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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 00:34

 


 

Bangui, 09 avril 2015 (RJDH)---Adrien Poussou, Conseiller Spécial en Communication du premier ministre, a qualifié de querelles de personnes les contestations qui ont suivi la création du comité technique d’organisation du forum de Bangui. Ce dernier craint que cette situation ne puisse étouffer les efforts de réconciliation que déploie l’Exécutif. Adrien Poussou l’a dit dans une interview accordée ce jour au RJDH.

 

Le Conseiller Spécial en Communication du premier ministre a fait savoir que les contestations qui sont enregistrées depuis la création du présidium et du comité technique d’organisation du forum sont fondées pour l’essentiel sur des querelles de personnes. « J’ai été surpris par toutes les critiques et contestations qui ont suivi la création de ces deux organes. C’est en fait de querelles de personnes dont il est question. Vous avez lu comme moi, la déclaration du Conseil National de Transition qui a relevé un certain nombre de choses. Pour dire vrai, le CNT rejette la nomination d’un certain nombre de personnalités dans ce comité. Ce sont des querelles de personnes, c’est de cela qu’il s’agit », a déclaré Adrien Poussou.

 

Le conseiller spécial du premier ministre craint que ces querelles de personnes ne puissent prendre le dessus. «C’est aujourd’hui une inquiétude. Ces querelles de personnes doivent être combattues. Nous devons tout faire pour tenir et réussir le forum de quoi dépend le reste du processus de la transition mais ces querelles de personnes risquent d’étouffer les efforts de réconciliation », a souligné cette personnalité pour qui « l’essentiel est de tenir le pari du forum et bien le tenir ».

 

Interrogé sur le manque de consensus dénoncé par le Conseil National de Transition, Adrien Poussou défend : « je ne pense pas que le consensus ait manqué dans la mise en place de ces organes-là. A ma connaissance, le Conseil National de Transition est bel et bien représenté dans ce comité, il en est de même pour la société civile, les confessions religieuses et les autres forces vives de la nation ». Le conseiller spécial ajoute sans donner des noms, « il faut éviter de privilégier les intérêts égoïstes. Le plus important est de préserver l’intérêt supérieur de la nation, et c’est cet intérêt que l’exécutif entend défendre jusqu’au bout ».   

 

Le conseiller spécial du premier ministre a réagi trois jours après que le Conseil National de Transition se soit opposé aux décrets créant ces deux organes. Dans une déclaration rendue publique le lundi dernier, le conseil national de transition a dénoncé ces décrets et appelé à leur annulation./

 

Sylvestre Sokambi

 

 

Centrafrique: Le PNUD octroie 37 millions de FCFA pour appuyer la planification stratégique du pays


Bangui, 09 avril 2015 (RJDH)--Dans le cadre du Projet d’Appui aux Renforcement des Capacités pour la Planification Stratégique (PARCPS), le représentant du PNUD en Centrafrique a remis ce jeudi un véhicule et des matériels évalués à ’environ 37 millions de FCFA au Ministère du plan pour la mise en œuvre de ce projet. La remise a eu lieu ce matin entre le représentant résident du PNUD, Aurélien AGBENONCI et la Ministre du Plan, Florence Limbio.

 

Ce don est composé d’un véhicule, de trois ordinateurs du Bureau, un ordinateur portable, deux imprimantes, un serveur de grandes capacités, des fournitures de bureaux dont le montant s’élève à 62. 635 USD, environ 37 millions de FCFA.

 

Les dons sont destinés à la mise en œuvre du PARCPS dont l’objectif est de contribuer au renforcement des capacités nationales de planification stratégique du développement à travers trois domaines clés : informations statistiques, coordination de l’aide et réalisation d’études stratégiques.

 

Selon le document du projet, celui-ci vise essentiellement les structures étatiques centrales, à savoir les ministères de l’Economie et du Plan et le Ministère du Développement Rural pour une période allant de septembre 2014 au 31 décembre 2015.

 

D’après le constat fait dans ce document de projet, depuis décembre 2012, la République centrafricaine est dans une situation de crise politique, sécuritaire et humanitaire qui a affecté toutes les sphères de la vie nationale.

 

« En réponse à la crise, une Feuille de Route de la Transition, tirée du Programme d’Urgence pour le Relèvement Durable (PURD) a été adoptée en avril 2013 puis actualisé en Mars 2014 afin de permettre aux autorités de la Transition de disposer d’un Plan d’Action, instrument de dialogue avec les partenaires », rappelle le document.

 

A cet effet, le présent projet appuyé par le PNUD, en collaboration avec Union Européenne, Banque Mondiale, BAD, Système des Nations-Unies, porte sur l’appui à la mise en œuvre du 3ème pilier de la feuille de route, avec notamment les actions de renforcement des administrations centrales en matière de production, de traitement, de diffusion des informations statistiques et socioéconomiques, de coordination de l’aide et d’élaboration et d’études stratégiques « pour permettre le pilotage du développement à partir de données fiables et d’analyses pertinentes », ajouté le document./

 

Fridolin Ngoulou

Centrafrique/Bangui : Le Conseiller Spécial en Communication du PM craint que des querelles de personnes fragilisent le processus du dialogue
Centrafrique/Bangui : Le Conseiller Spécial en Communication du PM craint que des querelles de personnes fragilisent le processus du dialogue
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 16:59

 

 

http://www.adiac-congo.com  Jeudi 9 Avril 2015 - 15:00

 

Après la dénonciation par les Anti- balaka et les ex-Séléka du décret portant convocation du Forum de Bangui, le Conseil national de transition (CNT) vient à son tour d'exiger le retrait de toutes les décisions y relatives. Ce qui fait planer le risque d'un report de cette grand-messe de réconciliation de tous les acteurs de la vie politique centrafricaine.

 

«Le Conseil national de transition (CNT) invite l'exécutif dans son ensemble et particulièrement son excellence, la présidente de la transition à bien vouloir rapporter les décrets portant respectivement création du comité technique d'organisation du Forum national de Bangui, désignation des membres du comité technique d'organisation et création du Présidium du forum national de Bangui. », a indiqué à la Radio Ndekeluka, Léa Koyassoum-Doumta, la vice-présidente du CNT, l’actuel parlement de transition.

 

Les parlementaires ont par ailleurs appelé la présidente Catherine Samba Panza à procéder à une large consultation des forces vives de la nation pour la mise en place des structures chargées d'organiser le Forum, tout en tenant compte des conclusions des travaux de la commission préparatoire. « Les conseillers nationaux pensent légitimement que le Forum risque de connaître un échec si les autorités de la transition n’y prennent garde.», a prévenu Koyassoum-Doumta avant d’annoncer l’interpellation du Premier ministre  sur cette question dans les prochains jours .

 

Le 7 avril dernier, plusieurs centaines de partisans des anciens présidents, François Bozize et Michel Djotodia ont manifesté devant le siège de la mission onusienne (Minusca) à Bangui pour réclamer la participation de leurs leaders au  futur forum. Ils ont en outre dénoncé les décisions unilatérales des autorités de la transition, notamment la désignation d’un bras droit de Samba Panza à la tête du comité technique. "Toutes ces nominations et ces entités créées, constituent une manœuvre visant à évincer leurs cadres du processus en cours", pensent les manifestants.

 

« En nommant Jean-Jacques Démafouth, la présidente a vidé totalement la commission préparatoire de sa substance parce qu'il y a une similitude dans les objectifs assignés aussi bien à la commission préparatoire qu'au comité technique de préparation de ce dialogue », a décrié Bertin Béya, secrétaire général du parti de François Bozize.

 

Les tractations de paix de Nairobi ne donnent pas elles aussi de signe prometteur. Malgré la signature par les représentants des groupes armés Anti-balaka et ex-Séléka d’une nouvelle version d’accord de paix, les deux ex-chefs d’État ont renoncé de reconnaitre les autorités de Bangui. La présidence kenyane qui a parrainé les négociations, n’a guère fait de commentaire sur ce sujet.

 

Rappelons que l’organisation du Forum de paix et de réconciliation à Bangui, a été recommandée à Brazzaville dans l’accord de cessation des hostilités signé le 23 juillet 2014. Le rendez-vous qui est prévu du 27 avril au 2 mai prochain a pour vocation, d’après le texte de Brazzaville, de réunir tous les frères ennemis centrafricains autour d’une même table.

 

Fiacre Kombo

Centrafrique : le Forum de Bangui encore incertain
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 16:57

 

 

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2830p006.xml7/diplomatie-lections-denis-sassou-nguesso-centrafrique-crise-centrafricaine-impasse-nairobi.html

 

La loge maçonnique du Grand Orient de France (GOF) estime notamment qu'une deuxième transition doit succéder, en juillet, à celle dirigée par la présidente Catherine Samba-Panza.

 

Le Grand Orient de France (GOF) veut s'impliquer dans la crise centrafricaine. Classée à gauche, la cellule affaires extérieures de la loge maçonnique (notamment ses membres africains) mène une campagne de lobbying dans le but de faire évoluer la position des autorités françaises. En clair, le GOF estime que l'actuel calendrier électoral (des élections entre juillet et septembre) n'est pas tenable et qu'une deuxième transition doit succéder, en juillet, à celle dirigée par Catherine Samba-Panza. À qui il reviendra d'organiser des élections transparentes dans un délai plus raisonnable, avec un fichier électoral correct.

 

Cette initiative manifeste à l'évidence une volonté de concurrencer l'influence continentale de la Grande Loge nationale française (GLNF), qui est, elle, classée à droite. Le GOF envisage en effet de s'impliquer dans d'autres dossiers sensibles, en Guinée, au Congo-Brazzaville et ailleurs. l

Lu pour vous : Crise centrafricaine : le Grand Orient de France à l'offensive
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 16:54

 

 

 

Par RFI 09-04-2015 à 09:38

 

Mercredi, les délégations d'anti-balaka et d’ex-Seleka présentes à Nairobi depuis novembre 2014, ont signé une déclaration d'engagement par laquelle ils reconnaissent les accords de Brazzaville. Les anciens présidents Michel Djotodia et François Bozizé devaient aussi signer, mais ils ne l'ont pas fait.

 

C'est l'épilogue du feuilleton à rebondissements qui a agité la vie politique centrafricaine depuis la fin de l'année dernière. L'accord, devant être négocié discrètement à Nairobi, avait été rejeté par l'ensemble des partenaires internationaux de la Centrafrique et en particulier la France.

 

A Bangui aussi, ces discussions avaient été d'emblée décriées. Par une classe politique qui n'admettait pas qu'on joue une nouvelle fois le destin du pays hors de ses frontières et par des autorités de transition qui étaient clairement dans le viseur des négociateurs de Nairobi.

 

Sous la pression et pour ne pas se résoudre à un fiasco, les négociateurs ont transformé cet accord en « déclaration d'engagement ». Un engagement des signataires à rallier l'accord signé à Brazzaville en juillet 2014 et à reconnaître de fait l'actuelle transition centrafricaine. Mais les parrains, le chef de l’Etat kényan, Uhuru Kenyatta et son homologue congolais, Denis Sassou-Nguesso espéraient encore faire un joli coup : que ce document soit signé par François Bozizé et Michel Djotodia.

 

Finalement, c’est un échec. Ce mercredi à la présidence kényane, lors d'une cérémonie solennelle, les délégués anti-balaka et ex-Seleka ont signé le texte qu'ils avaient paraphé fin février. Joachim Kokaté, Maxime Mocome, et Côme Azounou d'un côté, Noureddine Adam, Moustapha Sabone, et Abel Belenguélé de l'autre, mais pas les anciens présidents. François Bozizé était absent. Michel Djotodia, lui, était là, mais en spectateur.

RCA: Djotodia et Bozizé ne signent pas l’engagement de Nairobi
RCA: Djotodia et Bozizé ne signent pas l’engagement de Nairobi
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 16:50

 

 

avr 9, 2015 (Xinhua)

 

Les factions rivales en conflit en République centrafricaine (RCA) ont signé à Nairobi au Kenya deux accords de paix pour mettre fin aux hostilités et ouvrir une nouvelle ère de stabilité politique dans leur pays.

 

Ces deux accords, l’Accord de Nairobi sur le cessez-le-feu et la cessation des hostilités entre les mouvements Ex-Seleka et Anti- Balaka, d’une part, d’autre part la Déclaration de Nairobi d’ engagement au respect de la feuille de route de transition en République centrafricaine, ont été signés tous les deux mercredi dans la capitale kényane.

 

Le président kenyan Uhuru Kenyatta et son adjoint William Ruto ont assisté à la signature de ces deux accords, entre les mouvements Anti-Balaka, représenté par Joachim Kokate, et Séléka, dirigé par l’ex-président Michel Djotodia.

 

« Je vous remercie pour la patience, la compréhension et l’ engagement dont vous avez fait preuve. Ce sont les marques d’une direction mature capable d’apporter le progrès et le bonheur aux habitants de la RCA », a déclaré M. Kenyatta après la signature de ces accords.

 

Il a appelé les parties prenantes à respecter ces accords à éviter de se laisser détourner de leurs objectifs par des forces extérieures.

 

« Il y aura beaucoup de personnes pour tenter d’apporter les divisions entre vous pour leur bénéfice personnel. Votre principal intérêt doit être le bien-être des habitants de République centrafricaine », a-t-il déclaré dans un communiqué publié à Nairobi.

 

La coalition rebelle Seleka, mouvement en grande partie musulman, et les milices chrétiennes « Anti-Balaka » sont les principaux acteurs des violences quasi-quotidiennes qui ont fait des milliers de morts en Centrafrique.

 

Ces deux accords visent à assurer le désarmement et la démobilisation des différentes milices dans le pays.

 

Le président Kenyatta a souligné que la signature de ces accords de paix n’était qu’une première étape et qu’il restait un grand nombre de questions à régler pour assurer la stabilité de la Centrafrique.

 

« L’esprit de fraternité que vous avez développé ici à Nairobi doit se poursuivre même jusqu’au forum de Bangui », a-t-il ajouté.

 

M. Kenyatta a assuré à ces délégations que le Kenya continuerait de se tenir à leurs côtés tandis qu’ils s’efforcent de s’allier pour assurer la construction de leur nation. Des progrès rapides et substantiels ont été réalisés en vue d’un règlement politique qui rétablira la place de la Centrafrique au sein de la communauté des États pacifiques, a-t-il dit.

 

Les dirigeants des deux groupes rivaux ont remercié le président Kenyatta et le gouvernement du Kenya pour leurs efforts en vue d’apporter la paix en Centrafrique.

 

Ils ont déclaré que leur pays connaissait des troubles politiques depuis 20 ans, soulignant que l’engagement de la direction kenyane aurait incontestablement des conséquences positives.

 

« Nous sommes venus ici pour la paix et pour trouver un accord entre nous. Le temps que nous avons passé à Nairobi nous a permis d’apprendre et de comprendre les efforts déployés par le Kenya pour parvenir à cet accord », a déclaré M. Djotodia.

 

Le dernier conflit en date en Centrafrique a éclaté en décembre 2012. Quelque 5.600 soldats des forces de paix de l’Union africaine et environ 2.000 soldats français ont été déployés dans le pays.

 

Le processus de médiation, débuté en novembre de l’année dernière, est dirigé par l’ex-président de l’Assemblée nationale du Kenya, Kenneth Marende, et par l’ex-général de l’armée de terre kenyane, Njuki Mwaniki.

Centrafrique : les factions en conflit signent un accord de paix à Nairobi
Centrafrique : les factions en conflit signent un accord de paix à Nairobi
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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 19:51

 

 

http://www.radiondekeluka.org   mercredi 8 avril 2015 14:05

 

Le Conseil national de transition (CNT, le parlement provisoire) demande l’annulation des décrets portant mise en place du comité technique d'organisation du Forum de Bangui, la désignation des membres du comité technique d'organisation du Forum national de Bangui et la création du Presidium du Forum national.

 
Dans une déclaration publiée le 7 avril à Bangui, les conseillers nationaux ont dénoncé le non-respect du consensus concernant la mise en place du comité d'organisation de ce rendez-vous. Par ailleurs, les parlementaires provisoires ont exigé l’abolition pure et simple des  décrets et l'ouverture d'une concertation autour de la question.

 
« Le Conseil national de transition invite l'exécutif dans son ensemble et particulièrement son excellence, Mme la Cheffe d’État de transition a bien vouloir rapporter les décrets portant respectivement création du comité technique d'organisation du Forum national de Bangui, désignation des membres du comité technique d'organisation du Forum national de Bangui et création du Presidium du Forum national de Bangui, à procéder à une large consultation des forces vives et la nation pour la mise en place des structures chargée d'organiser le Forum, en tenant compte des conclusions des travaux de la commission préparatoire », a recommandé Léa Koyassoum-Doumta, vice présidente du CNT.


« Le conseillers nationaux pensent légitimement que le Forum national de Bangui risque de connaître un échec si les autorités de la transition n'y prennent garde », a-t-elle prévenu.


Léa Koyassoum-Doumta précise les raisons de la demande formulée par les conseillers nationaux. « Les décrets signés en date du 4 avril 2015 s'exposent à une critique dont les principales sont l'absence de concertation préalable entre les prinicpales autorités de la transition et les forces vives de la nation avant la prise de décision du 4 avril dernier, l'éviction de la commission préparatoire du Forum national de Bangui avant la remise officielle de son rapport au gouvernement et la tenue du Forum, la similitude des missions du comité technique d'organisation et celles de la commission préparatoire du Forum, la désignation au sein du comité technique d'organisation de certaines personnalités nommément mises en cause par la population lors des consultations populaires à la base, organisée courant février-mars 2015 et l'exclusion du Conseil national de transition du processus des assises du Forum », a expliqué la vice-présidente du CNT.


Sur la question, le parlement provisoire entend interpeller le Premier ministre, Mahamat Kamoun, dans les prochains jours.

 
Au chapitre des réactions, figure celle du parti travailliste Kwa Na Kwa (KNK). Le parti politique ne s'inscrit pas dans la droite ligne de l'exécutif de la transition. Bertin Béa, secrétaire général par intérim de cette formation politique, se dit surpris par la publication  qu'il qualifie de violation des règles par la présidente de transition. « C'est à la surprise générale que nous avons suivi la publication des trois décrets sans concertation ni avec le CNT ni avec les forces vives de la nation. Cela démontre une fois de plus la volonté de Mme le Chef d’État de transition de violer délibérément la gestion consensuelle de la transition », a fait savoir le secrétaire général.


Le KNK remet en question la désignation de Jean-Jacques Démafouth par la présidente de transition, Jean-Jacques Démafouth qui, selon lui, n'est pas indiqué pour assurer la coordination d'un tel Forum sensé ouvrir la voie au décollage de la Centrafrique. « A un moment précis où nous sommes en train d'aller vers la réconciliation et le dialogue, comment pouvait-on imaginer un seul instant que Mme Samba-Panza puisse faire appel à une personnalité aussi marquée politiquement pour conduire ce comité technique. On voit que Mme le Chef d’État, en désignant M. Démafouth, a vidé totalement la commission préparatoire de sa substance parce qu'il y a une similitude dans les objectifs assignés aussi bien à la commission préparatoire qu'au comité technique de préparation de ce dialogue », a remarqué Bertin Béa.

 
Le parti menace de se retirer de ce rendez-vous inter-centrafricain qu'il traite de désordre. « Le KNK prend à témoin l'opinion nationale et internationale que si les conditions du dialogue inclusif ne sont pas remplies, notre formation politique ne participera pas à cette mascarade de dialogue qui est en préparation », a-t-il conclu.


Les trois décrets portant création du comité technique d’organisation, du Présidium et de la désignation des membres du comité technique ont été co-signés le vendredi dernier par le Chef d’État de transition, Catherine Samba-Panza et le Premier ministre, Mahamat Kamoun.

Forum de Bangui : le CNT exige l’annulation des décrets
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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 19:08

 

 

(AFP 08/04/15)

 

La présidence kényane, engagée depuis des mois dans une laborieuse médiation entre représentants centrafricains des ex-rebelles de la Séléka et de la milice anti-balaka, a annoncé mercredi la signature d’un accord entre les deux parties.

 

L’accord a été signé dans la capitale kényane Nairobi par Joachim Kokate pour les anti-balaka, et l’ancien président centrafricain Michel Djotodia pour les ex-Séléka, a précisé la présidence dans un communiqué, sans entrer dans le détail du texte.

 

« Beaucoup tenteront de vous diviser, pour servir leurs intérêts personnels », a lancé le président kényan, Uhuru Kenyatta, cité dans le communiqué. Mais il a salué « l’esprit de fraternité » dont les parties ont fait preuve, selon lui, au cours de ces longs mois de discrètes négociations.

 

En janvier, anti-balaka et ex-Séléka avaient déjà signé à Nairobi un accord de cessez-le-feu. Cet accord, qui était accompagné d’un projet d’amnistie générale et appelait au remplacement des autorités de transition en place, n’avait jamais été reconnu par Bangui.

 

Depuis, les belligérants avaient accepté d’amender leur accord, pour renoncer, au moins dans l’immédiat, à l’amnistie générale et reconnaître les autorités de transition.

 

Mais il n’était pas clair mercredi soir quelle version avait été retenue pour la signature de l’accord définitif: la formule de janvier ou celle amendée par la suite.

 

Depuis le début, les négociations de Nairobi, organisées à l’initiative du président congolais Denis Sassou Nguesso, étaient jugées mal engagées par les observateurs.

 

Les autorités de transitions centrafricaines, exclues du processus, ont toujours refusé de reconnaître leur légitimité, de même que la Communauté économique des pays d’Afrique centrale (Cémac).

 

Ces négociations ont rassemblé l’ex-président François Bozizé, renversé en mars 2013 par la rébellion majoritairement musulmane de la Séléka, et Michel Djotodia, chef de celle-ci qui lui avait succédé à la tête de l’Etat avant d’être contraint à la démission par la communauté internationale en janvier 2014.

 

Mercredi soir, la présidence kényane ne faisait cependant aucune mention de la présence de M. Bozizé, sous sanctions onusiennes, à la cérémonie de signature.

 

Les exactions commises par la Séléka à son arrivée au pouvoir contre les populations majoritairement chrétiennes du pays avaient débouché sur la création des milices d’autodéfense anti-balaka, qui s’en sont alors pris aux civils musulmans, plongeant la Centrafrique dans une crise sans précédent.

Centrafrique: accord « de cessez-le-feu » entre ex-Séléka et anti-balaka signé à Nairobi
Centrafrique: accord « de cessez-le-feu » entre ex-Séléka et anti-balaka signé à Nairobi
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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 15:48

 

 

Bangui, 08 avril 2015 (RJDH) -Le ministre du Tourisme, Romaric Vomitiadé, accusé de viol de mineure, a été reconnu coupable des faits qu’il lui sont reprochés. Le tribunal a condamné ce dernier à deux ans d’emprisonnement ferme, une amende de 300.000 F CFA et un dommage et intérêt de deux millions de FCFA. Le verdict est tombé ce matin au tribunal de grande instance de Bangui.

 

C’est par des pleurs que les parents du désormais condamné, Romaric Vomitiadé, ont accueilli la décision du Jury. Déçu, un parent du condamné s’exclame « c’est de la manipulation pure et simple. Nous ne pensons pas que ce soit le droit qui vient d’être dit. C’est un complot, conçu de loin, c’est pour cela que vous avez vu dans la salle, tout le monde était triste à l’annonce du jugement ».

 

Le verdict arrange le parquet de Bangui. Une source proche du parquet parle d’une décision qui prouve la capacité de l’appareil judiciaire centrafricain à combattre l’impunité. « C’est un exemple que nous venons de donner. Alors que les uns et les autres pensent que l’appareil judiciaire est complètement anéanti, cette décision vient dire le contraire. Un ministre est reconnu coupable après toutes les procédures nécessaires de justice. C’est un soulagement ».

 

Pour la défense, cette décision n’est pas correcte. Le conseil du condamné a promis faire appel de la décision. « Ce qui est certain, nous allons faire appel. Mais pour le moment, nous nous donnons le temps avec le client pour dégager une démarche commune à suivre » a confié un des avocats du condamné.

 

Romaric Vomitiadé a été accusé d’avoir violé une fille de 16 ans lors d’une mission qu’il avait conduite en janvier dernier dans la ville de Yaloké dans le cadre des consultations populaires à la base. Ce dernier a été arrêté et placé sous mandat de dépôt le 23 mars 2015. Le procès s’est tenu le 1er avril dernier. Le procureur de la République avait requis ce jour, une peine de 5 ans avec une amande de 500000 Fcfa./

 

Sylvestre Sokambi

Centrafrique/Bangui : Le ministre accusé de viol condamné à deux ans d’emprisonnement ferme avec une amende 300.000 FCFA
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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 15:24

 

 

Bangui, 08 avril 2015 (RJDH)---Le ministre conseiller politique de la cheffe de l’Etat, Anicet Guiyama, a réitéré la détermination des autorités à appliquer les sanctions que les Nations Unies ont prises contre certaines personnalités centrafricaines. Il l’a dit ce matin au cours d’une interview accordée au RJDH.

 

Le conseiller politique de la cheffe de l’Etat est formel sur la question relative à la participation ou non des personnalités sous sanction des Nations Unies. «  la République Centrafricaine ne peut pas faire fi des sanctions que les Nations Unies ont prises contre certaines personnalités centrafricaines. Notre position sur la question entre dans la dynamique de la lutte contre l’impunité  ». Anicet Guiyama a souligné que la lutte contre l’impunité est l’une des revendications du peuple centrafricain.  « C’est de notoriété publique que l’une des causes des crises en Centrafrique, se trouve être l’impunité. En plus, la lutte contre l’impunité est une revendication portée par l’ensemble du peuple centrafricain. Quand les gens se sont réunis à Nairobi pour demander l’amnistie, vous avez vu comment le peuple s’en est opposé. Alors, les autorités actuelles sont déterminées à appliquer la volonté du peuple en luttant par tous les moyens contre l’impunité ».

 

Le conseiller politique de la cheffe de l’Etat a souligné que sans la présence des deux anciens chefs d’Etat, le forum peut se tenir parce que ces personnalités peuvent se faire représenter. « Je pense que les deux anciens chefs d’Etat appartiennent à des formations. S’ils ne peuvent pas venir parce qu’empêcher, ils peuvent se faire représenter », a-t-il dit.

 

Par rapport aux menaces du KNK de boycotter le Forum  de Bangui si François Bozizé n’est pas présent, Anicet Guiyama relève que « j’ai par le passé milité dans le KNK. Je sais que sans le président François Bozizé, il y a des gens, des cadres qui peuvent valablement parler au nom de cette formation politique. Il faut éviter de faire de la fixation et en plus ce n’est pas la politique de la chaise vide que le KNK va faire parler de lui et peser sur la scène politique ».

 

Lors de cette interview, le conseiller politique de Catherine Samba-Panza a considéré les critiques contre le comité technique d’organisation du Forum de Bangui comme des polémiques qui ne vont pas avancer le processus.

 

 « Nous savons que certaines voix se sont levées pour contester les deux organes crées par la cheffe de l’Etat. Le Conseil National de Transition est de la partie mais nous disons que ce sont des démarches qui n’avancent pas le processus du dialogue voulu par le peuple. Nous sommes à 20 jours de ce forum, pourquoi continuer à créer et animer des polémiques stériles ? Il faut avancer et tenir ce dialogue comme le souhaite le peuple », a souhaité le conseiller Anicet Guiyama.

 

Sur l’absence de consensus dans la nomination des membres du comité technique  d’organisation que l’a dénoncé le Conseil National de Transition, Anicet Guiyama répond. « Il y a bel et bien eu consensus. Avant le décret qui a fixé la date du forum, la cheffe de l’Etat a rencontré le président du Conseil National de Transition. Elle l’a mis au parfum de tout. En plus dans le comité, le Conseil National de Transition est représenté. Le comité technique s’inscrit dans la suite de la commission préparatoire. Il a été seulement renforcé ».

 

Le conseiller politique de la cheffe de l’Etat a réagi suite aux propos du Secrétaire Général par intérim du KNK qui, le 06 avril dernier, dans une interview au RJDH affirmait ne pas comprendre le revirement du ministre conseiller.

 

Notons que le Forum de Bangui se tiendra du 27 au 04 mai prochain. Les travaux seront dirigés par un présidium qui sera présidé par un représentant de la communauté internationale./

 

Sylvestre Sokambi 

Centrafrique/Bangui : La présidence déterminée à respecter les sanctions des Nations Unies
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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 14:27
Compagnon de B. Boganda, l'Ambassadeur Albert SATO n'est plus
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