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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 18:46

 

 

Sylvain-Ndoutingai

 

 

 

Mercredi, 30 Mars 2011 13:42

Les proches parents des agents de l’ENERCA (Société de l’Energie centrafricaine) accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat et détenus depuis le 09 février 2011, à la brigade de recherche et d’investigation de la gendarmerie nationale, sont montés au créneau le 30 mars 2011 à Bangui. Ils exigent la libération des personnes arrêtées suite à cette affaire.

« Trop c’est trop, nous voulons la libération de nos parents arrêtés sans raison depuis deux mois ». C’est la phrase scandée par une cinquantaine de personnes, en majorité des femmes, très tôt ce matin du 30 mars 2011, devant la direction générale de l’ENERCA.

Au total, sept agents de l’ENERCA, accusés d’être à l’origine du délestage survenu pendant la proclamation des résultats provisoires du 1er tour des élections, ont été mis en état d’arrestation et détenus depuis lors dans les locaux de la gendarmerie nationale à Bangui.

Emmanuel AYOUMBI directeur administratif et financier de l’ENERCA affirme à Radio Ndeke Luka avoir « entrepris des démarches auprès des autorités judiciaires et du département de tutelle pour obtenir la libération des agents mais la solution tarde toujours à venir ».

Selon des sources proches de la direction générale de l’ENERCA, l’enquête menée par la gendarmerie, révèle qu’aucune charge à l’heure actuelle ne peut être retenue contre ces employés.

 

 

Bangassou manque d’eau potable

Radio Ndéké Luka Mercredi, 30 Mars 2011 13:42

Les habitants de la ville de Bangassou (est du pays) se réveillent toujours de bonheur  à la recherche de l’eau potable. La situation perdure depuis trois mois. Désormais,  s’approvisionner en eau potable devient un vrai parcours du combattant.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la région, les points d’eau sont en nombre insignifiants et les quelques forages dont dispose la ville ne fonctionnent plus depuis longtemps.

« Pour trouver ce précieux liquide nous sommes obligées de parcourir plusieurs distances en brousse ou faire une queue interminable », déclarent quelques femmes. Elles lancent à cet effet un appel au gouvernement pour « un secours d’urgence pour augmenter les points d’eau ».

Cette situation a provoqué une hausse du nombre de cas de maladies hydriques à l’hôpital de la ville, telles que la diarrhée, la Typhoïde,  voire les vers intestinaux. Ces maladies sont provoquées par la consommation d’eau non potable.

  

Encore des progrès à faire selon les observateurs des élections

Mercredi, 30 Mars 2011 13:39

Les missions d’observateurs de l’Union Africaine et de EISA (Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique) ont rendu publics, chacune de son côté, leurs rapport sur le second tour des élections législatives en Centrafrique. De manière générale, les deux s’accordent sur les progrès notables enregistrés par rapport au premier tour, mais trouvent que des améliorations sont encore à apporter pour les scrutins ultérieurs.

L’UA et EISA adressent toutefois des félicitations à la Commission Electorale Indépendante (CEI) et à ses partenaires impliqués dans le processus électoral.

Selon Vincent Tohbi, Chef de la délégation de la mission d’EISA, interrogé par Radio Ndeke Luka, ces avancées portent entre autres sur « les celées effectives des urnes, la réduction du vote par dérogation, et l’affichage par endroit des listes électorales ».

Selon lui les améliorations doivent porter notamment sur la centralisation des résultats, la formation des agents électoraux, la sensibilisation des électeurs, et l’implication dans le processus des partis politiques de l’opposition ainsi que des femmes.

Au sujet des quelques irrégularités relevées par EISA, figurent « l’affichage tardif des listes électorales, l’ouverture aux heures non indiquées par le code électoral des bureaux de vote, la présence très visible des forces de l’ordre dans les lieux de vote ».

S’agissant de la faible participation constatée, le Chef de la mission de l’EISA l’explique par plusieurs  facteurs : « L’appel au boycott des partis de l’opposition, la timidité de la campagne électorale, le privilège accordé par les électeurs africains au scrutin présidentiel, en sont quelques parfaites illustrations »

Interrogé sur la « transparence » et la « crédibilité » desdites législatives, Vincent Tohbi s’est refusé à toute appréciation, se contentant de déclarer que le rôle de son entité consiste plutôt « à analyser les contours techniques liés aux problèmes ou avancées du processus pour amélioration, et non pour la validation d’un quelconque scrutin ».

De son côté, lors d’un point de presse mardi 29 novembre à Bangui, l’Union Africaine (UA) constate que le scrutin s’est déroulé dans « le calme et la sérénité ». Une déclaration faite par Pierre Daniel BOUSOUKOU BOUMBA, chef de la mission d’observation des élections.

Le rapport de la mission se félicite de la prise en compte par la CEI des recommandations faites après le premier tour : « l’installation des bureaux de vote en lieux public faciles d’accès, la formation des agents électoraux, l’affichage des listes électorales en format convenable, la réduction du vote par dérogation et la présence discrète des forces de l’ordre ».

Toutefois la mission a encore relevé des insuffisances parmi lesquelles « la persistance de certaines défaillances au niveau des bureaux de vote, l’arrivée tardive des matériels électoraux, le non-respect des horaires d’ouverture et de fermeture, l’insuffisance de sensibilisation des électeurs sur le vote à bulletin unique et l’inadéquation du mode d’identification sur la base des cartes d’électeurs ».

La mission de l’UA a enfin exhorté les acteurs politiques et la société civile à œuvrer pour la paix en République centrafricaine, dans le cadre déjà mis en valeur qui est le dialogue inclusif et la concertation.

Ce second tour des élections législatives se sont déroulées sans l’opposition. Elle a boycotté le scrutin et continue de réclamer l’annulation des résultats du premier tour par la Cour constitutionnelle.

 

 

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