
Bangui, 18 nov. (ACAP) – Le président de la République Centrafricaine, François Bozizé a lancé « un vibrant appel à l’endroit de la communauté internationale pour accompagner le gouvernement centrafricain dans son programme de lutte contre la faim et la malnutrition », lundi 16 novembre 2009, au cours du sommet de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), à Rome, en Italie, selon une dépêche de la presse présidentielle.
Selon Lord Esaïe Nganamokoy de la presse présidentielle, le Président François Bozizé s’est entretenu avec la Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM) pour discuter des questions relatives à la cantine scolaire, la table ronde sectorielle de l’agriculture et l’appui du PAM au programme de Désarmement, démobilisation et de réinsertion (DDR) des ex-combattants.
Le Président François Bozizé a également été reçu par le Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ban Ki Moon pour échanger au sujet de la consolidation de la paix, l’évolution du programme DDR en Centrafrique et les prochaines échéances électorales.
Rappelons que les Chefs d’Etat et de gouvernement qui ont pris la parole à la
tribune du sommet ont dressé un tableau sombre de l’insécurité alimentaire dans leurs pays respectifs avant d’envisager la mise en place de bonnes stratégies pour lutter contre la faim et la
malnutrition.
NDLR : Il a fallu le tintamarre médiatique fait autour du sommet de la FAO à Rome et que les alarmes soient tirées de partout au sujet de la malnutrition infantile sévère qui sévit
dans son propre pays pour que Bozizé qui a fait le mort et jusqu'ici et la sourde oreille, daigne enfin rompre son mutisme. Bozizé doit expliquer aux Centrafricains comment Berbérati et
Carnot, deux villes dynamiques de la préfecture de Mambéré-Kadéi qui n'ont jamais entendu parler de la faim dans le passé puissent connaître brutalement le drame de famine qu'elles vivent
actuellement. N'est-ce pas les conséquences d'une certaine politique dont il est lui-même responsable ? Une chose est de s'adresser au PAM pour faire face au plus pressé, une autre est de mettre
en place une bonne gouvernance pour le développement multi-sectoriel du pays afin d'assurer l'auto-suffisance alimentaire aux Centrafricains, toutes régions confondues. Bozizé et sa clique en
sont manifestement incapables.