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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 23:26

 

 

Gbagbo ADO 2eme Tour-copie-1

 

 

Par FRANCE 24 avec dépêches le 08/12/2010 - 08:36

 

À l’instar de la Cédéao, les différentes organisations internationales parlent d’une seule voix dans le dossier ivoirien, exhortant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir. Tous sauf une : le Conseil de sécurité des Nations unies.

Abidjan retrouve ses embouteillages et son animation, signe que la vie reprend timidement son cours dans la capitale économique ivoirienne, même si le pays compte toujours deux présidents, deux Premiers ministres et, depuis hier, deux gouvernements. Mais si la communauté internationale parle d’une seule voix pour exhorter le président sortant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir, l’ONU, elle, peine à rédiger une déclaration commune sur la crise.

Mardi soir, le Conseil de sécurité des Nations unies s'est séparé sans avoir pu parvenir à un accord dans ce dossier. En cause : la Russie, qui bloque une déclaration des 15 membres de l'instance. Moscou estime en effet que l’institution outrepasse son mandat en déclarant Alassane Ouattara vainqueur de l'élection présidentielle.

Entre deux séances de négociations tendues, Susan Rice, l'ambassadrice américaine à l'ONU qui assure la présidence du Conseil de sécurité au mois de décembre, a indiqué à la presse : "Je ne sais pas pourquoi la Russie pinaille à propos de résolutions qu'elle a elle-même votées"...

"Un seul candidat a remporté l'élection, avec une nette avance"

L'envoyé spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, a assuré devant le Conseil de sécurité des Nations unies qu'Alassane Ouattara avait remporté une victoire "nette". "Un seul candidat a remporté l'élection, avec une nette avance", a-t-il affirmé par vidéoconférence depuis Abuja, au Nigeria. "M. Ouattara est le gagnant du scrutin présidentiel."

"Même si toutes les plaintes soumises par le camp du président Gbagbo au Conseil constitutionnel étaient prises en compte [...], les résultats du second tour ne changeraient pas", a-t-il fait remarquer.

La réunion du Conseil de sécurité s’est tenue à New York, à la suite du sommet extraordinaire organisé par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) au Nigeria, au cours duquel celle-ci a appelé Laurent Gbagbo à "rendre le pouvoir sans délai". Celle-ci a également suspendu la Côte d'Ivoire "de toutes ses activités".

"Il appartient au président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître pacifiquement et de façon responsable le résultat [du vote] et de s'incliner", a encore ajouté la Cédéao, reconnaissant toutefois "des vues différentes au sein du Conseil". 

Gouvernement de combat

De son côté, Laurent Gbagbo continue, lui, d’ignorer les appels de la communauté internationale, qui le pousse vers la sortie. Mardi, celui-ci a formé un gouvernement de combat dans lequel il a placé ses fidèles à des postes stratégiques, comme Alcide Djédjé, l'ex-ambassadeur de Côte d'ivoire aux Nations unies, propulsé au ministère des Affaires étrangères.

Ce dernier doit se rendre à Ouagadougou ce mercredi pour rencontrer Blaise Campaoré, le président du Burkina Faso et médiateur de la crise ivoirienne.

 Premier ministre d'Alassane Ouattara, Guillaume Soro a, pour sa part, indiqué que son camp voulait "rendre effectif" son pouvoir. "C’est nous qui avons le pouvoir, il s’agit de le rendre effectif", a affirmé l'ex-chef de la rébellion des Forces nouvelles (FN) qui contrôle de facto le nord du pays depuis 2002.

 

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