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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 23:08

 

 

 

rebelles artilleurs Séléka

 

 

LIBREVILLE AFP / 20 mars 2013 20h49 - La coalition rebelle Séléka, qui avait annoncé reprendre les armes mercredi, a estimé en soirée que les décrets pris par le président centrafricain François Bozizé libérant les prisonniers et levant le couvre-feu à Bangui ne suffisaient pas, tout en évoquant un délai. Ce n'est pas encore ça.

 

« Ca ne suffit pas », a affirmé à l'AFP le colonel Djouma Narkoyo, un des chefs militaires rebelles, précisant toutefois: « On peut lui accorder une chance s'il accepte d'exécuter les revendications. Ces revendications existent depuis le 11 janvier mais on peut encore lui donner un délai, mais il faut qu'il mentionne sa volonté de ramener la paix dans le pays.

 

« Il a fait semblant de signer des décrets mais il n'a pas parlé du recrutement de nos éléments dans l'armée centrafricaine (...) ni du départ des troupes centrafricaines et ougandaises. Pourquoi traverser tout le continent pour aller en Afrique du sud? Ca ne manque pas de troupes de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale). Nous voulons le départ des troupes étrangères (sud-africaines et ougandaises », a-t-il ajouté.

 

« Le remaniement du gouvernement n'est pas important », a-t-il précisé à propos de la proposition du Premier ministre issu de l'opposition Nicolas Tiangaye d'en discuter avec le Séléka. La rébellion, qui retient cinq ministres du gouvernement d'union nationale issus de ses propres rangs depuis dimanche, avait donné 72 heures au pouvoir mercredi pour répondre à ses revendications, menaçant de reprendre les armes.

 

En milieu de journée, le colonel Djouma Narkoyo avait annoncé à l'AFP: L'ultimatum est terminé. Nous allons retourner aux armes. Cela ne veut pas dire que nous allons attaquer maintenant ici ou là. On est sur « on étudie » la stratégie.

 

(©)

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