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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 23:23

 

 

 

 

Feindiro

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 12 Avril 2012 13:53

Herbert Gontran Djono Haba, député de Birao II,  plaide ce 12 avril pour une Justice équitable. Il a été libéré la veille avec ses acolytes dont le premier vice-président du programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des ex-combattants, Jean-Jacques Demafouth. Arrêtés en janvier dernier, ils étaient accusés de tentative d’atteinte à la sureté intérieure et extérieure de l’Etat et  association  de malfaiteurs.

Cette mise en liberté provisoire est intervenue à la suite d’une  décision du doyen des  Juges d’Instruction,  du Tribunal de Grande Instance de Bangui après 3 mois de détention.

SelonDjono Haba interrogé par Radio Ndeke Luka, « l’heure n’est pas au commentaire sur cette libération provisoire. Car, je suis est  encore sous contrôle judiciaire et la procédure suit encore son cours. Seulement  je souhaite que la procédure aboutisse à un procès équitable  susceptible d’éclairer la lanterne de la communauté nationale et internationale sur les chefs d’accusations retenus à mon encontre ».

Djono Haba a affirmé par ailleurs que  « 2 autres accusés dans la même  affaire, notamment Mahamath Abrass, député sortant de Birao II et Abdel Kader Khalil de l’Union des Forces Démocratique pour le Rassemblement (UFDR) sont encore  à la prison de Bossembele (plus de 100 kilomètres nord de Bangui). Une mission du ministère de la Justice s’y rendra ce jeudi pour les libérer et leur notifier par la même occasion, l’ordonnance de la mise en liberté provisoire sous contrôle judiciaire ».

En rappel, Herbert Gontran Djono Haba était arrêté sans la levée de son immunité parlementaire. Une action judiciaire qui a suscité une vive réaction de l’Assemblée Nationale.

 

 

NDLR : Le vrai procès équitable qui doit avoir lieu est celui des fiches mensongères de renseignement dont Bozizé a pris l’habitude du temps où il fut aide de camp de Bokassa et qui continuent de le fasciner maintenant qu’il est lui-même à la place où était Bokassa son maître. Le procès qu’attend ce député arrêté arbitrairement sans levée préalable de son immunité n’aura jamais lieu tant le dossier de l’accusation est vide et pour cette raison, le pouvoir fera tout pour ne pas essuyer le ridicule et la honte d’un procès où les graves vices de forme de procédure et autre vacuité du dossier ne manqueront pas d’être soulevés par les avocats de la défense.

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