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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 23:50

 

 

 

source un.org - 13/05/2015

 

L'Experte indépendante des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine (RCA), Marie-Thérèse Keita-Bocoum, a salué mercredi l'adoption du Pacte républicain pour la paix, la réconciliation nationale et la reconstruction en République centrafricaine à l'issue du Forum de Bangui sur la réconciliation nationale.


Du 4 au 11 mai 2015, environ 600 représentants des autorités de la transition, des groupes armés, des partis politiques et des membres de la société civile ont participé aux débats dans la capitale de la RCA, qui ont porté sur la paix et la sécurité, la justice et la réconciliation ainsi que sur la gouvernance et le développement économique et social.


Il s'agit là d'un «pas important vers la reconstruction d'une société centrafricaine basée sur les principes de démocratie, de justice sociale et de bonne gouvernance», a déclaré Mme Keita Bocoum dans un communiqué de presse à Genève.


«Un des résultats majeurs de ce Forum est l'accord sur la mise en place effective d'une Cour Pénale Spéciale et l'engagement des parties prenantes à mettre en œuvre un processus de justice transitionnelle», a-t-elle souligné.


«Le peuple centrafricain réclame la fin de l'impunité pour les violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire. Aucun crime ne doit rester impuni», a-t-elle ajouté, tout en félicitant la décision des participants au Forum de souligner l'importance d'introduire une clause constitutionnelle prohibant toute possibilité d'octroi d'amnistie aux auteurs des crimes contre l'humanité, crimes de guerre et actes de génocide.

RCA: Marie-Thérèse Keita-Bocoum salue l'adoption du Pacte républicain pour la paix
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 23:47

 

 

Point de vue rédigé par Liesl Gerntholtz, Directrice exécutive de la division Droits des femmes à Human Rights Watch, qui appelle à ce que la lumière soit faite sur les accusations d’abus sexuels contre des enfants par des soldats français de la force Sangaris en République centrafricaine. Liesl Gerntholz indique également qu’il est primordial de protéger les droits des victimes et d’éviter que les enquêtes menées par les autorités et les journalistes ne traumatisent davantage ces enfants.

 

 Dans son point de vue, Liesl Gerntholtz insiste sur l’importance de garantir que des enquêtes crédibles soient menées afin d’identifier les auteurs de ces actes et de les traduire en justice.

 

Elle demande également que « des professionnels expérimentés dans le domaine des violences sexuelles [soient] impliqués dans la menée de ces enquêtes », pour mettre l’accent sur la protection des droits des victimes et non les exposer à davantage de dommages ou aux représailles des criminels, de membres de leurs familles ou de leur communauté. Les violences sexuelles font l’objet d’une forte stigmatisation et les enfants qui sont identifiés comme victimes risquent d’être abandonnés par leurs familles et leurs communautés. 

 

 

Des abus sexuels contre des enfants, dernières atrocités commises en République centrafricaine

 

http://www.hrw.org  12 mai 2015 

 

Des informations récentes révèlent de nouvelles horreurs perpétrées dans la guerre presqu’oubliée en République centrafricaine (RCA). Durant le conflit qui a commencé en 2013, des milliers de civils ont fui les combats, de sorte que lorsqu’en décembre 2013 les troupes françaises sont arrivées à Bangui, capitale de la RCA, un grand nombre de ces civils se sont réfugiés à proximité de leur base, pensant qu’ils y seraient plus en sécurité.

 

Malheureusement, selon un rapport des Nations Unies, certains soldats français ont agi comme des prédateurs au lieu d’être des protecteurs, commettant des abus sexuels contre des enfants en échange de nourriture ou d’argent. Alors que ces abus ont eu lieu semble-t-il entre décembre 2013 et juin 2014, ce n’est que récemment que des informations ont été rendues publiques lorsque la nouvelle s’est répandue qu’un responsable de l’ONU avait été suspendu. Celui-ci avait divulgué en juillet à l’ambassadeur français à Genève une version préliminaire du rapport, contenant les noms des victimes. Un tribunal du contentieux de l’ONU a provisoirement levé cette suspension pendant qu’une enquête interne est menée.

 

Des articles portant sur l’enquête de l’ONU indiquent que six garçons âgés de 9 à 13 ans avaient eux-mêmes subi des abus ou avaient été témoins d’abus sexuels commis contre d’autres enfants en échange de nourriture. Lorsque les autorités françaises ont reçu le rapport de l’ONU divulgué en juillet, elles l’ont transmis à un juge d’instruction français, qui a envoyé des gendarmes à Bangui le 1er août afin d’enquêter sur les allégations. Les autorités françaises ont alors gardé les allégations confidentielles, et elles n’ont pas encore révélé si l’un des auteurs présumés des abus avait été arrêté. Il existe maintenant des allégations selon lesquelles des forces de maintien de la paix originaires d’autres pays auraient commis des crimes similaires qui doivent également faire l’objet d’une enquête.

 

Il est vital de faire la lumière sur les abus, en particulier lorsqu’ils concernent des victimes vulnérables comme des enfants, et de garantir que des enquêtes crédibles sont menées afin d’identifier les auteurs de ces actes et de les traduire en justice. Il est tout aussi important de prendre des mesures afin d’empêcher toute répétition de ces abus contre d’autres enfants ou que plus de torts soient causés aux victimes.

 

Des professionnels expérimentés dans le domaine des violences sexuelles devraient être impliqués dans la menée de ces enquêtes, et ils devraient mettre l’accent sur la protection des droits des victimes et non les exposer à davantage de dommages ou aux représailles des criminels, de membres de leurs familles ou de leur communauté. Les violences sexuelles font l’objet d’une forte stigmatisation et les enfants qui sont identifiés comme victimes risquent d’être abandonnés par leurs familles et leurs communautés. 

 

Tandis que les médias continuent de rendre compte de la situation – comme il se doit – les journalistes doivent également s’assurer qu’ils ne sont pas en train de pénaliser les victimes en les soumettant au traumatisme de décrire encore et encore ce qu’ils ont subi, ou en fournissant des informations permettant de les identifier. Il est important de faire la lumière sur ces crimes terribles, mais cela ne doit pas être fait au détriment des victimes. 

 Des abus sexuels contre des enfants, dernières atrocités commises en République centrafricaine (HRW)
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 23:45

 


 

Bangui, 12 mai 2015 (RJDH)—De son passage à Bangui dans le cadre du Forum inter centrafricain, Jonathan Pednault, représentant de l’Amnesty International livre ses impressions. Il met en garde contre la consécration de l’impunité dans l’accord de Désarment Démobilisation Réinsertion et Rapatriement (DDRR), signé le dimanche dernier, explique les attentes de cette organisation pour la réforme constitutionnelle et encourage les autorités de la transition à persévérer dans la lutte contre l’impunité malgré la pression des groupes armés.

 

Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) : Amnesty International a publié en date du 11 mai 2015, un communiqué de presse relatif  à l’accord sur le désarmement signé par des groupes armés rivaux et le gouvernement de la République centrafricaine.

 

Quelles sont les raisons d’une telle mise en garde ?

 

Jonathan PEDNAULT (J.P) :C’est assez simple. Les accords de désarmement favorisent très souvent une forme d’impunité. Souvent pour obtenir des accords de DDR, on se doit de faire des compromis. Les chefs des groupes armés parviennent parfois à s’en tirer avec des avantages qui sont non négligeables à travers des processus de DDR. Pour l’instant, cela ne semble pas être le cas avec l’Accord qui vient d’être signé durant le forum. Mais, nous tenons à nous rassurer que l’accord de DDRR ne mène pas à des mesures d’impunité et ne permette pas à ceux qui ont commis des crimes graves contre des individus durant la crise, de passer à travers le filet.

 

RJDH : Nous savons que dans cet accord signé entre les groupes armés et le gouvernement, il est clairement interdit dans le cas des combattants étrangers, de rapatrier ceux qui auront commis des crimes en Centrafrique. N’êtes-vous pas satisfait de ces dispositions ?

 

J. P : Il va falloir qu’on s’assure de mettre en place un processus de filtrage, un processus qui va évaluer qui a commis des crimes, qui n’en a pas commis. Pour l’instant, ce n’est pas exactement précis dans l’accord. Donc, ça nous inquiète un peu sur ce plan là. On souhaite s’assurer que des gens qui ont commis des crimes et qui font partie des groupes armés ne puissent pas être rapatriés aussi simplement que ça. Mais surtout, qu’ils soient Centrafricains ou étrangers, que ces gens là répondent de leurs actes devant la justice centrafricaine. On croit que c’est quelque chose d’important et surtout important en vue de la réconciliation entre Centrafricains.

 

RJDH : Dans le dernier paragraphe de ce communiqué, il est dit, « Avant l’ouverture du Forum, Amnesty International avait adressé une lettre aux autorités de transition, faisant valoir que le nouveau projet de Constitution ne devait laisser aucune place à l’impunité et devait inscrire la justice au cœur du processus de réconciliation.

Sentez-vous que cette nouvelle constitution est en train de faire place à l’impunité ?

 

J.P :Il y a un message très clair envoyé par le Forum de Bangui. Les délégués souhaitaient qu’on mette fin à l’impunité et qu’on continue la lutte contre l’impunité. Nous nous inscrivons totalement dans cette démarche. On a pu déjà rencontrer les ministres de la Justice et de la Défense nationale pour faire valoir nos points concernant la réforme constitutionnelle. Pour l’instant, dans le projet de proposition de la Constitution adopté par le CNT en janvier dernier, il y a des mesures qui peuvent permettre la mise en place d’immunités. Les immunités permettent souvent de ne pas poursuivre les personnes devant la justice et elles s’attachent très souvent à des fonctions précises. Nous souhaitons pour nous que ces immunités ne soient pas circonscrites à la personne mais plutôt à la fonction. Lorsque les individus commettent des crimes, il y a donc une responsabilité individuelle. Nous voulons nous assurer s’il y a des clauses très précises dans la constitution, qui permettent à la justice de faire son travail vis-à-vis des officiels, lorsqu’ils commettent un crime et le crime en question tombe sous la responsabilité individuelle.

 

RJDH : Vous avez pris part au nom d’Amnesty International au Forum national de Bangui. Quelle réaction avez-vous à la fin des travaux, hier au Conseil National de Transition ?

 

J.P On n’est assez satisfait. Il y a un signal très fort qui a été lancé par les participants en faveur de la lutte contre l’impunité, en faveur de la continuation de cette lutte contre l’impunité. Ce n’est pas quelque chose de facile. Hier, nous avons vu qu’il y a des groupes armés qui sont mécontents par rapport aux résultats du forum. Nous espérons que le gouvernement va continuer dans sa démarche voir approfondir sa démarche en vue de mettre fin à l’impunité en Centrafrique.

 

RJDH : D’aucuns disent que la manifestation des combattants des groupes armés hier est un échec pour le forum de Bangui. Êtes-vous dans cette logique ?

 

J. P : Pour l’instant, à moins que ces groupes armés représentent la population centrafricaine, ce qui n’est pas le cas. On a néanmoins eu un consensus national assez fort en faveur des recommandations émises par le forum. Je ne crois pas que ça soit un signal de défaite pour le forum. Lorsqu’on parle de la lutte contre l’impunité, il y a forcément des gens qui seront mécontents. L’essentiel est de continuer dans la bonne direction. Je crois que le gouvernement, jusqu’à présent a persévéré dans cette direction et puis ce n’est pas facile. L’on se souviendra de l’arrestation d’Andjilo, (Rodrigue Ngaïbona) et des kidnappings, le gouvernement aurait pu reculer mais ne l’a pas fait et est resté sur ses positions, on croit que c’est la bonne chose à faire. Nous espérons que le gouvernement et la population vont continuer à mettre en œuvre des actions qui permettront de mettre fin à l’impunité en RCA.

 

Jonathan Pednault, merci !

 

Zamane, merci !

 

Propos recueillis par Naim-Kaélin ZAMANE

Centrafrique: Manifestation à la fin du Forum : « Je ne crois pas que ça soit un signal de défaite ", selon Jonathan Pednault d'Amnesty International
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 17:51

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org  mercredi 13 mai 2015 12:19

 

Le président du présidium du Forum national de Bangui, Pr Abdoulaye Bathily se félicite du déroulement de la rencontre inter-centrafricain et appelle toutes les parties concernées à un suivi scrupuleux de l'application des conclusions et autres recommandations pour une sortie définitive de la crise.


« J'ai été particulièrement impressionné par le niveau de maturité de nos concitoyens centrafricains parce que ces propositions sont audacieuses et les problématiques sont partout les mêmes. Aujourd'hui, on a abouti à des conclusions très importantes. Notre vœu le plus cher, c'est que ces propositions et recommandations soient appliquées de bout en bout par tous », a indiqué Abdoulaye Bathily.


Pour le président du présidium, « le Forum national de Bangui a été l’occasion d’une rencontre entre les victimes et les bourreaux à différents niveaux. Chose jamais faite lors des précédents fora. Un pas exceptionnel, un pas de grande portée pour l’histoire de la République Centrafricaine ».


Aux organisateurs des soubresauts ou de manifestations en contradiction avec le processus de paix engagé, le Pr Abdoulaye Bathily demande de penser aux victimes de la crise. « Nous avons la conviction qu'avec le souci de responsabilités qui guident les uns et les autres, très rapidement, ces soubresauts, ces contrecoups vont s'apaiser, parce que ceux qui organisent ce type de mouvement doivent penser à ces centaines de victimes qui, en ce début de saison de pluies n'ont pas où aller, n'ont pas d'abris. Pensez à ces concitoyens par centaines de milliers qui sont encore dans les camps de réfugiés, leur pitié tout comme la compassion doit habiter nos cœurs », a-t-il mentionné.

Le Pr Bathily a également proposé la mise en place d’un comité consensuel de suivi périodique de toutes les conclusions et recommandations du Forum national de Bangui considéré comme un signal fort de stabilité donné par les Centrafricains.

« La balle est désormais dans le camp du gouvernement de transition qui devra défendre les différentes conclusions et recommandations de ces travaux le 26 mai prochain à Bruxelles en Belgique, devant les partenaires du pays », a expliqué le Professeur.

Abdoulaye Bathily appelle à l'application des recommandations du Forum inter-centrafricain de Bangui
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 17:23

 

 

 

Par RFI 13/05/15

 

La situation est quasiment revenue à la normale mardi 12 mai dans la capitale centrafricaine, après le coup de colère de certains anti-balakas et ex-Seleka lundi. Mais la manifestation de colère qui a terni la cérémonie de clôture du Forum de Bangui a vu une première : l'alliance, face aux autorités de transition, d'éléments anti-balaka et ex-Seleka. Les ennemis d'hier sont côte à côte pour faire prévaloir des préoccupations communes.

 

Le trafic a repris mardi place de la Réconciliation à Bangui et les motos taxis ont de nouveau chargé leurs clients. Les commerces étaient ouverts au marché du kilomètre 5. Un barrage a été installé par des jeunes en milieu de matinée à l'entrée du marché combattant, mais deux heures plus tard, un fort déploiement de casques bleus de la Minusca le démantelait.

 

Retour au calme, donc, et les leaders anti-balaka assurent qu'ils ont joué un rôle dans cet apaisement. Sébastien Wenezoui, le numéro 2 de la coordination anti-balaka affirme que des officiers ont fait le tour des troupes pour dissuader les velléités de manifestation. Il lance un message d'apaisement : « Le message que je donne aux éléments anti-balaka, c’est de se calmer au maximum, d’observer le silence et d’approuver le résultat de ce Forum. Ca ne sert à rien de revendiquer leurs droits par la force ou par des manifestations. »

 

Sébastien Wenezoui confirme par ailleurs que lundi les éléments anti-balaka qui ont manifesté leur colère étaient bien aux côtés d'ex-rebelles Seleka. C'est donc une coalition inattendue qui s'est formée pour protester contre les conclusions du Forum de Bangui. Composé d'éléments des deux camps, ce rassemblement les a réunis notamment pour demander la libération de leurs compagnons actuellement en détention. « On a des intérêts communs avec les ex-Seleka, a expliqué à RFI un chef anti-balaka. Certains m'ont même appelé ce matin pour me demander des conseils. »

Bangui: retour au calme après les violences d’une coalition inattendue
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 17:11

 

 

 

APA Bangui (Centrafrique)13/05/15 - Le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), le général Babacar Gaye, a appelé la communauté internationale à se remobiliser autour de la République centrafricaine qui est sur le chemin de la paix.

 

Dans son allocution à la clôture, lundi après-midi, du forum national de réconciliation, le général Gaye s'est réjoui de l'accord sur le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR), signé en marge du forum, par le gouvernement et les groupes armés.

 

˜'C'est un pas supplémentaire en direction de la paix'', a-t-il dit, soulignant que le pacte républicain pour la paix et la reconstruction élaboré par les participants au forum est important pour la paix.

 

Pour sa part, le représentant du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UICEF), Mohamed Malick Fall, a déclaré que ˜'les enfants centrafricains ont soif de vivre comme les autres enfants du monde et doivent aller à l'école''.

 

''Ils veulent la paix'', a-t-il martelé, soulignant que ''l'enfant a sa place dans sa famille, sa communauté et non dans les groupes armés''.

 

Selon le représentant de l'Unicef, l'engagement des groupes armés de libérer les enfants enrôlés dans leurs effectifs et de plus en enrôler dans leurs rangs est « un engagement majeur, fondateur pour la paix''.

 

˜'La communauté internationale tout comme le Fonds des Nations unis pour l'enfance s'engage à prendre les mesures qui s'imposent pour soutenir l'application de cet accord pour que les enfants retrouvent leurs familles et reprennent le cours normal de la vie'', a-t-il ajouté.

 

Ouvert le 5 mai dernier, le forum national de réconciliation a connu une fin plutôt tumultueuse, lundi après-midi à Bangui, à cause des manifestations organisées dans la ville, par les Anti balakas et les ex sélékas, pour protester contre le fait que les assises n'aient pas prononcé d'amnistie en leur faveur.

 

Le forum a préconisé l'impunité à l'égard des auteurs des violences qui continuent à secouer le pays plutôt que l'amnistie des Anti balakas et des ex Sélékas.

 

Celle-ci était la principale revendication des groupes armés chrétiens et musulmans qui se sont affrontés durant la crise centrafricaine, contraignant à l'errance et à l'exil des milliers de citoyens centrafricains.

Forum national de Bangui: L'ONU appelle à une remobilisation autour de la Centrafrique
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 17:07

 

 

 

13/05/15 (APA)

 

La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr Nkosazana Dlamini Zuma, se félicite des résultats ‘’encourageants » auxquels sont parvenus les participants au Forum national de Bangui, et exhorte l’ensemble des acteurs concernés et le peuple centrafricain à s’approprier les résultats de ce conclave qui s’est tenu du 4 au 11 mai derniers dans la capitale centrafricaine.

 

Invitant les Centrafricains à veiller à leur mise en œuvre effective, Mme Zuma note avec satisfaction l’adoption, par l’ensemble des acteurs centrafricains, du Pacte républicain pour la paix, la réconciliation nationale et la reconstruction en République centrafricaine (RCA), ainsi que la signature entre le Gouvernement de transition et les différents groupes armés d’un Accord sur le désarmement, la démobilisation, la réinsertion et le rapatriement (DDRR).

 

Soulignant que la ‘’participation active » des acteurs centrafricains au Forum constitue un signe particulièrement ‘’encourageant pour l’avenir », Mme Zuma salue ‘’l'engagement et la détermination » de la chef de l’Etat de la Transition, Catherine Samba-Panza, à promouvoir le dialogue et la concertation en dépit des contraintes matérielles et des obstacles rencontrés.

 

Réaffirmant la nécessité d’un ‘’engagement continu et renforcé » de la communauté internationale aux côtes de la RCA, elle exhorte les Etats membres de l’UA et les partenaires internationaux à apporter à la RCA tout le soutien nécessaire pour consolider les ‘’importants » acquis enregistrés sur la voie de la paix, de la réconciliation et du relèvement.

L’UA exhorte les Centrafricains à s’approprier les résultats du Forum de Bangui
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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 23:32

 

 

 

Par LEXPRESS.fr , 11/05/2015 à 19:26


Des chercheurs ont découvert que la molécule ne permettait pas uniquement de lutter contre les troubles érectiles. En augmentant la rigidité des globules rouges, les petites pilules rouges permettraient de bloquer la transmission du paludisme.

 

C'est une découverte assez inattendue. Des chercheurs ont mis en avant la possibilité de lutter contre le paludisme grâce au Viagra. La petite pilule bleue utilisée pour les problèmes d'érection permettrait en effet également de bloquer la transmission du parasite Plasmodium falciparum, responsable du paludisme, en rendant plus rigides les globules rouges infectés. 

 

"Cette molécule, à la dose habituellement administrée, a le potentiel d'augmenter la rigidité des formes sexuées du parasite et ainsi de favoriser l'élimination des globules rouges parasités par la rate", explique le CNRS dont les chercheurs, associés à des scientifiques de l'Inserm et de l'Université Paris Descartes - à l'Institut Cochin - et de l'Institut Pasteur, en collaboration avec une équipe de la London School of Tropical Medicine and Hygiene, sont à l'origine de la découverte.  

 

"Encore loin d'une recommandation d'utilisation"

 

"Modifier le principe actif du Viagra pour éviter son effet érectile, ou tester des molécules similaires dépourvues de cet effet secondaire pourrait déboucher sur un traitement contre la transmission du parasite de l'homme au moustique", poursuit le CNRS. Un espoir alors que 500 000 personnes meurent chaque année dans le monde des suites du paludisme, selon l'Organisation mondiale de la santé.  

 

Mais attention, ces résultats sont le fruit d'une étude in vitro, qui n'a pas encore été testée directement sur l'homme. "Nous sommes encore loin d'une recommandation d'utilisation du Viagra à tout-va pour enrayer le paludisme", commente ainsi dans Le Temps Hans-Peter Beck, professeur de parasitologie à l'Institut tropical et de santé publique suisse, à Bâle, centre de référence dans les recherches sur le paludisme. Façon d'encourager le grand public à ne pas recourir à l'automédication dans ce but. Pour l'instant en tout cas.  

 

Pilule miracle?

 

Ce n'est pas la première fois que des propriétés du Viagra sont utilisées à d'autres fins que la lutte contre les troubles érectiles. En 2013, une étude réalisée par des chercheurs américains a mis en avant la possibilité grâce aux petites pilules bleues de soulager les maux de ventres liés aux règles. La même année, des scientifiques de l'université de Bonn ont cette fois démontré que le Viagra favorise l'élimination des graisses superflues chez les hommes.

 


 http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/le-viagra-pourrait-permettre-d-eradiquer-le-paludisme_1678982.html#XL2DUm0s0XOFFHZK.99

 

 

Lu pour vous : Le Viagra pourrait permettre d'éradiquer le paludisme
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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 21:39

 

 

 

L'Accord de DDRR signé au Forum de Bangui
L'Accord de DDRR signé au Forum de Bangui
L'Accord de DDRR signé au Forum de Bangui
L'Accord de DDRR signé au Forum de Bangui
L'Accord de DDRR signé au Forum de Bangui
L'Accord de DDRR signé au Forum de Bangui
L'Accord de DDRR signé au Forum de Bangui
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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 20:47

 

 

Le Figaro 12/05/2015 à 17:31

 

Le scrutin prévu cet été est impossible à tenir en raison du manque d'organisation et de l'insécurité persistante.

 

L'élection présidentielle en Centrafrique n'aura pas lieu cet été comme il était prévu. Ce report annoncé est tout sauf une surprise tant le manque de préparation rendait l'opération improbable. L'Autorité nationale des élections (ANE) dans un rapport publié soulignait dimanche que l'organisation d'élections d'ici à juillet était impossible, en raison du manque de matériel électoral et de la persistance de l'insécurité.

 

Le Forum de Bangui, une conférence de six cents délégués devant proposer au pays une sortie de crise, a entériné lundi soir cette impréparation et a appelé donc les présidents de la région à repousser le scrutin. Sauf grosse surprise, les chefs d'État africains devraient accepter. Même si Denis Sassou Nguesso, président congolais et médiateur en Centrafrique, avait insisté sur la nécessité de respecter les délais, ils n'ont guère le choix. Reste que la communauté internationale, qui a fait de l'élection une priorité, a peu apprécié ce retard. Le vote, un temps envisagé, certes de manière très optimiste, en février, avait déjà été repoussé une première fois. «On a le sentiment que les autorités ne font pas leur maximum pour que le scrutin se tienne», euphémise un observateur qui soupçonne désormais le gouvernement de vouloir prolonger la transition pour se maintenir au pouvoir.

 

La présidente par intérim sous pression

 

En coulisses, plusieurs pays, et notamment la France, ont donc accentué la pression sur Bangui et sur la présidente Catherine Samba Panza. Avec un certain succès. En clôture du forum, elle a affirmé «ces élections devraient se tenir au plus tard d'ici la fin de l'année 2015». Une date butoir exigée par Paris et plusieurs autres capitales. Elles auraient laissé entendre à la présidente par intérim qu'un nouveau report du scrutin entraînerait sans doute un changement à la tête de la transition et donc sa démission.

 

La réunion de Bangui devaient être aussi l'occasion pour les milices antibalaka et les ex-Séléka, qui avaient mis le pays à feu et à sang, de désarmer. Officiellement, un accord en ce sens a été signé. Le texte assure que «les combattants de tous les groupes armés acceptent et s'engagent à mettre une fin définitive aux conflits armés en République centrafricaine». Il prévoit un processus d'aide au désarmement et à la démobilisation (DDR) et la création d'un tribunal spécial pour juger les crimes de guerre. Mais beaucoup doutent des chances de réussite de cet accord. Les signataires, tant d'un côté que de l'autre, sont en effet très loin de représenter tous les combattants. L'encre n'était pas sèche que les combattants mécontents déclenchaient une brève fusillade dans la capitale. «Dans cette négociation, tout n'est pas parfait. Mais l'essentiel est qu'un dialogue s'amorce. C'est l'unique solution pour ramener la paix en Centrafrique», analysait un diplomate.

Lu pour vous : La Centrafrique s'achemine vers un nouveau report de la présidentielle
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