Source : www.centrafriquelibre.info
Visiblement « le ridicule devient de plus en plus le quotidien d’un bon nombre de « politicars » centrafricains. En tout cas, il ne les tue pas.
Jean Michel Mandaba, ministre de la santé du gouvernement d’inaction déchu suite à la déstabilisation de Seleka, fait partie des escrocs notoires et des voleurs qui empêchent l’envol de la RCA.
On confond souvent ce piètre personnage au professeur Jean Luc Mandaba, pédiatre de renommée internationale, et ancien premier ministre centrafricain qui était resté dans le MLPC (Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain) jusqu’à sa mort.
La comparaison ne s’arrête donc que sur l’homonymie de leur nom. D’ailleurs, son mentor, l’ineffable professeur Touadera premier ministre sortant qui n’a pas de culture au-delà de sa logique mathématique a délibérément omis de baptiser une rue en mémoire du médecin; cet illustre personnage, ressortissant comme lui de Damara.
Alors que l’opposition démocratique unie tentait de s’opposer aux manœuvres dilatoires et de débauchage du KNK et son incompétent président Bozizé après les mascarades de 2011, Jean Michel Mandaba avait préféré trahir son parti, le MLPC pour entrer dans le gouvernement Touadera 3.
Acheté pour une poignée de millions pour affaiblir son parti, l’homme n’a pas résisté au syndrome de la mangeoire devenu monnaie courante en Centrafrique. Cette trahison lui vaut une exclusion du parti du président Ziguélé.
Le transhumant s’est même permis le luxe de créer un parti baptisé le PGD (Parti pour la Gouvernance Démocratique) et de déclarer la guerre au MLPC qui l’a pourtant mis en valeur en disant ceci « L’heure est venue de retrousser les manches et prouver à mes anciens camarades, ce dont ce nouveau parti est capable ».
Mais Mandaba contre toute attente a pris ses jambes à son coup à l’avancée de Seleka vers Bangui. Une autre volte-face à Bozizé devenu depuis peu débaucheur des faibles personnalités politiques et des transhumants de l’opposition.
Cette forfaiture qui n’est que le caractère d’un opportuniste qui masque ses intérêts égoïstes derrière la politique, vient de produire un effet boomerang. Le traître a osé faire une pirouette à Me Tiangaye en lui demandant sa réintégration au sein du collectif des partis de l’opposition.
C’est sans compter sur le nouveau premier ministre, Maître Nicolas Tiangaye qui a toujours eu pour crédo: l’intérêt général. Une fin de non-recevoir a été immédiatement renvoyée au traître, qui doit maintenant reprendre la craie s’il a réellement l’amour de son pays.
Humilié et ridiculisé, le vendu aurait pu intégrer définitivement le KNK, mais sentant la mort prochaine du régime, Jean Michel a osé fustiger le parti du général d’opérette Bozizé « Je ne suis pas un démembrement du parti KNK au pouvoir. J’ai crée mon parti qui appartient à l’opposition démocratique ».
A la question de savoir s’il allait demander pardon au MLPC de Ziguélé, il répond en disant » Je suis un leader responsable, en aucun cas, je ne reviendrai demander pardon au MLPC comme le pense Martin Ziguélé
Cette personnalité qui a vendu son âme est comme M. Nalké Dorogo, et M. Pascal Koyamene et beaucoup d’autres, qui n’ont pas de convictions. Les centrafricains doivent se réveiller contre ces bandits qui pensent qu’on doit vivre au jour le jour et que la RCA n’a pas d’avenir.
Les centrafricains espèrent un jour descendre au PK0 demander l’annulation de la nomination des personnalités aux mentalités douteuses aux postes de responsabilité.
Wilfried Maurice SEBIRO