Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)
Boali : La population en détresse à cause de la présence d’hommes armés
Boali, 13 août, (RJDH)–Plus d’une soixantaine d’hommes armés non identifiés commettent des exactions depuis plus de deux semaines dans la préfecture de Boali, et cela inquiète la population qui lance un appel au gouvernement à cet effet.
« Nous sommes prêts à prêter main forte aux forces armées centrafricaines afin de lutter contre ces bandits qui troublent la sécurité de la population », a lancé le président du groupe des archers (un groupe de peulhs réputé dans la pratique du tir à l’arc), Saïdou Oumarou, sur les ondes de Radio ICDI.
Selon lui, il s’agirait d’une soixantaine d’hommes qui se déplacent, de leur gré, dans les sous-préfectures de Boali et de Bossembélé. Il expliqué que ce groupe serait composé des éléments du chef rebelle tchadien, Baba-Laddé, et de coupeurs de route.
« Nous lançons un appel d’urgence au gouvernement de renforcer l’effectif des forces armées centrafricaines, de les appuyer en moyens logistiques afin qu’elles soient plus efficaces sur le terrain », a souhaité Saïdou Oumarou.
Bouar : La consommation de la drogue à l’origine de plusieurs accidents de la circulation
Bouar, 13août (RJDH)– La consommation de la drogue par les conducteurs de mototaxis, notamment des comprimés connus sous le nom de tramadol, est à l‘origine de plusieurs accidents mortels dans la sous-préfecture de Bouar (ouest).
D’après les données collectées auprès de l’hôpital de Bouar, environ cinq cas d’accident grave de mototaxis ont été enregistrés en ce début du mois d’août.
« Nous avons enregistré déjà cinq cas d’accident des conducteurs de mototaxi, liés à la consommation de la drogue. Ces produits sont fabriqués pour les chevaux et non pour les êtres humains », a déploré Noël Fouimboulé, technicien de santé à l’hôpital préfectoral de Bouar.
Il a expliqué que la consommation, par les hommes, de ce produit destiné aux animaux, a des répercussions sur le système nerveux. « Je souhaite que la douane, la gendarmerie la police et les forces armées centrafricaines en service au niveau des barrières, fassent des stricts contrôles. Ces produits sont un danger pour la jeunesse », a-t-il souligné.
Rappelons que les jeunes conducteurs de mototaxis se livrent souvent à la consommation de comprimés ou de certains produits pharmaceutiques, pour disent-ils, ”lutter contre la fatigue”. Or lorsqu’ils prennent ces produits, ils se livrent à un excès de vitesse qui conduit, la plupart du temps, à des accidents fatals.