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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 01:39

 

 

 

FOMAC Tchadiens à damara

Bozizé et ses partisans

 

convoi FOMAC àn Damara


WEDNESDAY, 02 JANUARY 2013 22:31 BARK BIIGA

 

La Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac) peut estimer avoir fait œuvre utile en empêchant les rebelles centrafricains de la coalition Séléka de prendre possession de Bangui, siège du pouvoir vacillant du général François Bozizé. Ses soldats étant désormais incapables de le protéger contre l’avancée des forces dissidentes, c’est à la force sous-régionale qu’il doit un salut provisoire. C’est tout à l’honneur de la Fomac qui a réussi à préserver la capitale centrafricaine de l’inévitable bain de sang que peut provoquer un affrontement entre les rebelles et la garde présidentielle.


Même si le soldat Bozizé sauve sa peau pour le moment, la coalition de la Séléka ne démord pas de son exigence de le voir quitter le pouvoir. Ce, malgré les appels au dialogue et au compromis entre toutes les forces vives de la Centrafrique. Se voyant près du but, les rebelles n’ont cure de la proposition de partage du pouvoir que leur propose le président François Bozizé, en désespoir de cause.



Visiblement, ils tiennent aussi s’installer au pouvoir par les armes. Comme l’a fait le général Bozizé sept ans plus tôt et d’autres avant. Aussi longtemps que les organisations sous-régionales africaines laisseront commettre ce viol contre l’Etat, ce sera la porte ouverte à toutes les formes de mal gouvernance. Et de rébellion. Le tout n’est donc pas de sauver le président naufragé de Bangui, mais de réconcilier la République centrafricaine avec un mode de dévolution légale et légitime du pouvoir d’Etat.

 

 

NDLR : En effet, un dialogue de sourds est à craindre à Libreville. Bozizé excluant déjà de quitter le pouvoir, aura en face de lui aussi bien les rebelles de SELEKA que sans doute les partis de l’opposition démocratique, qui poseront indiscutablement la question de son départ du pouvoir. On peut comprendre pourquoi d’ores et déjà SELEKA réclame dès à présent qu’il soit fait appel à la médiation de la communauté de Sant’Egidio qui possède l’expertise de la médiation des conflits difficiles. (voir extrait de l'interview de Mohamed Moussa Dhaffane sur RFI)  

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