews.va/ 05 janvier 2023, 11:46

Le Saint-Père a nommé Mgr Giuseppe Laterza nonce apostolique en République Centrafricaine et au Tchad, l'élevant en même temps au siège titulaire de Vartana, avec la dignité d'archevêque.

Vatican News

Le Pape François a nommé un nouveau nonce apostolique en République Centrafricaine et au Tchad. Il s’agit de Mgr Giuseppe Laterza, qui était jusqu’à présent conseiller à la nonciature.

Le nouveau nonce est né à Conversano (Bari) le 12 novembre 1970. Il a été ordonné prêtre le 12 novembre 1994, incardiné dans le diocèse de Conversano-Monopoli.

Mgr Giuseppe Laterza est diplômé en droit canonique. Entré au service diplomatique du Saint-Siège le 1er juillet 2003, il a travaillé à la nonciature apostolique en Uruguay et en Pologne, à la section des relations avec les États et les organisations internationales de la Secrétairerie d'État, et dans les représentations pontificales en Italie et en Géorgie. Il parle couramment le français, l'anglais et l'espagnol.

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5 janvier 2023 4 05 /01 /janvier /2023 15:03
Centrafrique : le PM explique la hausse des prix du carburant
Centrafrique : le PM explique la hausse des prix du carburant

 

Centrafrique: Les prix des carburants revus à la hausse 

 https://ecomatin.net/ Paul Tjeg  5 janvier 2023

Cette décision figure dans un communiqué conjoint signé le 3 janvier 2023, par les ministres centrafricains du Commerce et de l’Industrie et celui chargé du Budget et des finances

Mardi 3 janvier 2023, Léa Mboua, née Koyassoum-Doumta, ministre du Commerce et de l’Industrie et ses homologues du Budget et des Finances, Hervé Ndoba, ainsi que du Développement de l’énergie et des ressources Hydrauliques, Arthur Bertrand Piri, se sont fendus d’un communiqué. Dans ce manifeste, les deux membres du gouvernement entérinent la hausse du prix des carburants à la pompe. Le Super passe ainsi de 865 FCFA à 1300 FCFA le litre, soit une augmentation de plus de 50%. Quant au gasoil, le prix officiel en vigueur à la pompe a été fixé à 1450 FCFA le litre, contre 855 FCFA, il y a encore quelques jours. soit une progression de près de 70%. Le pétrole subit la plus forte hausse, avec une augmentation de près de 80%. A la pompe, il coûtera désormais 1150 FCFA le litre, contre 645 FCFA auparavant.

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Interpellé par le parlement en août 2022, Félix Moloua, le Premier ministre centrafricain avait pourtant affirmé que le gouvernement qu’il dirige, avait engagé des négociations pour éviter  une augmentation des prix des carburants, qui viendrait rendre plus difficile la vie des populations. « Nous ne voulons pas augmenter le prix à la pompe pour alourdir les difficultés de la population. Les contacts que nous avons pris nous permettent de nous focaliser sur un début de solution. Donc, j’ai dit aux élus de la nation de nous donner trois semaines ou un mois, vous allez voir les résultats», a-t-il déclaré, sans préciser la nature des initiatives gouvernementales implémentées afin d’éviter toute augmentation. Toutefois, au regard de la récente sortie du gouvernement, ces dernières se sont sans aucun doute soldées par un échec cuisant.

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 Au rang des actions urgentes entreprises par le gouvernement pour tenter de résorber la pénurie de carburants, on peut citer l’amorce des négociations avec le français Total, principal fournisseur du marché local en produits pétroliers. D’après le gouvernement centrafricain, l’objectif principal de ces tractations, était de maintenir inchangés les prix à la pompe. Une issue, dont ne semblait pas se réjouir Total, a indiqué Albert Yaloké Mokpème, ministre délégué, Conseiller en Communication, Porte-parole de la Présidence, lors d’un point de presse organisé en octobre 2022. 

«L’Etat a toujours subventionné le carburant pour maintenir  un niveau acceptable par la population à hauteur de 200 ou 300 FCFA, pour que cela n’augmente pas jusqu’à 1 000 FCFA. Aujourd’hui, les marqueteurs continuent de vendre à ce prix normal. Parce que les autres ont augmenté les prix et eux, ils leur ont imposé de vendre à un prix inférieur. Aujourd’hui, Total veut carrément qu’on explose les prix qui sont proposés à 50 ou 70%  d’augmentation. C’est ça qui bloque à certains niveaux. Chose qui reste en discussion entre le gouvernement et la société Total», a confié Albert Yaloké Mokpème, à nos confrères de Nouvelles + en octobre 2022.

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S’approvisionner en carburants en République Centrafricaine est devenu depuis plusieurs mois, un luxe que seuls quelques individus à la bourse  bien pleine peuvent prétendre. Tout au long de l’année qui vient de s’achever, le pays a connu une importante pénurie en hydrocarbures, certainement inhérente aux difficultés d’approvisionnement induites par la crise russo-ukrainienne. Les stations complètement à sec, les vendeurs à la sauvette qui s’approvisionnent auprès des pays voisins,  sont devenus les nouveaux «rois du fuel», pratiquant des prix prohibitifs pour les consommateurs lambda.

 

 

Centrafrique : le PM explique la hausse des prix du carburant

https://www.journaldebangui.com/ Publié le 05.01.2023 à 10h24 par JDB

Felix Moloua a rencontré ce mercredi les acteurs du secteur pétrolier du pays pour expliquer les mesures récemment prises. 

Il est question d’assurer le développement du secteur pétrolier en RCA. Et cela doit se faire avec toutes les forces tant dans le secteur public que privé. Il était donc de bon ton que le Premier ministre aille à la rencontre de ces acteurs. Surtout dans le contexte où il y a juste quelques jours, le gouvernement a annoncé la hausse des prix à la pompeFelix Moloua a donc décidé d’expliquer aux acteurs de la chaîne l’objectif recherché dans cette démarche du gouvernement.

Lors de la rencontre du 04 janvier dernier, le Premier ministre a profité pour indiquer la reprise effective des ventes à la pompe conformément aux tarifs fixés. Il souligne que cette décision a été prise dans l’intérêt de tout le monde afin de mettre fin aux désordres dans les quartiers avec les ventes illicites.

Par ailleurs, cela donne lieu à la suspension des ventes parallèles, les importations frauduleuses du carburant et les autorisations exceptionnelles délivrées par le ministre du Développement de l’Energie et des Ressources hydrauliques.

Le Premier ministre, Felix Moloua, était entouré de cinq (5) Ministres au cours de cette rencontre avec les acteurs du secteur pétrolier. Il s’agit notamment de Ghislain Serge Djorie de la Communication porte-parole du gouvernement, Léa Koyassoum Doumta en Charge du Commerce et de l’industrie, Maxim Balalou du secrétariat Général du gouvernement, Herbert Gontran Djono Ahaba des Transports et Bertrand Arthur Piri du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques.

 

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5 janvier 2023 4 05 /01 /janvier /2023 15:00
Fermeture des frontières terrestres entre le Soudan et la Centrafrique

 

Lu pour vous

 

https://azertag.az/f Bakou, 4 janvier, AZERTAC

Les frontières terrestres entre le Soudan et la Centrafrique seront désormais fermées, a-t-on appris de sources concordantes, mercredi, selon l’Agence Anadolu.

C’est « en commun accord avec les autorités soudanaises » que la frontière terrestre entre le Soudan et la Centrafrique a été fermée, a indiqué, mercredi, à l’Agence Anadolu, le général de corps d'armée Zephirin Mamadou, chef d'état-major des armées centrafricaines.

Les autorités centrafricaines n’ont pas donné plus de détails sur cette décision.

Toutefois, selon un article publié le mardi 3 janvier par le quotidien gouvernemental soudanais, « Sudan Tribune », le Soudan « a fermé sa frontière avec la République centrafricaine (RCA) pour empêcher toute ingérence dans ses affaires intérieures » par des groupes armés.

Selon ce journal, cette annoncé a été faite par le vice-président du Conseil de souveraineté transitoire, le général Mohamed Hamdan Daglo, lors de sa visite à Belail, une localité située au Darfour du Sud près de la frontière avec la République centrafricaine.

Le général Mohamed Hamdan Daglo a indiqué que cette mesure de sécurité a été prise pour « prévenir l’incitation à la rébellion et maintenir des relations de bon voisinage », a rapporté le journal soudanais « Al-Arabiya ».

Le vice-président du Conseil de souveraineté transitoire a évoqué également, dans sa déclaration, que des forces rebelles de la RCA « prévoyaient un changement de pouvoir en République centrafricaine (…) Nous ouvrirons des postes militaires pour contrôler la frontière du Soudan avec le pays voisin ».

Dans un communiqué publié le dimanche 1er janvier, la coalition « Siriri », un nouveau mouvement rebelle centrafricain, a annoncé que ses forces « se mobilisent sereinement pour Bangui », la capitale centrafricaine.

« Après Vakaga, Bamingui-Bagoran, Haute-Kotto, Ouaka, Mbomou, Basse-Kotto, l’objectif affiché de la Coalition Siriri est d’atteindre Bangui », a relevé dans ce communiqué, le général Gervil Dieubéni, coordinateur des opérations de la coalition Siriri, ajoutant que « ce n’est qu’un problème de jours » pour que Bangui tombe entre les mains des rebelles.

Cette coalition des mouvements rebelles a, par ailleurs, annoncé que « le départ sans condition du pouvoir de Touadera, enclenchera immédiatement la mise en place d’un gouvernement d’union nationale qui aura pour mission d’organiser la transition politique » en RCA.

Dans son message de vœux à la nation le 31 décembre dernier, le président centrafricain Touadera a dénoncé « des complots de déstabilisation » orchestrés par des groupes armés et l’opposition centrafricaine.

Le président Touadera a rassuré ses compatriotes que « les forces de défense et de sécurité sont déterminées à contrer toutes les velléités de déstabilisation des institutions démocratiques, comme elles l’ont d’ailleurs démontré en décembre 2020 et janvier 2021 ».

Pour rappel, une coalition de groupes armés (Coalition des patriotes pour le changement) a cherché à renverser en janvier 2021, le président Faustin-Archange Touadera réélu en décembre 2020 pour un second mandat.

La Coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui avait juré de « marcher sur Bangui », avait tenté une attaque coordonnée le 13 janvier 2021 à Bangui.

Ces rebelles s’étaient heurtés à des forces bien supérieures en nombre et lourdement équipées, telles que les Casques bleus de la force de maintien de la paix de la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca), mais aussi des centaines de militaires rwandais et paramilitaires russes.

Ce coup d’Etat manqué du 13 janvier 2021 a fait de nombreux morts et blessés aussi bien parmi les civils que parmi les militaires et les rebelles, selon le gouvernement centrafricain et des ONG.

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