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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 22:02

 

 

 

Baba-Ladde1

Source :blog de Makaila Nguebla

Kaka-Bandaro: l'offensive de l'armée tchadienne repoussée!

Communiqué de presse


             Tchad-RCA : violents affrontements entre le FPR et l’armée tchadienne

Le Front Populaire pour le Redressement (FPR), informe l’opinion nationale et internationale que ses vaillantes forces ont réussi à repousser une offensive  de l’armée tchadienne menée conjointement avec l’aide des forces centrafricaines.

Venues à bords de 33 véhicules et appuyées par trois avions de chasse,  les  unités  d’Idriss Deby soutenues par l’armée de  François Bozizé, ont attaqué ce matin,  du  lundi 23 janvier 2012,  nos positions dans la localité de Kaka Bandaro (RCA).

Au cours de violents combats qui ont duré 3 heures d’horloge, les vaillantes troupes du FPR, ont opposé une farouche résistance aux assaillants qui ont  battu en retraite en laissant sur les lieux  de nombreux morts, des blessés et des véhicules détruits.

Par son refus d’accepter, toute solution négociée au contentieux politique et armé, Idriss Deby reste le principal responsable de la mort des Tchadiens innocents qu’il continue de  sacrifier afin de se maintenir  au  pouvoir.

Le FPR déplore que de part et d’autre des Tchadiens et des Centrafricains s’affrontent dans des combats fratricides  parce qu’instrumentalisés par des régimes autocratiques qui confisquent  le pouvoir contre la volonté de leurs peuples meurtris.

Le FPR lance un appel aux mouvements et forces de libération nationale aussi bien au Tchad qu’en République Centrafricaine pour qu’ils prennent leurs responsabilités respectives face à la tragédie actuelle.

Le FPR demande également aux autorités françaises de se prononcer sur la situation afin de mettre un terme aux multiples agressions dont nous faisons l’objet depuis plusieurs années.


Le FPR estime que la France incarne les valeurs démocratiques universelles et  ne doit pas cautionner par son silence les dérives  autocratiques  d’Idriss deby et de François Bozizé.

Le FPR reste fidèle à ses engagements pour la recherche d’une solution politique en faveur du  retour de la paix au Tchad et en RCA, par une approche globale des crises qui sévissent dans la sous-région, et ce,  avec l’aide bien entendu, de la France, de l’Union africaine et de la communauté  internationale.

Vive le Front Populaire pour le Redressement !

Vive les peuples tchadien et centrafricain !

Et que  triomphent la paix, la justice et la démocratie au Tchad et en RCA !


                                                                                 Fait à Kaka Bandaro, le 23 janvier 2012


La cellule de communication du Front Populaire pour le Redressement


Tel : 00 88 216 699 71 927

 

NDLR : Le FPR se contente de publier un communiqué triomphaliste sans toutefois donner le moindre bilan des prétendus « nombreux morts, blessés et véhicules détruits laissés sur les lieux » côté forces coalisées tchado-centrafricaines

 

 

                                                                                         Communiqué de presse


Actes de représailles  contre le FPR et arrestations arbitraires des Tchadiens en RCA

La Coordination Internationale des Forces Vives Tchadiennes en exil exprime son indignation profonde devant les actes de représailles dont sont victimes les personnes supposées proches du Front Populaire pour le Redressement (FPR),  des  paisibles citoyens tchadiens  qui font l’objet depuis quelques jours d’arrestations arbitraires de la part des autorités centrafricaines sous  impulsion du régime autoritaire d’Idriss Deby.

Les Forces Vives Tchadiennes ont appris que l’armée centrafricaine a procédé à de nombreuses arrestations dans le milieu des Tchadiens vivant en République Centrafricaine parmi lesquels,  Mme Baba Laddé, paisible citoyenne dont le simple tort est d’avoir épousé  un homme politique opposant au pouvoir de Ndjaména.

Les Forces vives tchadiennes ne peuvent accepter  que des femmes, enfants et autres citoyens tchadiens qui ont choisi de vivre en harmonie en Centrafrique,  paient les frais du fait de leur appartenance ethnique, religieuse ou nationale à cause du différend politique et armé qui oppose le Front Populaire pour le Redressement aux autorités illégitimes de Ndjaména.
L’Etat centrafricain fidèle à ses habitudes d’enlèvement, de séquestrations, des tortures et des détentions illégales de ses opposants et d’autres exilés se trouvant sur son sol,  confirme visiblement aux yeux du monde entier, le lourd soupçon qui pèse sur lui. Ce qui ternit l’image extérieure du régime de François Bozizé, accusé ici et par là par de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme et des libertés publiques locales et internationales.
Les Forces Vives tchadiennes en exil tiennent dorénavant  pour responsables le régime de Bangui d’affaiblir l’élan de lutte du peuple tchadien par des actes de persécutions à l’encontre des membres de l’opposition tchadienne.

Devant cette situation gravissime, la Coordination internationale des Forces vives tchadiennes en exil :

- Dénonce sans réserve tout acte de représailles contre les  sympathisants du Front Populaire pour le Redressement (FPR) ;

- Exige la libération immédiate de l’épouse du Général Baba Laddé ;

 -  Sollicite de la délégation du Comité International de la Croix-Rouge basée en RCA de bien vouloir intercéder  rapidement  auprès des autorités de Bangui pour assurer la sécurité physique et morale des personnes interpellés et détenues arbitrairement ;

- Met en garde les autorités centrafricaines contre tout excès de violences à l’encontre des ressortissants tchadiens actuellement en détention dans les locaux de l’armée ou de la  police ;

- Et enfin, avertit le régime de Bangui que nous ne ménagerons  aucun effort pour attraire devant les juridictions sous-régionales et internationales compétentes  les auteurs et co-auteurs des actes de violations qui seront  commis à l’encontre des personnes arrêtées et qui transgressent  les règles et  les instruments internationaux en matière du respect  des droits de l’homme dont l’Etat centrafricain est signataire auxquels  il est tenu par l’obligation de se conformer  scrupuleusement.

                                                                                                          Fait, le 22 janvier 2012

Pôle Afrique de la Coordination Internationale des Forces Vives Tchadiennes en exil

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