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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 19:10

 

 

 

 

Francis-Bozize.JPG

Malgré les émeutes des mécontents du pseudo recrutement dans les FACA du 2 août à Bangui, Francis Bozizé et ses complices poursuivent et délocalisent leur forfaiture au centre de formation militaire de Bouar. Selon des informations d’une source proche du ministère de la défense nationale, les cooptés qui ont été emmenés à Bouar pour la formation y sont arrivés depuis quelques jours et après plusieurs jours de bizutage et de brimades diverses infligées à ces jeunes recrues, une nouvelle liste est arrivée de Bangui sur laquelle douze jeunes, tous originaires de Bangui ne figurent pas.  

Or ils ne connaissent personne et n’ont pas de famille à Bouar. Ces jeunes d’après nos informations, ont été purement et simplement renvoyés. Ils sont donc laissés pour compte, et errent depuis trois jours dans la ville de Bouar après avoir été leurrés et brimés. C’est le préfet de la Nana-Mambéré  M. Jean Sosthène Dengbé, qui aurait tenté de porter secours à ces malheureux pour les faire ramener à Bangui. La « nouvelle liste», comme ils l’ont appelé, qui est venue de Bangui, laisserait apparaître que la presque totalité des recrues sont de la région de Bozizé et de sa maîtresse favorite, Mlle Renée Madeleine Bafatoro, « députée » de Carnot.

Ainsi, les mensonges de Bozizé dans sa récente interview sur RFI depuis Roissy où il prétendait qu’à Bangui on l’appellerait « président ti mara kouè » est une véritable imposture. Lui et son fils Francis doivent dire aux Centrafricains que leur but avec cette opération était juste de recruter des Gbayas dans les FACA et ne pas extorquer d’importantes sommes d’argent à de pauvres jeunes démunis dont le seul espoir était de servir leur pays.

Notre source nous précise également qu’une soixantaine d’autres futurs éléments des FACA ont été reversés contre leur gré à la Jeunesse pionnière nationale (JPN) où ils ont été conduits à Bossembélé. On voit donc qu’il n’y a pas en réalité, une volonté des autorités de recruter des jeunes au sein des Forces armées centrafricaines, mais juste le désir de voler une pauvre frange de la population désoeuvrée. Malgré cela, les Bozizé se permettent de rejeter sur l’opposition la responsabilité de leur propre turpitude. Le mercredi 15 août 2012, une dizaine de jeunes, armés de cailloux, de bâtons et de couteaux, ont envahi l’église du christianisme céleste de Galabadja qui appartient à Bozizé avec une seule revendication : « payez-nous ou on se fait payer ».

La Rédaction

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