Définition du dictionnaire de la TRANSITION dit : ce qui n’est pas un Etat normal, mais constitue un état intermédiaire entre une situation et une autre, de fait, une transition s’exerce par une transformation lente et progressive, mais surtout, une manière de passer d’une idée à l’autre, voilà ce que dit le sens propre de la transition.
« GOUVERNANCE » - Pourquoi ce forum doit réussir ?
On a cherché l’ennemi de la RCA ! On l’a trouvé ? C’est nous même ! donc Nous devions avoir en tête que nos attitudes honteuses, déshumanisantes, obsolètes, ringardes et destructrices, nous ont plongés dans cette crise totale, nous oblige à faire des concessions pour nous en sortir car elles servent la seule cause des intérêts étrangères et des prédateurs contre la RCA.
Ce qui nous amène à dire que des élections présidentielles précoces sans se Forum et sans poser les bases d’une réconciliation, c’est la mort certaine de la RCA, une peine perdue d’avance. Voter, pour quoi faire ? Pour qui ? Pour quel projet ? Dans quels intérêts ? Comment ? Mais comment cela va-t-il se passer ?
On à tant de choses à se dire pour grandir, imaginez un Président Elu ! Ce serait sur du sable mouvant, car il n’aura aucunement la confiance du peuple. Les frustrations, les revendications, vont surgir de toute part. L’insécurité va s’accroître de plus belle ! Les années blanches devenues chroniques vont se poursuivre ! La privation de toute forme de liberté va s’exercer sur tout le territoire ! La famine, l’indigence, vont s’étendre dans tout le Pays.
Sans compter que les salaires ne pourront pas être payés ! Donc, la corruption ne sera pas éradiquée ! En définitif, toutes les tares du passé longtemps décriées, n’auront pas disparues…
Qui va nous protéger cette fois-ci ? Une armée prétorienne encore, de castes, de tribus ?
Comment pensons nous remettre la confiance dans la tête et le cœur des centrafricains ?
Voila ! Même en restant élémentaire ! Sans approfondir les questions essentielles, ça saute aux yeux, il y a problème ! Le forum réussi est une vraie porte de sortie, autrement dit, à quoi aurai servi cette transition ? Car si l’on considère le peuple centrafricain pris en otage par Mr BOZIZE et ses hommes, et Mr DJOTADJA et ses hommes, ces derniers devenus des forcenés, Mme la Présidente de la République en intérim devient le négociateur pour libérer le peuple en otage. La transition, c’est aussi la période de la négociation, Non ! Je vous l’assure, ce n’est pas une trêve au combat politique ou à la destruction volontaire de la RCA, afin que les deux entités reprennent le combat de plus belle ! Non ce n’est pas ça ! la transition est un délai de tolérance avec somation que l’on a défini et attribué à un peuple en dérive, avec un Chef d’Etat dont le rôle premier est d’être un administrateur de la République, pour qu’ils puissent trouver des accords et imposer des réformes qui vont à coup sûr vers l’unique intérêt commun celui du peuple. En imposant des gages, en prenant des mesures, qui rendent impossible le retour vers le chaos et en installant des précautions fermes, définitives, non négociables pour un futur du vivre ensemble plus réel. Car il y a eu péril en la demeure.
Aujourd’hui aucun profil type de chef d’Etat en RCA ne peut se dessiner ! Car il n’existe pas ! Pour la simple raison, qu’aucun code de déontologie, ni aucune charte de valeurs n’ont été dressés. C’est obligatoire vu la situation désespérante de la RCA, Nous devrions passer au crible toutes les tares qui ont conduit nos décideurs à la mauvaise gouvernance et trouver les bonnes formules qui vont obliger désormais qu’à faire les bons choix pour d’intérêts publics. Donc des états généraux s’imposent pendant toute la durée de la fin de Transition. Prévoir pour mieux gouverner dans le futur de la RCA, doit être l’objectif du Forum. Autrement c’est tuer la RCA dans l’œuf et cracher sur nos morts.
Ce Forum est pour les centrafricains la seule et unique chance, pour une thérapie Nationale. Autrement nous pouvons parler, d’un rendez-vous manqué. Car c’est pour la première fois en RCA, que toutes les conditions sont réunies pour un véritable changement, allant vers une démocratie centrafricaine plus responsable, adaptée à nos mœurs, coutumes, traditions, valeurs culturelles, allant vers la refondation de nos institutions, prévoyant les lois qui privilégient la préférence nationale, dans les domaines économiques, mettant en place des formules pour capter des fonds, pour une meilleure distribution des richesses, œuvrant pour rendre toutes revendications par la force ou les armes impossibles, repensant une politique d’occupation du territoire, par la responsabilisation des régions par exemple :
- En nommant des commissaires de la république pour chacun des 7 régions, et en les responsabilisant territorialement en leur donnant la possibilité de développer la région dont ils ont la charge.
- En séparant le pouvoir militaire du pouvoir de l’exécutif par exemple :
- En créant une Commanderie, avec une gestion personnelle de toute les forces de défense sur le territoire, qui ferra sienne l’affaire de la sécurité et qui fera l’interface avec les forces de défense internationales sur le territoire afin de prendre les mesures qui s’imposent contre ceux qui se déclarent groupes armés non conventionnels, cela, seront qualifiés d’ ennemis de la RCA.
- En repensant notre système de défense et en procédant à la création des forces de défense du territoire plus adaptées à notre pays et sa faible population et ses frontières multiples et poreuses.
La Commanderie pour permettre que ne plus jamais l’Armée ou des hommes en armes ne soient reconnus comme acteurs politiques, ceci, afin de laisser les civils jouer leurs rôles dans la société en toute quiétude.
Pour une fois que, les conditions en RCA, par des circonstances certes, aggravantes, ont conduit la disqualification, et la remise en cause des personnalités politiques et leurs partis, ainsi que les forces de défense de la RCA, tous deux vecteurs premiers du chaos centrafricain Le Forum, c’est l’unique occasion face aux désastres du pays, de voir ces hommes et ces femmes transcender leurs clivages politiques, leurs sectarismes de castes ou de tribus pour répondre présents à l’appel au secours du peuple à l’agonie. Avec pour seul objectif, l’intérêt commun ! Tel le déclanchement d’un plan ORSEC, qui réclame toute la contribution hommes, sans distinction de sexes, de grades, de rangs, de religions, et toutes formes de discriminations, pour prendre part à l’effort national et participer à la tâche.
C’est l’heure ! De la démonstration patriotique, cessons les mots qui perdent leurs sens dès que nous les formulons tels que sursaut patriotique, libérateur, patriote, réconciliation, dialogue, rébellion, et bien d’autres mots destructeurs évoquant Dieu comme témoin dans toutes les religions confondues. STOP ! C’est l’heure de la mise à l’épreuve nationale, il faut matérialiser les mots, les phrases, les théories, c’est l’heure de la mise en application, on veut voir ! On veut le vivre ! Tout sauf la mort.
Le constat est que, l’on ne voit pas encore les hommes et les femmes politiques, de tous partis confondus, ceux qui espèrent une élection précoce, proposant des solutions désintéressées, pour l’intérêt seul du peuple en souffrance, on ne voit pas encore des Généraux de la République de tout corps des forces de Défense Nationale, se mettre ensemble pour parler de ce qui a manqué sans aucune manipulation, on ne voit pas encore, la maison du peuple représentée par le CNT s’occuper de la population, en détresse, des déplacés, des endeuillés, tous, abandonnés à eux-mêmes, on ne voit pas encore les mesures de réparations exercées, pour redonner la confiance perdue entre le peuple et l’Etat.
Profitons de la présence de l’instrument international à nos chevets qui nous coûte très cher pour montrer au monde entier qui nous regarde que nous sommes ce peuple de joie, volontaire, humaniste, qui ne cherche qu’à vivre ensemble et en paix.
« JUSTICE ET RECONCILIATION »
On a tout dit, de l’impunité, vouloir condamner pour exemple, vouloir condamner pour réparer, vouloir condamner pour construire, vouloir condamner pour éduquer, mais qui, en vérité doit être condamné ? Finalement, on est tous coupables, par nos actions ou inactions, car la loi dit que le complice d’un auteur de crime ou de délit est aussi coupable du même crime que son auteur. S’il y en a parmi nous qui estiment ne pas être concernés par cette accusation, alors ils doivent savoir que la complicité peut être élargie aussi jusqu’à la non-assistance à personne en danger, en passant par la dissimulation des personnes ou preuves pouvant condamner les hauteurs de crimes, ou par le simple fait d’ inviter à sa table des personnes identifiées, connues, comme étant, auteurs de crimes ou délits. Et pour ceux qui ne sentent vraiment pas concernés par cette accusation ! Alors je leur dirais même Dieu ne serait pas d’accord que nous nous taisions et fassions la queue pour aller mourir, pour des gens aliénés par le pouvoir.
Pour un Forum réussi, contre la loi du fort la loi du juste. Contre la loi du Tyran la loi de la justice. Apres le forum de Bangui l’heure de la tolérance de la négociation doit cesser, la sommation a durée plus d’un an, la politique du compromis a vu son temps s’éccroulé, comme dans toutes épreuves de prise d’otage ! C’est l’heure de la rupture, c’est l’heure de l’assaut pour neutraliser Les bourreaux de la RCA. Rassurez-vous ils ne sont pas nombreux, faut-il 12000 casques bleus pour mettre hors d’état de nuire une vingtaine de tyrans ?
« DEVELOPPEMENT – ECONOMIE – SOCIAL »
A l’heure ou la crise centrafricaine cherche des réponses pour s’en sortir entre familles centrafricaines, les pays énergivores, les pays émergeants, les pays de fortes populations et autres pays ayant des intérêts en RCA, par la représentation de leurs opérateurs économiques, affutent leur dictature économique, et confirment le coup d’état économique contre notre Pays. L’économie parallèle qui existe depuis toujours en RCA s’est accentuée depuis l’embargo sur les armes et la suspension du processus de Kimberley.
Les manœuvres de diversion qui consistent à nous distraire par la barbarie, et la peur, juste pour permettre aux prédateurs de la RCA de s’installer… J’attire l’attention de tous les Centrafricain sur le fait que les guerres ont toujours rendu l’étranger plus riche et un centrafricain qui meurt aujourd’hui est remplacé par un étranger qui profitera du Centrafrique à sa place.
J’ai écrit en 2007 « les larmes du Centrafrique, l’alarme de l’humanité, une arme pour reconstruire »
Mon texte d’alerte, était une analyse des faits, suite au rapport accablant de l’ONG Human Rights World Watch qui avait pour sous-titre « crimes contre l’humanité ». Alerte a été donnée avant le dialogue inclusif de 2007 pour que ce dialogue soit réussi, plus juste, bon et utile, réel et responsable, Il n’en a pas été ainsi ! Nos responsables politiques ont simulé une réconciliation de surface, leur permettant d’échapper, pour tous, au jugement du peuple, et pour certains, à la Cour Pénale Internationale. Profitant de l’ignorance du peuple, ils ont manœuvrés pour se porter candidat au suffrage présidentiel, car une fois adoubés, ils se considèrent de facto comme blanchis de leurs crimes.
Mais encore ? En 2012 avant les tueries ! J’ai écrit «une crise mal gérée conduit inévitablement à la guerre » décrivant avec justesse ce qui c’est malheureusement passer et je crains que la suite logique qui persiste aille vers la disparation de la RCA telle que nous la connaissons ! Là encore ! Ce n’est pas une vision prophétique, mais une triste réalité connue de toute réflexion élémentaire sur les conséquences d’une dérive en sécurité. Le Forum de Bangui doit aider à la prise de conscience des dirigeants centrafricains en matière de prévention.
Comme dit l’adage, l’homme ne se construit que lorsqu’il est au bord du précipice, au moment du dernier soupire de sa vie ! C’est la situation actuelle de la RCA, et pourtant il ne se passe rien ! Les hommes de pouvoir restés vivants s’enlisent dans leur autisme chronique, crachant sur la misère et les morts centrafricains, et tentent sans relâche de revenir en simulant, une fois de plus, une réconciliation fugace dans les quatre coins du monde pour décider du sort des Centrafricains sans les Centrafricains au nom de leurs forces de nuisance, tenant en otage le peuple meurtri et pétrifié par la peur. La seule alternative pour eux serait la division de notre pays, ou la main mise sur nos matières premières pour faire des mines à ciel ouvert, dont les vraies et seules victimes sont, une fois de plus, les familles centrafricaines « les sans voix ceux que l’on n’écoute jamais, les sans grades ceux qui ne peuvent pas se défendre, les sans famille ceux qui ont tout perdu ».
Considérant que les politiques rescapés, grâce au Forum dans la phase du dernier souffle de la RCA avant de mourir ont pour souci premier la sortie de la crise, ils doivent se faire harakiri comme dans d’autres civilisations nobles et se retirer définitivement de la vie politique et demander pardon aux peuples centrafricains en espérant qu’ils leurs pardonneront ou alors de respecter la transition qui comme son nom l’indique est un temps pour passer d’un mode pensée destructrice à un mode de pensée constructrice, un temps pour rompre avec les mauvais gestes du passé, la confiscation du pouvoir par la force et mettre en place des mécanismes pour résoudre le problème de la confiance, le problème du partage des pouvoirs et des richesses. Comment faire ? La question est ouverte.
Le forum de Bangui s’impose sous forme d’assises nationales souveraines où le thème de la réconciliation doit prendre toute sa place bien entendu, La réconciliation ne se décrète pas ! Elle se construit ! Comment ? Le bons sens voudrait que soient mises en avant des personnes qui ont œuvré avec conviction et disposition au soutien des victimes ou encore des personnes de bonne moralité, reconnues comme personnalités de renommée rassurante et qui ont fait leurs preuves dans la recherche des solutions en faveur de la paix pour tous, à l’instar des hommes de culte qui ont excellé dans le soutien et l’assistance aux familles en détresse (archevêques, évêques, prêtres, imams, pasteurs) des chefs traditionnels (chefs coutumiers, chefs de village) des hommes éveilleurs de consciences, des guides, des professeurs, des personnes ayant une capacité de rassurer, des médecins ayant eu le mérite d’accompagner le Centrafrique malade.
Voilà les acteurs qui aujourd’hui doivent être mis en avant lors de ce forum, pour trouver des solutions viables, garantissant la sortie de crise, et pour désarmer le cœur des centrafricains, ils représentent réellement aujourd’hui la véritable force vive de la Nation.
« RECONCILIATION – DEVELOPPEMENT »
La réconciliation dans sa définition, consiste à reconstituer quelque chose de casser, on dit souvent que l’on se réconcilie plus facilement avec les morts ! Mais, beaucoup plus difficile avec les vivants. Les amitiés renouées demandent plus de soins que celles qui n’ont jamais été rompues. Cette crise au départ qui était politico-militaire a muté pour devenir une crise sociale généralisée, donc les réponses à trouver lors de ce forum doivent prendre en compte la détresse morale, matérielle et psychologique des centrafricains, non pas par des mots, mais par des décisions, suivies d’actes, qui vont rendre impossible les comportements nuisibles du passé, et surtout, mettre en place des structures génératrices de richesses, pour donner de l’emploi à la population. Car il n’y a rien de tels que des projets économiques pour occuper l’esprit des Centrafricains en détresse, les mettre au travail, va permettre l’amorce d’une réconciliation par étapes, tel le schéma du deuil et par objectif pédagogique.
C’est le paradoxe de l’absurde, chose qui heurte le bon sens, une injure à l’intelligence humaine de ne pas arriver à faire quelque chose. Il est vrai que la RCA devient une anomalie dans la structure mondiale du fait de son vaste territoire potentiellement riche rapporté à sa population faible et pauvre.
Cette situation exige une prise de conscience rapide afin de prendre des mesures de protection dues à la crise mondiale qui attise naturellement l’appétit des pays énergivores, des pays émergeants, et des pays de grandes populations et les incites à envahir un pays tel que le nôtre avec son potentiel incommensurable, en usant d’intelligence terroriste, ou par une occupation économique qui se transformera inévitablement en colonisation économique, jouant sur notre faiblesse chronique « la corruption ».
Pour une RCA qui résiste contre les puissances du mal, le forum, c’est l’occasion d’adopter une politique favorable à une démocratie centrafricaine adaptée, qui consiste à faire grandir et élever les consciences, afin de protéger son peuple et son territoire, contre une intelligence économique sournoise étrangère, déjà active sur le terrain.
« GOUVERNANCE »
L’impression que donne la compréhension de l’embargo par nos dirigeants en RCA, est que l’embargo est une sorte de maladie contagieuse que le Pays a contractée par mal chance, NON ! Il n’en est rien ! » C’est le résultat de notre travail minable ? Il est reconnu que tout pays frappé d’embargo, a été auteur d’actes de mauvaise gouvernance ou de fautes graves entrainant la destruction humaine par l’incompétence de ses dirigeants qui ont conduit leurs peuples à la dérive matérialisée » Ceci dit : L’histoire nous a montré que les pays frappés d’embargo tel le Japon et l’Allemagne et bien d’autres ont su optimiser cette situation pour créer des pôles de développement économique sachant que l’embargo sur les armes exprime une protection internationale de défense qui coûte à la RCA. Profitant de la présence d’une Armée International à notre secours, pour reformer notre Armée et les former, que de s’obstiner à vouloir réhabiliter des hommes en Armes pour beaucoup sans formation, ignorant tout de la déontologie de la Défense National et de l’engagement Militaire.
L’embargo économique, est aussi, c’est vrais de mettre les centrafricains dans un état comateux sous respiration artificielle.
Nous sommes doublement victime de l’embargo, lié au manque de connaissance et d’intellectuel pour faire face, l’embargo est un moyen de pression afin de règlementer une situation et mieux contrôler les flux, échanges commerciaux et autres, l’embargo économique en RCA ne trouve pas le bon client à punir puisque les centrafricains ne maitrisaient déjà pas leur économie, cette embargo a juste mis la pression aux petits exploitants centrafricains pour encore baisser leurs productions et vendre à moindre cout, puisque le prétexte embargo ne lui permet plus de négocier à bon prix « donc, mal comprendre notre situation nous a conduit dans les abîmes » et à terme la disparition de l’économie Centrafricaine, laissant la place à la colonisation économique ou occupation économique de la RCA.
« Les paradoxes d’aujourd’hui sont les préjugés de demain »
Le problème, c’est que l’on prend toujours les mêmes et que l’on recommence, sans parler des causes ni des conséquences. Le forum est l’occasion d’expliquer aux Centrafricains comment et pourquoi les forces étrangères sont sur le territoire. Que veut dire la présence onusienne en RCA et son déploiement dans tout le pays ? Expliquer son contrat, ses missions, ses objectifs. Pour combien de temps ? Les ONG sur place quel est leur bien-fondé ? La mise sous tutelle inavouée de la RCA pour combien de temps ? Quels sont les risques si perdure la situation de crise ? Et comment interpréter les sanctions internationales ? Et surtout comment s’en défaire ?
Le laxiste chronique, les décideurs centrafricains qui ne prennent pas en compte cette situation susceptible de perdurer et de nous conduire à un assistanat permanant et à terme, à une perte totale d’identité, de capacité d’initiative, et enfin de nous ôter toute possibilité de créer des richesses propres à la RCA.
« SECURITE – RECONCILIATION »
A oublier l’histoire elle recommence !
Depuis la crise aggravée de 2012 à aujourd‘hui, un sérieux sondage a exprimé que plus de 90% de la population centrafricaine, disent malgré tout être fier d’être centrafricains, cependant ce même sondage, ils disent ne pas avoir confiance entre centrafricains, et plus de 90% disent que le plus gros problème est le manque de partage des richesses.
Ayant en tête « Les plus faibles se vengent» «les plus forts pardonnent » «les plus heureux oublie »
La réconciliation ne se décrète pas ! Elle se construit…
Si l’on veut comprendre l’état psychique des victimes, suite au coup d’Etat 2012, pour établir un sas de décompression nationale adapté aux victimes, pour une amorce de la réconciliation en RCA, on doit tenir compte du schéma de deuil qui se décompose en 7 étapes obligatoires à savoir :
(1) le choc, déni - (2) la douleur et la culpabilité - (3) la colère - (4) le marchandage - (5) la dépression - (6) la reconstruction - (7) L’acceptation.
La question du traumatisme des Centrafricains reste ouverte : Un sondage de l’armée Français post retour de RCA en France, dit que 12% des éléments qui forment les rangs des Forces Françaises « Sangaris » sont atteints d’un traumatisme psychique qualifié de blessure invisible post traumatique dit « syndrome de stress» qui se manifeste par des cauchemars et des violences, par l’incapacité à se réhabituer à la vie quotidienne. On s’aperçoit que le corps du soldat est là mais son esprit est ailleurs, car il est très marqué par ce qu’il a vu et a vécu en RCA, pour comparaison avec l’éternel guerre de l’Afghanistan ou l’on enregistre simplement 8% de traumatisés, et au Mali moins de 5%.
Autre comparaison, une personne sur trois en Somalie post crise est atteinte de folie. Cette maladie qui devient perceptible que quand les personnes reviennent dans climat dit « normal » Que sera-t-il pour les centrafricains ? Il faut prendre conscience de cet état psychique dans lequel vont se trouver les centrafricains, au passage de la phase de dépression pour ceux qui survivraient à cette crise. «Car on ne tire pas sur les feuilles de l’arbre pour le faire pousser »…
DEVELOPPEMENT – ECONOMIE- SOCIAL-
Pour résoudre le problème des partages des richesses il faut mettre en place des mécanismes pour capter des fonds à l’instar de l’Allemagne qui a rendu le travail obligatoire en sortie de crise grâce au plan Marchal pour ça reconstruction. La RCA avec 4 million d’habitants, et une surface de 623000 km 2, une terre fertile qui peut abriter 20 fois sa population, et vivre en toute quiétude. C’est le paradoxe de l’absurdité, chose qui heurt le bons sens, une injure à l’intelligence humaine de ne pas arriver à faire quelque chose.
NEW DEAL « LA CENRAFRIQUE AU TRAVAIL » (projet KAITO Explorateurs, Pacificateurs)
En créant un service national obligatoire, homme comme femme dans un programme d’éducation et de participation au développement du pays , sachant que 60% de la pop centrafricaine ont moins de 20 ans et que 80% de la population ont moins de 55 ans que près d’un million de la population ont entre 15 et 25 ans, ce qui revient à dire que la tranche d’âge de cette population précitée, mis dans un programme de développement et d’éducation nationale à moindre coût, comme une sorte de contribution nationale, de solidarité nationale, une conscription participative à l’effort national et économique, va être la chaine qui va entrainer un mouvement économique et par ricochet va mettre tout le monde au travail.
Un simple exemple édifiant : La France pour une année, à dépenser plus de 200 millions Euros pour le groupement de 2000 Hommes « SANGARIS » soit plus de 2 milliards 200 millions de CFA pour 1an.
- Soit 20 millions Euros par mois environ, pour 2000 Hommes intervenants, ce qui revient à 100 000 Euros par soldat pour une année, soit 65 millions de CFA par militaire pour une année.
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- En RCA dans le programme KAITO (Service National) de 14 mois dont 2 mois à passer dans chacune des 7 Régions, à l’issue l’ explorateur est déclaré Eclaireur de République et est libéré de ses obligations civiques, ce programme peut accueillir 400 000 jeunes appelés sous les drapeaux à raison de 2 milliards 200 millions CFA par an, soit il recevra une solde de 32 000 CFA par mois.
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- Ce qui revient à dire le coût d’ 1 soldat Français peut engager 200 soldats appelés au devoir.
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- Dans notre situation, le cout pour 2000 soldats Français = 400 000 Jeunes Appelés Centrafricains au devoir de la Nation.
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- Entre nous soit dit la France, L’Europe, les Nations Unies, les Pays du monde entier ont intérêt à soutenir ce projet fédérateur « KAITO » la République Centrafricaine, positionné à l’épicentre de l’Afrique grâce aux explorateurs pourra lutter contre le terrorisme mondial, l’insécurité de la sous-région, et le développement national. (Je tiens à votre disposition d’autres exemples édifiants).
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SOCIAL - ECONOMIE
Pour une nouvelle RCA qui s’inscrit dans la mondialisation, liée à son positionnement géographique avec ses six frontières poreuses, la RCA se veut humaniste on ne peut pas empêcher la transhumance humaine de se faire, cependant la RCA doit se protéger et écrire une chartre de protection économique nationale afin de privilégier la préférence nationale dans le développement économique. La RCA doit adopter une stratégie économique tenant compte qu’elle peut être une terre d’accueil et prendre les devants pour identifier ces carences, pour favoriser les secteurs de besoin tout en protégeant sa terre prisée, et règlementer son immigration économique autrement elle va se faire envahir et se faire prendre son Pays, par une intelligence économique sournoise étrangère. Nous devons mettre en place une immigration choisie pour décrire le partage des métiers, usant d’une politique d’intelligence économique par le partage des secteurs économiques qui peuvent prendre en compte les communautés étrangères, déjà sur le territoire de la RCA qui s’exercent en opérateurs économiques.
Nous pouvons prendre l’exemple du Liban où dans mon jeune âge en ma qualité de parachutiste français, d’origine Centrafricaine, j’ai participé à la sécurisation du Liban en 1984 sous les forces multinationales de l’ONU.
J’ai le net souvenir d’un très beau pays complètement ravagé par la guerre et 10 ans plus tard le Liban et non seulement sorti de ses cendres mais a pu reconstruire son pays en adoptant une stratégie propre à elle qui consistait à confier aux grandes familles riches libanaises des secteurs délimités et leurs donner tous pouvoir de développement économique.
Cette cohésion stratégique a fonctionné et le Liban est redevenu un super Pays, une référence de modèle de reconstruction en un temps record. Qui mieux que la communauté libanaise avec son expérience de crise, peut mieux aider et comprendre la situation en RCA. Je propose que cette communauté avec son expérience doive changer son implication en RCA. Pour que la RCA ne soit pas qu’une vulgaire maitresse qu’on utilise à souhait, mais que la RCA soit un partenaire privilégier, et officialiser un secteur déterminé pour la communauté libanaise, avec un engagement sincère et plus implique au développement de la RCA. Et non pas un éparpillement comme cela se fait aujourd’hui par la communauté libanaise, qui rend moins efficace sa renommée, et prête confusion à une colonisation économique. Cette attitude des opérateurs Libanais aphasie des réseaux de développement pour les Centrafricains et rend opaque son intégration économique.
Il serait plus honorable que dans le partage des secteurs économiques pour d’autres communautés sur place en RCA émanant des pays émergeants tel la Chine qui consomme à elle seule plus de 60% de production mondiale en fer, de lui confier le secteur du fer au centre de la RCA (est ouest) et que dans sa production d’extraction de fer qu’elle puisse nous aider à installer la ligne de chemin de fer qui traverserait toute la RCA « Projet KAITO », allant de la frontière camerounaise à la frontière Sud soudanaise, et au Nord allant de la frontière tchadienne jusqu’au Congo.
C’est une garantie de la Centrafrique au travail
Autres communautés intervenant en RCA issue de pays émergeants et de grandes populations identifiées sur le territoire, tel que l’Inde, peut rester dans le domaine du ciment, dans le projet d’extraction qui est resté toujours en gestation et lui confier le développement économique qui s’y rapporte. D’autres secteurs économiques doivent faire sujets de réflexion de stratégie national tenant en compte de communautés étrangères déjà opérateurs sur le territoire pour une meilleure implication et une performance de qualité. La question reste ouverte pour une nouvelle Centrafrique qui se construit dès le forum de Bangui.
« CA C’EST CADEAU »
S’inspirant du dicton du Dalaï-lama « les Hommes dépensent tout leur argent et leur énergie pour avoir le pouvoir, et quand ils ont le pouvoir ils se comportent comme s’ils n’aillaient jamais mourir, et au moment de rendre le pouvoir, ils utilisent tout l’argent amassé du pouvoir pour le conserver, et quand ils ont perdus le pouvoir ils continuent à dépenser tout l’argent amassé du pouvoir qui leur reste pour revenir au pouvoir, et finalement ils ne reviennent plus jamais au pouvoir et deviennent plus pauvres qu’ils ne l’ont jamais été et quand ils meurent c’est comme s’ils n’avaient jamais existé. » Triste sort des dirigeants dictateurs Africains. Ne dit-on pas qu’on ne juge pas un arbre à son feuillage, mais à la qualité de ses fruits ?