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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 18:53

 

 

 

 

 

Bozizé saluant le gl Dhaffane

 

 

21.03.13 à 15h32

 

Les rebelles centrafricains du Séléka ont rejeté ce jeudi les concessions faites par le président François Bozizé en les jugeant trop timides et trop tardives et ont exigé la démission du chef de l'Etat. Mercredi, la télévision d'Etat a fait état de décrets présidentiels ordonnant la libération de détenus, la levée du couvre-feu et l'interdiction des barrages érigés par les partisans du général-président Bozizé.

 

«Tout ce que nous demandons de lui, c'est qu'il quitte maintenant le pouvoir», a déclaré à Reuters le colonel Sylvain Bordas, porte-parole de l'insurrection. «S'il n'obtempère pas, nous le chasserons.» Le Séléka, dont les combattants étaient aux portes de Bangui en décembre, exige également le départ des contingents africains, dont quelque 400 militaires sud-africains, envoyés en Centrafrique pour stabiliser la situation et faciliter des pourparlers de paix. En Afrique du Sud, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a pour sa part exclu cette éventualité. «Nos troupes restent et n'iront nulle part», a-t-il dit.

 

Les rebelles veulent aussi des postes pour leurs chefs politiques et militaires au sein du gouvernement conformément à l'accord de partage du pouvoir signé en janvier à Libreville. Les Nations unies ont condamné l'offensive militaire rebelle de ces dernières semaines en Centrafrique et invité toutes les parties à respecter l'accord signé dans la capitale gabonaise. A Bangui, on ne signale pour le moment aucun affrontement mais la tension est palpable à la perspective d'une reprise des combats.

 

Avec Reuters

 

 


NDLR : Bozizé n’avait pas à faire des concessions mais à appliquer les termes d’Accords politiques qu’il a signés. Ce qui a été acté à Libreville dans lesdits Accords et que Séléka revendiquait avec force, c’est bien la libération des prisonniers politiques qui ne sont autres que les personnes arrêtées à Bangui pendant les hostilités de décembre dernier notamment, (Goula, Roungas et autres natifs de Bamingui-Bangoran, Haute-Kotto et de la Vakaga) et qui n'ont jamais été présentées à un juge quelconque et dont même le lieu d'incarcération était resté jusqu’ici secret. Dans le décret de BOZIZE, on parle des personnes régulièrement condamnées ou arrêtées depuis le 15 mars 2012 et des prisonniers politiques et de guerre tels que prévus dans l’article 2 de l’Accord de cessez-le feu de Libreville.     

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