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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 17:53

 

 

 

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 Marchés Tropicaux et Méditerranéens Mercredi 11 Janvier 2012 18:08, par Benoît THELLIEZ  mise à jour 12 Janvier 2012 10:29

Le chef de l’État centrafricain a procédé le 11 janvier à la dissolution de tous les conseils d’administration des entreprises publiques pour avoir failli à leur mission.

La mesure est radicale. François Bozizé, le président centrafricain a annoncé le 11 janvier à la radio publique que tous les conseils d'administration des entreprises publiques centrafricaines étaient désormais dissous. Il leur reproche d’avoir « échoué » à la tête des sociétés publiques dont, selon lui, « aucune ne produit de bons résultats aujourd’hui ».

Le 10 janvier au soir, le chef de l'État avait présidé la première réunion du Conseil spécial de surveillance et de redressement des entreprises et offices publics (CSSREOP), dont la création avait été annoncée la veille, et qui se chargera désormais d’administrer toutes les entreprises et offices publics. Pour F. Bozizé, « l'objectif de tout cela, c'est de parvenir à l'orthodoxie de l'administration financière. Le laisser-aller est tel que ça grogne dans le pays », sans compter « les reproches de nos partenaires ».

(Avec AFP)

 

 

NDLR : Le cancer qui ronge les entreprises et offices publics est le scandale des nombreux détournements de deniers publics toujours restés impunis, commis bien souvent par les dignitaires du pouvoir en place ainsi que la mauvaise gouvernance des responsables toujours désignés non pas sur des critères de compétence et d'intégrité morale mais plutôt par tribalisme pur. Les cas de l'ENERCA et de SODECA sont assez éloquents à cet égard. De quelle orthodoxie financière parle Bozizé quand lui-même s'est arrogé de force la présidence du comité de trésorerie pendant des années occasionnant un trou de 70 milliards de F CFA dans les caisses du trésor. Il parle de laisser-aller mais qui en est responsable ? Pourquoi les auteurs de ce laisser-aller et de détournement de deniers publics pourtant bien connus ne sont jamais sanctionnés ni traduits en justice ?     

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie