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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 11:14

 

 

 

 

 

RFI  mardi 02 juillet 2013 à 07:33

 

En Centrafrique, Mohammed Dhaffane, le ministre des Eaux et forêts du gouvernement de transition, est depuis le samedi 29 juin 2013, en état d'arrestation à Bangui. Ce personnage central de la Seleka est retenu au camp de Roux, là où réside Michel Djotodia. Il lui est reproché d'avoir préparé des actions de déstabilisation contre le régime. Lundi, il n'était pas formellement inculpé, mais le procureur de la République menait des perquisitions en lien avec ces accusations.

 

Mohammed Dhaffane est un homme ambitieux, un électron libre, pas un chef de guerre. Ses galons de général puis de ministre, il les doit à son entregent, ses talents d'orateur, plus qu'à ses faits d'armes en brousse.

 

Lors de l'offensive sur Bangui en mars, les combattants de son mouvement, la CPSK, ne sont qu'une poignée et les coups d'éclat de leur chef sont à chercher dans les sphères politiques et les milieux d'affaires. Deux mois plus tôt, quelques jours après la signature de l'accord de Libreville, Mohammed Dhaffane avait stupéfait tout le monde en interpellant directement au palais François Bozize. Face à une assistance hostile, il avait lancé au président de l'époque « changez et nous changerons aussi ».

 

Transfèrement au Tchad ?

 

Finalement, les armes ont été plus fortes que les conseils et à l'en croire, Mohammed Dhaffane a été l'un des principaux instigateurs de la marche sur Bangui quand d'autres chefs de la Seleka se montraient plus frileux. Sans expérience militaire, ce fils de diamantaire, passé par Médine pour ses études, a dirigé la Croix-Rouge centrafricaine, travaillée pour le fonds mondial contre le sida, des intérêts libyens avant d'être, il y a cinq ans, l'un des fondateurs de la rébellion de la CPJP.

 

Aujourd'hui, ses anciens alliés de la Seleka jurent que son arrestation ne déstabilisera pas leur coalition. Par prudence, ils envisagent tout de même de le transférer au Tchad, là même où il était assigné à résidence avant de redevenir un chef rebelle.

 

 

 

NDLR : Contrairement à de fausses informations qui ont circulé et faisant état de la "libération sans inculpation" de l'ex-ministre des eaux et forêts, le Procureur de la République a bel et bien notifié hier dans la soirée à ce dernier, les chef s d'accusation retenus contre lui.  

Centrafrique : Mohamed Dhaffane, un ex-ministre ambitieux
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