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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 18:48

 

 

 

 

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 (2)

 

*   *   *

 

« Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15 : 5)

 

*   *   *

 

Lorsque Jésus prononça cette phrase extrêmement radicale et explicite, Il s’adressait à Ses disciples, c’est-à-dire, aux Douze qui ont tout abandonné (famille et profession) pour Le suivre.

 

Que signifie-t-elle ?

 

Qu’il ne sert strictement à rien de se réclamer à cor et à cri de Lui, sans pour autant obéir à Sa voix et, encore moins, sans mettre en pratique Ses divins commandements, comme l’exigent les Écritures :

 

« 46 Pourquoi m’appelez–vous : ‘Seigneur, Seigneur !’ et ne faites–vous pas ce que je dis ?

 

47 Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. 48 Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie.

 

49 Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle : aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande » (Luc 6 : 46 – 49) ;

 

Et encore :

 

« 21 Pour entrer dans le Royaume des cieux, il ne suffit pas de me dire : “Seigneur, Seigneur !” Il faut aussi faire la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

 

22  Quand je viendrai pour juger les gens, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, c’est en ton nom que nous avons parlé, c’est en ton nom que nous avons chassé les esprits mauvais ! C’est en ton nom que nous avons fait de nombreux miracles !”

 

23  Alors je leur dirai : “Je ne vous ai jamais connus. Allez–vous–en loin de moi, vous qui faites le mal !” » (Matthieu 7 : 21 – 23).

 

Cette parole n’intéresse-t-elle que les Douze ?

 

Bien sûr que non ! Car si elle figure dans la Parole écrite du Dieu vivant parvenue jusqu’à nous, c’est « pour notre instruction », dit l’apôtre Paul, « à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles » (1 Corinthiens 10 : 11).

 

Et que dire du « fruit » que produit, forcément, celui qui demeure en Christ ?

 

Il s’agit de produire dans la société environnante, au plan spirituel, un témoignage toujours positif susceptible de tourner des cœurs, même les plus endurcis, vers Jésus-Christ, le seul Sauveur et Seigneur du monde.

 

Ce privilège est-il réservé à quelques-uns seulement, notamment les pasteurs et autres évangélistes travaillant à plein temps ou à temps partiel dans l’Église ?

 

Bien évidemment, non !

 

En effet, tout chrétien authentiquement converti devient, de fait, « le sel de la terre » et « la lumière du monde », indépendamment de sa position sociale au sein de sa nation, selon qu’il est écrit :

 

« 13 Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra–t–on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes.

 

14 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; 15  et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.

 

16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5 : 13 – 16).

 

On le voit : cette mission cardinale parce que touchant à la vie éternelle incombe indifféremment au citoyen lambda aussi bien qu’à un Chef d’État, saisi par la grâce de Dieu, régénéré dans sa nature-même par l’Esprit et justifié, à tout jamais, par l’œuvre rédemptrice du Seigneur Jésus à la croix de Golgotha.

 

On nous dit souvent que la morale ne peut se mêler de politique et, encore moins, la Parole de Dieu, qui prône d’ailleurs la meilleure des éthiques qui soient, en tout domaine d’activité humaine, parce qu’émanant de :

 

« …L’Eternel, l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, 7  qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération ! » (Exode 34 : 6 – 7).

 

C’est ce même Dieu qui prôna à Josué, appelé à prendre la relève de Moïse à la tête du peuple d’Israël en plein désert :

 

« 8 Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite–le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras » (Josué 1 : 8).

 

Fort de ce qui précède, nous supplions tous nos frères et sœurs en Christ, disséminés dans toutes les composantes de la société centrafricaine, et plus particulièrement ceux qui sont gracieusement appelés par le Seigneur, notre Dieu, à exercer l’autorité gouvernementale à la tête de la nation (cf. Daniel 4 : 17), héritage du Grand Roi, qui revient bientôt (cf. Psaume 2), à réintégrer la Loi Morale de Dieu dans leur vie personnelle, familiale, sociale, économique et culturelle d’une part et, de l’autre, dans leur pratique du pouvoir, s’ils l’exercent effectivement, sans craindre qui que ce soit, ou quoi que ce soit, comme Moïse, ou David, selon qu’il est écrit :

 

« 17  Cette sentence est un décret de ceux qui veillent ; cette résolution est un ordre des saints, afin que tous les vivants sachent que le Très–Haut domine sur toute royauté humaine, qu’il accorde la royauté à qui il veut, et qu’il établit roi le plus insignifiant des hommes » (Daniel 4 : 17) ;

 

« 9  Ne t’ai–je pas donné cet ordre : ‘Fortifie–toi et prends courage’ ? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1 : 9),

 

Et :

 

« …Si l’Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; si l’Eternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain » (Psaume 127 : 1).

 

Le relèvement du Centrafrique, ne fût-ce que pour quelques années puisque nous savons que, dans les derniers temps (que nous vivons déjà), le mal ira en s’empirant (cf. 2 Timothée 3 : 1 – 5), est à ce prix.

 

 

 – Pasteur – Jeudi 18 Août 2011

 

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