Chronique people des fils à papa
Alors qu’une écrasante majorité de Centrafricains, particulièrement les banguissois, souffrent actuellement des fâcheuses conséquences de la mauvaise gouvernance de leur père, faites de délestages chroniques de courant, de manque d’eau potable et autres pénuries en chaîne de médicaments, de viande, de sucre bref, de la plupart des produits de première nécessité dont les prix ont terriblement augmenté, les rejetons de Bozizé continuent de vivre dans une absolue insouciance.
Les photos qui suivent relatent le dernier évènement qui a réuni tous les amis et compères de Socrate Bozizé il y a quelques jours à son domicile de la cité UAP, située juste à côté du ministère des affaires étrangères à Bangui. C’était suite à la cérémonie de remise de prix du fameux « trophée Bamara » de Mobili Gnawa Cyrille à Socrate pour sa fondation « Espoir ». Le champagne a visiblement coulé. Si ce n’était pas en Centrafrique, on aurait dit que c’est une série comique des Ivoiriens ou Nigerians ou autres Burkinabés mais on est bien à Bangui.
Même si les enfants ne ressemblent pas obligatoirement à leurs géniteurs, ce qui est écœurant ici, c’est de voir Arsène Boro se ridiculiser de la sorte. Lui, fils du grand Commandant de gendarmerie Boro, un homme de valeur et de principe.Un des anciens collègues d’Arsène au séminaire de Yaloké durant deux années a confié à la rédaction de CAP ne pas s’expliquer toute cette déviance de ce garçon.
Rédaction C.A.P