RFI mardi 28 mai 2013 à 07:50
La République centrafricaine a été suspendue temporairement du processus de Kimberley. Les responsables de ce dispositif international de certification pour lutter contre les « diamants du sang » estiment que les contrôles sur les pierres centrafricaines ont quasiment disparu après le coup d'Etat de la Seleka en mars dernier. Conséquence : la Centrafrique doit faire face à un embargo sur l'exportation de ses diamants. Herbert Gontran Djono Habba, ministre centrafricain des Mines et du Pétrole, parle d'une décision « injuste ». La situation du pays sera de nouveau examinée lors de la prochaine session du processus, du 4 au 7 juin prochain, à Kimberley en Afrique du Sud.
« Si on part du processus de Kimberley, on fait allusion à la guerre, aux « diamants du sang », mais aujourd'hui, avec le changement, il n'y a plus de guerre en Centrafrique (...) Cette sanction ne fait que compliquer les choses pour les autorités, dans la gestion de la transition. »
Herbert Gontran Djono Habba
Ministre des Mines et du Pétrole