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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 00:29

 

 

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Bangui (Xinhua) samedi 19 juin 2010 - L’ordre des avocats de Centrafrique a dénoncé les "arrestations arbitraires et violations répétées des cabinets et domiciles d’avocats" des présumés coupables de l’incendie d’un super marché survenu dans la nuit du 9 au 10 juin à Bangui.

Ces arrestations violent "les dispositions du code de procédure pénale et du principe universel et constitutionnel de la présomption d’innocence", a déclaré le bâtonnier Alexis Bakis vendredi lors d’conférence de presse à Bangui, capitale de la Centrafrique.

 

Selon lui, ces actes sont de nature à discréditer la justice centrafricaine et demande au président de la République, garant de la Constitution, que soit ordonnée "la libération immédiate et sans condition des personnes arrêtées".

 

L’ordre des avocats demande également "la garantie de liberté et de sécurité pour tous les avocats".

 

En outre, les avocats recommandent la mise en place d’une commission mixte indépendante et internationale pour déterminer les circonstances de l’incendie du super marché Rayan.

 

Dans la nuit du 9 au 10 juin, le super marché, situé au centre- ville, tenu par un commerçant de nationalité libanaise, a pris feu. Le 11 juin, le président François Bozizé a demandé, dans un discours, à la justice et aux forces de défense et de sécurité de traquer et de "charcuter" les auteurs de cet acte. Le même jour, la maison et le cabinet de bâtonnier maître Symphorien Balémbi sont perquisitionnés et tout son personnel emporté.

 

Les avocats ont entamé une grève, organisé des manifestations de protestation et remis un mémorandum au président Bozizé via le ministre de la Justice, dénonçant l’ingérence de l’exécutif dans les affaire du judiciaire et la violation du code de procédure pénale.

 

Le ministre de la Justice Garde des sceaux, Laurent Ngonbaba, a fait remarquer que, le président de la République est le Premier magistrat et pouvait intervenir dans certaines situations extrêmes.

 

NDLR : Le ministre de la justice défend ici l'indéfendable. De quelle situation extrême parle-t-il ? Un président de la République a-t-il le droit de faire une descente au parquet d'un tribunal ordonner des arrestations de citoyens, de surcroît d'un Bâtonnier de l'Ordre des avocats ? Voilà les termes réel du problème qui se pose s'agissant du comportement d'une si grande gravité du hors la loi Bozizé.  

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