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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 17:27


bonne-annee

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APA-29-01-2010 Addis Abeba (Ethiopie) Le président de la Commission de l’Union africaine (UA) a invité vendredi les chefs d’Etat et de gouvernement africains qui vont se réunir du 31 janvier au 2 févriers prochains à Addis Abeba, à faire preuve de’’ fermeté’’ en ce qui concerne les ’’transgressions des normes démocratiques’’, soulignant que ‘’la persistance et la répétition de ces actes peuvent conduire à des changements anticonstitutionnels de gouvernement’’.

‘’Autant l’UA doit avoir une politique de ‘’zéro tolérance’’ pour les coups d’Etat, autant elle doit faire preuve de la même fermeté s’agissant des transgressions des normes démocratiques’’, a notamment souligné Jean Ping dans un rapport sur ‘’la prévention des changements anticonstitutionnels de gouvernement et le renforcement des capacités de l’Union africaine à gérer de telles situations’’.

Ce rapport dont APA a obtenu copie en marge de la 16e session du Conseil exécutif (ministres des Affaires étrangères) de l’UA qui poursuit ses travaux à huis clos au siège de l’organisation continentale, est soumis pour discussions avant d’être soumis aux chefs d’Etat.

M. Ping a toutefois demandé aux instances compétentes de l’UA de jouer ‘’pleinement’’ leur rôle de prévention en s’appuyant sur les instruments de l’organisation continentale et aux termes desquels les Etats membres se sont engagés à respecter les principes démocratiques.

‘’Toute approche qui serait centrée exclusivement sur la répression des coups d’Etat ne serait pas conforme aux instruments pertinents de l’UA et n’aurait qu’une efficacité limitée’’, a fait observer Ping, rappelant que ’’la prévention des coups d’Etat réside, dans une large mesure, dans la qualité de la vie démocratique de tout pays et du fonctionnement constitutionnel de ses institutions’’.

Selon le président de la Commission de l’UA, ‘’la résurgence du fléau des coups d’Etat et autres formes de changements anticonstitutionnels constitue un grave recul dans les processus de démocratisation en cours sur le continent depuis les années 90’’.

L’UA a adopté en janvier 2007 la Charte africaine de la démocratie, des élections et de gouvernance.

Trois ans après son adoption, la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance n’a été signée que par 29 Etats membres et ratifiée seulement par trois Etats membres, alors que 15 ratifications sont requises pour que cet instrument entre en vigueur.

La Charte prévoit notamment la possibilité de l’imposition par la conférence de l’Union, de sanctions à l’encontre de tout Etat-partie qui fomente et soutient un changement anticonstitutionnel dans un autre Etat, le refus par les Etats parties d’accueillir ou d’accorder l’asile aux auteurs de changements anticonstitutionnels et la signature d’accords bilatéraux, ainsi que l’adoption d’instruments juridiques sur l’extradition et l’entraide judiciaire.

Ouverte jeudi au siège de l’UA, la réunion des ministres des Affaires étrangères (Conseil exécutif) se poursuit à huis clos. Les participants discutent de divers points inscrits à l’ordre du jour relatifs notamment aux questions budgétaires, administratives et aux rapports des conférences ministérielles.

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