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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 13:17

 

 

 Urgent

Bozizé et ses partisans

 


Bangui, 16 janv 2013 (CAP) – Selon des informations d’une source proche de Bozizé ayant requis un strict anonymat, la perspective de perdre le pouvoir a rendu complètement fou l’homme du 15 mars 2003 et ses tergiversations pour officialiser la désignation de Nicolas Tiangaye comme Premier Ministre ne sont pas dues au hasard et cachent en réalité la préparation par lui d’un mauvais coup.


A l’issue de plusieurs réunions avec son clan gbaya, il en ressort qu’il n’est pas question pour Bozizé et sa clique d’accepter sans broncher non seulement que Nicolas Tiangaye devienne Premier Ministre « non destituable » par la suite selon les accords de Libreville, mais qu’on puisse les priver en sus du ministère de la défense. Même s’il y a sauvé son fauteuil, il considère avoir beaucoup perdu au change à l’issue des négociations de la capitale gabonaise.

 

C’est ainsi que selon nos informations, il a ordonné de raviver les réseaux COCORA, compte sur la sécurisation de Bangui et de sa personne par les troupes sud-africaines et aurait récemment dépêché son fils, le commandant Aimé Vincent alias « Papy » en RDC, via Lomé afin de brouiller les pistes, pour procéder au recrutement de nombreux mercenaires congolais dans le but de lancer une contre-offensive en prenant à revers les hommes de Séléka sur leurs arrières.


Ordre aurait été donné pour que les Faca de Bouar fassent mouvement vers Bossangoa pour ne pas que cette ville ne tombe à son tour dans l’escarcelle de Séléka. Bozizé compte également sur une partie des troupes ougandaises stationnées dans le sud-est du pays (Obo et Mboki) pour faire mouvement vers Birao.


Il est donc clair que Bozizé ne s’avoue pas vaincu et n’a pas encore dit son dernier mot. Il continue de croire mordicus à une solution militaire de cette crise et veut la guerre totale contre la rébellion. Il fait semblant et accepte seulement du bout des lèvres les solutions pacifiques proposées notamment par ses pairs de l’Afrique centrale depuis le mini-sommet de N’djaména et dernièrement à Libreville. 

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