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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 16:49

 

 

 

   

 

   Plus de cinquante ans après l’indépendance, l’école centrafricaine, le seul ascenseur social est à terre, avec des enfants déscolarisés, véritables réservoirs des diverses rébellions. Les structures sanitaires sont inexistantes.  Les provinces centrafricaines abandonnées à elles-mêmes et une partie de la RCA est sous-traitée à l’Ouganda sous prétexte que le sanguinaire Joseph Kony est ougandais.  Les forces internationales sont encore chez nous pour un résultat toujours mitigé. Une classe politique indécente s’apprête à aller aux élections sans programme, sans garde-fous, sans se préoccuper de la vie des Centrafricains de l’intérieur ( en réalité leurs parents ). Le flou de la Charte de Transition laisse les mains libres à Catherine Samba-Panza qui se conduit comme un loup au milieu de la bergerie, bref  tout va à vau-l’eau. Il est temps pour les vaillants fils et filles de la RCA, patiemment formés par nos braves instituteurs, nos professeurs grâce aux bourses versées avec l’argent de l’impôt de nos parents de sortir des conforts douillets de nos foyers, des calculs machiavéliques aux relents tribalistes pour nous poser quelques questions avant l’échéance des élections. Sinon, tout recommencera en pire, au lendemain des élections.

 

     Les miennes de questions restent basiques et je m’en vais les soumettre à votre sagacité :

 

-Quel déicide avons-nous commis, quels dieux avons-nous offensés ou blasphémés, quels rites traditionnels avons-nous négligés pour être tombés si bas ?

 

-Quels crimes impardonnables avons-nous commis pour que Dieu, Allah ou Jéhovah nous envoie cette plaie qu’on appelle la guerre ?

 

-Quelles fautes nos hommes politiques depuis Barthélémy Boganda ont-ils accumulées pour qu’une poignée de gueux illettrés, souvent apatrides pénètrent dans notre pays comme dans du beurre à un moment où c’est un général d’armée qui préside à sa destinée ? Quelle ironie du sort ?

 

-Quelles cautions coupables avons-nous apportées à ces régimes pour les pérenniser ?

 

-Quelles dispositions devons-nous prendre dorénavant pour éviter une telle honte à l’avenir ?

 

-Que signifie être Centrafricain de nos jours et quel est le socle commun des hommes que Dieu et les hasards de l’histoire ont réunis sur ce vaste quadrilatère, riche, abondamment arrosé et qui attire tant de convoitises ?

 

-Quel pays voulons-nous laisser à nos enfants en définitive ?

 

-Quelle démocratie voulons-nous instaurer avec cette pléthore de candidats muets comme des carpes sur leurs véritables intentions politiques ? Sont-ils vraiment mus par l’intérêt supérieur de la nation centrafricaine ou aspirent-ils tout simplement à s’asseoir autour de la mangeoire comme les autres ?

 

-Sommes-nous encore capables d’un sursaut patriotique pour sauver notre pays des griffes de criminels aidés de l’extérieur et puissamment soutenus sur le terrain par l’inénarrable général Babacar Gaye ? Savent-ils seulement à l’ONU que ce général refuse d’appliquer les Résolutions votées en faveur de la RCA dont le chapitre 7 implique l’emploi de la force pour désarmer les assassins du peuple centrafricain ?

 

    Si nous sommes encore capables de sauver notre pays, alors sortons du bois et saisissons-nous de nos plumes, de nos vélos, de nos porte-voix et allons partout où nous portent les vents, porter la bonne nouvelle dans nos familles à Ndélé, dans nos lignages à Bouca, dans notre sous-préfecture à Nola, dans notre région du Haut-Mbomou.

 

     Sinon, nous connaissons tous ce qu’il adviendra de notre cher pays.

 

  Des hommes dits providentiels ont échoué à tracer un chemin pour la RCA. Une action collective sera peut-être nécessaire pour sortir notre pays de l’abîme où l’ont plongé des décennies de laisser-aller. Ce sauvetage sera l’œuvre de toutes les Centrafricaines et de tous les Centrafricains qui voudront bien soutenir la calebasse percée pour éviter les fuites.

 

 

PS :   JE JOINS MA VOIX A CELLE DE LA SOCIETE CIVILE QUI DEMANDE LE DEPART IMMEDIAT DU GENERAL BABACAR GAYE DU TERRITOIRE NATIONAL CENTRAFRICAIN.

    

Bonne et heureuse année à la RCA, une et indivisible  ! Que 2015 lui apporte enfin de bonnes nouvelles grâce à l’action vigoureuse et déterminée de ses enfants. Bonne année à tous et comme disent les Juifs « l’an prochain à Bangui » .

 

          La suite au prochain numéro.

 

                                                   David KOULAYOM-MASSEYO

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 16:37

 

 

 

http://www.45enord.ca   par Jacques N. Godbout le 1 janvier 2015 à 0:01.

 

Au Forum de Bangui, le Général Babacar Gaye, le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies en RCA et chef de la Minusca, a appelé les protagonistes de la crise centrafricaine à déposer les armes.

 

Le général a appelé à emprunter la voie du dialogue, en l’occurrence le Forum de Bangui destiné à la réconciliation et qu’il qualifie de chance pour la Centrafrique.

 

Le chef de la Minusca s’est déclaré plein d’espoir pour les perspectives de paix dans ce pays, mettant en avant des signes de progrès en matière de dialogue.

 

« Si je devais résumer en un mot ce que m’inspire la journée du 30 décembre 2014, ce mot serait ‘espoir' », a dit Babacar Gaye lors d’une conférence de presse mardi dans la capitale centrafricaine Bangui.

 

Il a fait référence à la déclaration de la Présidence du Conseil de sécurité du 18 décembre qui a réitéré l’appel du Conseil en faveur du désarmement de toutes les parties et du dialogue comme seule voie vers une paix durable.

 

« Nous avançons dans la direction indiquée par le Conseil de sécurité », a dit M. Gaye, mettant en avant les récentes consultations et le prochain Forum de Bangui, qui lui font croire au processus de paix.

 

La Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a été mandatée pour protéger la population, pour soutenir le processus politique et la restauration de l’autorité de l’Etat. L’envoyé de l’ONU a pointé les « avancées tangibles » en matière de protection de la population.

 

Il a également noté que malgré des affrontements à Berbérati, les forces de maintien de la paix étaient intervenues de manière « très robuste ». « Des criminels notoires ont été arrêtés. Ils ont déjà été transférés ou vont être transférés à Bangui », a-t-il ajouté.

 

 

 

NDLR : La MINUSCA et ses chefs doivent déjà se rendre compte que non contraintes et forcées, les bandes armées qui empoisonnent la vie des Centrafricains, ne déposeront jamais d'elles mêmes les armes qu'elles détiennent par devers elles. Les nombreux tirs d'armes de tous calibres dont Bangui a été le théâtre dans la nuit de cette St Sylvestre en est l'incontestable preuve.

 

Centrafrique: l’envoyé de l’ONU a appelé les protagonistes à déposer les armes
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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 16:36

 

 

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Chers compatriotes et amis étrangers de la RCA !

 

Dans ces moments particulièrement douloureux de l’histoire de notre pays, je  souhaite à vous et a votre famille une bonne et heureuse année 2015.

 

Que Jehova Dieu bénisse chaque famille centrafricaine et qu’il accompagne chacun de nous  dans ses projets personnels, sa  responsabilité à tenir un discours rassembleur intelligent et inclusif, autour d’une vision absolument mobilisatrice, pour notre pays. Que 2015, soit pour la RCA, une année qui permet à tous les citoyens centrafricains, et les étrangers, qui y vivent de cultiver entre eux tous, l’Amour désintéressé.  Une  qualité fondamentale de notre Dieu créateur YAWEH. Que Jehova Dieu, bénisse la RCA.

 

JEAN – PIERRE GUEREKPIDOU

 

Vice-président du MESAN.

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 16:31

 

 

 

Association APR/UAP

 

Action pour la Promotion Rurale dans la région de l’Ouham et l’Ouham-Pendé en République Centrafricaine, association loi 1901, Déclaration en Préfecture du Rhône 691050841/13/06/2003, Journal officiel 002919/07/2003, Identifiant Siret 450 061 783 00012.

 

Siège : 14 rue de la Batterie, 69500 Bron, France.

 

Téléphone : 04 78 26 83 04/ 00 33 04 78 26 83 04.

 

                                                                                           Bron, le 30 décembre 2014

 

 

Chers Adhérents, chères Adhérentes,

 

Chers Sympathisants et Amis de la Centrafrique,

 

Chers Partenaires financiers et institutionnels,

 

   Le bureau de l’association « Action pour la promotion Rurale en République Centrafricaine », en abrégé APR-RCA, qui œuvre depuis une décennie par des actions concrètes dans plusieurs régions de la RCA, tient à vous remercier pour vos engagements, financements et aides multiformes en faveur des plus démunis surtout les femmes et les jeunes victimes des conflits armés que connaît le pays, et dont l’association APRUAP est porteuse de projets.

 

Aujourd’hui, la République Centrafricaine est dans un chaos généralisé. Le pays est en déconfiture et les besoins encore plus nombreux. C’est dire que c’est avec vous et avec vos contributions diverses que l’association mènera à bout ses projets. L’association APRUAP étant reconnue d’intérêt général, vos dons sont déductibles d’impôts à hauteur de 66%. Si vous avez constaté un oubli de notre part, n’oubliez pas de nous faire savoir pour que le document fiscal vous soit envoyé le plus tôt possible.

 

 Aussi, l’association APRUAP reste attachée à ses valeurs à travers sa devise «  Un peu de Soi pour les Autres… », et vous présente pour l’année à venir, chers Adhérents, chères Adhérentes, chers Sympathisants, chers Amis de Centrafrique et chers Partenaires, ses meilleurs vœux pour l’année 2015.

 

Bonne et heureuse année 2015 à toutes et à tous !

 

 

                                              Le Président de l’association APRUAP

 

                                                    Aubin OUANDIKA

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 16:26

 

 

 

UNION DEMOCRATIQUE DU PEUPLE  POUR LE PROGRES

 

         (Unité-Justice-Travail)

 

Tél : (+236) 7573627   72559077

                                                 

           __________________________________________________________________

 

 

Chers compatriotes,

 

L’année 2014 s’achève et nous voilà en 2015. A cette heureuse occasion, au nom de l’Union Démocratique du Peuple pour le Progrès (UDPP), notre Parti, je formule tous mes vœux de paix, de bonheur et de prospérité pour chaque famille, pour chaque foyer de Centrafrique. Que Dieu Tout-Puissant puisse apporter à tous ceux qui souffrent, à tous ceux qui sont obligés de quitter leurs maisons pour chercher refuge dans les « centres de déplacés », à toux ceux qui ont perdu leurs proches dans cette guerre injuste imposée à notre peuple de l’extérieur, le réconfort et l’espérance.

 

L’année 2014 a été, après 2012 et 2013, une année difficile où le doute a habité chacun de nous ; une année où l’avenir de notre pays est des plus incertains ; une année qui a vu l’effondrement total de l’espoir ; l’espoir de voir la paix revenir dans notre chère patrie. Notre peuple a héroïquement résisté aux forces négatives du mal et du crime et n’a pas perdu l’espoir.  Notre peuple s’est maintenu debout !

 

Chers compatriotes,

 

Autant 2014 a été l’année de doute, autant 2015 devra être celle l’espérance et surtout de paix. Nous n’avons qu’une seule patrie que nos aïeux nous ont laissée en héritage. Nous devons taire nos querelles et nos divergences terriblement nocives à l’intérêt général ; Levons comme un seul homme pour ensemble mener le combat pour la liberté, la paix et le développement de notre pays. La réconciliation nationale, l’intégrité territoriale de notre patrie sont des impératifs pour chacun afin d’aller aux élections transparentes, libres et crédibles. Pour y parvenir, notre pays n’a pas de choix : on doit procéder au désarmement préalable et total des milices par les forces internationales venues nous soutenir. Sans désarmement préalable, comment pourrait-on organiser ces élections crédibles que nous appelons de tous nos vœux ? Voilà le grand défi que nos autorités de Transition, qui ont certes beaucoup fait, doivent impérativement relever ; elles ne le pourraient sans le soutien de chaque Centrafricaine et de chaque Centrafricain. 2015 sera l’année de changement et de paix. Que Dieu bénisse chacun de nous.

 

 

Dr MAÏTART Djim-Arem, Président

VŒUX  DE NOUVEL AN 2015 du Président de l'UDPP
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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 16:51

 

 

31 Décembre 2014 14:39 31 Décembre 2014 14:52) AA/ Bangui/ Mohamed Abdellaoui

 

La République centrafricaine a connu toutes les atrocités durant 2014, mais parfois aussi des accalmies porteuses d'espoir.

 

 L’année 2014 qui s’achève aura été riche en évènements et en dangers, sans toutefois être dépourvue d’une lueur d’espoir en République Centrafricaine. Une RCA en proie à un conflit intercommunautaire opposant Séléka (milices musulmanes) et anti-balaka (milices chrétiennes), depuis la fin de l’année précédente.

 

Dès son début, 2014 a enregistré la démission du président de transition Michel Djotodia et de son Premier ministre Nicolas Tiangaye. Par delà, elle a été particulièrement marquée par la création par le Conseil de sécurité, de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine «Minusca». Cette dernière a remplacé la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine «Misca».

 

Pour contribuer efficacement au retour de la paix en RCA, le Conseil de sécurité de l’ONU avait décidé à l’unanimité le 10 avril 2014, de créer, pour une période initiale d’un an, la Minusca. Le Ministre centrafricain des Affaires étrangères, Toussaint Kongo-Doudou, avait alors estimé que l’adoption de la résolution 2149 posait les jalons d’une sortie de la crise que traverse son pays.

 

La création de la Minusca n'a pourtant pas empêché les  violences de se poursuivre en Centrafrique. Les exactions commises à l’encontre des musulmans et l’exode de ces derniers vers les pays voisins fuyant les atrocités des anti-Balaka se sont allés crescendo. En juin, l’Abbé Paul Émile Nzale a été assassiné froidement avec une dizaine d’autres à l’Église Notre Dame de Fatima à Bangui par des hommes armés.

 

Puis, la situation dédramatisée, les membres du Conseil National de Transition (CNT) s'étaient félicités de la signature par les parties centrafricaines de l'Accord de cessation des hostilités et des violences au cours du Forum de réconciliation nationale centrafricaine. Ce forum a été organisé à Brazzaville le 23 juillet 2014, sous l’égide de la présidente de transition Catherine Samba Panza et de certains médiateurs internationaux, dont le président congolais Denis Sassou Nguesso. Ils ont appelé toutes les parties à mettre en œuvre immédiatement et pleinement l'accord conclu.

 

Par la suite, l’heure du transfert des responsabilités entre la Misca et Minusca sonna. C'était le 15 septembre 2014, au Camp Mpoko à Bangui, en présence d'Hervé Ladsous, Secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix. S’exprimant sur les principaux défis d’une Centrafrique déchirée par les conflits ethniques et religieux, Catherine Samba Panza a récemment évoqué en premier lieu les élections générales de 2015.

 

Après tant de péripéties douloureuses en 2014 et de multiples initiatives de la communauté internationale afin de calmer les tensions secouant le pays, des questions toujours en suspens cherchent encore des réponses. La réconciliation et les élections générales auront-elles lieu en 2015 ? Les Centrafricains qui se sont entretués à coups de machettes et échangés vengeances et représailles parviendront-ils à se serrer la mains de nouveau et à regarder ensemble dans la même direction, celle du salut national ?

 

Quelle sera la réaction de la communauté internationale en cas de poursuite de la guerre civile ? Et quel en sera l’impact sur la sous-région de l’Afrique centrale ?

 

Quelle sera l’attitude ou plutôt quelles seront les attitudes des grandes puissances ?

 

L’année 2014 aura été marquée par un brin d’espoir inhérent à une légère baisse des atrocités, 2015 sera-t-elle celle du sauvetage de la menace du naufrage total ? Telles seraient les questions en quête de réponses. Des réponses que seule 2015 sera en mesure d'en décoder les signes.

Lu pour vous : 2014 en RCA: Tous les dangers et une lueur d’espoir
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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 14:44

 

 

http://www.radiondekeluka.org   mercredi 31 décembre 2014 12:40

 

Le bilan à mis parcours de la mission de stabilisation de la paix des Nations Unies en Centrafrique est jugé positif par général Babacar Gaye, chef de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation en République Centrafricaine (Minusca) et Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique. La présentation de ce bilan est faite mardi 30 décembre au cours de la conférence de presse animée par l'onusien au siège de l'institution à Bangui.


« Ce qui m'encourage le plus, c'est de voir l'appropriation du processus politique par les centrafricains. La réunion convoquée samedi dernier par Madame la présidente, à l'occasion de laquelle toutes les parties prenantes ont discuté de la manière dont il faut conduire la phase de la consultation, ça me réconforte énormément », a déclaré le Représentant spécial de Ban Ki-moon en Centrafrique.


Le diplomate onusien se félicite et résume en trois points les initiatives prises par les groupes armés en vue d'un retour à la normale en République Centrafricaine. « Le fait que les groupes armés se réunissent et déclarent : 1- nous ne sommes plus pour la partition, 2- nous reconnaissons ce gouvernement de transition, 3- nous voulons participer au forum de Bangui, nous sommes pour la paix. Ce sont des progrès considérables », a indiqué Babacar Gaye.


« Il y a en somme, des tendances qui nous font penser que le processus politique commence à être considéré par tous les acteurs comme la solution de sortie de la crise », a-t-il ajouté.


Le chef de la Minusca a mis en exergue les efforts accomplis par les Casques bleus dans la stabilisation de la situation sécuritaire en Centrafrique ainsi que les avancées accomplies dans le cadre des préparatifs du dialogue politique inclusif prévu au mois de janvier 2015 à Bangui. « Qu'il y ait maintenant sur le terrain encore des soubresauts, encore des violences, je le reconnais et je le déplore, (...) nous agissons en permanence sur le terrain », a expliqué le général Gaye.


Le patron de la Minusca s’est également dit favorable au principe des consultations à la base, avant l'organisation du forum de Bangui. 


« Il faut que nous préparions convenablement ce forum de Bangui. Il y a eu le sentiment que la phase 2 n'était pas nécessaire. Aujourd'hui, on est conscient qu'il faut faire cette phase 2. Il faut prendre un peu plus de temps tout en restant raisonnable. Nous soutiendrons ça aussi. Il nous faut aller surtout dans les conditions les plus convenables possibles au forum de Bangui », a conclu Babacar Gaye.


Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique reconnaît ne pas être au courant de la rencontre initiée à Naïrobi au Kenya sur la Centrafrique.

Par ailleurs dans la sous-préfecture de Rafaï (Haut Mbomou) à l'extrême sud-est de la Centrafrique, les populations vivent dans la psychose depuis le début de la semaine en cours. Les habitants des villages Fodé, Moussa, Gapia et Rougou sont pris à partie par les rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) de  Joseph Kony.

D'après les informations locales, les rebelles de Joseph Kony ont blessé de nombreuses personnes dont certaines se retrouvent à l'hôpital de sous-préfectoral de Rafaï et d'autres à l'hôpital régional et universitaire de Bangassou dans le Mbomou.

Des villageois dont on ignore le nombre sont pris en otage parmi lesquels des enfants qui sont encore prisonniers. Certaines personnes sont libérées, d'autres se sont échappées des mains de leurs ravisseurs. Les agresseurs ont systématiquement pillé les greniers des agriculteurs. Les victimes déplorent des cas de pertes matériels et financiers.

 

 

 

Bangui : Babacar Gaye optimiste sur la situation sécuritaire, encourage le forum inter centrafricain

 

Bangui 31 décembre 2014 (RJDH) – L’ensemble des problèmes qui sont à l’origine de la crise en Centrafrique et la restauration de l’autorité de l’Etat à l’intérieur du pays, seront des points qui vont être débattus  au cours du forum inter centrafricain au mois de février à Bangui. Une déclaration faite par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies le général Babacar Gaye, lors d'un point de presse animé le 30 décembre, une occasion pour l'émissaire onusienne de faire le bilan à mi-parcours des activités menées par les casques bleus, qu'il juge positif.

 

Dans sa déclaration à la presse centrafricaine, Baba Gaye s'est dit « optimiste car  il y a de l'espoir". « Si je devais résumer en un mot ce qui m’inspire sur la situation de la RCA en ce 30 décembre 2014, ce serait ‘’espoir’' a-t-il dit.

 

Sur la question le la restauration  de l’autorité de l’État à l’intérieure du pays, l'émissaire onusienne a fait savoir que la MINUSCA a appuyé  le gouvernement lors déplacement des ministres résidents à l’intérieur du pays. 

 

Le chef de la MINUSCA soutient le rencontre de Bangui qui est une chance pour trouver des solutions aux problèmes qui sont à l’origine des multiples crises en Centrafrique. « L’ensemble des problèmes qui sont à l’origine de la crise de la RCA y compris l’installation définitive de l’autorité de l’Etat à l’intérieur du pays, sera mis sur table au cours du forum de Bangui. Et que les Centrafricains trouveront une solution durable à ces problèmes, ce n’est pas par la force que l’on pourra régler les problèmes qui font que les groupes armes sont toujours en nombre important », a-t-il souligné.

 

Un bilan à mi-parcours de la Minusca jugé positif par Babacar Gaye

 

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies, le général Babacar Gaye a fait savoir que malgré l’effectif insuffisant des soldats de la MINUSCA, le résultat de la stabilisation et de la sécurisation sur le terrain surtout à Bangui est satisfaisant. « Nous ne sommes pas encore au complet, mais je suis satisfait de l’attitude et des résultats déjà obtenus par les force de la MINUSCA», a-t-il dit.

 

 « Ici à Bangui, nos forces de la Police ont effectué pas moins de 764 intervention de diverses natures. La dernière s’est produit à 2h 00 du matin à l’hôpital communautaire pour éviter le vol d’un véhicule 4X4. Avant l’arrivée de la force de l’Unité de Police constituée sur les lieux, les voleurs ont pris fuite. Plus de 244 interpellations ont eu lieu, dont 50 pour détention illégale d’armes. Des secours ont été apportés à 105 personnes pour n’en citer que ceux là », opérations énumérées par Babacar Gaye.

 

Il a par ailleurs, rappelé que la MINUSCA a aussi pour mission d’encourager le dialogue. Ce qui incitera les autorités de la transition centrafricaine à multiplier les concertations à la base en prélude au forum de Bangui qui sera tenu ce mois de janvier.

 

Il s'agit de la dernière conférence hebdomadaire de l’année 2014 de la Minusca tenue ce 30 octobre./

 

Flora Sandrine Mbagna

Minusca : bilan positif selon Babacar Gaye
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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 14:23

 

 

 

http://lepays.bf  mercredi 31 décembre 2014

 

La capitale kényane, Nairobi, abrite une rencontre consacrée à la paix en RCA, et réunissant les différents responsables de l’ex-coalition Séléka et des chefs anti-balaka. Et pour la première fois, les deux derniers présidents de la République centrafricaine (RCA), François Bozizé et Michel Djotodia, y sont associés. Mais il y a un hic : les autorités centrafricaines de la transition s’indignent de n’avoir pas été associées à cette rencontre censée décider de l’avenir de la RCA. Une colère légitime, car Catherine Samba-Panza incarne tout de même l’autorité centrale en RCA. En tout cas, jusqu’à preuve du contraire, elle est et demeure la personne que les Centrafricains ont choisie pour diriger la transition.

 

Il est donc difficilement concevable qu’une rencontre sur la paix en RCA, se tienne sans qu’elle ne soit au courant. A moins qu’on ne veuille l’écarter définitivement de la transition. Mais une telle éventualité pourrait avoir de graves conséquences sur le retour définitif de la paix en RCA. Toutefois, une telle hypothèse n’est pas à exclure. En effet, l’autorité de Dame Panza a été récemment mise à rude épreuve, à cause de la fameuse mallette de dollars qu’elle aurait reçue du président angolais.

 

Des voix et non des moindres s’étaient même élevées pour lui demander de rendre le tablier. C’est dire que sa mise à l’écart peut bien être envisagée, surtout que certains acteurs lui reprochent de n’avoir pas réussi à ramener la paix comme elle l’avait promis. Cela dit, comment faire accepter et appliquer tout accord éventuel de Nairobi par Catherine Samba Panza et son équipe, si elles n’ont pas été consultées au départ? D’ailleurs, pourquoi le choix de Nairobi et pas de Brazzaville où ont eu lieu les précédents pourparlers?

 

Denis Sassou Nguesso a-t-il voulu refiler la patate chaude à un autre médiateur pour mieux s’occuper de son projet de révision constitutionnelle qui devrait lui permettre de briguer un autre mandat? Cette question mérite d’être posée, d’autant plus que le Parti congolais du Travail (PCT) vient d’afficher clairement son intention de modifier la loi fondamentale, au terme de son congrès.

 

Les filles et fils de Centrafrique ont assez souffert des affres de la crise

 

Cette rencontre des protagonistes de la crise centrafricaine au Kenya, même placée sous l’égide de l’Union africaine, risque de jeter un froid sur les relations bilatérales entre la RCA et le Congo Brazza. Car, il subsiste des zones d’ombres autour de cette rencontre de Nairobi. Certes, elle pourrait être la première étape d’une série de rencontres. Une première étape qui consisterait à réunir d’abord autour d’une même table, les vrais acteurs de la crise, en l’occurrence François Bozizé et Michel Djotodia.

 

Car, on le sait, ce sont eux les parrains des groupes armés, anti-Balaka et Séléka, qui sèment la mort et la désolation en RCA. Et tant que ces deux chefs ne fumeront pas le calumet de la paix, toute initiative de paix en RCA sera vouée à l’échec.

 

La seconde étape consisterait à associer les autorités de Bangui, sur la base d’un accord qui aura été trouvé entre les deux anciens chefs d’Etat de la RCA. On espère donc que la paix passera ainsi par Bozizé et Djotodia. Si cette rencontre de Nairobi peut permettre donc d’aboutir à la paix en RCA, ce sera tant mieux. Les filles et fils de Centrafrique ont assez souffert des affres de la crise et il faut bien travailler à y mettre fin, peu importe le lieu.

 

Dabadi ZOUMBARA  

 

Lu pour vous : RENCONTRE DE NAIROBI SUR LA RCA : La paix par Djotodia et Bozizé ?
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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 14:15

 

 

Message de voeux pour l'année 2015 de Martin KOUMTA MADJI  alias Adoulaye MISKINE

Voeux pour 2015 de Martin KOUMTA MADJI aux Centrafricains
Voeux pour 2015 de Martin KOUMTA MADJI aux Centrafricains
Voeux pour 2015 de Martin KOUMTA MADJI aux Centrafricains
Voeux pour 2015 de Martin KOUMTA MADJI aux Centrafricains
Voeux pour 2015 de Martin KOUMTA MADJI aux Centrafricains
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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 14:11

 

 

 

http://lepays.bf  mercredi 31 décembre 2014

 

Le Parti Congolais pour le Travail (PCT) du président Denis Sassou N’Guesso devra se prononcer ce mardi 30 décembre 2014 en faveur de la révision ou non de la Constitution congolaise. En rappel, le pays est divisé, en raison des velléités de modification de la Constitution congolaise de 2002, par des partisans de l’actuel chef de l’Etat, dans l’optique de lui permettre de se présenter une fois de plus à la magistrature suprême. Sauf surprise, le PCT sera favorable à cette révision constitutionnelle, au grand dam des démocrates, de tous ceux qui se prennent à rêver  d’alternance au Congo.

 

L’unité de son parti offre au chef de l’Etat congolais un large boulevard à vie

 

En effet, quand on connaît la propension des personnalités issues des différents camps présidentiels en Afrique à jouer aux griots de leurs champions de présidents, on imagine difficilement comment les partisans du PCT vont oser faire un « affront » à Denis Sassou N’Guesso, en lui refusant ce quitus pour tripatouiller la Constitution. Ce congrès devra donc servir à adouber le chef de l’Etat congolais et à faire avaler la couleuvre aux partisans de l’alternance au Congo et d’ailleurs.

 

Le PCT sera d’autant plus enclin à prendre sans difficulté cette décision, qu’il est demeuré monolithique. En effet, le parti présidentiel congolais n’a pas connu de déchirures internes, à l’instar de certains de ses homologues sur le continent. Il a jusque-là échappé au phénomène des démissions de cadres de premier rang dont a été victime un parti comme le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de Blaise Compaoré au Burkina. Sassou N’Guesso peut donc tabler sur cette unité de son parti, pour soutenir ses ambitions de jouer les prolongations à la tête de son pays. Contrairement à son ami Blaise Compaoré, il n’a pas encore à faire face à une société civile vigilante et déterminée à sauver la démocratie. Il n’a pas non plus affaire à une opposition tenace, coriace, déterminée à en découdre à tout prix avec les tripatouilleurs de Constitutions, partisans des pouvoirs à vie. Ajoutée à la faiblesse de l’opposition politique congolaise et aussi de la société civile de ce pays, l’unité de son parti offre au chef de l’Etat congolais un large boulevard à vie. Il pourra, de ce fait, rouler à tombeau ouvert vers un énième mandat.

 

Ce recul qu’on constate en Afrique sur le plan de l’alternance, est, bien entendu, déplorable. De nombreux chefs d’Etat font des pieds et des mains pour rester au pouvoir. Cela jure avec certains acquis engrangés par le continent en la matière, déjà à la fin du 20e siècle et au tout début du 21e siècle. Est de ces acquis, le renoncement au pouvoir à un certain moment, de leaders comme Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Julius Nyéréré de la Tanzanie, Nelson Mandela de l’Afrique du Sud et Joaquim Chissano du Mozambique. Ces hommes ont accepté de quitter le pouvoir à un moment où ils pouvaient encore s’y maintenir. C’est dire combien certains chefs d’Etat actuels sont très loin de leurs illustres aînés et ne font pas honneur à l’Afrique. Leur aveuglément jette du discrédit sur leurs pays respectifs et sur leurs concitoyens, aux yeux du reste du monde. Et ce n’est pas Henri Lopès qui a récemment fait les frais du soutien d’un chef d’Etat très peu soucieux de démocratie, le même Sassou N’Guesso, lorsqu’il s’est agi de trouver un Secrétaire général à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui dira le contraire. Son échec à ce poste est, pour beaucoup, lié à la personne de son chef d’Etat qui soutenait sa candidature, mais qui est l’un des moutons noirs de la démocratie dont la promotion figure pourtant dans les missions de l’OIF.

 

Brazza n’est pas Ouaga, mais ce qui est arrivé à Ouaga peut aussi arriver à Brazza

 

C’est dire combien ces chefs d’Etat atteints de la manie du tripatouillage constitutionnel font du mal à leur pays et à leurs concitoyens pris individuellement. Pourtant, ces chefs d’Etat qui ne veulent pas quitter le pouvoir, sont riches, vachement riches, pour des pays aussi pauvres que les pays africains. Ce n’est donc pas forcément pour l’argent qu’ils se maintiennent là. Beaucoup traînent de nombreuses casseroles et n’ont pas le courage de faire face à leur passé. Denis Sassou N’Guesso voudrait certainement, comme bien de ses pairs, empêcher quelques vérités de remonter à la surface, comme l’affaire des disparus du Beach. Toujours est-il que la gouvernance en Afrique a souvent été, hélas, faite en versant le sang d’innocents. Les dirigeants, par peur de rendre un jour des comptes, s’accrochent ensuite désespérément au pouvoir. De plus, les dictateurs ne tirent quasiment jamais leçon de ce qui est arrivé à leurs homologues. Sinon, l’exemple de Blaise Compaoré, qui s’était forgé une image de faiseur de paix, adulé par de nombreux partenaires, craint pour sa force et sa capacité de nuisance surtout dans la sous-région ouest-africaine, obligé de fuir de son palais en plein midi, devrait donner à réfléchir à tout gouvernant.

 

En tout cas, le président congolais aurait tort de penser qu’il ne peut rien lui arriver. On ne sait jamais d’où peut venir le danger quand on déstructure soi-même son pays, en estimant que c’est à la loi fondamentale de s’adapter au président et non au président de se soumettre à la loi. Le peuple peut somnoler pendant longtemps, mais son réveil a toujours été douloureux pour ceux qui le gouvernent, car son désir de liberté et sa soif de justice et d’alternance longtemps comprimés, finissent par exploser. A Sassou N’Guesso de comprendre donc que ce n’est pas parce qu’on a des soutiens dans une cause que cette cause est noble. Du reste, lorsque quelqu’un est au pouvoir, ses soutiens sont toujours nombreux. Cela est un truisme. Seulement, ces soutiens se volatilisent dès que le vent tourne. Prévenir vaut mieux que guérir, dit l’adage. Il serait, de ce fait, plus sage pour Sassou N’Guesso de prendre les dispositions utiles pour éviter de prolonger l’aventure du Congo sur les sentiers périlleux de l’incertitude, et de s’épargner certains soucis voire des soucis certains. Car, Brazza n’est certes pas Ouaga, mais ce qui est arrivé à Ouaga peut aussi arriver à Brazza. Denis Sassou N’Guesso franchira-t-il le Rubicon ? Il serait mal inspiré de le faire.

 

« Le Pays »

Lu pour vous : PROJET DE REVISION CONSTITUTIONNELLE AU CONGO : Sassou et la tentation de pouvoir à vie
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