(AFP) 23/03/2013 à 0:15
Le président centrafricain François Bozizé a effectué une visite à Pretoria vendredi et été reçu par le président Jacob Zuma, alors que les rebelles sont aux portes de Bangui, la capitale centrafricaine, a-t-on appris sur le site du gouvernement sud-africain GCIS.
"Le président de la république centrafricaine François Bozizé a rendu visite au président Jacob Zuma le 21 mars 2013", indique le site, dont l'information tient en une seule ligne accompagnée de deux photos, et ne dit pas la teneur de l'entretien.
La légende précise que M. Bozizé a été reçu à la résidence présidentielle de Mahlamba Ndlopfu à Pretoria, la capitale sud-africaine.
Auparavant, l'opposition centrafricaine à Paris et une source aéroportuaire à Bangui avait indiqué que M.Bozizé avait effectué un voyage éclair en Afrique du Sud, l'un de ses principaux soutiens, sans que ni Bangui ni Pretoria ne veuillent confirmer l'information dans un premier temps.
En janvier, le président Zuma avait autorisé le déploiement de 400 militaires sud-africains en République centrafricaine dans le cadre "des efforts de l'Afrique du Sud pour apporter la paix et la stabilité dans la région". La situation en république centrafricaine était alors qualifiée de "guerre civile" et le déploiement était prévu pour durer du 2 janvier au 31 mars.
NDLR : Sur le chemin de son retour d'Afrique du Sud, BOZIZE, toujours en quête d'appui militaire, s'est arrêté à Luanda où il a également été reçu par le président Jose Eduardo DOS SANTOS. Tout indique qu'il serait rentré bredouille. Pour quelqu'un qui vient de fêter le dixième anniversaire de sa prise de pouvoir, être obligé de courir de gauche à droite pour solliciter des interventions militaires d'autres pays lorsque la rébellion est aux portes de la capitale, est franchement une honte et la preuve que YANGOUVONDA BOZIZE est vraiment un incapable. Même dans le seul domaine qu'il est censé mieux maîtriser à savoir l'armée, il a été nullissime. Pour les autres domaines, on sera indulgent avec lui car son ignorance est tout simplement crasse. Il a lamentablement échoué dans tous les domaines. Le pays est par terre et à reconstruire à tous les niveaux. L'état n'existe pratiquement plus et le peu qui en reste est réduit à Bangui, et encore.
Jacob ZUMA aurait dû demander à Idriss DEBY combien il a aidé BOZIZE mais en vain pour sécuriser la RCA. On ne reconnaît plus l'Afrique du Sud de Nelson MANDELA dont les Centrafricains ont soutenu la juste lutte contre l'Apartheid. Quels intérêts privés et indivisuels sauraient faire passer au second plan le devoir de solidarité de la nation arc en ciel avec le peuple centrafricain en lutte et en butte contre un vulgaire dictateur sanguinaire et prédateur comme François BOZIZE. Jacob ZUMA doit bien réfléchir avant d'apporter un soutine si controversé et inutile à ce minable tyran devenu fou. Le cas BOZIZE est désespéré. Il a pourtant reçu toutes les aides et appuis militaires de toutes sortes, de pays et présidents amis de par le monde. Idriss DEBY lui a formé plusieurs fois des bataillons entiers de soldats chez lui à Moussoro. Où sont-ils ? L'armement ? Il en a suffisamment reçu, achété et stocké partout. Bérengo, Bossembélé, Bezambé, Bossangoa, que sait-on encore ? En prenant Bossembélé ce samedi matin, Séléka a mis la main sur une véritable caverne d'Ali Baba. Ses éléments se sont donc copieusement servis avant de foncer vers Bangui. Ils ont également ouvert les portes de la prison spéciale de BOZIZE surnommée "GUANTANAMO" laissant échapper tous les prisonniers, information confirmée à Bangui par Radio Ndéké Luka aussi.
On apprend que le relai émetteur de RFI à Bangui aurait été coupé. BOZIZE serait bunkerisé au Palais de la Renaissance dont les troupes sud-africaines et sa GP aurait élargi le périmètre de sécurité tout autour et fait vider le centre ville de sa population. Un des hélicoptères ukrainiens MI 24 qui a déjà pilonné les positions de Séléka sur la route de Damara vendredi, a encore bombardé ce samedi, sans doute dans la confusion ou délibérément sur ordre de BOZIZE, la base de la FOMAC toujours sur l'axe Damara suscitant une grande colère au sein du commandement de ladite force. Aux dernières nouvelles, BOZIZE aurait empêché on ne sait trop pour quelle raison, l'évacuation du personnel des Nations Unies à Bangui. On signale également la pitoyable arrivée depuis 23 heures vendredi soir à Paoua, du lieutenant Olivier KOUDEMON alias "GBANGOUMA" à la tête d'une soixantaine de GP. Ils ont tout simplement pris la poudre d'escampette de Bossangoa où ils étaient basés, à l'arrivée de Séléka dans ladite ville.