L’enquête de la rédaction de Centrafrique-Presse sur « l’ivresse du pouvoir de Renée Madeleine Sambo Bafatoro, la favorite de Bozizé » a déclenché chez celle-ci une véritable crise d’hystérie. Ne tenant plus en place dans son pavillon de la ville de Tours en France que Bozizé lui a offert, elle a pris son téléphone pour faire littéralement la chasse à tous ses cousins et cousines, les enfants de Wanigombet Bafatoro, frère cadet de son défunt père, tant ceux qui sont à Bangui que ceux vivant en France, les couvrant de menaces, d’insultes en les traitant de tous les noms d’oiseaux.
Même son oncle paternel Wanigombet Bafatoro qui a beaucoup fait pour les enfants de son frère aîné Sambo Bafatoro, après la mort de ce dernier, n’est pas épargné. Elle a ciblé en particulier certaines de ses cousines filles de Wanigombet comme étant les sources d’informations sur elle rapportées par CAP dans son enquête. Elle devrait se poser quelques questions néanmoins. Se croyant toute puissante, elle a fait délibérément du mal à certains parents de sa famille qu’elle a fait arrêter et foutre à la porte de leur travail.
Si la favorite de Bozizé se met dans tous ces états, c’est que l’article de CAP qui résulta d’une enquête approfondie, a mis le doigt sur la réalité des frasques et agissements de la prétendue de Carnot qui, se sachant non seulement députée mais ayant également la réputation d’être la maîtresse de Bozizé, devrait faire quelque peu attention aux actes qu’elle pose. Or bien au contraire, elle est à l’origine des nombreuses discordes avec ses propres cousins et cousines et sème à longueur de temps la zizanie dans la famille tout en rejetant ses parents côté paternel.
La rédaction de Centrafrique-Presse n’a fait que faire son travail, celui d’informer les Centrafricains sur ce qui se passe dans le pays et surtout, les conséquences de la mauvaise gouvernance du régime de Bozizé. Les frasques et agissements de Renée Madeleine Sambo Bafatoro contribuent aussi à cette mauvaise gouvernance de Bozizé. Cela doit être dit. Il est vain de déclencher la chasse aux sorcières dans la famille du pauvre Wanigombet Bafatoro qui est abandonné à son triste sort.
Rédaction CAP