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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 22:51

 

 

 

frontiere-RCA-Cameroun.jpg

 

 

Cameroun: Les rebelles promettent revenir dans trois jours

SOURCE: LE MESSAGER MERCREDI, 26 SEPTEMBRE 2012 07:36   

Après l’attaque meurtrière perpétrée dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 septembre 2012 au poste de péage de Garoua Boulaï, les rebelles annoncent une autre expédition punitive, au cas où leurs deux camarades détenus ne sont pas libérés.

La dépouille du jeune Jean Paul Alim, âgé de 32 ans a été portée en terre hier, mardi 25 septembre 2012 au quartier Nganko, située à quelques mètres du centre ville de Garoua Boulaï. Il a été fauché par une balle tirée par des rebelles aux origines encore inconnues. Dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 septembre, le pauvre Alim

gagnait régulièrement son pain quotidien à ce poste de péage, en tenant une herse, grâce à laquelle, il empêchait aux véhicules de contourner le versement des frais de péage. Emmanuel Mandjomi Moloh lui, sera inhumé ultérieurement. Sa dépouille a été transférée à Bertoua et sera conduite plus tard à son village natal. Comme Jean Paul, il a aussi été tué par ces rebelles sans cœur. Agent des impôts, la quarantaine bien sonnée, Emmanuel était chef d’équipe « A » du péage de Garoua Boulaï.

Le plus chanceux de la bande est l’élève gendarme Deli Nguema qui s’en est tiré avec une balle dans le bras gauche, alors qu’il tentait de voler au secours de ses compatriotes. C’est le sombre bilan de l’attaque armée perpétrée par des rebelles dans cette ville frontalière de la République centrafricaine. « Nous étions assis dans une tente aménagée non loin du péage. Et subitement vers 22 heures, quelqu’un a crié « haut les mains » en ouvrant les rideaux qui tiennent lieu de porte. Lorsque j’ai lancé un coup d’œil dehors, je me suis rendu compte qu’il y avait d’autres personnes dans une camionnette qui attendait sur la chaussée », raconte un gardien de la paix principal de police ayant vécu la scène. Et de poursuivre : « Lorsque le rebelle qui a crié est ressorti, ses propres camarades l’ont abattu croyant que c’était un gendarme camerounais. Ils sont descendus du camion. Nous avons pris la fuite, parce que n’étant pas préparé à une telle attaque. C’est comme cela qu’ils ont ramassé nos badges professionnels, nos manteaux et des képis. Par la suite, ils ont emporté la dépouille de leur camarade qu’ils ont abattu ».

Tensions

Aussitôt informés, les éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) se lancent à leur poursuite. Une chasse infructueuse car, ils ne réussiront pas à mettre la main sur ces agresseurs d’un autre genre. « Ils ont juste réussi à localiser le lieu où ils ont inhumé leur camarade tué », lance le commandant de brigade de gendarmerie de Garoua Boulaï. Hier, mardi 25 septembre 2012, la tension était encore perceptible dans cette ville frontalière. Bien que les éléments du Bir ne soient pas visibles au centre ville, des indiscrétions révèlent qu’ils sont installés en brousse, sur des pistes stratégiques que pourraient emprunter ces hors-la-loi. « Ils continuent d’envoyer des messages indiquant qu’ils reviendront dans trois jours si leurs deux camarades ne sont pas libérés. Ces derniers ont été interpellés par les éléments du Bir il y a quelques jours, après qu’ils aient été dénoncés par des riverains comme étant des rebelles. Leur exploitation suit encore son cours en lieu sûr », rassure un adjudant chef de gendarmerie rencontré à la brigade de Garoua Boualaï.

A la frontière, la tension est très vive. Côté centrafricain, des militaires en tenue et en armes veillent au grain. Une lance roquette orientée vers le Cameroun est positionnée sur un Pick-Up. « Nous ne comprenons pas que les Centrafricains se comportent toujours comme s’ils étaient en guerre avec le Cameroun. Nous avons à faire cette fois à des rebelles. Mais en face, c’est l’armée régulière qui se dresse comme pour riposter à une éventuelle attaque. C’est une attitude qui est à craindre car cela laisse croire que ces rebelles ont eu l’onction de l’armée de Bozizé », analyse un jeune commerçant camerounais installé à Garoua Boulaï depuis près de 20 ans. En attendant que ces assassins soient mis hors d’état de nuire, la situation reste conflictuelle à la frontière. Rappelons que ce n’est pas la première fois que la situation se dégrade le long de cette frontière. En 2011 déjà, des militaires centrafricains en tenue et en armes s’étaient introduits de force à Garoua Boulaï, déchirant le drapeau du Cameroun, brûlant les effigies du chef de l’Etat et vandalisant les édifices publics.

 

 

Centrafrique : Trois morts dans une attaque à la frontière camerounaise

Par journaldebangui.com - 26/09/2012

Les rebelles assaillants ont pris d’assaut le poste de péage dans la ville frontière de Garoua-Boulaï

 

Selon Reuters qui cite la télévision nationale camerounaise, ce sont des rebelles centrafricains qui ont attaqué le poste de péage de Garoua-Boulaï entre la République Centrafricaine et le Cameroun. Dans l’accrochage qui a eu lieu avec les agents postés à cet endroit, trois personnes auraient été tués. Un jeune homme et un agent des impôts camerounais et un rebelle centrafricain, tué par ses propres camarades. Les informations disponibles font état de ce que les rebelles qui ont attaqué le bâtiment camerounais venaient libérer deux de leurs camarades détenus dans les geôles camerounaises. Ils avaient été arrêtés quelques jours plus tôt et sont en exploitation auprès des forces spéciales camerounaise. Un rebelle a ouvert le feu après qu’un agent ait tenté de les arrêter. Ce dernier est mort, ainsi qu’un autre jeune homme qui travaillait à côté de ce poste frontière dans Garoua-Boulai, une ville située à environ 600 km à l'est de la capitale Yaoundé.

Avertis, les éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) du Cameroun se sont lancés à la poursuite des assaillants, mais n’ont pas réussi pas à mettre la main sur ces agresseurs d’un autre genre. «Ils ont juste réussi à localiser le lieu où ils ont inhumé leur camarade tué», lance le commandant de brigade de gendarmerie de Garoua Boulaï. Hier, mardi 25 septembre 2012, la tension était encore perceptible dans cette ville frontalière. Bien que les éléments du Bir ne soient pas visibles au centre-ville, des indiscrétions révèlent qu’ils sont installés en brousse, sur des pistes stratégiques que pourraient emprunter ces hors-la-loi. «[i Ils continuent d’envoyer des messages indiquant qu’ils reviendront dans trois jours si leurs deux camarades ne sont pas libérés.

 C’est la première fois que des rebelles centrafricains lancent une attaque d’envergure lors d’une de leur incursion en territoire Camerounais. Or, ce pays voisin a réussi jusqu’à présent à éviter les conflits avec la République Centrafricaine minée par les conflits armés et les fréquentes attaques de rebelles à l’intérieur de son territoire. Lesquels menacent continuellement le pouvoir du président François Bozize, arrivé au pouvoir dans un coup d'État en 2003 et qui fait face aux insurrections depuis 2005. Cependant, le gouvernement de Bangui a signé un accord de paix avec un des derniers groupes rebelles en août 2012. Il espère maintenant concentrer ses efforts pour combattre la rébellion ougandaise de la LRA (Lords Resistance Army), menée par un soi-disant prophète mystique Joseph Kony, qui a effectué plusieurs attaques en République centrafricaine ces derniers mois.

A la frontière avec le Cameroun, la tension est très vive. Côté centrafricain, des militaires en tenue et en armes veillent au grain. Une lance-roquette orientée vers le Cameroun est positionnée sur un Pick-Up. «Nous ne comprenons pas que les Centrafricains se comportent toujours comme s’ils étaient en guerre avec le Cameroun. Nous avons à faire cette fois à des rebelles. Mais en face, c’est l’armée régulière qui se dresse comme pour riposter à une éventuelle attaque. C’est une attitude qui est à craindre car cela laisse croire que ces rebelles ont eu l’onction de l’armée de Bozizé», analyse un jeune commerçant camerounais installé à Garoua Boulaï depuis près de 20 ans. En attendant que ces assassins soient mis hors d’état de nuire, la situation reste conflictuelle à la frontière. Rappelons que ce n’est pas la première fois que la situation se dégrade le long de cette frontière. En 2011 déjà, des militaires centrafricains en tenue et en armes s’étaient introduits de force à Garoua Boulaï, déchirant le drapeau du Cameroun, brûlant les effigies du chef de l’Etat et vandalisant les édifices publics.

 

EST: DES ASSAILLANTS CENTRAFRICAINS TUENT 2 CAMEROUNAIS

http://www.lanouvelleexpression.info  Mercredi, 26 Septembre 2012 15:55 par Benjamin Essam   

L’objectif des insurgés était de libérer leurs collègues  arrêtés à Garoua Boulaï par les éléments du BIR et gardés à la base de MOMBAL.

Cet autre incident a permis au Gouverneur de l’Est de rassurer les populations sur la sécurité des personnes et des biens dans cette ville frontalière. La scène se déroule dans la nuit du 23 au 24 septembre 2012 au lieu-dit Nganko, à six kilomètres de Garoua Boulai, dans le département du Lom et Djerem. Selon de témoins, c’est à 22 heures qu’un camion benne s’arrête devant le poste de contrôle mixte .A bord, une dizaine d’hommes en treillis, l’air grave. Intiment  l’ordre aux agents du poste et aux gendarmes en faction de libérer la voie .Le Chef de poste et le jeune agent n’auront pas eu le temps de poser la moindre question aux inconnus qu’ils s’écroulent sur la chaussée atteints par les balles. L’échange de coups de feu avec la gendarmerie laissera l’un des leurs sur le carreau. Bilan, trois morts : deux camerounais et un insurgé.

Un témoin embusqué raconte que «leur tenue ne ressemblait ni à celle de l’armée centrafricaine encore moins à celle de l’armée camerounaise ».Et de poursuivre, «j’ai informé la gendarmerie qu’il y avait des tirs au poste avec des morts». Entre temps, les insurgés vont poursuivre la route mais seront vite rattrapés au lieu dit Babiola par les forces camerounaises (Birs, Esirs, gendarmerie, armée de terre).Le  camion benne à bord duquel ces hors la loi se trouvaient était très connu dans la ville pour le transport du sable et appartenant à un particulier aurait été arraché à son propriétaire par les insurgés.

Depuis quelques semaines la ville de Garoua Boulai est hantée par la présence des assaillants dans les périphéries. Ils ont même bastonné sur la population ce qui a permis de renforcer la sécurité dans la ville. Selon d’autres sources, cette  attaque visait à libérer les deux insurgés arrêtés par le BIR et gardé dans leur base de Mombal. Informé de la situation, le Gouverneur de la région de l’Est s’est immédiatement rendu à Garoua Boulai. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a tenu une réunion de sécurité avant de rassurer les populations sur les mesures de sécurités prises par les pouvoirs publics. Aussi est-il allé rencontrer à la frontière les  forces armées centrafricaines .Les deux parties se sont accordées à livrer une chasse sans merci à ces bandes armées qualifiées de «rebelles centrafricains en déroute».

Ce genre d’incident n’est pas nouveau à la frontière Cameroun-Centrafrique à Garoua Boulai. Une vigilance accrue de nos forces de défense s’impose.

 

CAMEROUN - RCA: DES REBELLES ATTAQUENT LE CAMEROUN À L’EST

 

Cette bande armée voulait libérer leurs camarades capturés en terre camerounaise et gardés par le Bataillon d’intervention rapide (Bir) depuis 4 jours à Garoua Boulaï. Trois morts sur le carreau, dont le chef de poste frontière et un adolescent, côté camerounais ; un rebelle tué et deux autres interpellés, côté assaillants. Le gouverneur de la région de l’Est, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua et le préfet du Lom et Djerem, Peter Mbu, sont précipitamment descendus dans la ville de Garoua Boulaï hier, lundi 24 septembre 2012. Les «chefs de terre» sont venus prendre le pouls de la situation conflictuelle qui prévaut dans cette localité frontalière. Nos sources sur place révèlent que dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 septembre 2012, des rebelles apparemment d’origine centrafricaine munis d’armes d’assauts lourds sont entrés de force en territoire camerounais, avant d’abattre deux de nos compatriotes au niveau du poste de péage.

« Leur intention était de libérer deux de leurs camarades interpellés et gardés à Bertoua par les éléments du bataillon d’intervention rapide [Bir, Ndlr] quatre jours plus tôt. Mais, une fois au niveau du poste de péage, ils ont été bloqués par le chef de poste qui ne comprenait pas que cette patrouille traverse la ville sans la présence des forces camerounaises. C’est comme cela que ce chef de poste a été abattu. Le jeune garçon dont le rôle était de tirer la herse a aussi été fusillé», rapporte notre source. La même qui rapporte que l’attaque s’est produite au moment où passait une troupe de la Garde présidentielle en provenance du Grand Nord poussant les riverains à croire à une rixe entre celle-ci et l’armée régulière centrafricaine.

Par contre, l’intervention musclée du Bir, bien que tardive, a produit des fruits. Pendant sa contre-attaque, ce corps d’élite de l’armée camerounaise tue un rebelle et capture deux autres qui sont aussitôt faits prisonniers. Notre source rapporte qu’hier lundi encore, la dépouille criblée de balles de cet assaillant restait exposée à la brigade de gendarmerie de la ville de Garoua-Boulaï. Hier soir, des sources officielles au gouvernorat de l’Est ont confirmé au Messager, cette attaque ainsi que le bilan de deux morts côté camerounais. Mais elles restent prudentes sur la prétendue nationalité centrafricaine des assaillants qui ont sauté sur le poste frontière camerounais.

« Nous ne savons pas si c’était des Centrafricains. Nous savons juste que des troupes armées s’en sont pris au poste frontière, faisant deux victimes camerounaises tuées par balles », affirme cet officiel. Au ministère des Relations extérieures (Minrex) des diplomates en poste confirment l’attaque du poste frontière de Garoua-Boulaï par des inconnus apparemment d’origines centrafricaines. Mais ces diplomates taxent cette attaque et les échauffourées qui s’en sont suivies d’ «incident sans grande portée».

En outre, plusieurs riverains du poste frontière de Garoua-Boulaï soulignent que l’origine de ce conflit ouvert entre l’armée camerounaise et ces rebelles remonterait à deux semaines. « C’est depuis près de 14 jours que la situation est confuse. Les rebelles ont repoussé l’armée régulière et ont pris possession de la ville centrafricaine frontalière avec Garoua-Boulaï. Et comme de temps à autres ils entrent de force au Cameroun, le Bir s’est déployé dans toute la ville pour sécuriser les populations. Y étant, il a interpellé et transféré à Bertoua deux rebelles qui tentaient d’opérer au Cameroun. Voilà pourquoi ces rebelles s’infiltrent à tout moment, pour tenter de libérer leurs frères », justifie au téléphone, une source sur place. Jusqu’ici, aucune déclaration officielle en provenance de Bangui pour condamner ces attaques n’a encore été entendue. Nos sources rapportent néanmoins que lundi, lors de la visite du gouverneur de la région de l’Est à Garoua Boulaï, Jean Sosthène Dengbe, le préfet de Bouar (le département dans lequel est situé le village Cantonner, frontalier avec Garoua Boulaï) ne s’est pas associé à la délégation.

Joseph Flavien KANKEU et Rodrigue N. TONGUE

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