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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 16:33



bonne-annee


BRAZZAVILLE 9 janvier 2010 (AFP) — Les besoins en secours des 107.000 ressortissants de République démocratique du Congo (RDC), réfugiés depuis octobre au Congo pour fuir des violences intercommunautaires, sont "énormes", a déclaré samedi le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

"Les besoins sont énormes. On va lancer très bientôt un appel international. On a besoin de fonds, de logistique, de nourriture", a déclaré à des journalistes le représentant du HCR au Congo, Stephan Grieb.

"Il y a beaucoup de réfugiés, 107.000 à l'heure actuelle", a-t-il précisé, alors qu'un précédent décompte publié mi-décembre faisait état de 84.000 personnes réfugiées.

"Le flot (de réfugiés) se ralentit", a cependant souligné M. Grieb. Si "en fin d'année, on entendait encore des coups de canon, d'armes lourdes le long du fleuve Oubangui" qui marque la frontière entre le Congo et la RDC, la situation est maintenant "calme".

Les réfugiés, éparpillés sur 500 km le long des rives de l'Oubangui, ont fui des affrontements intercommunautaires qui ont secoué entre octobre et décembre le nord-ouest de la RDC. Fin décembre, des renforts militaires envoyés par Kinshasa ont repris le contrôle et rétabli le calme dans la région.

Selon des chiffres officiels, les violences ont fait au moins 270 personnes tuées, dont 187 civils, et plus de 150.000 déplacés à l'intérieur de la RDC et au Congo. Selon le HCR, 15.000 personnes ont aussi fui vers la Centrafrique.

Mi-décembre, l'agence onusienne avait fait part de ses difficultés à venir en aide aux réfugiés, difficilement accessibles, installés dans des conditions très précaires et menacés notamment de contracter la malaria et des maladies respiratoires ou diarrhéiques.

"L'atout pour nous, c'est l'hospitalité des gens du Congo qui reçoivent les réfugiés les bras ouverts. Cela nous aide énormément et a contribué à éviter une catastrophe majeure jusqu'à maintenant", a expliqué M. Grieb.

Selon l'ambassadeur de France au Congo, Jean-Francois Valette, une discussion est en cours sur la possibilité de recourir aux moyens aériens français basés à Libreville (Gabon) pour mener les opérations d'assistance.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés

 

DES PARACHUTISTES BELGES POUR MATER UNE REBELLION, NAISSANTE EN RDC, SOUTENUE PAR LE CONGO-BRAZZAVILLE.

Vendredi, 08 Janvier 2010 15:56

Source : nerrati.net/afrique

 LES FANTÔMES DE MOBUTU SESE SEKO


Brazzaville a abrité,  les « ex-Forces Armées Zaïroises (ex-FAZ) »  de Mobutu depuis 1996-1997, et elle recèle des éléments rwandais qui avaient fui le génocide de l'« AFDL » contre des réfugiés hutus au Congo-Zaïre (1996-1997).


Selon certaines sources,  au moins 300 « ex-MLC » miliciens et plus de 10.000 soldats  « ex-FAZ » sont disponibles pour la rébellion de Dongo.


Les réfugiés rwandais au Congo-Brazza sont des rescapés civils de l'exode de 1994, du Rwanda et de consécutifs  crimes de guerre internationale commis par  Paul Kagame, James Kabarebe et de leurs troupes en RDC depuis 1996-1998. Les forces armées ougandaises  ont également aidé à pourchasser et massacrer des réfugiés hutus.

Le Congo-Brazzaville soutient également les « ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR) » et leurs alliés, les « Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) », en fournissant une base arrière lointaine pour les opérations au Congo-Kinshasa visant à libérer le Rwanda de Tutsis extrémistes et de la  dictature de Kagame.


Ainsi de nombreux réfugiés rwandais à Brazzaville sont d’anciens combattants  pour la libération, hostiles au régime  terroriste de  Kagame à cause, d’une part, du syndrome « de blâmer les victimes » sur lequel est fondée l’inversion de  l'histoire du génocide du Rwanda, et  d’autre par, d’assassinats  en masse de millions de personnes hutu de 1990 à nos jours.


En 2005, le « Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) » a dénombré quelques 59.000 réfugiés du Congo-Kinshasa, au Congo-Brazzaville et plus de 4000 réfugiés du Congo-Kinshasa en République centrafricaine.

Sassou-Nguesso, Dos Santos, Ali Bongo et son père, Omar, Mobutu, Habyarimana, la totalité de ces régimes actuels et anciens de l'Afrique centrale se sont d’eux -mêmes  alliés avec  les services français et israéliens de sécurité et de renseignements et tous cherchent à contrebalancer et contenir l’expansionnisme  des tutsi extrémistes en Afrique centrale, soutenu par l'alliance anglo-américaine.


La Province de l'Equateur est le site de grandes réserves de pétrole inexploitées. Des familles et  sociétés belges, françaises, portugaises, allemandes et américaines contrôlent de vastes étendues de terres  qui ont été sont dénudées par les rapaces de l'abattage industriel. Il y a également des  propriétaires occidentaux des plantations  qui  y pratiquent l'esclavage journalier contemporain  en  asservissant des dizaines de milliers de Congolais qui victimes du terrorisme des services de l'Etat paramilitaires effectuent du travail forcé.


Le monde extérieur  ne connaît rien ou très peu  des propriétaires  occidentaux des concessions forestières et  des plantations produisant du bois, du café, du cacao, de l’huile de palme et du caoutchouc grâce à  l'esclavage journalier des temps modernes. De même, les immenses réserves de pétrole inexploitées dans le bassin du fleuve Congo et ses forêts tropicales dans la province de l'Equateur ne sont guère divulguées par les institutions occidentales, y compris le « World Wildlife Fund (WWF) », l'« USAID » et « CARE International », alors qu’elles sont impliquées dans la  détention  et le dépeuplement de ces terres de la  forêt tropicale pour les intérêts occidentaux d'entreprise qui bénéficient au régime Kabila.


En ce qui concerne le Congo-Kinshasa, selon le chercheur David Barouski, la cassitérite (étain) exploitée dans  les provinces  ensanglantées des  Kivu  dans l'Est du Congo passe aussi par les réseaux des plantations forestières et des groupes d’ intérêts en Equateur et  Province Orientale.


En dehors de l'Asie, la Belgique est le principal importateur de  la cassitérite congolaise. « Sodexmines » vend à la « SDE », située à Bruxelles et dirigé par M. Edwin Raes. « SDE » est une filiale de la firme américaine « Elwyn Blattner Group ». M. Elwyn Blattner, qui est originaire de Bayonne, New Jersey, est propriétaire de plusieurs entreprises au Congo par son cabinet, « African Holding Company of America ». Ils comprennent les concessions d'exploitation, le transport et plantations de palmiers à huile. Les produits de ces entreprises sont aussi importés par « SDE ».


« Elwyn Blattner Groupe » a appuyé toutes les parties dans les guerres du Congo, en finançant  les combattants,  la police, les gouverneurs et les fonctionnaires qui contrôlent les zones géographiques où sont situés ses intérêts. La famille Blattner-James, Elwyn, Daniel, David- a commencé et a connu son expansion  sous Mobutu et, s’est  retranchée  sous le régime de Kabila.


DES ASSASSINS CIBLENT JOSEPH KABILA KANAMBE


Ayant constaté la désaffection grandissante parmi ses propres forces militaires et ses services de renseignement, le Président Kabila ne s’est entouré que de l’élite loyale des forces spéciales angolaises.

Depuis  l’arrivée au pouvoir  de Joseph Kabila  en 2001, l'élite de la « Garde Républicaine (GR) », contrôlée directement par le Président en dehors de la chaîne de commandement militaire ou de tout contrôle civil ou judiciaire, a été étendue à quelque 15.000 élites, lourdement armés,  forces déployées à tous les endroits stratégiques du pays. Les sources des services du renseignement au Congo-Kinshasa stipulent que le GR est principalement composé de l'élite des Forces spéciales angolaises, avec un nombre symbolique de congolais afin de sauver la face.


En 2005, il a été signalé que le plus proche détachement de sécurité de la « Garde présidentielle » de Kabila a été  un contingent de 50 soldats  d'élite, détaché des « Forces de défense » du Zimbabwe sous le commandement du lieutenant-colonel Richard Sauta, un 5e dan (rang) Tae Kwan Do expert formé en  Corée du Nord.

Kabila a également déplacé tous les dépôts de munitions hors des bases militaires congolais des  « FARDC » à Kinshasa tandis que  les « FARDC » rwandais ( « ex-CNDP ») et les troupes angolaises demeurent lourdement armés et fournies.


En Mars 2007, lors de la bataille meurtrière de Kinshasa contre Jean-Pierre Bemba et les soldats loyalistes du « MLC », les troupes angolaises ont soutenu Kabila. Exaspérées par les attaques du « MLC » qui ont coûté  la vie  de quelques 23 Angolais, dont un officier supérieur, les forces angolaises ont  impitoyablement riposté, provoquant d'énormes pertes civiles ; des  milliers de corps ont été enlevés et déversés dans des fosses communes et dans  le fleuve Congo. À l'époque, le Président Dos Santos  a convaincu le Président Denis Sassou-Nguesso  du Congo-Brazzaville  d’empêcher  les soldats « ex-FAZ » réfugiés à Brazzaville de traverser le fleuve Congo pour rejoindre le combat du « MLC ».

Cette fois-ci, Sassou-Nguesso a permis  aux « ex-FAZ » et « ex-MLC » de franchir la frontière et de rejoindre la rébellion de Dongo.


Depuis mars 2007, les forces du « MLC » qui ont été capturés ou se sont rendus à la « MONUC » après la bataille meurtrière ont été arrêtés par la « MONUC » à Kinshasa  au motif de « leur propre sécurité  ». Au cours de dernières semaines, les forces loyalistes de Kabila à Kinshasa ont  capturé une partie des captifs « MLC » dans le cadre des opérations militaires décrites par des initiés des services de  renseignements de Kinshasa comme des «  assauts d’entraînements ».


Des sources affirment que la « MONUC » a collaboré avec l'appareil de sécurité de Kabila dans ses efforts pour saisir et  éliminer les captifs du « MLC ». Ces captifs comportent  quelques 150 anciens combattants du « MLC », avec leurs épouses et enfants. Des rapports de Kinshasa indiquent que ces  membres du MLC sont systématiquement éliminés dans le cadre des exécutions extrajudiciaires.


« La +  MONUC + a essayé d'obtenir que  ces soldats du + MLC + soient + intégrés + dans les + FARDC +, car  elle  savait » selon les dires d’un initié de Kinshasa que Kabila avait l’intention de  les  tuer. « En Juin, les agents de la + MONUC + voulaient transférer les hommes du + MLC + de Bemba en secret à Kabila. Les hommes de Bemba ont refusé et ont pris en otage des soldats de la + MONUC + et la + MONUC + a dû négocier pour obtenir leur libération. Maintenant, la milice présidentielle de Kabila a forcé la porte et  a arrêté des soldats de Bemba. La  + MONUC + semblait feindre  ne pas savoir ce qui se passait. Nous savons que, entre 80 et 103 personnes issues du  + MLC + ont été arrêtés par la garde présidentielle. »


Il y a eu des arrestations massives et de détentions illégales des jeunes hommes à Kinshasa et dans les régions périphériques au cours du mois passé. Dans la dernière semaine, les journaux congolais ont stipulé que les prisonniers évadés avaient été fusillés. Toutefois, des sources indiquent que ces « évadés » ont été tués en prison.


De telles actions sont de routine pour l'appareil de sécurité à Kinshasa. Chaque fois que Kabila soupçonne ou découvre un coup d’Etat, les enfants des rues et les jeunes hommes sont rassemblés et détenus et sont souvent soumis à des actes d'intimidation et des coups, par la garde présidentielle.

Des sources à Kinshasa disent aussi que les « forces » de Kabila ont fait une rafle d’environ  des centaines de jeunes gens civils à Maluku, un ancien fief du « MLC » de Jean-Pierre Bemba  situé à quelques 70 km de Kinshasa. Kabila craint que l'insurrection contre lui proviendra de Maluku.

Kabila a de bonnes raisons de s'alarmer. Il y a eu au moins quatre tentatives de coup d'Etat graves contre lui au cours des deux dernières années, deux d'entre elles se sont  produites en 2009.


Une récente tentative de coup d'Etat  non relayée par les média est survenue à Kinshasa, le 18 Mai 2009 à 7:30 du matin, lorsque Kabila revenait de Mbakana, présenté  comme une ferme privée,  fortifiée et sécurisée du  clan Kabila  sise à  quelques  70 kilomètres de Kinshasa.


Le 18 mai, alors que  le cortège présidentiel descendait sur  le boulevard du 30 Juin,  une artère centrale de Kinshasa, un sniper, en embuscade, a ouvert le feu sur la Jeep Mercedes présidentielle,  à l'intersection avec l'avenue Wangata. Kabila avait changé de véhicules et était monté dans une voiture Nissan Patrol, comme celles utilisées par les membres du parlement. Après l'attaque, Kabila a ordonné la destruction systématique de tous les kiosques et des pavillons publics le long du Boulevard du 30 juin, et la perquisition sans discernement et à l’arrestation de jeunes hommes à Kinshasa. L'attaque fut rapportée comme  ayant  impliqué cinq commandos.


Tous les médias à l'intérieur du Congo furent  interdits de faire  un rapport sur la tentative de coup d'Etat du 18 Mai,  dont l’unique rapport fut celui rédigé  sur ordre personnel du Président Kabila. Plusieurs médias de la diaspora congolaise ont rapporté ces événements. Il est vrai aussi que les «coups» et les «attaques» de Kinshasa ont été montés par le gouvernement de Kabila et par l'opposition comme des dispositifs pour manipuler l'opinion publique ou justifier des mesures de rétorsion.

Le 12 Octobre 2009, le colonel Floribert Bofate Lihamba a été arrêté à Lubumbashi,  dans la province du Katanga,  centre des activités minières les plus lucratives du Congo de l'Ouest, et transféré dans une prison de Kinshasa. Agent de haute sécurité de la « Garde Républicaine (GR),  du président Kabila et  ancien membre du Groupe spécial de sécurité présidentielle (GSSP), sous le président Laurent-Désiré Kabila, le colonel Lihamba est accusé d'avoir planifié un coup d'Etat.


Le 21 Octobre 2009, le Président Kabila a survécu au second coup d'Etat le plus récent,  un autre événement majeur récent au Congo interdit de publication dans la presse occidentale ou les médias congolais. Informé à l'avance de l'attentat imminent sur sa vie, le Président Kabila avait réduit toutes ses apparitions publiques et se serait de nouveau retranché avec des troupes angolaises  dans sa ferme sécurisée en dehors de Kinshasa.

Selon des sources de renseignements congolaises, des commandos  des « ex-Forces armées zaïroises (ex-FAZ) » auraient traversé le fleuve Congo et  chercheraient à assassiner Kabila. Les commandos sont  présentés comme étant tous issus des  bastions de Mobutu et Jean-Pierre Bemba, des environs de  Gbadolite, dans le nord-ouest de l'Equateur.


Les officiers arrêtés comptent : quatre majors (Yogo, Zwafunda, Mokwesa, Ngombo), cinq capitaines (Koli, Nzale, Gbaka, Kongawi, et Salakoso), neuf lieutenants (Libanza, Masisi, Gerembaya, Mbuyi, Ndongala, Ngani, Kpdobere, Nzanzu et Sido), et quatre sergents (Kongo, Dondo, Lisala, et Lite).

« Le président Kabila a peur des + ex-FAZ + », explique une source congolaise. « Il a peur de Ngbanda ».

L'un des plus proches conseillers de l'ancien président Mobutu, Honoré Ngbanda, le « Terminator  », est selon la rumeur, aussi soupçonné de soutenir la rébellion à Dongo. Ngbanda a occupé divers postes sous Mobutu, notamment ministre de l'Intérieur, ambassadeur en Israël et chef du tristement célèbre « SNIP (Service National d'Intelligence et de Protection) »  de Mobutu.


Les liens d’Honoré Ngbanda à l’époque de Mobutu incluent  de grands hommes comme  la famille Bongo (Gabon) et la famille juive américaine Diamond Kingpin Maurice Templesman (Etats-Unis), dont  les intérêts de sa filiale en diamant  « De Beers » ont été en partie déplacés quand le régime de Kabila  a conclu un partenariat avec les hommes d'affaires israélien Dan Gertler et Benny Steinmetz. Gertler et Steinmetz ont consolidé leurs intérêts au Congo-Kinshasa par le truchement de l'ancien président américain GW Bush et de l'ancien responsable du département d'Etat américain Jendayi Frazer.

Afrique du Sud est le foyer d’accueil de plusieurs anciens hauts commandants de l'ancien régime de Mobutu du Zaïre. L’ancien chef de la police de sécurité générale Kpama Baramoto, l’ancien commandant général des forces spéciales Ngabale Nzimbi et l’ancien ministre de la défense zaïrois amiral Mudima résident tous maintenant en Afrique du Sud et ambitionnent  clairement de renverser Joseph Kabila.


Au cours des semaines passées, Kabila a tenté de remplacer les agents de renseignements congolais par des Rwandais  du « CNDP », l'extrémiste réseau tutsi terroriste hors du Rwanda. Cela a suscité la colère parmi les autres membres congolais des « FARDC » et de l’« Agence  Nationale des Renseignements (ANR) », le service secret de Congo-Kinshasa.


« Le + CNDP + est une rébellion que  Kagame instrumentalise, avec l’accord de Kabila, pour infiltrer des soldats rwandais dans lesForces Armées Congolaises [FARDC] + »  rapporte un initié des renseignements à Kinshasa. « Ces + CNDP + sont décrits comme des Tutsis congolais, mais ce sont des Rwandais. Le fait que Kabila a tenté de remplacer certains membres des services secrets et  des + FARDC + par des gens qui venaient de + CNDP + a provoqué la colère de nombreux  membres de  l'armée congolaise et des services de renseignement. Kabila  sera capturé ou tué très bientôt. »

A suivre

 


« JOSEPH KABILA » N’A PAS D’ARMÉE …


Le Général Etumba a justifié sa démarche par la crainte du gouvernement de Kinshasa de voir ces redoutables « guerriers » se rallier aux « Patriotes Résistants du Congo (PRC) » qui donnent déjà du fil à tordre à la coalition des armées du Rwanda, des « FARDC » et de la « MONUC » dans la province de l’Équateur. Selon une source très proche du Général Etumba, son homologue congolais de Brazzaville lui a administré une véritable leçon de droit  international et d’éthique militaire : 


1.
      Le  chef d’état-major général de l’armée de la République du Congo Brazzaville a souligné à l’intention de son homologue rdcongolais que à peine une semaine avant sa visite, le gouverneur de la ville de Kinshasa venu à Brazzaville en visite de travail avait déclaré officiellement aux autorités congolaises de Brazzaville, concernant la cause du nombre impressionnant de citoyens rdcongolais réfugiés à Impfondo, que le « conflit » de Dongo n’était qu’une petite tension interethnique locale que le gouvernement de la RDC s’employait à régler avec l’envoi de policiers sur le lieu du « conflit ».


2.
      Il lui a ensuite fait remarquer que le gouvernement de Kinshasa n’a jamais reconnu officiellement l’existence d’une rébellion ni d’une guerre civile en RDC. Jusqu’à ce jour donc, le gouvernement du Congo Brazzaville ne retient que la thèse officielle d’un « conflit interethnique » à Dongo, conflit que le porte-parole du gouvernement rdcongolais a déclaré avoir été totalement maîtrisé par les « FARDC ». Dès lors l’armée congolaise qui n’a reçu aucune communication contraire de la part de son gouvernement, se voit très mal intervenir  pour un conflit purement interne à la RDC.


3.
      De plus, presque tous les officiers et militaires « ex-FAZ » et « ex-MLC » habitants la République du Congo Brazzaville ont tous obtenu obligatoirement le statut de réfugiés. Ils sont donc placés sous l’autorité et la protection du « HCR » et de ce fait régis par la convention de Vienne. Le gouvernement et l’armée congolaise ne peuvent donc pas procéder à la neutralisation de ces réfugiés et moins encore, à leur extradition vers leur pays d’origine.


En conclusion
, le Chef de l’armée de la république du Congo Brazza a poliment conseillé son homologue de conseiller le gouvernement de Kinshasa de reconnaître d’abord officiellement l’existence d’une guerre civile en RDC et de fournir ensuite les preuves d’implication des militaires et officiers rdcongolais réfugiés en République du Congo, avant d’adresser une requête de leur surveillance par les forces de l’ordre de la République du Congo Brazzaville. Une telle requête serait recevable et permettrait l’organisation d’une séance de travail entre les autorités civiles et militaires  des deux pays. 

Après cette leçon magistrale, le Général Etumba et sa délégation sont rentrés à Kinshasa, la queue entre les pattes. Si le ridicule pouvait tuer….

 

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