(9-12 juin 2010)
BANGUI, République Centrafricaine, 8 juin 2010/African Press Organization (APO)/ — En entreprenant cette nouvelle mission, S.E. M. Jan Grauls, Ambassadeur, Représentant Permanent de la Belgique auprès des Nations Unies, et Président de la Configuration RCA de la Commission de Consolidation de la Paix souhaite poursuivre le Dialogue entamé en juillet 2008, avec le Gouvernement de la RCA et les autres partenaires dans le processus de consolidation de la paix en RCA.
Il s’agira également de discuter des progrès faits dans la mise en œuvre des priorités clés en matière de consolidation de la paix, telles que définies dans le cadre stratégique pour la consolidation de la paix, avec une attention particulière au processus du DDR. Le partage avec les interlocuteurs nationaux et internationaux à Bangui des initiatives de la Commission de Consolidation de la Paix pour certains éléments du processus de consolidation de la paix sera aussi à l’ordre du jour.
La mission a également un certain nombre d’objectifs spécifiques, liés entre autres au rôle que la CCP pourrait jouer pour faciliter l’identification de solutions aux défis ou blocages éventuels, notamment dans le contexte des élections.
La délégation dirigée par M. Grauls écoutera les acteurs dans le processus de DDR, pour obtenir une meilleure compréhension des défis liés à sa mise en œuvre, et pour identifier, le cas échéant, la manière dont pourrait se rendre utile la CCP pour résoudre les problèmes qui se posent. La mission souhaite par ailleurs discuter du processus de revue semestrielle du cadre stratégique pour la consolidation de la paix.
Enfin elle s’attachera à identifier des domaines spécifiques, avec des idées concrètes, dans lesquels la CCP pourrait mieux accentuer son rôle de mobilisateur de ressources.
SOURCE : NATIONS UNIES
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Déclaration de NDjaména sur les enfants soldats
Source: Voice of America (VOA) N'Djaména 11 Juin 2010 Par François Djékombé
Compte-rendu de la conférence de la conférence de N'Djaména sur les enfants soldats par notre correspondant François
Djékombé. Les pays participants ont signé une déclaration dite de N'Djaména les engageant à mener "treize importantes actions" pour arrêter le recrutement des
enfants-soldats.
Selon Marzio Babille, près de 250 000 enfants de moins de 18 ans participent dans une trentaine de conflis à travers le monde.
Fin de la Conférence internationale sur les enfants-soldats de N'Djaména
La rencontre de trois jours sur les enfants-soldats s'est terminée ce mercredi. Elle s'inscrit dans le cadre de la campagne de l'Unicef a lancé pour encourager les pays à ratifier le Protocole facultatif de la Convention internationale des droits de l'enfant, concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés.
Des représentants du Nigeria, du Tchad, du Soudan, du Niger et de la République centrafricaine ont participé à cette conférence. Les participants ont entendu de nombreux témoignages émouvants d'anciens enfants-soldats de venus de la RDC, du Liberia et de la Sierra Leone.
La Déclaration de N'Djaména qu'ils ont signée engage leurs pays respectifs à mener « treize importants actions » de nature à « arrêter finalement le recrutement des enfants-soldats dans les groupes armées et favoriser, côté financier, des programmes pour la baisse de la pauvreté, et donc pour l'emploi et l'éducation de ces enfants», a dit Marzio Babille, représentant de l'Unicef au Tchad.
Selon Marzio Babille, près de 250 000 enfants de moins de 18 ans participent dans une trentaine de conflits à travers le monde. Rien qu'au Tchad, ces trois dernières années, l'agence onusienne a aidé à démobiliser plus 800 enfants-soldats. Mais en République centrafricaine, la difficulté, a dit M. Babille c'est que les enfants rejoignent volontairement les groupes armés parce qu'ils n'ont pas d'autres choix et on leur fait croire qu'ils obtiennent un plus grand statu social. En République Démocratique du Congo certains « Kadogos » ou enfants-soldats n'ont même pas la taille du fusil mitrailleur qu'ils portent.