Bangui, 28 juil. (ACAP) – La ministre du Commerce et de l’Industrie Mme Marilyn Roosalem Mouliom a porté un démenti formel de sa complicité dans une tentative de coup d’Etat, lors d’un point de presse donné vendredi 27 juillet 2012, à Bangui.
Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Marilyn Roosalem Mouliom a mis en garde la presse écrite indépendante pour « les allégations mensongères, des propos diffamants et hautes accusations proférées avec acharnement dans plusieurs éditions successives, portant sur ma personne, sur ma famille et surtout insinuant ma complicité dans une tentative de coup d’Etat ».
« Je considère cet harcèlement moral comme de la diversion dont le but non avoué est de me décourager et de m’éloigner de mon objectif qui est de contribuer au développement économique et social de notre pays, aux côtés du président de la République », a-t-elle déclaré.
Mme Marilyn Roosalem Mouliom a déploré que face aux graves dérapages constatés, une note d’information et de plainte sera adressée à la haute instance de régulation, le Haut Conseil de la Communication (HCC) et aux instances corporatistes d’autorégulation des médias que sont le Groupe d’Editeurs de Presse Privée Indépendante de Centrafrique (GEPPIC), l’Union des Journalistes Centrafricains (UJCA) et l’Observatoire des Médias Centrafricains (OMCA).
« En cas de récidive en ma qualité de citoyenne, je serai libre de faire usage de mon droit de plainte devant les juridictions compétentes », a-t-elle conclu.
NDLR : On ne sait pas trop pourquoi cette ministre, qui n’est pourtant pas encore limogée du gouvernement contrairement à Ndoutingaï et Findiro qui eux deux l’ont été, croit devoir tenir une conférence de presse pour opposer un démenti aux accusations de complicité de tentative de coup d’Etat qui circuleraient contre elle dans certains organes de presse et de menacer de saisir la justice.
Celui-là même que cette tentative présumée de coup d’Etat devait renverser à savoir François Bozizé, s’enferme lui jusqu’ici, dans un silence assourdissant que même Ndoutingaï a été obligé de dénoncer dans sa récente interview sur la Voix de l’Amérique. De quoi a peur et que craint Marilyn Roosalem Mouliom ?
C’est un secret de polichinelle qu’elle fut longtemps une très très proche, pour ne pas dire plus, de Ndoutingaï. Veut-elle maintenant quitter le navire Ndoutingaï ? C’est pourtant dans la difficulté que l’on reconnaît les vrais amis.