BANGUI Mardi 5 juillet 2011 | 00:16 (Xinhua) - Le président centrafricain François Bozizé a lancé lundi, à l'Université de Bangui, le 6ème Festival universitaire (Festiuniv) dont le thème est "La place de la jeunesse dans le processus de la réconciliation nationale" en présence de l'ambassadeur de Chine en Centrafrique, Sun Haichao
Initié par l'Association nationale des étudiants de Centrafrique (ANECA) en partenariat de l'ambassade de Chine en Centrafrique, cette édition vise à amener les étudiants à renforcer leur lien culturel et accepter la diversité culturelle sur le campus universitaire.
"A un moment donné de l'histoire (...), nous avons failli être emportés par le démon de la haine et de la division. A travers cette semaine culturelle, nous voulons conscientiser les étudiants à la culture de la paix et à l'acceptation de l'autre", a déclaré le secrétaire général de l'ANECA, Hervé Dagbiatima.
Pour lui, le thème retenu pour cette 6ème édition du festiunival interpelle les jeunes étudiants à prendre conscience de leur rôle au sein de la société centrafricaine.
"Nous voulons dire aux étudiants d'éviter d'être manipulés, rompre la barrière de la haine et de la division, en leur demander de transcender leur conviction politique parce que c'est la jeunesse qui va prendre la relève demain", a-t-il dit.
Le président Bozizé a rappelé pour sa part le dernier sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) tenu à Malabo en Guinée Equatoriale qui avait pour thème "accélérer l'autonomisation des jeunes pour le développement durable".
"Je vous assure que vous n'êtes pas abandonnés et vous ne serez pas abandonnés", a-t-il promis.
Durant quatre jours, l'université de Bangui va vivre au rythme de conférences débats différents, jeux-concours, animations culturelles, concours de miss de l'Université et activités sportives.
Instauré en 2005 par le bureau exécutif de l'ANECA, le festival universitaire permet aux étudiants d'échanger et de partager leurs richesses culturelles et intellectuelles.
NDLR : Il n’y a pas longtemps, aussi étrange que cela puisse paraître pour quelqu’un qui se dit président de la République, Bozizé déclarait publiquement à la Radio nationale qu’il n’avait jamais mis les pieds dans une université ainsi que ses enfants et qu’il n’en avait rien à cirer si les grèves des enseignants vacataires et des étudiants ne cessaient pas. Pourquoi veut-il que la jeunesse estudiantine et l’université de Bangui puissent participer à présent à la réconciliation nationale ?