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25 octobre 2021 1 25 /10 /octobre /2021 16:44
LE PRESIDENT TOUADERA TIENT UNE RÉUNION DE TRAVAIL AVEC LES DIPLOMATES
LE PRESIDENT TOUADERA TIENT UNE RÉUNION DE TRAVAIL AVEC LES DIPLOMATES

 

LE PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE A TENU UNE RÉUNION DE TRAVAIL AVEC LES DIPLOMATES ACCRÉDITES EN RCA.

La Salle du Conseil des Ministres du Palais de la Renaissance a servi de cadre aujourd'hui, lundi 25 octobre 2021 à la tenue d’une réunion de travail entre le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA et les Responsables des représentations diplomatiques et consulaires accréditées en République Centrafricaine.

Trois points étaient au menu de cette rencontre entre le Chef L’État et ses hôtes de marque :

Primo: l’état d’avancement du dialogue républicain et inclusif ;

Deuxio: la mise en œuvre de la feuille de route conjointe de Luanda du 16 septembre 2021 après la déclaration de Cessez-le feu immédiat sur tout le territoire du Président de la République du 15 octobre 2021;

Tercio: l'organisation des élections municipales en 2022 après 30 ans d'interruption.

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24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 22:56
Est Cameroun : un réfugié centrafricain tue sa compagne

Lu pour vous

 

Est Cameroun : un réfugié centrafricain tue sa compagne pour bénéficier de l’aide humanitaire

https://actucameroun.com/  24 Oct 2021 par Alain Nwaha

Le présumé meurtrier et son complice sont passés aux aveux et présentés au procureur de la République le 21 octobre 2021.

Les faits remontent en août dernier. D’après nos confrères de radio Equinoxe, Dimanche Michel 25 ans alias « Bachirou fossoyeur » vit avec sa concubine Mariama Ahamat 21 ans à Manjou (Est Cameroun). Mais seule la femme est enregistrée comme réfugiée par le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR). Elle reçoit mensuellement des kits alimentaires et financiers qui lui permettent de survenir aux besoins de son copain.

Mais ce dernier n’est pas content et contacte son complice Seidou Tidjani 23 ans, à qui il raconte ses misères conjugales. Ce dernier va lui proposer d’ôter la vie à sa concubine. Les deux présumés criminels vont inviter la jeune dame à 7 km de Manjou au village Mboutoutou. Après un copieux repas, son copain va se saisir du couteau pour l’égorger et face à sa résistance, il se saisit d’une barre à mine et lui assène deux violents coups sur le cou. Après son meurtre,  Dimanche Michel va laisser leur unique enfant de deux ans chez ses parents en Centrafrique.

Mais deux mois plus tard, de folles rumeurs vont circuler sur la disparition de Mariama Ahmat. Interpellés par la police, les deux présumés criminels vont passer aux aveux complets. Ils ont été présentés pour jugement au procureur de la République le 21 octobre dernier. Le corps en pleine décomposition de la victime a été exhumé avant d’être réinhumé au cimetière musulman de Manjou lors de la reconstitution des faits.

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24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 22:02
Martin Ziguélé, : "le Sahara était, reste et demeurera marocain"

Lu pour vous

 

Martin Ziguélé, ancien Premier ministre de Centrafrique: "le Sahara était, reste et demeurera marocain"

https://m.le360.ma/ Par Anouar Afajdar-MAP le 24/10/2021 à 16h37 (mise à jour le 24/10/2021 à 16h47)

Il y a une méconnaissance de l'histoire des Etats, et certains en profitent pour avancer le principe de l'intangibilité des frontières après la colonisation, dans le dessein de faire du "parallélisme facile" et du "sophisme", a souligné l'ancien Premier ministre centrafricain Martin Ziguélé, lors d’un séminaire organisé vendredi dernier à Kinshasa.

Martin Ziguélé a expliqué que "la réalité est autre: le Sahara était, reste et demeurera marocain" et "le Royaume [est] un Etat souverain qui jouit de sa pleine intégrité territoriale même avant cette colonisation".

 "Lorsque vous avez une connaissance précise de l'histoire du Sahara marocain, vous vous rendez compte qu'il s'agit d'un conflit inutile et superfétatoire", a expliqué Martin Ziguélé dans une déclaration à la MAP, dans le contexte d'un séminaire organisé vendredi dernier, 22 octobre 2021, par le Cabinet d'affaires publiques BM Partners à Kinshasa, sous le thème générique de "l'Union africaine à l'aune de la question du Sahara: comment passer d'une dynamique d'échec à une solution définitive servant l'unité africaine". Pour l'ancien Premier ministre centrafricain, "ce différend ne devrait pas exister" et ne permet pas aux Africains d'avancer.

 Martin Ziguélé a aussi rappelé que feu Sa Majesté Mohammed V était à la base de la création d'une "Unité africaine", et a souligné la nécessité que la jeunesse d'aujourd'hui et de demain en soit parfaitement consciente.

L'ancien responsable centrafricain a fait valoir l'argument selon lequel l'expulsion de la pseudo-"rasd", compte tenu de la convergence de cette décision avec la nécessité de réengager l'Union africaine (UA) dans ce soutien actif, crédible et impartial à l'ONU, ne devait pas être considéré comme un objectif tabou ou inatteignable. Cet argument devrait plutôt s’inscrire dans une dynamique où prévalent réalisme et pragmatisme pour mettre fin aux divisions superflues. "On ne peut pas à la fois aller vers la construction de l'Afrique et en même temps disséquer les Etats", a-t-il très simplement expliqué.

 Martin Ziguélé a aussi tenu à saluer les actions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a choisi de s'intéresser à l'Afrique "au moment où tout le monde disait que le Continent était perdu", et a expliqué qu'au-delà des mots et des discours, ce qui a retenu l'attention de tous les pays africains, c'est le caractère concret de la coopération entre le Maroc et ses frères du continent, dans tous les domaines.

 S'agissant des perspectives de coopération Sud-Sud, l'ancien Premier ministre centrafricain a appelé les pays à échanger davantage avec le Maroc, pour maintes raisons, dont sa richesse en matière de ressources humaines, et a étayé ses propos par des souvenirs de son premier stage professionnel, effectué dans le Royaume.-

Ce séminaire, qui a pris la forme d’une discussion ouverte, a réuni une soixantaine de participants et une trentaine d’intervenants de cinq pays de la sous-région: l'Angola, le Cameroun, le Gabon, la RDC et la Zambie.

 Parmi les intervenants figuraient des personnalités politiques, des experts et universitaires, des économistes et représentants du secteur privé, des membres de think tanks et d’éminents membres de la société civile, qui ont mené un exercice intellectuel stimulant, construit sur une approche inédite, celle du pragmatisme, de la sérénité, de la scientificité et de la recherche de solutions concrètes à un différend régional qui continue de miner la stabilité, la paix et la sécurité de l’Afrique, ainsi que son intégration économique, sous-régionale et continentale.

 

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24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 21:44
INTERVENTION DU MINISTRE D’ETAT CHARGE DE LA JUSTICE ARNAUD DJOUBAYE ABAZENE
INTERVENTION DU MINISTRE D’ETAT CHARGE DE LA JUSTICE ARNAUD DJOUBAYE ABAZENE

 

INTERVENTION DU MINISTRE D’ETAT CHARGE DE LA JUSTICE,  DE LA PROMOTION DES DROITS HUMAINS  ET DE LA BONNE GOUVERNANCE, GARDE DES SCEAUX,   A  L’OCCASION  DE L’INTERPELLATION A L'ASSEMBLEE NATIONALE DU 20 OCTOBRE 2021

 

-Très Honorable Président de l’Assemblée Nationale ;

-Honorables Membres du Bureau de l’Assemblée Nationale ;

-Honorables Députés de la Nation,

C’est avec un sentiment élevé de patriotisme et de devoir de mes charges de Ministre d’Etat chargé de la Justice, de la Promotion des Droits Humains et de la Bonne Gouvernance que je prends ce jour, la parole à l’occasion de mon interpellation par votre auguste Assemblée.

Je voudrais tout d’abord profiter de cette occasion pour vous adresser mes sincères félicitations pour le travail remarquable que vous faites au nom de la population que vous avez l’honneur de représenter individuellement et collectivement dans cet hémicycle.

-Très Honorable Président de l’Assemblée Nationale,

 Et Honorables Députés de la Nation,

Depuis plusieurs décennies la RCA est secouée par de multiples crises militaro-politiques avec pour corollaire l’existence des grands criminels et bandits de grands chemins qui sont restés toujours impunis. La perpétration des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire dont les auteurs, co-auteurs ou complices ne sont pas encore sous la main de la justice.

L’impunité quasi-généralisée qui découle de cette situation a contribué à fragiliser l’autorité de l’Etat et à aggraver le sentiment d’injustice à tous les niveaux de notre population.

Depuis l’accession à la Magistrature suprême de l’Etat de Son Excellence Professeur Faustin Archange TOUADERA, des efforts remarquables et quotidiens ont été déployés en matière de réforme de la justice et la lutte contre l’impunité, la réconciliation et la cohésion sociale.

Malheureusement certains acteurs politiques s’emploient de manière continue à contrecarrer cette aspiration profonde du peuple centrafricain.

C’est ainsi qu’à la suite de l’invalidation de la candidature à l’élection présidentielle de l’ancien président de la République François BOZIZE YANGOUVONDA, par la Cour constitutionnelle le 03 décembre 2020, celui-ci a initié un projet machiavélique de déstabilisation de notre pays, confirmé par la signature le 15 décembre 2020, de la Déclaration dite de « KAMBA KOTA » par six (6) groupes armés, pourtant signataires de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en Centrafrique (APPR-RCA).

A cet effet, il a été créé une organisation criminelle et subversive dénommée la «la Coalition des Patriotes pour le Changement » en abrégé (CPC).

Cette coalition a lancé des séries d’attaques coordonnées et ciblées sur plusieurs fronts. Le 13 janvier 2021, une offensive ayant pour objectif la prise de la ville de Bangui, Capitale de la République Centrafricaine, a été lancée à l’occasion de cette agression contre le peuple centrafricain. La coalition a commis toute une myriade d’infractions graves, à savoir :

Ø  Atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ;

Ø  Crimes de guerre et crimes contre l’humanité

Ø  Arrestations arbitraire  et séquestrations ;

Ø  Actes de tortures, de traitements dégradants et inhumains ;

Ø  Occupations des édifices publics, des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte ;

Ø  Entrave aux ONG humanitaires pour exercer leur mission de secours aux populations meurtries.

Mais les Forces Armées Centrafricaines (FACA), les Forces de sécurité intérieure, appuyées par les instructeurs russes, les soldats rwandais et les casques bleus de la MINUSCA, ont réussi à repousser les assaillants qui ont fini par perdre la quasi-totalité de leurs positions.

Cette coalition a commis toute une série de crimes graves, que l’on ne saurait énumérer de manière exhaustive.

Le recours aux forces bilatérales et multilatérales s’est fondé sur les articles 28 et 29 de la Constitution du 30 mars 2016 qui disposent que : « …En cas de coup d’Etat, d’agression par un tiers ou par des mercenaires, les autorités habilitées par la constitution, ont le droit et le devoir de recourir à tous les moyens, pour rétablir la légitimité constitutionnelle y compris le recours aux accords de coopération militaires ou de défense en vigueur.

Dans ces circonstances, tout citoyen ou groupe de citoyens a le droit et le devoir de s’organiser d’une manière pacifique pour faire échec à l’autorité illégitime ».

Il s’agit en fait de l’usage de la force légitime en cas d’agression. La légitime défense, l’ordre de la loi et le commandement de l’autorité légitime constituent des faits justificatifs, par conséquent des causes de non-imputabilité de responsabilité à l’égard de nos Forces de Défense et  de Sécurité ainsi que leurs alliés.

Suite à ces opérations militaires salvatrices au grand bonheur de nos concitoyens, pour la protection des institutions républicaines, la paix et la sécurité de la population centrafricaine, la division des droits de l’homme des Nations-Unies a publié un rapport dénonçant 103 incidents des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, qu’auraient été commis par les FACA et les forces d’appui, au cours de leurs contre-offensives et ratissages contre les rebelles de la CPC, lequel rapport a été relayé par les médias internationaux.

Face à la gravité des faits dénoncés, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Professeur Faustin Archange TOUADERA, respectueux des droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire, a instruit le Gouvernement de mettre en place une commission d’enquête spéciale, chargée de faire la lumière sur les dénonciations et les allégations figurant sur le tableau intitulé : « Tableau des violations commises par les acteurs étatiques/forces bilatérales courant décembre 2020 à avril 2021 ».

Notre pays la RCA, étant partie à la Convention de Genève de 1949 et des différents instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs aux Droits de l’Homme et au Droit International Humanitaire, a l’obligation dans ces conditions d’enquêter, de vérifier, d’établir,  de poursuivre, de sanctionner, de faire cesser ou de dénoncer aux juridictions compétentes les infractions commises.

Outre l’action de veille déontologique et disciplinaire entreprise par l’inspection générale des services des armées en provinces, à l’égard de nos forces de défense et de sécurité, visant à rappeler les règles de conduite en période de crise et d’opération, une première dans l’histoire des campagnes militaires de la RCA, dont les résultats sont satisfaisants, le Ministre en charge de la justice, a créé par arrêté du 04 mai 2021, une commission d’enquête judiciaire dénommée « Commission d’Enquête Spéciale », chargée de faire la lumière sur les présumés crimes graves, les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, qu’auraient commis les Forces Armées Centrafricaines (FACA) et leurs alliés, lors de leurs contre-offensives et ratissages, sur le territoire national contre les rebelles de la Coalition  des Patriotes pour le Changement (CPC), couvrant la période de décembre 2020 à fin avril 2021, ainsi que celles commises par la CPC sur toute l’étendue du territoire, s’agissant d’une compétence in rem.

Aux termes des articles 2, 3 et 4 de cet Arrêté :

« La Commission d’Enquête Spéciale (CES) est placée sous l’Autorité directe du Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, et sous la surveillance des trois (3) Parquets Généraux de trois (3) Cours d’Appel de la République Centrafricaine »

« Elle a pour mission d’interroger toute personne dont l’audition est nécessaire à la manifestation de la vérité (témoins, parties civiles, organisations de la société civile etc.) ».

« La Commission d’Enquête Spéciale (CES) dressera un Rapport d’ensemble en vue de le transmettre au Ministre de la Justice des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux « pour toutes fins de Justice » ».

Agissant suivant la lettre de l’article 4 cité ci-haut, la Commission m’a régulièrement transmis son rapport aux fins de justice.

Les actions du Ministre d’Etat en charge de la Justice de la Promotion des Droits Humains et de la Bonne Gouvernance, Garde des Sceaux sont encadrées par les dispositions ci-après :

D’abord, le Préambule de la constitution du 30 mars 2016 paragraphe 7 : « Résolu à construire un Etat de droit fondé sur une démocratie pluraliste, le respect de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs… »

Ensuite, l’Article 25 du Code de Procédure Pénale : « Le Ministre de la Justice peut dénoncer au Procureur Général les infractions à la loi pénale dont il a connaissance, lui enjoindre par instructions écrites versées au dossier d’engager ou de faire engager des poursuites ou de saisir la juridiction compétente de telles réquisitions écrites que le Ministre juge opportunes ».

Enfin, l’Article 2 du Décret n°16.379 du 05 novembre 2016 portant organisation et fonctionnement du Ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et fixant les attributions du Ministres Garde des Sceaux : « le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a pour attributions entre autres de veiller à la poursuite des crimes, délits et contraventions ».

En vertu de ces prescrits légaux, il appartient au Ministre de la Justice de définir la politique criminelle et de donner les instructions utiles en vue de la mise en mouvement de l’action publique, s’agissant des crimes de masse.

Il lui revient la responsabilité de communiquer sur les procédures engagées, tout en veillant à ne pas violer les secrets des procédures judiciaires, ni compromettre la conduite impartiale desdites procédures dans le respect du principe de la présomption d’innocence.

 « Les commissions d’enquête judiciaires sont formées pour recueillir des éléments d’information en vue de soumettre leurs conclusions au chef du Ministère public (en l’occurrence le Ministre de la Justice), qui doit décider de l’ouverture d’une enquête ».

Il importe également de vous rappeler que la Commission d’Enquête Spéciale, mise place est un organe à caractère judiciaire ; par conséquent, le rapport de cet organe est aussi un document purement judiciaire couvert par le sceau du secret comme l’exige la législation en vigueur.

S’agissant de l’opportunité de publication de la synthèse du rapport, il y a lieu de rappeler que, de tout temps, les synthèses des différents rapports des Commissions d’enquête judiciaires successives ont toujours été publiées par les soins du Ministre de la Justice ou du Procureur Général en vue d’informer l’opinion nationale et internationale. Il ne s’agit point d’une nouveauté.

Le devoir d’informer la population est une exigence de  transparence et de bonne gouvernance  dans tout Etat de droit  et notre population a  le droit  d’être informée sur les conclusions des procédures engagées.

D’ailleurs, la Politique Sectorielle de la Justice adoptée par le Gouvernement le 12 Décembre 2019 a retenu dans l’axe 2 concernant le renforcement de l’offre de justice, la nécessité d’une communication régulière sur les activités judiciaires en direction de la population.

Ainsi, le 1er octobre 2021, j’avais effectivement tenu un point de presse au cours duquel j’ai présenté la synthèse du rapport sans pour autant rentrer dans les détails.

La Division des Droits de l’Homme de la MINUSCA avait dénoncé officiellement et relayé par voie de presse les incidents de violations des Droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire.

Par conséquent, il est de mon devoir et en vertu de mes attributions définies à l’article 2 du Décret organique du Ministère de la Justice, de communiquer officiellement également et en toute transparence sur les conclusions des investigations menées par les institutions judiciaires nationales.

S’agissant des dénonciations, j’avais transmis séance tenante au Parquet Général, conformément aux dispositions de l’article 25 du Code de Procédure Pénale précité, le rapport pour la saisine des unités de police judiciaire qui procéderont à des enquêtes régulières conformément à la loi. Les conclusions des enquêtes judiciaires seront transmises au parquet territorialement compétent pour la saisine éventuelle des juridictions.

D’après la loi, à ce stade, les parquets apprécient souverainement de l’opportunité des poursuites.

Ils pourraient classer sans suite les procédures lorsqu’il existe des faits justificatifs tels la légitime défense, l’ordre de la loi et le commandement de l’autorité légitime. Ils pourraient également classer sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée ou non constituée, ou encore saisir les juridictions de jugement conformément à la loi.

Il est prématuré et précoce de désigner des coupables. Laissons la justice faire son travail pour mieux apprécier les circonstances de survenance des incidents et  de situer les responsabilité.

S’agissant des faits susceptibles d’être mis à la charge des forces alliées, ceux-ci seront traités, à l’issue des enquêtes, suivant des procédures spécifiques, dans le strict respect des accords de défenses.

Les forces alliées bénéficient d’un privilège de juridiction.

Toutefois, nous continuerons à travailler à la promotion et à la protection des droits humains, comme l’exige notre lettre de missions.

Avant de terminer mes propos, je voudrais rappeler que tous les efforts   déployés en matière de lutte contre l’impunité sont conformes à la loi et à la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat Professeur Faustin Archange TOUADERA en matière de justice et réaffirmée lors de son discours d’investiture le 30 mars 2021 en ces termes : « Les atrocités et les humiliations subies pendant plusieurs années de conflits fratricides doivent nous inciter à nous fixer des lignes rouges communes et, la ligne rouge qui me paraît la plus importante, est l’impunité zéro pour tous les auteurs des crimes et délits. Sans ces lignes rouges, nous risquons de retomber dans les pièges du passé et la paix, la sécurité et la prospérité recherchées ne seront jamais trouvées. C’est pourquoi la lutte contre l’impunité sera la colonne vertébrale de mon nouveau quinquennat… Oui ! Nous avons l’obligation de rendre justice à toutes les victimes des crimes perpétrés dans le cadre des conflits armés qui ont endeuillé notre pays. Soigner les souffrances de la guerre en luttant efficacement contre l’impunité tout en prévenant de nouveaux cycles de violence est indispensable au relèvement du pays ».

Je tiens à remercier la représentation nationale pour cette interpellation visant, d’une part à informer davantage nos populations sur les efforts déployés par les FACA et les FSI appuyés par la MINUSCA et les Forces Alliées qui œuvrent au péril de leur vie pour la paix, la sécurité, la protection des Droits Humains, de la démocratie et de nos institutions. La patrie leur est et sera indéfiniment reconnaissante.

D’autre part, cette interpellation a permis d’apporter des clarifications afin de lever toute équivoque et interprétation tendancieuse suite à la présentation de la synthèse du rapport de la Commission d’enquête spéciale.

En tout état de cause, la présentation de la synthèse du rapport de la Commission d’enquête spéciale n’avait pour but d’atteindre le moral des FACA ni de celui des alliés qui sont ovationnés par nos population. La remise par cette auguste Assemblée la semaine dernière d’une lettre de félicitation en témoigne suffisamment.

Enfin, je voudrais simplement rappeler qu’un rapport d’enquête judiciaire ne peut être transmis qu’aux seules autorités judiciaires habilitées conformément à la loi.

 

Je vous remercie

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24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 01:17
Plus de 200 réfugiés centrafricains du Congo rentrent au bercail

 

Centrafrique: plus de 200 réfugiés centrafricains du Congo rentrent au bercail

 

https://www.radiondekeluka.org/ samedi 23 octobre 2021 14:02

Au moins 250 réfugiés centrafricains, regroupés en 75 ménages, ont regagné leur pays d’origine ce vendredi 22 octobre 2021 après huit années d'exil en République démocratique du Congo. Une initiative du gouvernement centrafricain en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR).

Aux environs de midi, les quatre embarcations affrétées par le HCR, en provenance du camp de Molè en République démocratique du Congo accostent sur la rive droite de l’Oubangui. Pour ces centrafricains qui ont passé plusieurs années à l’extérieur, c'est le grand retour au pays. Très impatients de fouler le sol centrafricain, ces rapatriés se sont précipités pour descendre des embarcations. Revoir la terre natale et retrouver ses siens après des années d'exil était inimaginable pour ces réfugiés centrafricains. Pour eux, c’est une nouvelle vie qui commence.

"Je suis très émue de revenir dans mon pays, la République centrafricaine. J’ai retrouvé la terre de mes ancêtres, je suis heureuse. Il est vrai que nous avons passé plusieurs années en exil, mais nous sommes les fils de ce pays. Je remercie tous ceux qui ont facilité notre retour" s’est émue Albertine, une des rapatriés.

Ce programme de rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains fait suite à un accord tripartite entre le gouvernement centrafricain, le HCR et les autorités congolaises.

"C’est un nouveau départ. D’autres rapatriements sont prévus. Aujourd’hui, nous n’avons qu’un échantillon de rapatriement. On a environ 250 personnes qui sont revenues. Nous nous attendions à rapatrier, avant la fin de l’année, près de 6000 personnes" a fait savoir Mohamed Touré, représentant du HCR en Centrafrique.

Toutefois selon le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, plus de 700.000 réfugiés centrafricains vivent encore à travers le monde. Leur rapatriement, selon l’organe des Nations-Unies, sera enclenché progressivement.

 

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24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 00:59
En Centrafrique, les effets de l’embargo sur les armes
En Centrafrique, les effets de l’embargo sur les armes
En Centrafrique, les effets de l’embargo sur les armes
En Centrafrique, les effets de l’embargo sur les armes

 

 

https://www.rfi.fr/f 22/10/2021 - 07:00

La République centrafricaine. Pays meurtri par les crises politiques et militaires intempestives, par des coups d’Etat à répétition depuis son indépendance. Territoire d’Afrique centrale au sous-sol particulièrement riche dont on ne parle que lorsqu’on évoque la violence et les guerres qui s’y déroulent ou encore les frasques de certains de ses dirigeants. En 2013, les Nations-Unies placent la Centrafrique sous embargo et interdit à quiconque de lui vendre ou lui fournir des armes.

Huit ans après cette décision du Conseil de sécurité censée limiter les tueries, quel bilan ?

 Alors que les factions rebelles et le gouvernement continuent de s’affronter, l’embargo reconduit en juillet par l’ONU se justifie-t-il encore ? Peut-on le lever avec une armée exsangue, mal formée et sans moyens face à une rébellion loin de la capitulation ?

Avec nos invités :

- Sylvie Baïpo-Temon, ministre des Affaires étrangères

- Charles Armel Doubane, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien ambassadeur de la RCA auprès de l'ONU

- Maître Crepin Mboli Goumba, président du parti Patrie, ancien ministre et candidat à la présidentielle de 2020

- Gervais Lakosso, coordonnateur du Groupe de travail de la société civile.

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24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 00:23
Lorsque Paris cherche un bouc émissaire pour ses échecs

Lu pour vous

 

Centrafrique – Lorsque Paris cherche un bouc émissaire pour ses échecs

 

par Mikhail Gamandiy-Egorov. 23 octobre 2021

La République Centrafricaine a émis des accusations à l’endroit de la France, faisant suite aux déclarations hostiles du ministre hexagonal des Affaires étrangères. Une fois de plus et au lieu de s’adapter à la réalité multipolaire, l’Élysée et le Quai d’Orsay refusent de reconnaitre que leurs échecs ne sont l’œuvre que de leurs propres actions.

Lors d’une interview récente à la chaine de télévision France 5, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait dénoncé l’action en Centrafrique des prétendus mercenaires russes, en adoptant un ton, comme à son habitude, dans le pur style néocolonial et condescendant à l’égard d’un État souverain. Cette sortie n’a pas manqué de faire réagir la cheffe de la diplomatie centrafricaine Sylvie Baïpo-Temon qui a déclaré que les propos de son homologue français sont inacceptables car mensongers et qu’il y a une volonté de sa part d’infantiliser la République Centrafricaine.

La rhétorique hostile de Paris vis-à-vis de Bangui, qui n’a pas manqué de susciter la réponse de la ministre des Affaires étrangères de la RCA, démontre une fois de plus l’incapacité quasi-totale de l’establishment élyséen à pouvoir regarder de façon rationnelle non seulement l’avenir de ses partenaires, mais peut-être et surtout son propre avenir. Cette incapacité hexagonale non seulement à respecter la souveraineté de ses partenaires extérieurs et de mettre un terme une bonne fois pour toute à des manières comportementales d’une autre époque, fort heureusement révolue, révèle aussi la volonté de toujours chercher les coupables de ses propres échecs – ailleurs – au lieu de se regarder, un tant soit peu, dans le miroir.

Paradoxale d’ailleurs cette approche qui dit que lorsque les « alliés » anglo-saxons humilient la France, l’establishment atlantiste hexagonal actuel fait tout le possible pour calmer l’affaire, mais lorsque ces mêmes élites élyséennes observent la chute évidente de leur influence en Afrique – pour des raisons tout à fait logiques et attendues d’ailleurs – il faut toujours chercher des boucs émissaires pour tenter de justifier ces échecs. En infantilisant justement, comme le rappelle la cheffe de la diplomatie centrafricaine. Comme si les Africains n’étaient pas capables de choisir eux-mêmes leurs partenaires et alliés, et de ne pas être en mesure de réaliser leurs propres analyses géopolitiques et stratégiques.

Au final et comme attendu, tout semble aller effectivement dans la poursuite des échecs des responsables hexagonaux à l’échelle internationale. Si d’ailleurs ils pensent que dans le cadre du continent africain ces échecs se limiteront à la Centrafrique et au Mali – il s’agira très certainement d’une énième erreur prévisionnelle.

En janvier dernier, la ministre des Affaires étrangères de la République Centrafricaine avait accordé un entretien à Observateur Continental. Lors de cet entretien, Sylvie Baïpo-Temon avait clairement indiqué que « la RCA avait besoin de la synergie de tous les partenaires, de la solidarité de tous les partenaires pour la seule cause qui est le retour à la paix et à la stabilité en Centrafrique ».

Au-delà du fait que Paris n’a aucunement contribué au retour justement de la paix sur le sol centrafricain au cours des dernières années, si ce n’est pas dire le contraire, à la très grande différence des alliés sincères de la RCA, il est à penser que le fait de maintenir également une mentalité d’arrogance extrême dans le cadre d’une relation bilatérale entre deux États souverains – pourrait tout simplement voir la porte d’un quelconque partenariat digne de ce nom fermée.

En parlant d’ailleurs de souveraineté et compte tenu du niveau d’asservissement des élites élyséennes vis-à-vis de Washington depuis déjà un bon moment – il serait certainement juste de dire que la République Centrafricaine, malgré des années de crise dont elle sort progressivement – est un État souverain. Quant à la République française dans sa version actuelle – rien n’est moins sûr.

source : http://www.observateurcontinental.fr

 

La Centrafrique recadre la France et dénonce le « manque de politesse » de Le Drian

https://lanouvelletribune.info/ 22 oct 2021 Par Fortuné Sessou

 Tout comme à Bamako, Bangui réclame également un peu plus de respect de la part de la France, qui selon les autorités centrafricaines, leur manque de considération, depuis l’intervention des mercenaires russes dans le pays pour mettre fin à la crise qui secoue le pays depuis plusieurs années. Au cours d’une émission sur France 5 le week-end dernier, au sujet de la présence russe en Centrafrique, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, avait accusé la société privée russe Wagner de faire « la guerre par procuration pour le compte de la Russie », une information que Vladimir Poutine a démenti jeudi.

Cette énième sortie du ministre français des Affaires étrangères, a fait réagir Bangui qui l’a qualifié de « manque de politesse ». « Nous méritons de la part des grandes puissances comme la France du respect et de la considération pour nos dirigeants. Les Centrafricains sont étonnés de la manière et du manque de politesse avec lequel il [Jean-Yves Le Drian, ndlr] a tenu ces propos. Je pense quand même que nous devons prendre l’opinion nationale et internationale à témoin. Ce sont des propos que nous trouvons inacceptables », a déclaré Albert Yaloké Mokpeme, ministre délégué et porte-parole de la présidence centrafricaine au micro de Sputnik.

Le prolongement du territoire français est inadmissible 

Pour le porte-parole, cette manière de faire est inadmissible. « Cette manière de considérer les anciennes colonies françaises comme le prolongement du territoire français est inadmissible », a ajouté le ministre. Mokpeme estime que la Centrafrique a la liberté et le droit de choisir avec qui collaborer et ce n’est pas à la France de dicter à Bangui qui est bon au mauvais partenaire. « Ce n’est pas à la France d’attribuer les bons ou mauvais points à nos partenaires », a précisé le porte-parole de la présidence.

Des résultats qu’aucun autre pays n’a pu obtenir

Pour ce dernier, la coopération militaire avec la Russie a donné des résultats qu’aucun autre pays n’a eu avec la Centrafrique. « Pour le moment, en ce qui concerne le plan militaire et la défense du pays, la coopération avec les instructeurs russes donne des résultats qu’aucun autre pays n’a pu nous obtenir, et ça nous en sommes très satisfaits et il appartient aux Centrafricains de décider du sort de leur pays », a assuré le porte-parole.

Lorsque Paris cherche un bouc émissaire pour ses échecs
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24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 00:15
Baba Laddé, l’ancien rebelle devenu chef du renseignement tchadien
Baba Laddé, l’ancien rebelle devenu chef du renseignement tchadien

Lu pour vous

 

Baba Laddé, l’ancien rebelle devenu chef du renseignement tchadien

 

COURRIER INTERNATIONAL - PARIS Publié le  22/10/2021 - 17:14

Mahamat Abdelkader Oumar, plus connu sous le nom de guerre de Baba Laddé, était considéré comme un opposant de l’ancien président Idriss Déby Itno. Alors que des élections législatives sont prévues ce 24 octobre, il vient pourtant d’être nommé chef des services de renseignement tchadiens par Mahamat Déby, président du Conseil militaire de transition (CMT) et fils du président défunt.

Le Tchadien Mahamat Abdelkader Oumar, président du parti Front Populaire pour le Redressement (FPR), a été nommé directeur général du Renseignement et de l’investigation (DGRI) le 6 octobre, rapporte Al Wihda. Autrement dit, il est le nouveau chef des renseignements généraux tchadiens.

Mahamat Abdelkader Oumar est communément appelé Baba Laddé“Ex-condamné, le leader politique avait été gracié par décret du défunt maréchal Idriss Déby le 10 août 2020”, indique le site tchadien, en précisant que, lors de la campagne présidentielle d’avril 2021, il avait apporté publiquement son soutien à Idriss Itno Déby. Ce dernier avait emporté son cinquième mandat avant d’être mortellement blessé peu après lors d’une offensive contre des rebelles tchadiens.

Selon le média en ligne basé en Tunisie Le Journal de l’Afrique, qui évoque une nomination “controversée”, en raison de son influence sur une grande partie des groupes armés, et son soutien, pendant plus de 20 ans, à l’opposition tchadienne”, la question du soutien de Baba Laddé à la prise de pouvoir de Mahamat Déby, fils de l’ancien président, en avril dernier, aurait pu être posée.

“Le meilleur ennemi de Wagner”

Pourtant, lors de la rencontre avec Mahamat Déby, l’implication du parti de Baba Laddé “au processus de dialogue national inclusif” était le sujet dominant des échanges, souligne Al Wihda. Le site tchadien ajoute qu’à cette occasion, Baba Laddé a appelé les Tchadiens de tous les bords à se joindre au rendez-vous historique du dialogue national inclusif”.

Pour Le Journal de l’Afrique, la nomination à la tête des renseignements généraux tchadiens traduit “une alliance” entre l’ancien chef rebelle et Mahamat Déby afin de “rallier les groupes armés de l’opposition à son dialogue national”.

Le Journal de l’Afrique évoque aussi la lutte menée par Baba Laddé aux côtés de rebelles centrafricains “contre l’armée centrafricaine et les soldats de Wagner”, du nom de cette société militaire privée russe active en Centrafrique et depuis peu au Mali. Le site décrit ainsi le Tchadien comme “le meilleur ennemi de Wagner”.

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23 octobre 2021 6 23 /10 /octobre /2021 23:55
RCA : Le projet PAPSE II pour renforcer le système éducatif dans le pays

 

Centrafrique : Le projet PAPSE II pour renforcer le système éducatif dans le pays lancé par la Banque mondiale

 Judicael Yongo   octobre 23, 2021 10:04

BANGUI, le 23  octobre 2021(RJDH)—Le Ministre de l’Education Nationale, Moukadas Noure, et le Chargé des Opérations, Oula Coulibaly, représentant le Représentant Résident de la Banque Mondiale en RCA, ont lancé le 20 octobre 2021, les activités du Projet d’Appui au Plan Sectoriel de l’Education (PAPSE II). Ce projet vise à améliorer l’accès et la qualité de l’enseignement pré-primaire et l’éducation de base, et aussi de renforcer la gestion et la résilience du secteur éducatif.

Financé à hauteur de 30,85 millions de dollars américains soit plus de dix-sept (17) milliards FCFA par le Partenariat Mondial pour l’Education (PME), le projet lancé soutiendra la mise en œuvre du Plan Sectoriel de l’Education (PSE) dans les préfectures de l’Ombella M’Poko, de la Mambéré-Kadéï, de l’Ouham, de l’Ouham-Péndé, de la Ouaka, du Bamingui-Bangoran, de la Vakaga, de la Basse Kotto et de la ville de Bangui.

Le secteur de l’Education a été considérablement affecté par les successives crises politiques et socio-économiques qui ont culminé à travers la crise de 2013. Le PAPSE II, fruit d’un partenariat stratégique entre le PME, la Banque mondiale (BM) et le Gouvernement, vise le développement du secteur de l’Education et s’inscrit dans le cadre du Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix (RCPCA).

Dans sa déclaration, le Chargé des opérations, Oula Coulibaly, au nom du Représentant Résident de la Banque mondiale a indiqué qu’à travers la mise en œuvre des projets PUSEB, PAPSE II et « Capital Humain et Autonomisation des Femmes et des Filles, Maingo » notamment, « le Groupe de la Banque mondiale entend accompagner le Gouvernement de la RCA à répondre aux besoins de scolarisation et de maintien de tous les enfants et notamment de la jeune fille à l’école ».

Au nom du Gouvernement, le Ministre chargé de l’Education Nationale, Moukadas Nouré, a remercié les partenaires du système éducatif pour la conjugaison des efforts qui a permis le lancement du PAPSE II. Pour le Ministre « ce projet, qui vise l’amélioration de l’accès à une éducation de base et le renforcement des capacités dans la gestion du secteur de l’éducation, permettra, entre autres la construction et la réhabilitation de plus de 1000 salles de classes et la formation d’enseignants dans le cadre du Plan sectoriel de l’éducation ».

La cérémonie qui a eu lieu dans la capitale centrafricaine a permis, à travers un atelier, de renforcer les connaissances et les capacités des acteurs et des partenaires de mise en œuvre aussi bien de Bangui que ceux des provinces.

Les activités du PAPSEII comprennent, l’amélioration de l’accès au pré-primaire, au primaire et au premier cycle du secondaire, l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation initiale et continue des enseignants, le renforcement de la gestion globale et la résilience du système

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22 octobre 2021 5 22 /10 /octobre /2021 13:32
Une visite en Allemagne pour clarifier la situation en Centrafrique

 

Lu pour vous

 

https://www.dw.com/ 22.10.2021

Une délégation gouvernementale, conduite par le ministre des Affaires étrangères de la Centrafrique, Sylvie Baïpo-Temon, achève aujourd’hui (22.10), une visite officielle de quatre jours en Allemagne.

"Il y a beaucoup de désinformations sur la République centrafricaine et il était important que la République centrafricaine puisse parler par sa propre voix " Sylvie Baïpo-Temon, ministre des Affaires étrangères de la Centrafrique, résume ainsi l’objet de son séjour à Berlin.

Les parties centrafricaine et allemande ont ainsi évoqué la situation de la République centrafricaine plongée dans une guerre civile et le rôle des Européens dans la résolution de la crise et surtout la possibilité de coopération entre Berlin et Bangui. C’est ce qu'a déclaré de son côté, Christoph Hoffmann, président du groupe parlementaire du parti libéral (FDP) au Bundestag (la Chambre basse du parlement allemand) et chargé de l’Afrique centrale. "Il y a des ressources énormes là-bas. Les ressources minières et aussi une riche biodiversité. Il y a des forêts tropicales et aussi, c'est très important pour notre climat. On a parlé aussi d'une idée de reboisement qu'on peut mettre en place là-bas " précise également Christoph Hoffmann.

La question de la sécurité

Actualité oblige, la question de la présence des mercenaires Russes de la société militaire privée Russe Wagner s’est également invitée dans les débats. Et Sylvie Baïpo-Temon a fait cette mise au point : "Les autorités centrafricaines n'ont jamais fait appel, ni signé de contrat avec une société privée du nom de Wagner. Il était important pour moi aussi de venir pour rappeler que la première démarche de la République centrafricaine était de s'adresser à l'Union européenne, appelée à l'aide. Cela n'a pas été fructueux. Et en tant qu'Etat souverain, nous avons signé un certain nombre d'accords de coopération sécuritaire avec le Rwanda, la fédération de Russie, le Portugal."

Réponse de Christoph Hoffmann : les parlementaires Allemands, tout bord politique et idéologique confondus, sont contre la présence des mercenaires Russes de Wagner en Afrique, et particulièrement en RCA.  Cependant, il comprend la volonté des autorités centrafricaines à mettre tout en œuvre pour résorber le problème d’insécurité qui sévit dans leur pays.

Selon Christoph Hoffmann "c'est bien clair qu'il n'y a pas de développement s'il n'y a pas de sécurité. C'est pourquoi, on doit réfléchir aussi, à comment on peut soutenir ce pays, avec quels moyens, pour améliorer la situation sécuritaire sur place."

La partie Allemande s’est réjouie du cessez-le-feu décrété par le président Faustin-Archange Touadéra et de la convocation par celui-ci du dialogue républicain pour espérer faire taire les armes et faire régner la paix sociale.
Mais Sylvie Baïpo-Temon prévient : seront exclus de ces assises, les mercenaires étrangers à la tête des différents groupes armés qui tuent, terrorisent les paisibles centrafricains de l’arrière-pays.

 

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