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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 16:54

 

 

Ndoutingai

 

Bangui, 10 nov. (ACAP) – Le ministre d’Etat aux Finances et au Budget, Sylvain Ndoutingaï, a déclaré que « le gouvernement mettra tout en œuvre pour mobiliser les ressources intérieures de l’Etat centrafricain », au sortir de la rencontre du gouvernement avec la mission du Fonds Monétaire International (FMI), jeudi 10 novembre 2011, à Bangui.

Le ministre d’Etat, Sylvain Ndoutingaï a déploré que la fluctuation des prix du baril  de pétrole sur le marché mondial constitue une perte énorme pour l’Etat centrafricain.
 
« L’objectif de l’Etat était de subventionner les carburants au profit des populations démunies,  d’où nécessité de procéder aux toilettages de cette structure », a expliqué le ministre d’Etat aux Finances et au Budget.

Le chef de mission du FMI Norbert Toé, a quant à lui déploré que les niveaux des recettes en Centrafrique soient les plus bas de la moyenne de tous les pays d’Afrique subsaharienne. Par conséquent il est nécessaire que  l’Etat centrafricain améliore les mobilisations des recettes.
 
Il faut signaler que cette  mission du FMI s’inscrit dans le cadre de consultation au titre  de l’article 4 de ladite institution financière internationale et à cette occasion elle procède à l’évaluation des performances économiques et financières enregistrées en 2010-2011.

 

NDLR : Comment peut-on mobiliser des ressources intérieures avec les activités sauvages d’une part de la société SODIF, la douane privée et parallèle du mercenaire et ami de Bozizé, l’ex OAS d’Algérie, Armand Ianarelli et d’autre part des enfants Bozizé qui excellent dans le dédouanement à leur seul profit des conteneurs de marchandises de certains commerçants véreux. Ndoutingaï touche maintenant du doigt la réalité du cruel manque de performance en recettes de l’Etat centrafricain, parasité et plombé qu’il est par toutes ces interférences politiques couvertes au plus haut niveau.

Par ailleurs le sens de prédation et la boulimie financière de la bozizie est telle que tant que les dignitaires du régime tels que Joël SINFEI MOIDAMSE, Thomas ZANDANGA, Guillaume LAPO et autres, continueront à pomper d’aussi importantes sommes d’argent dans les caisses du trésor sous de prétextes fantaisistes comme le révèle CAP, on ne voit pas comment la situation des finances publiques de la RCA pourrait s’améliorer. Ce n'est donc pas en s'attachant coûteusement les conseils du cabinet du Béninois Abdoulaye BIO TCHANE que le miracle pourrait se produire et sauver ce régime en perdition comme un bateau ivre.

   

 

Le FMI propose une augmentation de 10% du prix de carburant à la pompe en RCA

Radio Ndéké Luka Vendredi, 11 Novembre 2011 15:05

Une augmentation de 10%  des prix de carburant à la pompe est en perspective en Centrafrique. C’est une proposition de l’un des principaux bailleurs de la Centrafrique, le Fonds Monétaire International (FMI). Une proposition visant, selon le FMI à ajuster les recettes budgétaires de l’Etat centrafricain.

C’est ce 10 Novembre 2011 au cours d’une réunion élargie de la mission du FMI qui est à Bangui depuis plus d’une semaine ; une réunion tenue  au siège de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, dans la capitale centrafricaine.

Cette décision a été prise à l’issue de l’évaluation faite sur l’exercice budgétaire 2011 de l’Etat centrafricain. Tout est compilé dans un document et présenté par les experts, pendant cette réunion. Il est ressorti dans les exposés que « les recettes de l’Etat centrafricain sont très faibles par rapport aux potentiels économiques du pays ».

Norbert Towé, Chef de mission du FMI en Centrafrique a indiqué sur le sujet que « l’effort fiscal en Centrafrique est à 1,5 ; ceci en deça du potentiel, autrement dit, le dernier de tous les pays subsahariens ».

Cette proposition de la hausse du prix des produits pétroliers de 10%, selon le technicien du FMI prendra le rythme de la cours du prix des produits pétroliers sur le marché mondial. « Tous les jours, le prix du pétrole varie sur le marché international, et l’Etat centrafricain a décidé de refléter », a indiqué Norbert Towé.

Cette manière de remédier au déficit budgétaire n’est pas totalement du goût des opérateurs économiques centrafricains présents pendant la réunion. « Avant de penser à augmenter le prix des produits pétroliers, il faut qu’on puisse s’assoir autour d’une table pour voir les structures du prix, parce que selon les experts, cette hausse de 10% peut apporter jusqu’à 30 milliards de francs CFA à l’Etat centrafricain », s’est inquiété Gilbert Grézénguet, Président du patronat centrafricain.

Le ministre d’Etat centrafricain aux finances Sylvain Ndoutingaï pense pour sa part qu’il est nécessaire pour le gouvernement  de trouver un moyen consensuel avec les acteurs économiques et les partenaires sociaux dans l’objectif, est de rehausser l’assiette fiscale par la commercialisation des produits pétroliers, parce que « les carburants qui viennent de l’étranger connaissent une variation en hausse depuis plusieurs années, mais les prix à la pompe n’ont pas changé en Centrafrique, ce qui constituent une perte énorme évaluée à plusieurs milliards de Francs CFA à l’Etat », a-t-il-dit.

Alors que dans le quartier, à l’annonce de cette nouvelle dans le journal de la matinée de Radio Ndeke Luka du 11 novembre, on se pose déjà des questions sur l’avenir du citoyen centrafricain. « Qu’est ce qu’on doit devenir alors que le salaire des fonctionnaires n’augmente pas mais tous les prix montent en flèche », s’est demandée une mère de famille, dans le 2e arrondissement de Bangui.

Mais en avril 2010, lors de l’augmentation du prix des produits pétroliers, Eddy Hervé Nguérégaye, Directeur général de l’Agence de Stabilisation et des Régulations des Prix des Produits Pétroliers (ASRP), avait souhaité que les prix à la pompe soient supportés par les consommateurs, alors que c’était le gouvernement qui subventionnait toujours ces prix en faveur des consommateurs, même si le prix du baril de ces produits augmentent ou non sur le marché international..

Dans la foulée, les conducteurs des taxis et taxi-bus de Centrafrique étaient entrés en grève et ont observé un arrêt de travail, pour protester contre cette nouvelle augmentation du prix des produits pétroliers, la deuxième en une année sur l’ensemble du territoire centrafricain. Une hausse toujours demandé par le FMI.

Selon la dernière augmentation d’avril 2010, l’essence était passé de 780 F CFA (1,18 euros) à 810 F CFA (1,13 euros), le gasoil est remonté de 750 F CFA (1,14 euros) à 800 F CFA (1,21 euros) et le pétrole croît de 580 F CFA (0,88euros) à 600 F CFA (0,91 euros).

 

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