SPOLIATION DE LA FAMILLE BOKASSA
L’ex empereur de Centrafrique, Jean-Bedel Bokassa, accusé des pires turpitudes, vient d’être réhabilité par une décision d’amnistie prise voici quelques jours par le Président de Centrafrique François Bozizé.
Georges Bokassa, qui représente les 37 héritiers du défunt empereur, s’est fait spolier de toutes les propriétés de son père, tant en Sologne qu’autour de Paris à la suite des décisions absolument arbitraire d’un syndic Maître Pepin Le Haller Gondre mandaté pour vendre ’’ légalement’’ les biens immobiliers de Bokassa. Avec l’assistance intéressée d’un avocat, Maître Roussel, aujourd’hui disparu. Par suite de leurs manoeuvres dilatoires, aussi abusives qu’illégales, la succession a fondu comme neige au soleil. Plusieurs ventes des châteaux de Sologne eurent lieu depuis 14 ans, après toutes sortes de procédures, sans qu’un seul centime ne soit versé aux héritiers.
Se voyant dépouillé, Georges Bokassa a plaidé contre le duo, syndic/avocat, qui s’enrichissait sur son dos, bénéficiant de la complicité de son propre avocat Maître Sylvain-Maier qui l’avait trahi en retournant sa veste, ayant partie liée avec leurs adversaires.
Georges Bokassa a porté plainte à leurs propos pour usage de faux et escroquerie, au parquet de Versailles et Blois en mai et juin 2005
Désespéré, Georges Bokassa qui connaît le dossier sur le bout des doigts, a voici plusieurs mois, fait parvenir son dossier au magistrat suprême, Nicolas Sarkozy, Président de la République, afin d’obtenir son arbitrage. Celui-ci, probablement éberlué, l’a transmis au Ministre de la Justice qui a reçu l’héritier spolié (qui représentait aussi, bien sûr ses frères et sœurs aussi démunis que lui.)
Le fils aîné de Bokassa, qui se trouve injustement châtié par cette ‘’loi du talion’’, n’a pas les moyens de se lancer dans une interminable procédure pour tenter de récupérer les fonds qui leur ont été volés.
Bokassa ayant été réhabilité, sa famille et lui sont reconnus désormais comme les seuls légitimes propriétaires de toutes les propriétés acquises par leur père et vendues aux enchères sans qu’ils voient la couleur du moindre fifrelin…
Dernier épisode : la château d’Hardricourt, près de Meulan, où résidait Bokassa devrait être vendu aux enchères le 12 janvier 2011 sans qu’il puissent intervenir sur ce vol supplémentaire. Enfin, il devrait ensuite, au retour des beaux jours, être expulsé avec sa femme et leurs trois enfants en bas âge, du château de Mézy où il réside.,.
Légataire universel de son père, Georges Bokassa a pu résister à ce marathon judiciaire et refuse de subir un nouveau vol couvert par la Justice française. Il supplie le Président de la République de bien vouloir faire respecter les conventions internationales signées par le Général de Gaulle le 27 avril 1967.
Georges Bokassa
Mail : georgesbokassa@live.fr
T/ 00 3 36 85 36 17 47