Dakar le, 24 Décembre 2012
COMMUNIQUE DE PRESSE N.O17
Suite à la préoccupation de tous les centrafricains sur la situation d’insécurité et l’avancé de la rébellion SELEKA et ses alliés vers la Capitale Bangui.
Le Collectif Centrafricain « Touche pas à ma Constitution » prône un dialogue responsable capable de trouver une solution de sortie de crise dans notre pays, qui depuis plusieurs décennies n’arrive à avancer et qui se trouve présentement dans une situation catastrophique et chaotique de son histoire du fait de l’irresponsabilité du gouvernement actuel et de nos dirigeants.
Ces derniers préfèrent s’occuper de leurs intérêts propres que des maux des Centrafricains. Le constat est que notre pays a passé douze années de régressions, de rebellions, des lois de jungle et de la force du plus fort avec le pouvoir en place.
Au même moment la famine tue un bon nombre des compatriotes, les maladies diverses continuent de ravager, un manque de projets réels de développements qui viennent rajouter à l’intention du Président actuel de violer l’article.24 de la Constitution Centrafricaine que la Constitution elle-même prévoit que cet article n’est pas modifiable.
Le Collectif Centrafricain revendique sa participation à tout dialogue tel que prévu par la CEEAC.
Pour le Collectif Centrafricain, le non décollage de notre pays reste les non respects des textes institutionnels de notre pays, un manque de volonté réelle des dirigeants, l’ambition du Président François BOZIZE de violer la Constitution Centrafricaine par sa modification afin de s’éterniser au pouvoir.
Pour le Collectif Centrafricain,
Le Coordonateur Général
Kenny Wilfried ZOUNGARANI