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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 14:51

 

 

 

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RFI  vendredi 22 mars 2013

 

En Centrafrique, les rebelles de la Seleka ont forcé, ce vendredi 22 mars 2013, un barrage de la force africaine au nord de Bangui dernier verrou menant à la capitale. Une information relayée par la Fomac, la Mission militaire des Etats d'Afrique centrale. Dans la capitale centrafricaine, c'est l'inquiétude.

 

Ce matin, la Seleka a poursuivi son offensive en deux directions. Tout d'abord, les rebelles ont attaqué la ville de Bossangoa, le fief du président Bozizé, à 250 kilomètres de Bangui. Mais beaucoup plus préoccupant, ils ont poussé leur avantage sur un autre axe. Ils sont entrés dans Damara, le verrou stratégique qui était contrôlé par la Fomac, à 75 kilomètres de Bangui.

 

Les rebelles ont forcé le passage aux soldats d'Afrique centrale puis ils ont affronté directement les soldats centrafricains. « Maintenant Damara est sous le contrôle d’éléments de la Seleka, il y a eu des combats un peu plus tôt mais pas avec des militaires tchadiens mais contre les forces centrafricaines gouvernementales. Maintenant la Seleka est décidé à rentrer dans Bangui », déclare le général Arda Harkouma, le chef d'état-major chargé des opérations de la Seleka.

 

Le porte-parole de la présidence confirme que les rebelles ont attaqué Damara. « J’ai ouïe dire de source militaire qu’il y a des combats à Damara. La ligne rouge de démarcation n’existe plusexplique Gaston Mackouzangba. Mon message ne varie pas, il est en direction de nos frère de la Seleka pour qu’ils reviennent à la raison et soient de retour à la table de négociations ».

 

Alerte sur Bangui

 

Jeudi, la coalition rebelle se disait prête à discuter mais aujourd'hui, le général Arda Harkouma, le chef d'état-major chargé des opérations, considérait que des négociations n'étaient plus à l'ordre du jour. Désormais l'objectif c'est Bangui dit-il. Des sources, au sein de la Fomac ne cachent plus leur inquiétude. « On est en état d'alerte maximum mais nous n'aurons pas les moyens de contenir les rebelles s'ils arrivent sur Bangui », admet un officier de la force d'Afrique centrale. Pour bloquer la Seleka, le président Bozizé ne peut désormais compter que sur ses troupes qui jusque - là ne sont pas arrivées à contenir les assauts rebelles.

 

Reste maintenant une inconnue : Quelle sera l'attitude des troupes sud-africaines, appelées par le président centrafricain dans le cadre d'un accord de défense ? Les soldats sud-africains sont positionnées au nord de Bangui, près du PK 12, soit à 12 kilomètres du centre-ville et font figure de dernier verrou capable d'empêcher les rebelles d'entrer dans Bangui.

 

Inquiétude à Bangui

 

En fin de matinée, les bureaux administratifs ont fermé, les élèves ont été libérés des établissements scolaires, les stations-services sont fermées, et les marchés se vident. Dans les principales artères de la capitale, les éléments de l’armée se déploient et la circulation s’est intensifiée, vu que les personnes se pressent pour rentrer à la maison.

 

Les troupes sud-africaines se sont massées à douze kilomètres à l’entrée nord de Bangui, chemin que doivent emprunter les rebelles pour rentrer dans la capitale. Dans les quartiers et au bord des principales avenues, on aperçoit les badauds qui sortent pour scruter le déploiement des forces de l’ordre et de défense.

 L’espoir des habitants de la capitale se focalisent sur l’armée qui continue toujours son déploiement à travers la ville et sur les deux principales sorties nord de Bangui menant vers la ville stratégique de Damara.

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