Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

2 décembre 2021 4 02 /12 /décembre /2021 00:30
La Chine est disposée à renforcer sa coopération amicale avec la Centrafrique
La Chine est disposée à renforcer sa coopération amicale avec la Centrafrique

 

La Chine est disposée à renforcer sa coopération amicale avec la Centrafrique (MAE chinois)

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 01-12-2021

 

La Chine est disposée à voir en la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) une occasion d'élever sa coopération amicale avec la Centrafrique et d'aider à renforcer le développement et la revitalisation de ce pays, a déclaré lundi le conseiller d'Etat et ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi.

La Centrafrique est une bonne amie et un partenaire de la Chine et les deux pays se sont toujours traités sur un pied d'égalité et se sont soutenus, a-t-il dit lors d'une rencontre avec la ministre centrafricaine des Affaires étrangères Sylvie Baïpo-Temon en marge de la conférence à Dakar, notant que la Chine était favorable à ce que ce pays rejoigne l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR).

Beijing soutient activement Bangui dans la lutte contre la pandémie de nouveau coronavirus, lui ayant d'ailleurs fourni des vaccins, des tests de dépistage et d'autres matériels de prévention et de contrôle, a noté M. Wang. La Chine est disposée à poursuivre sa coopération en matière vaccinale avec la Centrafrique en fonction de ses besoins.

Elle est également prête à mener des échanges et une coopération avec la Centrafrique dans la lutte contre le paludisme et d'autres épidémies tropicales afin d'améliorer la santé et le bien-être de la population centrafricaine, a-t-il ajouté.

Mme Baïpo-Temon a dit de son côté que les grandes initiatives de coopération avec l'Afrique annoncées par le président chinois Xi Jinping montraient de la "sincérité" et un sens "pratique", ainsi qu'une conception centrée sur l'être humain, ce qu'elle a jugé très impressionnant.

Notant que l'Afrique et la Chine formaient véritablement une communauté de destin, elle a remercié le pays asiatique d'avoir toujours été serviable dans les moments les plus difficiles et les plus critiques.

Le soutien chinois est tangible et a bénéficié aux pays africains, dont la Centrafrique, a dit Mme Baïpo-Temon, exprimant l'espoir que la Chine continuera de soutenir les préoccupations légitimes de son pays et le développement pacifique de l'Afrique lors des rendez-vous multilatéraux.

La Chine est disposée à travailler avec d'autres pays en développement pour prendre des mesures concrètes en faveur d'un véritable multilatéralisme et pour protéger les droits et intérêts légitimes de la Chine, de l'Afrique et d'autres pays en développement, a noté M. Wang.

Source: Agence de presse Xinhua

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
2 décembre 2021 4 02 /12 /décembre /2021 00:22
RCA : Firmin Ngrebada demande à ses compatriotes d’éviter de spéculer sur l’ignorance

Lu pour vous

 

Centrafrique: Firmin Ngrebada demande à ses compatriotes d’éviter de spéculer sur l’ignorance

https://www.lescoopsdafrique.com/

 

A Bangui, ce 1er décembre marque l'anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine, jadis Oubangui-Chari. Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a invité ses compatriotes à « reconnaître qu’au cours de ces 63 années », ils n’ont pas su « placer les intérêts fondamentaux du peuple centrafricain au-dessus de tout ».Pour sa part, Firmin Ngrebada , l'ex-Premier Ministre et Député s'est confié à l'envoyé spécial de l'Agence Digitale d'Informations Africaines(ADIA).Lisez!

“Chers Compatriotes, ce pays est à nous tous, tous nous passerons un jour, mais nos œuvres pour la nation seront nos témoignages pour parler de nous aux générations futures.

Aimons la République Centrafricaine, aimons notre pays, bâtissons la, on ne construit pas sur le mensonge.

Lorsque vous avez des doutes sur un sujet, évitez d’émettre vos convictions, mais procédez par poser des questions et débattez autour des réponses par des arguments vérifiables, évitez de spéculer sur l’ignorance et de partager des messages que vous n’aviez pas vérifié préalablement, éloignez-vous des méchants, des haineux, des jaloux, des menteurs qui détruisent la République Centrafricaine, c’est votre pays, vous avez le droit de tout savoir, tout sans restriction, mais posez des questions.

Que Dieu nous garde et qu´il protège la République Centrafricaine.

Bonne fête à tous !”

Firmin Ngrebada

Ancien Premier Ministre.

Député.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
2 décembre 2021 4 02 /12 /décembre /2021 00:11
RCA : des troupes entraînées par l'UE… sous la coupe de mercenaires russes
RCA : des troupes entraînées par l'UE… sous la coupe de mercenaires russes
RCA : des troupes entraînées par l'UE… sous la coupe de mercenaires russes

Lu pour vous

 

La société militaire privée russe Wagner aurait la mainmise sur les forces armées centrafricaines

http://www.opex360.com/ PAR LAURENT LAGNEAU · 1 DÉCEMBRE 2021

Quand, en novembre 2017, la Russie demanda au Conseil de sécurité des Nations unies l’autorisation de livrer des armes à Bangui afin d’équiper deux bataillons des Forces armées centrafricaines [FACA], il n’était pas question que des mercenaires employés par la société militaire privée russe Wagner fissent partie du voyage…

Et pourtant, ceux-ci ne tardèrent par à arriver dans le pays afin de former les soldats centrafricains au maniement des armes livrés par Moscou. Puis, de fil en aiguille, sur fond de propagande anti-française, ces « instructeurs militaire civils » se déployèrent dans les régions minières et s’impliquèrent de plus en plus dans les combats opposant les forces de sécurité centrafricaines aux différents groupes rebelles, souvent plus intéressés par l’exploitation des ressources naturelles du pays que par l’exercice du pouvoir.

Cependant, et selon plusieurs rapports des Nations unies, la situation sécuritaire ne s’est pas significativement améliorée en Centrafrique. Elle est même restée « précaire en particulier dans l’ouest, le nord-ouest et le centre du pays », expliquait encore l’un d’eux, publié en juin dernier.

En outre, ces « instructeurs » russes, encore appelés « agents déployés bilatéralement » dans les rapports remis au Conseil de sécurité par Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, sont régulièrement accusés d’entraver l’action de la MINUSCA [Mission des Nations en Centrafrique, ndlr] et de commettre des exactions.

« Lorsqu’ils [les paramilitaires de Wagner] pénètrent dans un pays, ils multiplient les violations, les exactions, les prédations pour se substituer parfois même à l’autorité du pays », avait ainsi dénoncé Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, en octobre dernier. « L’exemple le plus spectaculaire c’est la République centrafricaine où finalement, pour pouvoir se payer, ils confisquent la capacité fiscale de l’État », avait-il ajouté.

Mais selon un document établi par le Service européen de l’action extérieure [SEAE], la SMP Wagner aurait même la mainmise sur les Forces armées centrafricaines, dont certaines unités ont pourtant été formées par l’EUTM RCA, la mission militaire de l’Union européenne déployée à Bangui en 2016.

« La plupart des troupes centrafricaines déployées sur le terrain sont aujourd’hui sous le commandement direct ou la supervision des de Wagner Group, qui exerce également une solide influence sur le commandement des forces armées centrafricaines et d’autres institutions gouvernementales », avance en effet le SEAE, dans un rapport édité le 22 novembre et auquel le site EU Observer a eu accès.

C’est ainsi le cas du bataillon d’infanterie territorial 7 [BIT 7] qui, selon une brève publiée par l’État-major des armées [EMA] français en avril dernier, devait renforcer « la cohérence et l’efficacité de l’outil de défense centrafricain, conformément au Plan national de Défense [PND] » après avoir reçu une formation « collective et tactique » auprès de l’EUTM RCA, dont la direction est actuellement assurée par la France. D’après le rapport du SEAE, cette unité serait désormais sous l’emprise totale de Wagner Group.

Statues commemorating the fight of Central African Armed Forces (French: Forces armées centrafricaines; FACA) and their Private military Contractor partner (#Wagner) in Bangui, Central African Republic pic.twitter.com/7epUN3UjGK

— Grey Dynamics (@GreyDynamics) November 29, 2021

« Les soldats des FACa ont peu de contacts avec leur état-major, autrement que par téléphone portable avec le sous-chef opérations » de celui-ci, qui est « étroitement lié à la présence russe en République centrafricaine », souligne par ailleurs le document.

En outre, insiste ce dernier, le déploiement des mercenaires russes « couvre toutes les parties vitales de l’ouest et du centre de la Centrafrique, avec une priorité donnée aux zones minières économiquement importantes afin de sécuriser les investissements de Wagner Group par le biais de la Lobaye Investment Company ».

Alors que la France avait suspendu, en juin, son aide militaire à Bangui, l’Union européenne pourrait bien en faire de même. Ainsi, le 30 novembre, les services du Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, ont prévenu que l’EUTM RCA pourrait ne pas être prolongée.

« Un examen de la stratégie est en cours. Il tient compte de tous les facteurs qui influencent notre engagement dans le domaine de la paix. Cela comprend la présence d’acteurs et d’entités dans le domaine de sécurité », a expliqué Nabila Massrali, la porte-parole de M. Borrell. « Cet examen permet d’informer les États membres et l’Union européenne des progrès accomplis et de recommander des pistes à suivre, y compris éventuellement la révision de mandat ou la cessation de la mission », a-t-elle ajouté.

« Nous sommes préoccupés par la présence du groupe Wagner dans 23 pays africains et les liens très étroits de cette société avec la Russie », d’autant plus que de « récents rapports documentés, nationaux et internationaux, dénoncent des violations des droits humains commises par des instructeurs russes et des employés de sociétés privées opérant en Centrafrique », a conclu Mme Massrali.

Normalement, le mandat d’EUTM RCA doit prendre fin en septembre 2022. Forte de 365 militaires, elle est dotée d’un budget annuel d’environ 17 millions d’euros.

 

Centrafrique : des troupes entraînées par l'UE… sous la coupe de mercenaires russes

https://www.marianne.net/ Par Vincent Geny Publié le 01/12/2021 à 13:22

Ce mardi 30 novembre, Josep Borell, chef de la diplomatie européenne, a confirmé les conclusions d'un rapport du Service européen d’action extérieure. Ce dernier affirme que des troupes centrafricaines, formées par l'Union européenne, sont tombées sous la coupe des mercenaires russes de Wagner.

Alerte russe en Afrique noire. Ce mardi 30 novembre, RFI a dévoilé un rapport de l’Union européenne (UE) sur les questions stratégiques et les missions européennes en Centrafrique. Les conclusions, confirmées par Josep Borell, le chef de la diplomatie européenne, indiquent que le commandement de troupes locales, dont certaines entraînées par l'UE, est tombé sous la coupe des mercenaires du groupe russe Wagner.

Ce rapport explosif s'alarme que ces bataillons, actuellement sur le terrain, « opèrent sous le commandement direct ou la supervision » de cette entreprise réputée proche du Kremlin. C'est notamment le cas du septième bataillon d’infanterie territoriale, qui a profité de la mission de formation de l'Union européenne en République centrafricaine (EUTM-RCA).

À LIRE AUSSI : Harcèlement, intimidations : les mercenaires russes de Wagner dans le viseur de l’ONU

Dans cette lutte d'influence pour chapeauter les forces armées africaines, la Russie aurait un rôle « ambigu et non-transparent », toujours selon le rapport. Près de 2 600 militaires de Wagner seraient déjà présents pour former des troupes centrafricaines. Les auteurs du rapport dénoncent également une présence russe « dans presque tous les domaines du gouvernement », dans « l’exploitation des ressources naturelles » ainsi que des campagnes de désinformation.

Propagande anti-française

Depuis plusieurs mois, Wagner intensifie son implication sur le continent africain. Alors que Paris prenait ses distances vis-à-vis du gouvernement malien en septembre, les autorités locales avaient annoncé des pourparlers avec les mercenaires russes, provoquant la colère de la France.

Si Moscou dément tout lien avec cette force armée, la réalité semble plus complexe sur le terrain. Wagner est suspecté d'appartenir à Evguéni Prigojine, un oligarque proche du président russe Vladimir Poutine. Dans un rapport sur ces mercenaires, Amnesty International le décrit comme « le traiteur officiel du Kremlin ». Propriétaire de restaurants de luxe et de médias, Evguéni Prigojine « utilise la rente pour bâtir un empire de communication », précise l'ONG.

À LIRE AUSSI :Mali : qui sont les paramilitaires russes du groupe Wagner qui inquiètent la France ?

Amnesty International relève aussi que le milliardaire est accusé par le FBI américain « en 2016, d'avoir influencé l'élection présidentielle américaine en faveur de Donald Trump à travers son usine à trolls, la fameuse Internet Research Agency. Il se diversifie enfin dans l'exploitation minière, gazière et pétrolière en Afrique et au Moyen-Orient ».

Depuis plusieurs années, Wagner est de plus en plus présent en Afrique et offre des services de maintenance pour les équipements militaires et de formation aux armées nationales. Dès 2018, des armes et plusieurs conseillers militaires du ministère russe de la Défense arrivent en Centrafrique, accompagnés par une campagne de propagande anti-française véhémente. Par ailleurs, Valery Zakharov, conseiller du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, est présenté comme un membre du commandement de Wagner dans un rapport de l'ONU.

 

Centrafrique : des soldats formés par l'Union européenne sous contrôle de Wagner ?

https://information.tv5monde.com/ 01 DÉC 2021 Mise à jour 01.12.2021 à 14:48

 

Selon un rapport du Service européen d’action extérieure de l'Union européenne la société de mercenaires russes Wagner contrôlerait des unités de l'armée centrafricaine pourtant formées par des instructeurs de l'Union européenne.

L'agence de mercenaires russes Wagner "dirige ou supervise la plupart des troupes centrafricaines" selon un rapport du Service européen d’action extérieure auquel nos confrères de RFI et Le Monde ont eu accès.

Le septième bataillon centrafricain d’infanterie territoriale, formé par l'Union européenne, serait quant à lui "entièrement sous la coupe de Wagner". Cette agence de mercenaires — sans existence légale — est accusée de travailler pour le Kremlin dans plusieurs pays d'Afrique.

Le rapport de la diplomatie européenne qui met en cause le groupe Wagner — nommé RU/WG par les rapporteurs européens —, souligne d'ailleurs des liens étroits entre une partie de l’état-major des armées centrafricaines et des responsables politiques russes.

Le groupe Wagner compterait "plusieurs centaines de membres" en République centrafricaine, tandis que 2 600 "personnels militaires" russes y seraient aussi présents, toujours selon le rapport.

 

Bruxelles s'alarme

Le document européen met en cause les  mercenaires de l'agence Wagner pour "de graves violations des droits humains" et s'inquiète que ces exactions puissent "accroître les divisions au sein de la population et des unités des forces armées déployées sur le terrain, et engendrer une plus grande instabilité".

Du côté des troupes centrafricaines sous contrôle de Wagner, les accusations de la diplomatie européenne sont plus précises : "des assassinats arbitraires, des viols, des actes de torture, des prélèvements de taxes illégales et des confiscations de biens".

Bruxelles est "de plus en plus alarmée par la situation en Centrafique et le rôle de Wagner", a déclaré Nabila Massrali, porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. L’état-major de l’UE a appelé officiellement au départ des troupes russes en juillet 2021, suite à plusieurs enquêtes de l'ONU.

C'est dans ce contexte que les eurodéputés ont plaidé il y a 15 jours pour l’adoption rapide de sanctions contre ceux qui recourent au service de mercenaires, en Centrafrique, au Mali et au Soudan. Pour l'heure les débats continuent.

Abandon de l'UE ou sanctions ?

Ce document du Service européen d’action extérieure souligne "l’intensification de la présence russe dans presque tous les domaines du gouvernement" en Centrafrique, ainsi que "son implication économique dans les mines, les douanes et de façon plus générale dans l’exploitation des ressources naturelles".

Ce rapport de la diplomatie européenne pourrait forcer l'UE à prendre une décision : soit retirer ou modifier le mandat de ses instructeurs de Centrafrique, soit décider de sanctions pour affaiblir l’influence du groupe Wagner et de la Russie.

Les services de Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, ont confirmé ces deux options. Les parlementaires européens sont désormais informés précisément de l'influence et des actions du groupe Wagner en Centrafrique.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
1 décembre 2021 3 01 /12 /décembre /2021 23:16
Centrafrique : nouveau carnage attribué à des hommes armés des 3R
Centrafrique : nouveau carnage attribué à des hommes armés des 3R

 

Nouvelle attaque en Centrafrique attribuée au groupe armé 3R

https://www.rfi.fr/ 01/12/2021 - 14:17

Quelque 33 personnes, dont deux soldats, ont été tuées, lundi 29 novembre, dans une attaque simultanée attribuée aux rebelles des 3R contre deux villages du nord-ouest du pays, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, en Centrafrique.

C’est le plus lourd bilan depuis l'instauration par le président Faustin Archange Touadéra mi-octobre d'un cessez-le-feu. Les 3R sont pointés du doigt pour de nombreuses exactions qu’ils continuent de commettre dans cette région. La Minusca accuse ce groupe armé d’avoir tué 12 civils quelques jours plutôt. Concernant cette attaque, les autorités locales parlent de représailles à la suite de la saisie d’un véhicule de communication des rebelles dans cette région proche de la frontière camerounaise, et située à quelque 500 km au nord-ouest de Bangui.

Ce véhicule de communication a été retrouvé dans la brousse dimanche et a directement été acheminé dans la localité de Kaïta, selon le sous-préfet de Bocaranga, Esaïe Gbanin. Les habitants de ce village ont alors fait part de leurs inquiétudes aux autorités.

Ces craintes vont se vérifier dès le lendemain car des centaines de rebelles armés ont attaqué simultanément lundi la localité de Boy-ngou, qui abrite depuis deux mois une importante base militaire des FACA, et Kaïta, où se trouve un petit détachement de soldats.

Les habitants ont fui vers le Cameroun

Selon les témoignages recueillis par le responsable administratif, les rebelles ont lancé leur attaque surprise à partir de 4h00 du matin. Une partie a fixé les soldats centrafricains alors que d’autres s’en sont pris aux civils. Les assaillants se sont finalement repliés dans la brousse aux environs de 10h du matin en laissant derrière eux les corps de 29 civils massacrés à Kaïta, ainsi que 2 autres civils et deux soldats tués à Boy-ngou, toujours selon le préfet.

Depuis, Kaïta, qui se prépare à devenir le chef-lieu de la commune de Lacrenon, s’est vidée de ses plus de 8 000 habitants et Boy-ngou, de son millier de résidents. Tous ont trouvé refuge au Cameroun voisin, notamment dans la localité de Yamba. « Pour le moment, ils ne veulent pas regagner leurs villages d’origine par crainte de nouvelles représailles de la part des 3R », a expliqué Esaïe Gbanin.

 

Centrafrique : nouveau carnage attribué à des hommes armés

https://www.afrik.com/ Par Abubakr Diallo 1 décembre 2021

Plusieurs dizaines de civils et des militaires ont été tués en Centrafrique au cours d’attaques perpétrées par des hommes armés, dans le Nord-Ouest de ce pays d’Afrique Centrale.

C’est un nouveau drame en Centrafrique où environ trente civils et deux militaires ont perdu la vie suite à des attaques menées par des groupes armés, dans le Nord-Ouest. Selon des informations communiquées, ce mercredi 1er décembre, par les autorités locales, le drame est intervenu dans la nuit de dimanche à lundi.

« Des combattants rebelles du groupe 3R (Retour, Réclamation, Réhabilitation) ont simultanément perpétré des attaques contre l’armée et des civils dans les villages de Kaïta et Bayengou situés dans la sous-préfecture de Bocaranga », a indiqué à Anadolu Dieudonné Youngaïna, préfet de l’Ouham-Pendé, dont la localité a été la cible des groupes armés.

Les attaques, qui ont duré plusieurs heures, ont eu lieu à proximité de la frontière avec le Cameroun, au Nord-Ouest de la Centrafrique. Elles ont coûté la vie à « une trentaine de civils et deux éléments des FACA » et « poussé plusieurs Centrafricains à fuir les villages de Kaïta et Bayengou pour se réfugier au Cameroun », ont confié les autorités centrafricaines.

Dans la nuit du mercredi 17 et jeudi 18 novembre dernier, ces mêmes rebelles du Mouvement 3R avaient mené une attaque contre des véhicules des FACA (Forces armées centrafricaines), à travers une embuscade tendue à environ 450 km de Bangui. L’attaque avait coûté la vie à sept militaires centrafricains.

 

Lu pour vous

 

Climat de guerre froide entre la Minusca et le gouvernement.

Africa Intelligence - 01/12/2021

Depuis plusieurs semaines, les relations entre l'ONU et les autorités sont glaciales. Les tirs de la garde présidentielle sur un contingent égyptien le 1er novembre ont acté une rupture latente depuis plusieurs mois entre Mankeur Ndiaye et Faustin Archange Touadéra.

Les relations se sont tendues entre le chef de la Minusca Mankeur Ndiaye et le président centrafricain Faustin Archange Touadera

Les tirs de la garde présidentielle sur un contingent égyptien de la Minusca, le 1 novembre dernier, devant la résidence du président Faustin Archange Touadéra, n'en finissent pas de faire des vagues. Près d'un mois après le drame, qui a entraîné la mort d'une adolescente, les ponts sont désormais coupés entre la direction de la mission onusienne et les autorités centrafricaines. Le représentant spécial, le Sénégalais Mankeur Ndiaye, actuellement en déplacement à New York, a pris soin, depuis l'incident, de ne rencontrer aucun officiel centrafricain.

Les relations entre la Minusca et l'Etat centrafricain se limitent désormais uniquement à la coopération technique. La numéro 2 chargé des affaires humanitaires, Denise Brown, a tout juste croisé le ministre de la justice Arnaud Djoubaye Abazène et le ministre de l'élevage Hassan Bouba lors d'une cérémonie officielle le 17 novembre dernier à Bria, dans l'est du pays.

La libération d'Hassan Bouba le 26 novembre, cinq jours seulement après son arrestation pour "crime contre l'humanité" et contre la volonté de la cour pénale spéciale, a par ailleurs fait monter la tension d'un cran alors que la Minusca est elle-même partenaire de la juridiction internationale et avait particulièrement documenté les agissements du ministre.

Exaspération du leadership

Cette détérioration des relations entre Faustin Archange Touadéra et Mankeur Ndiaye - dont l'opposition dénonçait la connivence il y a encore un an -, pourrait avoir un impact direct sur la suite du mandat du diplomate sénégalais. Celui-ci doit théoriquement prendre fin au mois de février prochain. En privé, Mankeur Ndiaye, déjà exaspéré par la collaboration entre les autorités et la compagnie de sécurité privée Wagner, ne décolère pas de l'incident de la présidence du 1 novembre. Le Sénégalais remet en doute la version avancée par les autorités sur les circonstances exactes du décès de la jeune fille, pourtant confirmée dans un premier temps par les communiqués de presse de la Minusca. Surtout, il estime que l'enquête n'a pas pu être menée à bien, aucune autopsie n'ayant pu être pratiquée, contrairement à ce que désiraient les enquêteurs de la mission. Enfin, les Centrafricains n'ont toujours pas accédé à la demande onusienne de mettre aux arrêts les gardes présidentiels.

Reprise active des campagnes anti-Minusca

Surtout, la Minusca a été surprise par la riposte de communication qui a suivi l'incident, avec l'organisation de manifestations par des réseaux proches du pouvoir. Dernier exemple en date : le magazine télévisuel hebdomadaire de la Minusca a été retiré de la chaîne publique nationale, TVCA, sous demande du ministère de la communication.  Un agacement d'autant plus grand que le secrétaire général adjoint des Nations-unies en charge des opérations de paix de l'ONU, Jean-Pierre Lacroix, avait déjà été contraint, lors de sa visite du 2 juin dernier, de faire pression en personne sur Faustin Archange Touadéra afin que cessent les campagnes anti-Minusca.

 

https://www.africaintelligence.fr/afrique-ouest-et-centrale_politique/2021/12/01/climat-de-guerre-froide-entre-la-minusca-et-le-gouvernement,109708054-art

 

Centrafrique : nouveau carnage attribué à des hommes armés des 3R
Centrafrique : nouveau carnage attribué à des hommes armés des 3R
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
1 décembre 2021 3 01 /12 /décembre /2021 18:51
MESSAGE A LA NATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA

 

MESSAGE A LA NATION DE SON EXCELLENCE LE PROFESSEUR FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, A L’OCCASION DU 1ER DECEMBRE 2021

 

- Centrafricaines, Centrafricains ;

- Chers Compatriotes ;

Demain, 1er décembre 2021, notre pays célèbre le 63ème anniversaire de la Proclamation de la République Centrafricaine.

En effet, le 1er décembre 1958, le Président Barthélemy BOGANDA proclama la République Centrafricaine, sur les cendres de l’Oubangui-Chari, ancien territoire français.

Ce fut, sans nul doute, le couronnement de sa lutte politique pour l’émancipation de l’homme noir et la réalisation, quoique partielle, de son rêve panafricain. 

En ce jour de fête nationale, jour de consécration et de  rassemblement national, j’adresse à toutes et à tous, mes Chers Compatriotes d’ici et de la diaspora, mes chaleureuses félicitations.

Mes Chers Compatriotes ;  

Pour la célébration de ce 63ème anniversaire de la Proclamation de la République Centrafricaine, je vous invite à méditer sur cette mise en garde du Père Fondateur, je cite : La division, le tribalisme, l’égoïsme, ont fait notre faiblesse dans le passé ; la division, le tribalisme, l’égoïsme feront notre malheur dans l’avenir », fin de citation.

Nous devons reconnaître qu’au cours de ces 63 années, nous n’avons pas su placer les intérêts fondamentaux du peuple centrafricain au-dessus de tout.  

Nous n’avons pas su nous unir et nous engager dans une lutte acharnée pour développer notre pays, car nous nous sommes montrés incapables de surmonter nos intérêts égoïstes.

Oui, à cause de ces contre valeurs, quasi congénitales, pointées dès la naissance de la nouvelle République par le Père Fondateur, les coups d’Etat, les rébellions, les mutineries, ont été, hélas, la triste marque de fabrique de notre pays.

La mauvaise gouvernance, la corruption, les détournements de deniers publics, l’impunité dont les principales racines sont solidement installées dans nos mœurs, ont privé l’Etat des ressources nécessaires à la satisfaction des besoins sociaux de la population.

La division, le tribalisme et l’égoïsme, ont fait de notre pays le terreau des prédateurs et mercenaires recrutés, utilisés, financés, par des conspirateurs et assoiffés de pouvoirs, déterminés à s’opposer à l’exercice du droit inaliénable du peuple à l’autodétermination. 

Mes Chers Compatriotes ;

Nous ne pouvons pas nier les sombres réalités de notre passé. Cependant, plutôt que de pleurnicher sur notre sort, de le regarder comme une fatalité, nous avons, depuis le 30 mars 2016, cessé de douter. 

Le peuple centrafricain a retrouvé petit à petit les capacités de ses représentants à exécuter et porter un projet commun, celui de la réconciliation, de la stabilité et du développement.

Ensemble, nous avons œuvré inlassablement, avec le soutien de la communauté internationale, pour créer des cadres propices au retour de la paix, de la sécurité, de la concorde nationale et du relèvement économique.

Ensemble, nous avons patiemment restauré les symboles de la République et de la souveraineté, notamment l’Armée nationale, la Gendarmerie Nationale, la Police Centrafricaine, la justice, la diplomatie, fragilisées par les nombreuses crises politico-militaires qu’a connues le pays.

Ensemble, nous avons œuvré à l’amélioration des services sociaux de base, telles que la distribution de l’électricité, de l’eau potable, la santé, l’éducation, mais aussi à développer le capital humain. 

Dans le domaine des relations internationales, nous nous sommes consacrés à une politique de bon voisinage, de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, et de coopération mutuellement bénéfique, avec nos voisins de la sous-région d’Afrique centrale et le reste du monde.

Mes Chers Compatriotes ;

La commémoration du jour de la République m’offre l’occasion sublime de vous réaffirmer qu’en échange de la confiance que vous m’avez renouvelée, je continuerai à faire preuve de courage et de dévouement qui conviennent à la situation présente de notre pays.   

Elle offre aussi, à chaque fille et chaque fils de la République, l’occasion de renouveler notre fidélité aux idéaux prônés par le Père fondateur de la République, à savoir l’Unité, la Dignité et le Travail. 

C’est cet idéal républicain qui m’anime chaque jour et nourrit ma volonté forte et persévérante de rechercher la paix, l’unité et la réconciliation nationale, par la  tolérance, la concertation, le dialogue et l’inclusion. 

Mes Chers Compatriotes ;

Nous avons souverainement choisi comme forme de notre Etat, la République et nous ne nous sommes pas trompés.

La République est la source de la paix et de la liberté pour tous. C’est aussi le dépassement de soi et le courage ; c’est trouver par le dialogue des solutions aux maux qui divisent notre société.

La République induit la confiance réciproque. Par cette confiance, nous pouvons tracer, ensemble, la voie à suivre pour conduire notre pays en partage vers son émergence.

La République, c’est aussi le respect de la loi fondamentale, de la séparation des pouvoirs ; c’est aussi savoir concilier ses intérêts personnels à ceux du plus grand nombre ; c’est simplement l’Etat de droit. 

Chacun de nous est indispensable pour la République. 

Nous devons réussir à instiller chez les jeunes qui constituent l’avenir de notre Nation, de qualités morales et de vertus ainsi que le désir de vivre ensemble et de compter sur le travail, l’effort et le mérite pour avancer dans la vie. 

Ne nous leurrons pas. Sans l’unité nationale, sans le courage et le dynamisme de notre jeunesse, sans l’émancipation et la résilience de la femme centrafricaine, adossés aux précieuses valeurs morales léguées par le Père Fondateur de la République, il nous sera difficile de faire face aux défis présents et à venir.

Mes Chers Compatriotes ;

Aujourd’hui comme hier, je demeure persuadé que la force ne peut être une fin en soi ; elle ne peut ni ne doit être l’objectif final, si nous voulons construire un pays stable, prospère et pacifique où il fait mieux vivre.

C’est pourquoi, je continue de tendre la main à toutes et à tous, pour travailler ensemble dans l’unité et la concorde nationale retrouvées.

Je voudrais réaffirmer ma détermination à voir aboutir le Dialogue républicain que j’ai initié et la Feuille de route conjointe de Luanda.

Je demeure convaincu que ce Dialogue républicain que je veux sincère, inclusif et constructif, peut nous aider à trouver des solutions idoines aux maux qui minent notre société et à construire ensemble un environnement de paix où tous les Centrafricains puissent vivre dans la paix et la sécurité.

Il est de mon devoir, mes Chers Compatriotes, de vous informer que les ennemis de la paix se tiennent en embuscade pour attaquer la concorde nationale retrouvée, en essayant de faire sauter les ponts qui mènent au Dialogue républicain. 

En ce jour de consécration nationale, j’exhorte l’opposition démocratique à faire preuve de patriotisme, à privilégier l’intérêt général, malheureusement en déclin permanent dans notre pays, et à réintégrer le Comité d’organisation du Dialogue républicain.

La paix et la confiance réciproque que nous recherchons tous se trouvent au bout du dialogue.

Je rappelle aux commanditaires des violences aveugles, aux agitateurs et à tous ceux qui sont hantés par les démons de la haine, de la vengeance, de la division et de l’égoïsme, que le peuple centrafricain ne peut plus supporter d’autres violences aveugles, après avoir souffert pendant plusieurs années de tant de blessures physiques et morales.

Le peuple centrafricain est lassé de porter le fardeau de nos errements politiques.

De ce point de vue, si nous, leaders politiques, continuons à être des fardeaux inébranlables de cette Nation tant meurtrie, alors notre Nation ne sera plus capable de faire face aux pressants défis sanitaires, environnementaux, sécuritaires, socio-économiques, géopolitiques et géostratégiques qui sont les nôtres aujourd’hui. 

J’invite solennellement chacun de nous à mettre en relief les préoccupations qui nous unissent au lieu d’aggraver les préoccupations qui nous divisent.

Je dois vous dire, mes Chers Compatriotes, que les menaces de déstabilisation de la République sont réelles.

Vous le savez, tout est mis en œuvre pour rendre la vie de la population de plus en plus aléatoire et provoquer un fort mécontentement populaire à l’encontre des institutions de la République, dans l’espoir d’obtenir leur déstabilisation par une révolte populaire.

Je déplore campagne médiatique de désinformation, de dénigrement, d’intoxication et de délégitimation des autorités légitimes du pays. Notre pays, comme tous les pays du monde, a droit au respect de ses institutions.

En ce jour de Fête nationale, je réaffirme notre volonté de coopérer avec tous nos amis, tous nos partenaires, désireux de nous aider à relever nos immenses défis, dans le respect réciproque de la souveraineté des Etats. 

Nous notons qu’en dépit du cessez-le-feu unilatéral et immédiat que j’ai ordonné, certains groupes armés, pourtant signataires de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation nationale, continuent de commettre des violences aveugles sur nos populations innocentes. 

Pire, ils se dotent des mines anti personnelles et anti chars pour, non seulement empêcher la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, mais aussi de couper le corridor Garoua Boulaï- Bangui, principale voie de ravitaillement de notre pays. 

Je rappelle que tous ces crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui sont d’ailleurs imprescriptibles, ne resteront pas impunis. C’est une question de temps et d’opportunité.

Je réaffirme également mon attachement à l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation comme seule voie qui peut nous conduire à la paix et à la réconciliation nationale.

Mes Chers Compatriotes ;

Nous avons tous l’obligation de rompre avec le cercle vicieux de la division, de l’égoïsme, du tribalisme, du népotisme, de la corruption, des violences, de la haine, de la méfiance réciproque, pour édifier, ensemble, le socle de la République.

Nous devons mener le bon combat, le combat de la liberté, le combat du droit du peuple centrafricain à l’autodétermination, le combat contre la pauvreté, le combat pour la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national, le combat pour la préservation des intérêts vitaux de notre pays, le combat pour la protection des droits humains.

En terminant mon adresse, je voudrais rendre un hommage mérité à nos forces de défense et de sécurité, à notre généreuse jeunesse, aux femmes et à toutes les forces vives de la Nation qui, dans l’ordre et la dignité, défileront demain, en donnant à la fois une belle image de la jeunesse de notre pays, du dynamisme de nos forces vives, de la renaissance de nos Forces de défense et de sécurité et de la vitalité de notre démocratie. 

Enfin, je voudrais, en votre nom, associer à cette fête nationale, toute la communauté internationale qui a toujours accompagné notre pays, dans ses moments de joie et de douleurs. 

Je vous souhaite de tout cœur une belle Fête nationale.

Vive la République !

Que Dieu bénisse la République Centrafricaine et son Peuple!

 Je vous remercie.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
1 décembre 2021 3 01 /12 /décembre /2021 18:01
LA CONVENTION DE FINANCEMENT DU PROJET DU CORRIDOR 13 CONCRETISEE

RCA-BAD : LA CONVENTION DE FINANCEMENT DU PROJET DU CORRIDOR 13 CONCRETISEE, $300 millions soit 150 milliards de FCFA, OCTROYES

 

La coopération efficiente du Gouvernement centrafricain vient de marquer une fois de plus l’histoire de la sous-région, un montant historique  vient d’être mobilisé auprès de la Banque africaine de développement (BAD) par les autorités pour le financement du projet du corridor 13  Bangui-Brazzaville-Pointe Noire-Ndjamena.  $300 millions soit 150 milliards de FCFA c’est le montant. 

 La cérémonie de la signature de la convention  s’est déroulée l’après-midi du lundi 29 novembre 2021 au palais de la Renaissance  en présence du Président de la République, Pr. Faustin Archange TOUADERA. 

Cette convention qui fait suite au blocage du corridor Douala-Bangui en 2020, va permettre à la RCA d'avoir un autre corridor communément appelé Corridor 13. Dr. Serge Marie NGUESSAN, Directeur Général du Développement régional en Afrique Centrale de la Banque Africaine de Développement BAD dans ses propos  a utilisé l'image des pieds de l'Homme pour exprimer la nécessite pour la République Centrafricaine de posséder deux corridors afin de faire bouger positivement son économie. Pour exprimer la gratitude du peuple Centrafricain a l'égard de la Banque africaine de développement. Dr Serge NGUESSAN directeur général du Développement régional en Afrique Centrale de la BAD et M. Mamady SOUARE, représentant résident ont été élévés au grade de  Commandeur dans l'ordre de reconnaissance centrafricaine par le Président centrafricain. Il est important de noter que la BAD est un partenaire technique et financier qui a toujours été aux cotés de la RCA pendant que d'autres ont suspendu leur coopération pour X ou Y raison.

 

BEAFRICA-SANDOUKOU BAD : JENDO TI MOUNGO NGUINZA NDALI TI PIALO TI KOTA LEGUE 13, NGOUNDANGOU NGBANGBO OKO NA BA LE OKOU TI NGUINZA TI BEAFRICA.

 

Songo ti govorma ti béafrica na a sandoukou nguinza a londo ti zingo mbaï ti a kodro ti Africa, na légué ti warango mbéni oungo ti nguinza so si ngounda ngou ngbangbo oko nan do ni baléokou ti nguinza so a yéké tamboula na séssé ti béafrica ti lékéré na guéré ti pialo ti kota légué nzoroko ba lé oko na ota so  a yéké londo na gbata ti Bangui ti sin a Barazzavil-Pointe noire nga na Ndjamena.

Matanga ti soungo maboko na gbé ti mbéti ni moungo yanga ni a tambéla laso na yango ti gbia na gbélé ti gbia ti kodro wa fango mbéti ti kondo pakara Faustin Archange TOUADERA. Na moungo téné wa nganga  Serge Marie NGUESSAN, kota wa yénda ti a maïngo ti a gba kodro ti béafrica afa so alingbi  kodro ti béafrica alingbi ti wara a kota légué ossé tongana zo so a yéké na guéré ossé si fadé lo lingbi ti tamboula ndjioni, fadé kota légué so a yéké yapou téné ti maïngo na kodro séssé ti béafrica.

Ti fa ndjoni bé ti a wa béafrica ndali ti moungo maboko so, gbia ti kodro a mou palata na gbéngba a moléngué ti africa ossé so a sara koussala mingui ndali warango kota nguinza so.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
29 novembre 2021 1 29 /11 /novembre /2021 18:57
LE PRESIDENT TOUADERA INAUGURE UNE NOUVELLE CENTRALE THERMIQUE DE 10 MW A BANGUI
LE PRESIDENT TOUADERA INAUGURE UNE NOUVELLE CENTRALE THERMIQUE DE 10 MW A BANGUI

 

ENERGIE: LE PRESIDENT TOUADERA INAUGURE UNE NOUVELLE CENTRALE THERMIQUE DE 10 MW A BANGUI

« On a commencé avec 18 MW. Aujourd’hui, avec le dédoublement de la capacité de Boali II, on est passé à 28,5 MW. Nous continuons à travailler sur les centrales photovoltaïque de Danzi (25 MW) et de Sakai (15 MW) pour donner plus en terme de production d'électricité et de permettre aux Centrafricains et aux entreprises de la place de disposer de l’énergie » a déclaré le Président TOUADERA qui était ému d'inaugurer ce matin la centrale thermique de la ville de Bangui.

Dans le souci du renforcement de la capacité de production d’électricité dans la ville de Bangui, le Gouvernement centrafricain a sollicité et obtenu un prêt du gouvernement saoudien.

Après plusieurs mois de travaux, la société centrafricaine de l’Énergie (ENERCA) acquiert aujourd'hui quatre générateurs de 10 MW de dernière génération qui vont lui permettre de renforcer la couverture de l'électricité dans la ville de Bangui.

Dans son discours de circonstance, le Ministre du Développement de l’Énergie et des Ressources Hydraulique, Bertrand Arthur PIRI a fait savoir que l’installation de cette centrale électrique est le résultat de la coopération agissante entre le gouvernement centrafricain et le Royaume d’Arabie Saoudite à travers le Fonds saoudien du Développement.

Notons que cette acquisition intervient après l’installation de 4120 lampadaires solaires publics sur 100 Km dans la ville de Bangui et les environs.

Autre élément à apporter à ce dossier, le renforcement prochain de la couverture en électricité à Berbérati et à Bambari à travers la construction des mini- centrales hydro-électrique. A cela s’ajoute les projets de la couverture en électricité des Villes de Mbaïki, Boda et de Gamboula.

Interviewé par la presse au terme de cérémonie, le Président Faustin Archange TOUADERA a affirmé que la réduction des déficits énergétique qui s’impose à son pays est l’une des priorités du Gouvernement. Car, dit-il, sans la transformation et le développement de l’énergie, la RCA ne pourra aspirer à un véritable développement. Il a salué les efforts entrepris par le Gouvernement depuis son arrivée au pouvoir.

Enfin, le Président TOUADERA a demandé à la population centrafricaine de prendre soin de ces nouveaux générateurs et des transformateurs électrique pour le bien de tous.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
29 novembre 2021 1 29 /11 /novembre /2021 18:05

 

BUREAU POLITIQUE

DECLARATION

RELATIVE A LA SOUSTRACTION

DE ALI HASSAN BOUBA DE LA JUSTICE

----------

 

L’impunité zéro, présentée pourtant comme l’épine dorsale du deuxième quinquennat du Président Faustin Archange Touadéra, après les échecs de la « rupture » et de la sécurité du premier mandat, vient de présenter à la face des opinions nationale et internationale son caractère purement démagogique par l’entrave faite à l’audition par la justice de M. Ali Hassan Bouba puis la théâtralisation de sa soustraction sans autre forme de procès le 26 novembre 2021.

En retrouvant ainsi sa « liberté », ce chef de guerre poursuivi par la Cour Pénale Spéciale (CPS), pour crimes présumés de guerre et contre l’humanité prouve, s’il en était encore besoin, les liens alambiqués qu’il entretient avec les gouvernants outre sa nomination au gouvernement.

Il découle de ce constat que :

  • les auteurs, commanditaires, exécutants et leurs complices dans cette obstruction/soustraction s’exposent tous, à des degrés divers, aux poursuites judiciaires pour un acte qui est une véritable déclaration de guerre au Peuple centrafricain ;
  • le sang de nos compatriotes que M. Ali Hassan Bouba et son groupe armé ont fait couler des années durant et les victimes de tous ordres qu’ils ont occasionnées n’ont aucune importance pour les autorités ;
  • l’Etat de droit consacré par la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la Justice est voué aux gémonies ;
  • l’instrumentalisation des Institutions telles que la Gendarmerie et la Police est inadmissible dans une République qui se respecte ;
  • le courage politique doit logiquement amener les autorités de notre pays à dénoncer le Traité de Rome, retirer les Juges centrafricains de la Cour Pénale Spéciale, etc.
  • la liste des conséquences est non exhaustive.

On peut donc conclure, sans risque de se tromper, que l’insécurité que subit notre pays est savamment entretenue et que sa fin n’est pas pour demain. La vérité sur l’identité de ses auteurs finira bien par être révélée un jour au Peuple centrafricain. Jusqu’à quand abusera-t-on ainsi de la docilité du Peuple centrafricain qui n’aspire qu’à vivre en paix ?

En conséquence de tout ce qui précède, le Bureau Politique du MLPC dénonce avec la plus grande fermeté la libération de M. Ali Hassan Bouba et exige qu’il soit ramené dans les plus brefs délais d’où il est extrait pour permettre à la Cour Pénale Spéciale de poursuivre son travail qui doit être étendu à tous ceux qui, comme lui, se seraient rendus coupables des mêmes actes afin qu’ils en répondent.

Il en est de même des criminels économiques qui avaient gravité ou gravitent encore autour des hautes sphères de l’Etat. Le Peuple Centrafricain attend de les voir enfin traduits devant les juridictions compétentes de leur pays pour croire à l’engagement solennel du Président de la République  déclaré urbi et orbi  le 30 mars 2021, jour de son investiture pour le second mandat en cours.

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
29 novembre 2021 1 29 /11 /novembre /2021 18:02
RCA : les réactions indignées se succèdent après la sortie de prison d'Hassan Bouba

 

Centrafrique: les réactions indignées se succèdent après la sortie de prison d'Hassan Bouba

 

https://www.rfi.fr/ 28/11/2021 - 22:45 Avec notre correspondant à Bangui, Carol Valade

 

L'heure est à l'indignation en RCA après la sortie de prison vendredi 26 novembre du ministre Hassan Bouba, une semaine après son arrestation et son inculpation pour crimes de guerres et crimes contre l’humanité par la Cour pénale spéciale. Hassan Bouba, ancien numéro 2 du groupe armé UPC, est notamment soupçonné d’avoir planifié l’attaque du camp de réfugié d’Alindao où plus d’une centaine de civils ont perdu la vie en 2018.

Indignation, colère, incompréhension…. L’émoi gagne les réseaux sociaux centrafricains depuis ce week-end et la sortie de prison du ministre Hassan Bouba.

L’ancien haut responsable de l’UPC a été raccompagné jusqu’à son domicile par la gendarmerie en dépit du mandat de dépôt décerné par la Cour pénale spéciale, une juridiction hybride composée de magistrats nationaux et internationaux, chargée de juger les violations les plus graves des droits de l'homme commises en Centrafrique.

Plusieurs messages rappellent la promesse faite par le président Touadéra lors de réélection, celle de faire de la lutte contre l’impunité la « colonne vertébrale » de son nouveau mandat.

« Le gouvernement est à la croisée des chemins entre la justice et l’impunité » prévient l’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch. Hassan Bouba doit être « ramené en détention », indique-t-elle.

Le parti Patrie de Crépin Mboli Goumba parle de « déflagration ». La coalition COD-2020 qui regroupes les principales figures de l’opposition politique fait part de sa « consternation », évoque une « consécration de l’impunité » et la « fin de l’État de droit ».

À ce jour, les autorités n’ont encore fait aucune déclaration officielle.

 

RCA: inculpé pour crimes contre l'humanité, le ministre Hassan Bouba est sorti de prison

https://www.rfi.fr/ 26/11/2021 - 23:05 Avec notre correspondant à Bangui, Carol Valade

Le ministre Hassan Bouba, ancien haut cadre du groupe armé UPC, inculpé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité et arrêté la semaine dernière par la Cour pénale spéciale est sorti de détention ce vendredi en début d’après-midi. L’information a été confirmée ce vendredi soir via un communiqué de la CPS, une juridiction hybride composée de magistrats nationaux et internationaux, chargée de juger les violations les plus graves des droits de l’homme commises en Centrafrique depuis 2003.

Le ministre de l’Élevage et ancien numéro 2 du groupe armé UPC a regagné son domicile ce vendredi sous escorte de la gendarmerie nationale et en dépit du mandat de dépôt émis à son endroit par la Cour pénale spéciale.

Plus tôt dans la journée, l’unité chargée de l’extraire de la maison d’arrêt pour le présenter aux juges d’instruction avait été empêchée d’accéder au site.

Il y a une semaine tout juste, Hassan Bouba était arrêté dans son bureau du ministère puis inculpé pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Des charges passibles de la prison à perpétuité.

« Indignation » et « consternation » du côté de la CPS qui « condamne fermement » les faits et déplore cette entrave « au bon fonctionnement de la Justice ». Les autorités centrafricaines sollicitées, n’ont pour l’instant pas souhaité s’exprimer.

 

 

Déclaration relative à la mise en liberté illégale de Sieur Bouba Hassan

 

Il  y a quelques jours, la Cour Pénale Spéciale (CPS), interpellait Sieur Bouba Hassan, bras droit en dissidence du chef rebelle Ali Darassa

Cette interpellation reposait sur de graves présomptions de crimes contre l'humanité, d'actes de torture, et autres traitements dégradants pesant sur lui.

Placé en détention, il attendait la suite de la procédure, à la grande satisfaction des Centrafricains.

Telle une déflagration, au travers d'un communiqué de la CPS, nous apprenons l'irruption d'éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de la République Centrafricaine dans la cellule de Sieur Bouba Hassan, lesquels éléments avaient déjà empêché son extraction aux fins de sa présentation devant le juge.

Ces éléments ont par la suite procédé à son enlèvement et l'ont ramené à son domicile.

Le Patrie condamne avec la dernière rigueur cet acte ignoble qui jette l'opprobre sur tout un peuple, au-delà des institutions de l'Etat.

Cet acte est un défi sans précédent lancé à tous ceux pensent que l'indépendance de la justice, la reddition des comptes, la lutte contre l'impunité sous toutes ses  formes, sont des éléments majeurs de l'appréciation d'un pays au monde civilisé.

Le Centrafrique, assurément, est devenu le "Far West", où la loi s'applique à géométrie variable. 

Le Patrie exige la poursuite de la procédure.

Fait à Bangui, le 27 Novembre 2021

Le Président du Patrie.

Me Crépin Mboli-Goumba

 

 

Centrafrique : vague de réactions après l’extraction de Hassan Bouba Ali

https://www.radiondekeluka.org/ lundi 29 novembre 2021 10:19

Incarcéré par la Cour pénale spéciale le 19 novembre 2021 pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, Hassan Bouba Ali du groupe armé UPC est libre depuis le 26 novembre. Pourtant cette Cour l’avait écroué et que ce dernier s’apprêtait à comparaitre devant les juges d’instruction. Dans un communiqué, la CPS se dit indignée de cette libération.

La Cour pénale spéciale a indiqué avoir appris avec beaucoup d'indignation et contre toute attente, la sortie de prison de Hassan Bouba Ali, lui qu’elle avait placé en détention provisoire à la prison du camp de Roux. En effet, Hassan Bouba, arrêté le vendredi 19 novembre, devait comparaitre ce 26 novembre devant les juges d’instruction. L’audience n’avait eu lieu qu’en présence de son avocat.

Cependant dans un premier communiqué publié dans la matinée du vendredi, la CPS avait déploré le fait que l’unité qui devait conduire le présumé devant les juges avait été empêchée par les forces de l’ordre. A la fin de l’audience, seulement en présence de son avocat, la CPS a placé l’inculpé sous mandat de dépôt. Mais pour combien de temps ?

« Hassan Bouba a été conduit par la gendarmerie nationale à son domicile »

Dans la soirée, la cour a publié un autre communiqué qui stipule « La cour pénale spéciale apprend avec consternation que Hassan Bouba a été conduit par la gendarmerie nationale à son domicile », peut-on lire. A cet effet, la cour pénale spéciale condamne ces faits et déplore, ce qu’elle appelle, une entrave au bon fonctionnement de la justice.

Une entrave à moins de 2 ans de la fin de son mandat

Par ailleurs, elle sollicite l’appui du gouvernement, dans toute sa souveraineté, pour l’exécution des actes qui relèvent de sa compétence. A moins de 2 ans de la fin de son mandat, la CPS continue de rassurer les victimes et ses partenaires de sa détermination à poursuivre l’exécution de son mandat ; celui d’enquêter et de juger les auteurs et complices de violations graves de droits de l’homme commises en République centrafricaine depuis 2003.

Pour l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Right Watch, l'État de droit en République centrafricaine est piétiné avec cette libération.

Le gouvernement doit clairement soutenir son retour en détention

"L’Etat de droit en République centrafricaine a subi, vendredi, un coup lorsque des gendarmes nationaux ont facilité la sortie en détention de Bouba. Le gouvernement de la République centrafricaine est à la croisée de chemins entre justice et impunité. Ainsi, il doit clairement soutenir son retour en détention afin que la justice réclamée par le peuple puisse être rendue" a appelé Elise Kippler, directrice adjointe du programme international de la justice à Human Right Watch.

Guerre de communication entre l’opposition et le pouvoir

Pour la Coalition de l'opposition démocratique (COD-2020), le chef de l'Etat Faustin-Archange Touadéra est le seul responsable de cette situation. A cet effet, elle l’appelle à respecter le principe de la séparation des pouvoirs.

De son côté, le pouvoir par la voix de Fidèle Gouandjika, ministre conseiller spécial du président de la République, a indiqué que le chef de l'Etat n'a pas été informé de l'arrestation ni de la mise en liberté du ministre de l'élevage.

Hassan Bouba Ali, ministre de l’élevage et représentant du groupe armé UPC dans le gouvernement est suspecté de crime de guerre et crime contre l’humanité. Le ministre de l’élevage et représentant du groupe armé UPC dans le gouvernement est suspecté de crime de guerre et crime contre l’humanité.

RCA : les réactions indignées se succèdent après la sortie de prison d'Hassan Bouba
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
29 novembre 2021 1 29 /11 /novembre /2021 17:39
Les services du FMI achèvent une mission en République centrafricaine

 

 

le 26 novembre 2021

Les communiqués de presse de fin de mission contiennent des déclarations des équipes des services du FMI qui rendent compte de leurs conclusions préliminaires après leur visite dans un pays. Les avis exprimés dans la présente déclaration sont ceux des services du FMI et ne correspondent pas nécessairement à ceux du conseil d’administration du FMI. La mission en question ne fera pas l’objet de délibérations au sein du conseil d’administration.

Les autorités centrafricaines et les services du FMI ont discuté de politiques économiques et de réformes structurelles qui pourraient former la base d’un programme de référence suivi par les services. Ces discussions se poursuivront au cours des prochains jours. 

Le programme de référence visera à aider les autorités à faire face aux défis économiques causés par la situation sécuritaire et la pandémie de la Covid-19 et leur permettra de bénéficier de l’aide budgétaire de leurs autres partenaires financiers. Il prévoit notamment la mise en œuvre de réformes structurelles visant à améliorer la gouvernance et la gestion des finances publiques et à renforcer la mobilisation des recettes intérieures. 

L'amélioration de la situation sécuritaire au cours des dernier mois et la réouverture du corridor commercial entre Bangui et le Cameroun ont permis une reprise plus rapide que prévue au printemps de l’activité économique, tandis que les tensions inflationnistes ont commencé à s’atténuer. 

Washington, DC – Le 26 novembre 2021 : Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) conduite par M. Édouard Martin a effectué une mission avec la République Centrafricaine du 15 au 26 novembre 2021 pour mener des discussions sur un programme de référence appuyé par les services du FMI. 

À l’issue de cette mission, M. Martin a fait la déclaration suivante : 

« Les autorités centrafricaines et les services du Fonds monétaire international (FMI) ont discuté de politiques économiques et de réformes structurelles qui pourraient former la base d’un programme de référence appuyé par les services. Ces discussions se poursuivront au cours des prochains jours, afin de trouver un accord au niveau des services qui pourra être soumis pour approbation à la direction générale du FMI d’ici la fin de l’année. D’une durée de 7 mois, ce programme de référence visera à aider les autorités centrafricaines à faire face aux défis économiques causés par la situation sécuritaire et la pandémie de la Covid-19. Sa mise en œuvre satisfaisante devrait permettre la reprise des discussions dans le cadre d’un programme soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) au cours du second semestre de l’année prochaine. 

« L'amélioration de la situation sécuritaire au cours des dernier mois et la réouverture du corridor commercial entre Bangui et le Cameroun ont permis une reprise plus rapide que prévue au printemps de l’activité économique. La prévision de croissance pour 2021 a en conséquence été revue à la hausse, de -1 à 1 pour cent. La poursuite de la reprise économique l’an prochain devrait permettre à la croissance d’atteindre 4 pour cent. Les tensions inflationnistes ayant découlé en début d’année des difficultés d’approvisionnement engendrées par la fermeture du corridor commercial se sont atténuées au cours des derniers mois, l'inflation devrait ralentir progressivement, pour atteindre 3½ pour cent en glissement annuel à la fin de l’année et moins de 3 pour cent l’an prochain. Du fait principalement de la baisse de 5 pour cent du PIB des transferts officiels ayant découlé du report du déboursement des appuis budgétaires par les partenaires techniques et financiers prévu cette année, le déficit des transactions courantes augmenterait à 10½ pour cent du PIB en 2021, contre 8½ pour cent du PIB en 2020. 

« Les développements budgétaires au cours des derniers mois apparaissent conformes aux objectifs de la loi de finances rectificative. Les recettes intérieures devraient être légèrement supérieures aux attentes, tandis que les dépenses semblent bien maitrisées. La mise à disposition par la BEAC d’une partie de l’allocation de droits de tirages spéciaux (DTS) fournie par le FMI devrait permettre d’accélérer le remboursement des arriérés intérieurs et d’entamer le remboursement des emprunts relais contractés au cours des derniers mois auprès des banques commerciales. 

« Le projet de loi de finances pour 2022 visera à assurer le financement viable des dépenses prioritaires—y compris dans les secteurs tels que la santé et la sécurité—par le truchement d’une mobilisation accrue des recettes et des dons, d’une rationalisation des dépenses non prioritaires, et d’une priorisation des financements extérieurs concessionnels. Afin de contenir la pandémie, et avec le soutien de ses partenaires financiers, le gouvernement entend aussi accélérer la campagne de vaccination, avec pour objectif de vacciner près de 3 millions de personnes d’ici la fin 2022. 

« L’équipe du FMI s’est également entretenue avec les autorités centrafricaines d’un programme de réformes structurelles pour les prochains mois, visant à améliorer la gestion des finances publiques, accroitre la mobilisation des recettes intérieures et renforcer la gouvernance. Les autorités entendent notamment soumettre à l’Assemblée national un projet de loi anti-corruption et poursuivre leurs efforts de mise en place du système de télédéclaration des impôts par les grandes entreprises, de consolidation du compte unique du trésor, et de digitalisation des procédures et contrôles douaniers. 

« L'équipe tient à remercier les autorités Centrafricaines pour l’excellence de leur collaboration et le climat d’ouverture au dialogue qui a prévalu durant la mission. » 

L’équipe a rencontré le Président Touadéra, le Président de l’Assemblée nationale Sarandji, le Premier Ministre Dondra, le Ministre des Finances et du Budget Ndoba, le Ministre de la Santé Somse, le Ministre des Mines Benam-Beltoungou, le Directeur National de la BEAC Chaïbou, d'autres responsables gouvernementaux, ainsi que des représentants du secteur privé et des partenaires techniques et financiers. 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com