Le Figaro.fr avec agences 30/12/2012 à 17:00
Le ministère de la Défense a indiqué aujourd'hui que 180 militaires français supplémentaires étaient arrivés à Bangui
en Centrafrique. Ces hommes sont dépêchés depuis le Gabon.
Il s'agit "d'avoir sur place un dispositif permettant de faire face à toute évolution de la situation et le cas
échéant d'assurer la sécurité des nos ressortissants", a déclaré à l'AFP le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des Armées.
Hier déjà, il avait été annoncé que 150 militaires étaient venus renforcer la présence française sur place. Désormais,
580 soldats français sont présents à Bangui.
Sur le terrain, la ville a été placée hier soir sous couvre-feu. Les rebelles du Séléka pourraient entrer dans la capitale dès "ce soir ou demain matin".
Toutefois, le président centrafricain François Bozizé s'est déclaré prêt à former un gouvernement de coalition avec les rebelles et a
accepté le principe de pourparlers de paix au Gabon sans conditions préalables. Le chef de l'Etat a ajouté qu'il ne briguerait pas en 2016 un nouveau mandat à la tête de la RCA. Il a tenu
ces propos devant la presse à l'issue d'un entretien à Bangui avec son homologue béninois, Thomas Yayi Boni, par ailleurs président en exercice de l'Union africaine.
NDLR : Bozizé ne peut plus berner personne. Ce n’est pas un homme qui tient parole. La seule solution aujourd’hui, il doit partir !
La soeur cadette de Bozizé Joséphine Kéléfio se trouve depuis plusieurs jours déjà à Cotonou. Une fille de Bozizé qui est arrivée à Brazzaville avec sa petite fille et ont été logées au Ledger au lieu d'une villa comme elle l'espérait. Elle appelle son père à Bangui qui lui demande de mettre le cap dur Cotonou car "on aime pas les Bozizé à Brazzaville" selon Bozizé.