APA - Ouagadougou 12-02-2010 (Burkina Faso) 29 partis politiques ont officialise leur appartenance à l’opposition politique et travaillent à constituer une force d’alternative au régime de Blaise Compaoré à la prochaine élection présidentielle prévue en novembre 2010, a appris APA vendredi auprès du chef de file de l’opposition à Ouagadougou, Me Bénéwendé Stanislas Sankara.
L’opposition est « décidée à se battre pour le changement et pour la démocratie » a confie vendredi a la presse le président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) a confié ce matin que
Candidat à la prochaine élection présidentielle Me Sankara sait qu’il ne sera pas l’unique candidat de l’opposition. L’unité d’actions reste une « guerre à gagner » au sein de l’opposition « caractérisée par sa grande diversité », selon Me Sankara.
Pour créer un climat de confiance entre les partis politiques ayant fait officiellement leur déclaration d’appartenance à l’opposition, une commission a été mise en place pour proposer un document cadre de travail et de collaboration.
Ce document cadre en préparation devrait permettre aux partis de l’opposition de « travailler en harmonie et en toute transparence dans le respect des intérêts de tout un chacun », a soutenu Me Sankara.
Installé il y a cinq mois, le chef de file compte rencontrer des personnalités de la société civile et politique pour recueillir leurs conseils afin de renforcer son institution. Il espère pouvoir aussi se doter d’un siège dans les meilleurs délais pour faciliter le travail de rassemblement du chef de file de l’opposition politique.
Affaiblis par leurs émiettements et leurs relations ambiguës avec le régime, les partis de l’opposition n’ont jamais fait le poids devant le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré.
Sous l’impulsion des opposants radicaux,
l’Assemblée nationale a voté une loi précisant que seules font partie de l’opposition les formations qui font une déclaration d’appartenance au chef de file et n’ayant pas ses militants au
gouvernement.
NDLR : Voilà un exemple dont devrait se servir l'opposition centrafricaine essentiellement caractérisée aussi par son émiettement et surtout les ambitions souvent irréalistes et
démesurées de certains des leaders des partis qui la composent. Il est temps et tout cas hautement souhaitable que ceux qui sont conscients qu'ils ne dépasseront nullement le seuil de 0,.. ou un
plafond de 1,..% de suffrages au premier tour de la présidentielle évitent d'être candidats ou retirent leur candidature le cas échéant s'ils ont déjà fait acte de candidature, pour ne pas donner
quelque chance que ce soit au candidat du KNK Bozizé. Faute de cela, ils prendront la redoutable responsabilité de reconduire le dictateur sanguinaire Bozizé alias "le dépeceur" pour
encore cinq années dans le fauteuil présidentiel, ce que nous espérons, ne doit pas être leur souhait pour la République centrafricaine et son peuple.