Centrafrique: Le département d'état sur la détérioration de la sécurité en République Centrafricaine
United States Department of State (Washington, DC) 17 MARS 2013
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Département d'état Des états — Les États-Unis sont profondément inquiets face à la dégradation continue de la situation sécuritaire en République centrafricaine. Nous appelons le président Bozize et les dirigeants de l'alliance de la Seleka à cesser immédiatement toutes les hostilités et à appliquer les dispositions de l'accord de Libreville.
La Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) devrait convoquer rapidement le comité de médiation nommé par l'accord de Libreville, afin de soutenir le gouvernement de transition et aider à restaurer la paix et la sécurité nationales.
Le gouvernement d'unité nationale est la seule entité représentative, sur laquelle toutes les parties de l'accord de Libreville se sont convenues, pour gouverner le pays dans cette période de transition critique. Les parties devraient donc agir dans ce cadre politique et empêcher toutes actions qui pourraient l'ébranler. Nous encourageons vivement les dirigeants régionaux et la communauté internationale à respecter l'accord de Libreville et à apporter leur soutien au premier ministre Tiangaye, ainsi qu'à son gouvernement.
Les États-Unis invitent instamment les dirigeants de la Seleka et le gouvernement de la République centrafricaine à s'assurer que leurs forces respectent les droits de l'homme du peuple centrafricain. Nous sommes très préoccupés par l'aggravation de la situation humanitaire en République centrafricaine, et des nombreux rapports fiables faisant état de violations des droits de l'homme par les forces de sécurité nationale, ainsi que par les combattants de la Seleka. Les auteurs de ces violations doivent être tenus responsables.